YLVIA DE CHANTELUNE
Visiblement, Ylvia avait à faire à un sanglier humanoïde. Un lycanthrope ? Non, elle n'avait jamais affronté de telles créatures dotées du don de parole sous leur forme - bien que le terme de "parole" soit hyperbolique concernant l'Orsimer.
Tout en tenant en joue son interlocuteur, elle lui répondit, après avoir baissé son arbalète au niveau de sa hanche pour avoir l'air moins menaçante tout en se tenant prête à l'embrocher si jamais il venait à s'avérer hostile.
- Ni l'un, ni l'autre. Nous avons rendez-vous près du pont et vous étiez sur notre passage. Nous sommes aussi surpris que vous de tomber, littéralement, sur quelqu'un d'assoupi au beau milieu de notre chemin. Êtes-vous un sans-abri ? Pourquoi camper ici ? Ylvia levait un sourcil d'appréhension, car ce n'était vraiment pas commun de camper ici à moins d'avoir un but précis.
BRUNON D'AUTA
La remarque fort peu élogieuse de l'Orsimer fit serrer les poings du chevalier, ainsi que froncer ses sourcils. Faisant de son mieux pour garder son calme, il se décida néanmoins à maintenir sa posture défensive, au cas où ce qui lui semblait être l'orque le plus mal léché qu'il n'ait jamais vu se sentirait de taille face à lui.
« De quoi parlez-vous, l'Orque ? Vous avez l'air du plus pouilleux des bandits et c'est moi qui serait le coupe-jarret ? Et si vous voulez une réponse, sachez qu'on est juste des voyageurs, rien de plus. Qu'est-ce qui vous a pris de dormir dans un endroit aussi fréquenté qu'un pont !? » Rétorqua-t-il en maîtrisant tout-de-même son niveau de voix, afin de ne pas trop alerter les hommes du pont. Néanmoins, s'ils étaient encore inconscients de leur présence, les Divins sauraient combien ils étaient saouls.
AGRONAK GRO-BOGLOB
Abassourdi par la loquacité de ces malvenus, le berserker pris un moment à rassembler ses idées, ne pouvant répondre du tac-au-tac. Il regarda le sol aux alentours, se grattant brièvement la tête, l'air de vouloir vérifier la véracité de ces affirmations: un pont à proximité.
Il se décida à répondre, en premier lieu, à ce qui ressemblaient à une elfe. Sa main gauche tenant toujours fermement son bâton, il la pointa de l'index, un sourire carnassier mais malicieux aux lèvres, lui rétorquant:
- Un bon combat se mène sur tout les fronts, d'abord le cri, ensuite l'odeur, et pour finir la HACHE ! Ha ! beugla-t-il en tapant du pied.
- Ni l'un, ni l'autre. Nous avons rendez-vous près du pont et vous étiez sur notre passage. Nous sommes aussi surpris que vous de tomber, littéralement, sur quelqu'un d'assoupi au beau milieu de notre chemin. Êtes-vous un sans-abri ? Pourquoi camper ici ? Ylvia levait un sourcil d'appréhension, car ce n'était vraiment pas commun de camper ici à moins d'avoir un but précis.
Il fronça légèrement ses sourcils fournit, mais lâchant d'une main son gourdin-de-marche afin de s'appuyer dessus, afin d'imiter le geste de l'arbalétrière, arguant néanmoins d'un ton inquisiteur:
- Avoir rendez-vous près d'un pont, à une heure pareille, au milieu d'un lieu peu fréquenté, c'est un truc de comploteurs, de contrebandiers, ou d'amants. Il balaya le trio du regard, méfiant mais pas particulièrement inquiété. Sans-abri... Aucun berserker n'est sans-abri tant qu'il est armé, d'abord ! Et ensuite... Je campe ici parce-que...
Sans finir sa phrase, il se tourna vers le bréton, le poing en l'air, grognant:
- Pouilleux qu'il dit, alors qu'il porte une casserole sur sa tête ! Me prends pas pour un con, personne voyage comme ça. Si j'avais su que c'était un pont, j'me serai couché DESSOUS ! Hurla-t-il dans un coup de sang, frustré par sa propre stupidité, prenant son O-rinka à deux mains et frappant le sol au moment de crier sa dernière parole.
Prenant de grandes inspirations par le nez, produisant des sons qui rappelaient ceux d'un sanglier, il chuchota:
- Merde, j'ai perdu sommeil.
BRUNON D'AUTA
Le Bréton n'en revenait pas : l'audace de ce vagabond ne connaissait aucune limite. Soupirant fortement de par son exaspération pour son interlocuteur, Brunon vint à baisser sa garde quelque peu, et son épée avec, même s'il la maintenait brandie vers Agronak, dans le cas où celui-ci se montrerait soudainement agressif.
« Ce que vous appelez une casserole est une bien meilleure protection que votre bon sens au ras des pâquerettes ! Maintenant qu'on en est là et que vous ne voulez plus dormir, vous faites ce que vous voulez ! Mais je vous conseille de ne pas déranger nos affaires, car on demande que ça, nous, de dormir, vous savez ? Si on le pouvait, on serait encore à l'auberge, » répondit-il sans aucun détour à l'Orsimer qui aurait bien pu alerter ceux que le groupe devait observer, ce qui aurait bien attendu tout fait rater.
Ayrun Anviri
L'elfe noire à l'écoute de la discussion reprend rapidement son air blasé. Elle soupire, range son arme et croise les bras.
-Bon ça suffit. Allons voir ce qui nous attend sous le pont avant que l'on rate notre fenêtre de tir. L'orc peut venir avec nous si ça lui chante, tant qu'il promet d'aller se laver à la première occasion.
Ayrun se dirige donc sous le pont afin de voir ce qui l'attendait.
YLVIA DE CHANTELUNE
La Brétonne était consternée. Mais avant d'avoir pu répondre aux injonctions malpolies de l'Orsimer c'est Ayrun qui brisa l'incrédulité de la situation et proposa d'avancer. Alors, se joignant aux suppliques de la Dunmer, Ylvia se ravisa et préféra passer l'éponge sur cet individu haut en couleur, qui fut étonnamment invité à les suivre.
Ylvia n'y voyait pas d'objection, avant de se rapprocher à moins de cinq mètres de lui. Et là, ce qu'elle pensait être l'odeur des canalisations de la ville se révélait être celle de l'Orque, qui semblait s'être douché dans une marée d'excréments.
"Je comprends mieux pourquoi on appelle leur divinité-mère la « Flatulence des Montagnes »" pensa la jeune femme en grimaçant pour serrer ses narines.
Sous le pont
Les deux individus éclairés par une lumière bleuté virent arriver une dunmer , ils ne la remarquèrent que quand elle ne fut qu'à peine à trois mètres d'eux.
Le plus en en vue, un homme à qui on aurait donner une trentaine d'année, rasé très court tant au niveau des cheveux que de la barbe, l'aborda avec un sourire affable.'
-Bonsoir, mademoiselle. Vous venez pour l'annonce?
Ayrun Anviri
La dunmer hoche la tête, les bras toujours croisé.
- C'est cela même. J'ai cru comprendre que c'était Al Squala qui recherchait des personnes pour aider ? Il faudra si jamais il y avait une prochaine fois, proposer une énigme ou un casse tête pour vous retrouver ; cela pourrait faire gagner du temps.
L'elfe noire conservait son air blaisé tout en conversant, mais elle était intérieurement prête à faire face de nouveau à un piège. Remarque, cette fois ils avaient l'avantage numérique.
Le 10 avril 2023 à 17:51:24 :
Ayrun AnviriLa dunmer hoche la tête, les bras toujours croisé.
- C'est cela même. J'ai cru comprendre que c'était Al Squala qui recherchait des personnes pour aider ? Il faudra si jamais il y avait une prochaine fois, proposer une énigme ou un casse tête pour vous retrouver ; cela pourrait faire gagner du temps.
L'elfe noire conservait son air blaisé tout en conversant, mais elle était intérieurement prête à faire face de nouveau à un piège. Remarque, cette fois ils avaient l'avantage numérique.
Individu affable
-A vrai dire, nous avons entendu exactement la même chose et tout comme vous, nous attendons ici un signe d'un agent de ce Al-Squala. Mais permettez nous d'abord de nous présenter : je me nomme Virtuose Serien, propriétaire et gérant du Mythe Stellaire à Refuge et du navire marchand Le Rêve Diluvien. Et voici mon associé, Cosmaos Lehitraott.
L'associé en question était un homme aux traits burinés et aux cheveux grisâtres gras descendant jusqu'à ses côtes, emmitouflé dans une robe saphir aux coutures en argent. Il resta mutique, n'accordant qu'un bref signe de tête à Ayrun et sa troupe, un me expression sévère se lisant sur son visage.
YLVIA DE CHANTELUNE
Blasée et aigrie, voilà comment elle était. Entre l'orque malodorant, l'inconfort de l'endroit ainsi que son cadre clandestin, couplé au comportement de son congénère, la Brétonne eut une saute d'humeur et elle était désormais de très mauvais poil.
Elle regarda brièvement les deux énergumènes sans même leur prêter attention et recula de quelques pas, posant son arbalète, toujours chargée, sur son épaule, prête à tirer rapidement dans le cas où un danger quelconque surgirait. Elle espérait que le temps passé à attendre soit silencieux, et la jovialité des deux inconnus la tendaient. Surtout qu'eux non plus n'avaient aucune idée de ce pour quoi ils étaient là.
- Je vous préviens, dit-elle soudain d'une voix froide et sans émotion, si l'autre parano se paye notre tête je lui fiche un carreau entre les deux yeux.
Les souvenirs de ces semaines cauchemardesques l'assaillaient à mesure que la solitude l'envahissait. Était-ce de la faute de Brunon ou bien la baisse d'adrénaline, elle ne le savait pas, mais son comportement lunatique refaisait surface au clair de la lune.
BRUNON D'AUTA
Le chevalier prit une grande inspiration. Ce n'était décidément pas une nuit paisible, il devait se faire à cette évidence. Observant les deux propriétaires marchands brétons de la tête au pied avant de jeter de nouveau un bref coup d'œil à ses compagnons (pour certains malgré eux, au vu de la nature de la situation...), Brunon retira promptement son casque avant de s'approcher des deux hommes, mais aussi de sa compatriote dont l'humeur venait visiblement de s'écrouler.
« Allons allons, s'efforça de dire le Bréton en levant les bras - dont une main qui tenait son casque - depuis le coude sur les côtés, on ne va pas se menacer les uns les autres avant d'avoir vu cet Al-Squala de nos propres yeux, poursuivit-il en baissant les bras. De toute façon, je pense qu'on verra vite si c'est un charlatan ou non, n'est-ce pas ? »
Le manque de sommeil et le déroulement de la discussion précédente avaient procuré au chevalier un vif désir à s'assurer que le reste de la nuit pourrait survenir sans encombre, et il était bien décidé à défendre ce besoin jusqu'au bout, bien qu'il espérait que les quelques sources de tension disparaîtrait sous peu.
« Bonne rencontre, messire, salua-t-il enfin les deux hommes. Mon nom est Brunon D'Auta. Je suis un membre de la Guilde des Guerriers de Jehanna, et à mes côtés se trouvent mes compagnons. »
Ayrun Anviri
L'elfe noire regarde les deux étrangers de la tête aux pieds, puis incline la tête en révérence.
- Mon nom est Ayrun, elfe noire native de Morrowind.
Elle ne dit cependant rien de plus, non pas par méfiance mais par non envie de répéter ce processus à chaque rencontre avec des étrangers. Surtout si ces derniers venaient à passer l'arme à gauche trop rapidement.
Virtuose Serien
Le marchand qui dévisageait un à un les individus s'approchant de son campement sous le pont émit un petit rire lorsque Sire Brunon mentionna ses "compagnons".
-Vous formez une idée belle hétéroclite compagnie. Le récit de votre rencontre doit avoir quelque chose de divertissant à écouter.
BRUNON D'AUTA
Le guerrier ne manqua pas de souffler silencieusement du nez en signe d'amusement, tandis qu'il tenait son heaume sous son aisselle avec fermeté, maintenu bien hors du sommeil par la lueur bleue l'éclairant et la fraîche brise nocturne recouvrant son visage.
« Ah, ça ne fait aucun doute ! Mais je doute être en mesure de la raconter de la bonne façon, là où on est. Ce genre d'histoire, ça se raconte dans une taverne autour d'un ragoût, » affirma-t-il avec un bref geste approprié de sa main libre.
YLVIA DE CHANTELUNE
La Vigile épiait les alentours avec une attention minutieuse, afin de prévoir une éventuelle embuscade. Cet Al-Squala se faisait attendre et elle n'aimait pas ça.
Tandis que son compatriote faisait la conversation avec l'un des deux inconnus, elle profita de cette distraction couplée à l'obscurité d'avant l'aube pour analyser leur accoutrement. Elle cherchait à déterminer s'il s'agissait de guerriers, de mages, d'aventuriers quelconques, s'ils avaient le sens du combat ou non... bref, n'importe quoi qui pourrait la renseigner sur eux.
Machinalement, elle caressait le bois de son arbalète. C'est qu'elle en avait vécu des aventures avec, et elle lui faisait confiance plus qu'à n'importe quelle personne.
Le 16 avril 2023 à 04:03:09 :
YLVIA DE CHANTELUNELa Vigile épiait les alentours avec une attention minutieuse, afin de prévoir une éventuelle embuscade. Cet Al-Squala se faisait attendre et elle n'aimait pas ça.
Tandis que son compatriote faisait la conversation avec l'un des deux inconnus, elle profita de cette distraction couplée à l'obscurité d'avant l'aube pour analyser leur accoutrement. Elle cherchait à déterminer s'il s'agissait de guerriers, de mages, d'aventuriers quelconques, s'ils avaient le sens du combat ou non... bref, n'importe quoi qui pourrait la renseigner sur eux.
Machinalement, elle caressait le bois de son arbalète. C'est qu'elle en avait vécu des aventures avec, et elle lui faisait confiance plus qu'à n'importe quelle personne.
Les deux individus sont habillés sobrement avec des tuniques très simples avec de nombreuses sacoches, de celles de Cosmao dépassent des bouts de parchemins enroulés et ils vous dévisagent avec ses yeux secs dun l'air songeur et fuyant qu'aurait un rat de bibliothèque peu adapté aux interactions sociales.
Virtuose est plus détendu avec son sourire affable greffé aux visages et les lents gestes qui accompagnent des prises de paroles, son attitude est clairement destiné à charmer le chaland.
SOUS LE PONT
Alors que le silence entre la compagnie hétéroclite et les marchands faisaient doucement naître un malaise ambiant, des individus masqués par des turbans, cimeterres à la ceintures et armures de plaques sans motifs distinctifs débarquèrent révélés par les cristaux bleutés. Leur regard neutre dévisagea un à un les occupants du pont avant de sussurer d'une voix basse et mielleuse.
-Vous êtes là pour l'annonce?
YLVIA DE CHANTELUNE
Surprise, et son arbalète toujours parée, Ylvia braqua celle-ci sur l'un des hommes masqués. Elle ne répondit pas, préférant laisser l'un de ses compères taper la causette, ce qui n'était pas son fort.
Ayrun Anviri
L'elfe noire se contenta de lever un sourcil en voyant le comportement paranoïaque de la brétonne. Puis son regard se retourna de nouveau vers les arrivants.
- C'est cela. Vous êtes envoyés par Al Squala j'imagine ?
Le 22 avril 2023 à 00:11:47 :
Ayrun AnviriL'elfe noire se contenta de lever un sourcil en voyant le comportement paranoïaque de la brétonne. Puis son regard se retourna de nouveau vers les arrivants.
- C'est cela. Vous êtes envoyés par Al Squala j'imagine ?
Dans les ombres de la nuit, une silhouette énigmatique émergea, les étoiles scintillantes se reflétant dans les yeux perçants de l'individu. "Non," murmura-t-il d'une voix à la fois glaciale et déterminée, "je suis envoyé par Al-Qaida, une force obscure en quête de changement radical."
Son regard semblait contenir des secrets profonds, des desseins insondables. "Mon objectif ici est de mettre en œuvre le Grand Remplacement, une transformation audacieuse de ce pays, nourrie par le mélange des cultures et des peuples."
Un frisson glacial parcourut l'échine de son interlocuteur, captivé par les paroles énigmatiques de l'émissaire. "Cependant, il y a un prix à payer. Donne-moi l'adresse de ton roi, le charismatique Grand Frédéric Zemmour, et alors je pourrai exécuter mon devoir avec une lame acérée et dévouée."
Le vent souffla doucement, portant avec lui les murmures du destin incertain. Deux destins semblaient se croiser dans cet instant, l'un porteur de mystère et de sombres desseins, l'autre représentant la lumière de la résistance. Les étoiles continuaient de briller, ignorant les intentions qui se tramaient dans l'obscurité.