Finalement, avec toute cette polysémie, on peut même se demander si la notion de "mal" a réellement du sens, non ?
Elle trouve tout son sens pour celui qui porte foi dans le principe de révélation à deux niveaux, a) au niveau naturel b) au niveau spirituel ; ce que notre conscience nous révèle naturellement - sans que ça ne réponde à une exigence rationnelle nette - au sujet de la moralité et ce que Dieu nous révèle.
En revanche, si on croit à l'arbitraire, il est difficile de trouver une définition du mal moral. D'un point de vue athée ou agnostique qui considère la conscience humaine comme une réalité avant tout déterminée physiquement, biologiquement, psychologiquement ; il semble que la moralité ne soit qu'une construction abstraite répondant à des impératifs utlitaristes et égoïstes. Par exemple la préservation de l'ordre social, le fait de pouvoir jouir et de faire tout ce que notre volonté désire du moment que cela n'impacte pas la liberté d'autrui de faire ce qu'ils veulent etc. mais même ici ça reste abstrait et on ne voit pas en quoi il serait légitime de ne pas priver autrui de sa liberté si l'on peut jouir davantage sans cela.
N'est-ce pas une catégorie un peu simpliste ?
A considérer le mal uniquement par rapport à un antagonisme avec le bien, oui. En revanche, pour un croyant, il y a un principe naturellement bon (Dieu) et de ce fait tout ce qui existe en dehors de Dieu est plus ou moins bon ou mauvais, il y a un spectre diffus entre ce qui est disons purement 'Divin' et ce qui est purement 'démoniaque'.
Le 03 janvier 2019 à 19:32:40 taupeofzetop a écrit :
une bande d'athée qui dechaine leur méconnaissance et leur haine sur les religieux
C'est clair que pointer des paradoxes, c'est clairement un acte de haine
Pauvre choux
Sinon, pourquoi viens-tu déchainer ta méconnaissance et ta haine de la conjugaison ici ?
Tu veux discuter ?
Non mais il a raison, regarde un peu ce schéma de merde super simpliste qui se limite "gngn y a pas que du bonheur dans le monde alors Dieu est méchant"
Alors que si tu t'intéressais un peu aux livres religieux (ce qui n'est probablement pas le cas) la notion d'épreuve revient souvent.
Elle trouve tout son sens pour celui qui porte foi dans le principe de révélation à deux niveaux, a) au niveau naturel b) au niveau spirituel ; ce que notre conscience nous révèle naturellement - sans que ça ne réponde à une exigence rationnelle nette - au sujet de la moralité et ce que Dieu nous révèle.
Je ne doute pas qu'elle ait du sens pour celui qui veut lui donner du sens.
Enfin bon, moi, en tant que personne qui ne croit pas à vos "révélations", je trouve que cette polysémie indique plutôt une notion-valise dans laquelle chacun peut mettre un peu tout ce qu'il veut, en fonction de ses gouts.
C'est pour ca que je trouve que raisonner en termes de "bien" et de "mal" est bien trop simpliste pour être pris au sérieux.
Non mais il a raison, regarde un peu ce schéma de merde super simpliste qui se limite "gngn y a pas que du bonheur dans le monde alors Dieu est méchant"
Et donc ?
Qu'est-ce qui vous a empêché de venir poster un message du style : "olala, ce schéma n'est vraiment pas convaincant ! Et voilà pourquoi : (......) "
Alors que si tu t'intéressais un peu aux livres religieux (ce qui n'est probablement pas le cas) la notion d'épreuve revient souvent.
Oui, bien sûr, on sait on sait : ceux qui n'ont pas votre opinion sur les livres religieux ne s'y intéressent forcément pas, ne les connaissent forcément pas et ne les ont forcément pas lu...
Sinon, je ne vois pas bien en quoi le fait que les livres religieux parlent beaucoup d'épreuve devrait faire changer d'avis celui qui a posté ce schéma
[...] une notion-valise dans laquelle chacun peut mettre un peu tout ce qu'il veut [...]
C'est parce qu'il y a plusieurs niveaux de compréhension, toi tu t'arrêtes au palier de la complexité en disant "c'est trop fouillis donc ça n'a aucun sens et je ne m’embarrasse pas de ce genre de superstitions", or, la connaissance intuitive du mal (par exemple "c'est mal de voler", "ça fait mal d'être blessé", "ça fait du bien d'être reposé") sur des choses triviales instigue dans l'esprit de l'être humain des réalités spirituelles beaucoup plus large jusqu'à la réalité du Bien absolu qui est en communication directe avec le Beau absolu, le Vrai absolu, et c'est l'intuition saine qu'avaient les sages de l'antiquité.
Constater l'ordre cosmique, l'immensité stellaire et en même temps se rendre compte que toute cette immensité est dérisoire et n'est immense que de notre point de vue : c'est ce qui a conduit les hommes de toutes les époques -sauf de la notre- à constater non-pas que tout est matière, tout est physique, tout est déterminé et arbitraire mais bien au contraire qu'il faille aller au-delà du miroir et que tout cet univers sensible est lacunaire ontologiquement et que sa grandeur n'est que la manifestation d'une volonté supérieure qui est plus grande que tout ce qui peut être décrit.
C'est pour ca que je trouve que raisonner en termes de "bien" et de "mal" est bien trop simpliste pour être pris au sérieux.
Tu essentialise la question du bien et du mal en des termes manichéens, ce que je n'ai pas fait.
En revanche, il faut prendre garde à ne pas considérer que la raison puisse être ultimement mesure de toute chose et que toute conscience morale doive nécessairement procéder d'une exigence purement rationnelle; en effet, la morale n'est pas une simple loi abstraite ou un jeu de l'esprit, elle a des implications dans le réel. Dans notre manière d'agir.
Or, il semble que sans adhérer à un principe révélé (naturel ou spirituel) on ne puisse arriver qu'à des conclusions lacunaires ou nihilistes en terme de moralité et que certaines choses qui relèvent du bien moral (bienfaisance à l'égard des voisins, de la famille, douceur, libéralité, bienséance, bonnes manières) ne puissent trouver leur justification que dans le révélé et jamais dans le raisonné abstrait.
Le 03 janvier 2019 à 19:32:40 taupeofzetop a écrit :
une bande d'athée qui dechaine leur méconnaissance et leur haine sur les religieux
C'est clair que pointer des paradoxes, c'est clairement un acte de haine
Pauvre choux
Sinon, pourquoi viens-tu déchainer ta méconnaissance et ta haine de la conjugaison ici ?
Tu veux discuter ?
Sinon le libre arbitre ça te parle ?
Je ne vois pas de méconnaissance à mon sujet et les personnes qui parlent de l'orthographe sont ceux qui n'ont aucun arguments justement
Sinon, je ne vois pas bien en quoi le fait que les livres religieux parlent beaucoup d'épreuve devrait faire changer d'avis celui qui a posté ce schéma
C'est une explication qui semble incomplète (j'ai pris le temps de développer par d'autres moyens dans mon post), c'est le fait que le mal soit une épreuve, dans un double sens, un 'test' comme ce qu'évoque le schéma du paradoxe mais aussi une 'mise à l'épreuve' visant à faire grandir l'éprouvé spirituellement. De fait, le mal est nécessaire en vue d'un bien plus grand qui ne saurait exister sans passer par l'épreuve. Le mal, naturel et moral, individuel et collectif, en lien ou non avec l'altérité, est donc nécessaire en vue d'une pédagogie divine qui vise à faire grandir la créature et à l'élever d'elle-même, par sa propre liberté, ce qui est bien plus sage que de directement créer des hommes angéliques sans défauts et incapables d'agir en mal.
Après le paradoxe de la pierre, le paradoxe d'Epicure … aïe ! aïe! aïe !
Cas n1 : dieu veut éliminer le mal mais il ne le peut pas.
…. n1 :s'il le veut et ne le peut pas, il est impuissant , ce qui ne convient pas au dieu de la bible
Cas n2 : dieu peut éliminer le mal mais il ne le veut pas.
…. n2; s'il le peut et ne le veut , il est foncièrement mauvais, ce qui ne convient pas non plus au dieu de la bible
Cas n3 : dieu ne veut pas éliminer le mal ET il ne le peut pas.
…. n3 : s'il ne le peut pas ni ne le veut pas, il est à la fois impuissant ET mauvais, il n'est donc pas le dieu de la bible mais plutôt le diable
Cas n4 : dieu veut éliminer le mal et il le peut.
…. n4 : s'il le veut et le peut , seul cas qui convienne au dieu de la bible, d'où vient donc le mal ? Pourquoi dieu ne le supprime-t-il pas ?
Pour moi, le bien (comme son absence, le mal), existe au niveau des personnes. A un niveau plus élevé, toutes ces oppositions disparaissent, et c'est l'unité.
les athées sont forts pour toujours répéter la même chose.
le libre arbitre et l'omniscience peuvent exister et ils existent de fait, ce n'est même pas contradictoire ne serait d'un point de logique si vous savez la définition et ce qu'elle implique.
c'est le plus pertinent dans le cadre de la théorie de l'acquisition.
Le 03 janvier 2019 à 19:44:17 Panarabisme a écrit :
Un autre paradoxe, ou les religieux tordent beaucoup le bon sens et la logique pour y faire face:
D'abord, pour s'interroger sur le problème du mal ; il faut définir ce qu'est le mal. Est-ce le mal moral (i.e. péché dans un vocable religieux) des créatures dotées d'une conscience et d'un libre-arbitre ? est-ce le mal naturel (catastrophes, maladies...) ? est-ce le mal au sens de la douleur physique ? Ces différents types de mal sont très dissemblables en leur nature.
En ce qui concerne la mal moral, issu du libre-arbitre, il n'est pas issu de la volonté de Dieu mais la conséquence accidentelle du libre-arbitre "Dis:Je cherche protection auprès du Seigneur de l’aube naissante, contre le mal des êtres qu’Il a créés" (sourate al-falaq, versets 1-2). Dieu peut empêcher ces créature de faire le mal mais ne le veut pas non-pas parce qu'il est mauvais mais justement parce qu'il est aimant et qu'il refuse d'opérer une discrimination au sein de ses créatures, il décide de leur permettre tout de même à ces créatures libres qui font le mal d'exister car il les aime. En revanche, puisqu'il est juste, il jugera et punira ces créatures à mesure de ce qu'elles auront mérité.
Tu enfreints le problème :
Tu admets que a dieu ne peut produire un plus grand bien sans accepté un mal, il n'est donc pas omnipotent.
En ce qui concerne le mal naturel ou la souffrance il n'est 'mal' qu'en présupposant que la mort, la maladie, la souffrance etc. sont un 'mal' qu'un Dieu bon ne peut vouloir. Or, il s'agit de quelque chose qui a attrait à l'épreuve, à la réflexion, cela permet aux créatures de grandir spirituellement et ne pas perdre de vue la vanité de leur propre existence. Si on choisit tout de même de considérer ce mal comme mal, on peut attribuer ce mal au libre-arbitre des démons/djinns comme le fait le philosophe chrétien Alvin Plantinga.
Dans ce cas, dieu est impuissant face au mal. Même problème que plus haut.
En somme, pour répondre plus directement à ton schéma ayant posé les différentes bases qui méritaient d'être expliquées :
--Oui, Dieu peut empêcher le mal mais il ne le fait pas parce qu'il est amour et qu'il a voulu offrir une liberté exhaustive à ses créatures afin qu'elles grandissent d'elles-mêmes éprouvées par le mal et qu'elles se rendent compte de leur propre contingence ; d'autre part, il n'a pas voulu interdire aux créatures susceptibles de faire la mal d'exister
--Poser la question de savoir si Dieu veut ou non empêcher le mal et rapporter cela à l'implication "Dieu n'est pas bon" n'est donc pas logique puisque le mal occupe une fonction spirituelle et répond à un libre-arbitre, don de Dieu, qui ne saurait être aliéné par Dieu à ses créatures. Néanmoins, chaque conscience libre doit être en mesure d'aspirer et de cheminer à ce principe d'amour et de faire un bon usage de sa raison pour quérir la bienfaisance et l'amour de Dieu.
--Non Dieu ne peut créer un Univers avec le libre-arbitre et sans le mal, cela ne revient pas à dire qu'Il n'est pas Omnipotent mais simplement qu'un libre-arbitre ne disposant pas de la potentialité du mal n'est pas un véritable libre-arbitre et donc n'existe pas et ne saurait être créé par Dieu puisque l'omnipotence revient au pouvoir de faire tout, ce "tout" excluant ce qui ne peut être.
Le 03 janvier 2019 à 19:56:52 LionDeCanaan5 a écrit :
Le 03 janvier 2019 à 19:32:40 taupeofzetop a écrit :
une bande d'athée qui dechaine leur méconnaissance et leur haine sur les religieux
C'est clair que pointer des paradoxes, c'est clairement un acte de haine
Pauvre choux
Sinon, pourquoi viens-tu déchainer ta méconnaissance et ta haine de la conjugaison ici ?
Tu veux discuter ?
Non mais il a raison, regarde un peu ce schéma de merde super simpliste qui se limite "gngn y a pas que du bonheur dans le monde alors Dieu est méchant"
Alors que si tu t'intéressais un peu aux livres religieux (ce qui n'est probablement pas le cas) la notion d'épreuve revient souvent.
Si tu avais juste lu le schéma, tu verrais que le terme d'épreuve y est aussi.
Et que la notion d'épreuve n'enlève rien au paradoxe
Tu enfreints le problème :
Tu admets que a dieu ne peut produire un plus grand bien sans accepté un mal, il n'est donc pas omnipotent.
Tu parles de choses impossibles, regarde la réalité : le vrai amour n'est pas atteignable sans passer par une étape avec un cœur brisé et des émotions piétinées, on ne savoure jamais sa maison que quand on a mis du temps à la rejoindre à nouveau : Dieu aurait théoriquement pu tout faire sans que nous n'ayons rien à endurer et sans que notre libre-arbitre puisse conduire à du mal sur le plan moral, mais cela aurait été moins sage et moins aimant car pour arriver à maturité il faut toujours passer par l'épreuve et la finalité n'est pas la maturité mais la finalité est le chemin d'épreuve qui permet de grandir spirituellement. Autrement dit le plus important n'est pas le but mais le cheminement.
En d'autres termes, si Dieu nous avait donné un bien immédiat sans nous éprouver, on ne sait trop comment ; cela aurait été inférieur au fait de nous éprouver pour cela car ce qui importe n'est pas le bien final mais la patience, l'endurance, la sagacité, la dynamique. C'est cela qui importe.
Dans ce cas, dieu est impuissant face au mal. Même problème que plus haut.
Nullement, tu n'as vraisemblablement pas compris ce que j'ai dis ou bien je n'ai pas été suffisamment clair ; ce 'mal' naturel n'est pas forcément à considérer comme un mal moral. Il s'agit simplement d'aléas naturels qui n'ont pas à être considérés sur un pieds d'égalité avec le mal du péché ; ils procèdent de la volonté de Dieu et ce qu'ils produisent (maladies, catastrophes, ...), c'est en réalité totalement insignifiant et sans incidence du point de vue de la moralité.
Et si on choisit malgré tout d'y conférer une valeur morale ; on peut supputer qu'il s'agit du fait des démons.
Si Dieu le veut, il peut bien anéantir tout ce qui se trouve dans le monde mais il ne veut pas cela car son amour lui fait maintenir ses créatures, même pécheresses, même iniques, en existence. Et il ne saurait les anéantir, cela contredirait son amour. En revanche, sa justice justifie qu'il les juge et les punisse si elles font le mal ainsi qu'il récompense ceux qui font le bien et croient en Sa Justice.
Le 03 janvier 2019 à 22:17:54 Panarabisme a écrit :
Tu enfreints le problème :
Tu admets que a dieu ne peut produire un plus grand bien sans accepté un mal, il n'est donc pas omnipotent.
Tu parles de choses impossibles
Impossible ? Je ne sais pas, je ne suis pas dieu. Mais on m'a dit qu'il était omnipotent.
Notre réalité et notre vision du possible/impossible est la volonté de dieu seul.
Mais si on lui attribue quelque chose d'aussi puissant que l'omnipotence alors surement il serait capable de créer des règles de logique différente.
, regarde la réalité : le vrai amour n'est pas atteignable sans passer par une étape avec un cœur brisé et des émotions piétinées, on ne savoure jamais sa maison que quand on a mis du temps à la rejoindre à nouveau : Dieu aurait théoriquement pu tout faire sans que nous n'ayons rien à endurer et sans que notre libre-arbitre puisse conduire à du mal sur le plan moral, mais cela aurait été moins sage et moins aimant car pour arriver à maturité il faut toujours passer par l'épreuve et la finalité n'est pas la maturité mais la finalité est le chemin d'épreuve qui permet de grandir spirituellement. Autrement dit le plus important n'est pas le but mais le cheminement.
Tout cela est ta vision du monde lié a la réalité que dieu a créé et rien d'autre.
Je trouve pour ma part qu'il est possible de créer un moindre avec ne serait ce qu'un peu moins de mal.
Surement un dieu TOUT puissant en serait capable.
En d'autres termes, si Dieu nous avait donné un bien immédiat sans nous éprouver, on ne sait trop comment ; cela aurait été inférieur au fait de nous éprouver pour cela car ce qui importe n'est pas le bien final mais la patience, l'endurance, la sagacité, la dynamique. C'est cela qui importe.
Dans ce cas, dieu est impuissant face au mal. Même problème que plus haut.
Nullement, tu n'as vraisemblablement pas compris ce que j'ai dis ou bien je n'ai pas été suffisamment clair ; ce 'mal' naturel n'est pas forcément à considérer comme un mal moral. Il s'agit simplement d'aléas naturels qui n'ont pas à être considérés sur un pieds d'égalité avec le mal du péché ; ils procèdent de la volonté de Dieu et ce qu'ils produisent (maladies, catastrophes, ...), c'est en réalité totalement insignifiant et sans incidence du point de vue de la moralité.
Et si on choisit malgré tout d'y conférer une valeur morale ; on peut supputer qu'il s'agit du fait des démons.
Cela ne change rien. Un dieu omnipotent peut créer une réalité ou le mal naturel n'existe pas.
Quand bien même il serait souhaitable un mal moral, le mal naturel a aucune raison d'être a part créer une souffrance additionnel.
Surtout pour un dieu omnipotent.
Si Dieu le veut, il peut bien anéantir tout ce qui se trouve dans le monde mais il ne veut pas cela car son amour lui fait maintenir ses créatures, même pécheresses, même iniques, en existence. Et il ne saurait les anéantir, cela contredirait son amour. En revanche, sa justice justifie qu'il les juge et les punisse si elles font le mal ainsi qu'il récompense ceux qui font le bien et croient en Sa Justice.
Vois raisonnez de façon tellement nombriliste.
Vous vous imaginez que la seul.action de dieu serait de supprimer tout le mal, ou tout exterminé ou d'autre action purement lié au règle naturel qui régissent notre univers.
Mais je le rappel encore une fois, dieu a créer ces règles.
Il pourrait en créer d'autre.
Et si il résulte en un plus grand bien de l'existence du mal, alors le paradis doit porter en son sein le mal, sinon ce est pas le plus grand bien.
Bref il existe 1001 solutions de monde où le mal existerai pas et le bien serait aussi grand
Ce dieu est clairement calqué sur l'imaginaire et les fantasmes des humains qui veulent y croire
Impossible ? Je ne sais pas, je ne suis pas dieu. Mais on m'a dit qu'il était omnipotent.
Dieu est omnipotent ce qui signifie qu'il peut faire tout ce qui est possible, et il a choisi de faire un monde tel que celui-ci parce qu'il est plus sage de faire passer ses créatures par l'épreuve afin de les faire grandir et les élever spirituellement, humainement, moralement ; c'est le même principe que le thé, il faut d'abord faire bouillir l'eau pour que le thé s'infuse.
Ton optique à toi c'est qu'il faille soit aucun mal et un grand bien, soit un mal grandement minimisé pour obtenir le bien ; ce que je te dis c'est que le bien voulu par Dieu, il a voulu qu'il passe par l'épreuve parce qu'il s'agit d'une démarche de pédagogie et de spiritualité. Le but pour Dieu n'est pas de minimiser la mise à l'épreuve de ses créatures ; c'est de faire des épreuves qui soient source d'une remise en question et d'une évolution intérieure.
Quand tu survies à Auschwitz par exemple, et que tu en ressors avec l'idée que le mal produit par les nazis est un mal qui guette dans l'ombre tout homme et que, de ce fait, il faut tendre vers le pardon et la repentance : tu as une illustration de la grandeur de Dieu. Les épreuves les plus terribles, les persécutions les plus dures sont ce qui doit être à la source de la rédemption, de la compassion.
Tout cela est ta vision du monde lié a la réalité que dieu a créé et rien d'autre.
Évidement, on ne parle pas d'une réalité alternative, l'argument d'Épicure tient également dans cette réalité.
Mais cette réalité qu'a créé Dieu c'est la plus sage qui soit, une réalité dans laquelle on aurait été tranquillement ménagés de ce mal n'aurait pas été génératrice d'une sagesse et d'une pédagogie aussi pure que celle que Dieu nous offre par ce 'mal' qui perd son sens à l'échelle divine et qui est supporté avec joie par les vrais croyants.
Vous vous imaginez que la seul.action de dieu serait de supprimer tout le mal, ou tout exterminé ou d'autre action purement lié au règle naturel qui régissent notre univers
Ça n'est pas ce que j'ai dit, relis-moi, j'ai dit que Dieu en a la possibilité mais qu'Il ne le fait pas car les affaires du monde répondent à une sagesse de sa part qui n'est pas faite pour être perceptible au premier abord mais pour être comprise au cours de l'existence de façon holiste, en particulier pour les personnes qui souffrent le plus comme les handicapés ou ceux qui sont persécutés et qui se rendent sensibles à des réalités spirituelles à des années lumières des préoccupations de confort que l'on peut avoir ici alors que nous sommes en sécurité. "Les premiers seront les derniers".
Et si il résulte en un plus grand bien de l'existence du mal, alors le paradis doit porter en son sein le mal, sinon ce est pas le plus grand bien.
Le paradis c'est la récompense d'un effort justement.
Ce dieu est clairement calqué sur l'imaginaire et les fantasmes des humains qui veulent y croire
Tellement peu qu'ils donne raison au pauvre, à l'orphelin, à l'éprouvé alors que notre réalité donne raison aux riches, à ceux qui vivent dans le confort et le stupre. Il est tellement peu calqué sur des fantasmes qu'Il voit au-delà des apparences et ne s'intéresse qu'au contenu des cœurs alors que nous ne pouvons nous rendre attentifs, nous, humains, qu'au monde sensible.
Tellement peu qu'ils donne raison au pauvre, à l'orphelin, à l'éprouvé alors que notre réalité donne raison aux riches, à ceux qui vivent dans le confort et le stupre.
Et alors ?
Superman donne aussi raison aux faibles, aux malchanceux, aux orphelins... Alors qu'en fait dans notre monde réel le contraire arrive tout aussi souvent. Donc superman n'est pas inspiré par les fantasmes des humains ?
Il est tellement peu calqué sur des fantasmes qu'Il voit au-delà des apparences et ne s'intéresse qu'au contenu des cœurs alors que nous ne pouvons nous rendre attentifs, nous, humains, qu'au monde sensible.
Et là tu illustres justement ce que je dis : tu calques ton idée de gentillesse et de perfection sur ton dieu.
Il est clairement inspiré des rêves et des fantasmes de ceux qui veulent y croire.
Ils lui attribuent d'ailleurs toujours des caractéristiques différentes selon leurs propres conceptions de la perfection, de la bonté, etc etc
Superman donne aussi raison aux faibles, aux malchanceux, aux orphelins... Alors qu'en fait dans notre monde réel le contraire arrive tout aussi souvent. Donc superman n'est pas inspiré par les fantasmes des humains ?
Du moins il va à contre-courant de la réalité, même s'il est issu de l'imagination des humains, mais c'est vrai, une figure aimante et providentielle peut être imaginée par les humains pour répondre à leurs attentes en terme de salut.
Seulement, cela n'est pas un argument contre la réalité de Dieu, au contraire, cela trahit une nature humaine qui tend vers un principe bon et transcendant, révélé, qui va à contre-courant du nihilisme prégnant dans le discours des incroyants.
mais ça suffit, vous avez un dieu, il crée une humanité, et tout puissant qu'il est, il la créé de sorte à la génocider un peu plus tard via le déluge....mais on dit qu'il est tout bienveillant, tout puissant,et omniscient....évidemment que ces 3 traits sont incompatibles,que c'est absurde et grotesque... il aurait pu évidemment créé un paradis pour sa création, ainsi qu'un libre arbitre, dans un cadre ou les individus ne puissent pas se faire de mal, c'est même pas compliqué à imaginer pour moi, en fait....alors pour un dieu tout puissant.. Remettez les choses en question, sérieux. D'ailleurs, existe il des preuves géologique d'un évènement aussi important que le déluge ? (spoilers: non, et pour un tel évènement, c'est pas possible de pas en avoir)
Je ne crois personnellement pas à un déluge universel et quand bien même, Dieu peut bien créer les humains et les laisser exister par amour et malgré cela les châtier parce qu'Il est juste, il n'y a pas de contradiction en cela. Ensuite, la question n'est pas de savoir ce que Dieu aurait pu faire, on dit plutôt que ce qu'Il a fait est bon et sage et qu'aucune autre possibilité n'était meilleure que celle-ci.