C'était super chiant et pas exploité, rarement un film qui ne dure qu'une grosse heure et demi m'aura paru si inutilement long et bavard. Après avoir maté Under the silver lake en début de semaine qui a été une véritable claque j'en attendais beaucoup plus. D'ailleurs avant de mater le film - et connaissant la certaine inclination du réal' pour le méta commentaire - je pensais qu'il filerait la métaphore entre la créature et le cinéaste, typiquement le suiveur invisible c'est le geste fondamental du cadreur mais non.

La seule chose qui m'a intéressé dans le film c'est son traitement de l'espace. L'originalité de la créature et ce qui est censé la rendre effrayante c'est pas tant cette histoire de transmission sexuelle dont on se branle un peu que sa lenteur, qu'on pourrait imaginer rendre inoffensive la créature mais qui la rend assez oppressante par moment. Il découle de ce choix que la seule manière de vraiment survivre c'est avec sa bagnole, et j'ai bien aimé la manière dont cette justification scénaristique filait tout le délire sur les banlieues périphériques abandonnées, surtout la fin avec sa gueule de rust belt ou de détroit actuel, d'ailleurs c'est bien appuyé dans le dialogue des personnages lorsqu'ils se rendent à la piscine. J'aime bien la manière dont le réal explique que métaphoriquement on pourrit à mort dans ces coins sans manière de se déplacer.

Mais je me suis bien fait chier quand même.

La 1er partie du film est excellente et, la 2eme partie nulle a chier et ultra décevante.

J'ai trouvé ça pas trop mal comme film à tension. D'habitude je ne suis pas un grand fan des films à frissons, je n'en regarde que très peu, et j'ai plutôt bien apprécié celui-là, justement j'ai trouvé les persos réalistes et pas inutilement bavards, la tension est bien géré et l'idée est assez originale.

It Follows est vraiment cool, par contre j'ai lu partout qu'on ressentait bien l'influence de Carpenter, bla bla bla.

Faudra m'expliquer en quoi ça ressemble à du Carpenter.

A part peut-etre au niveau des décors, des pavillons américains bien clichés qu'on pouvait retrouver dans Halloween ?

C'est un peu léger.

La BO de Disasterpeace déchire, la seule différence avec une BO de Carpenter c'est qu'elle est chiante à écouter en dehors du film.

Le 23 mai 2020 à 03:42:36 neqre a écrit :
It Follows est vraiment cool, par contre j'ai lu partout qu'on ressentait bien l'influence de Carpenter, bla bla bla.

Faudra m'expliquer en quoi ça ressemble à du Carpenter.

A part peut-etre au niveau des décors, des pavillons américains bien clichés qu'on pouvait retrouver dans Halloween ?

C'est un peu léger.

La BO de Disasterpeace déchire, la seule différence avec une BO de Carpenter c'est qu'elle est chiante à écouter en dehors du film.

Bla bla bla oui.

La musique, la mise en scène, les décors, la créature qui marche et prend son temps en ref à Halloween blablabla

Le 23 mai 2020 à 03:42:36 neqre a écrit :
It Follows est vraiment cool, par contre j'ai lu partout qu'on ressentait bien l'influence de Carpenter, bla bla bla.

Faudra m'expliquer en quoi ça ressemble à du Carpenter.

A part peut-etre au niveau des décors, des pavillons américains bien clichés qu'on pouvait retrouver dans Halloween ?

C'est un peu léger.

La BO de Disasterpeace déchire, la seule différence avec une BO de Carpenter c'est qu'elle est chiante à écouter en dehors du film.

Comme dans Halloween les plus attentifs verront la menace trôner dans le plan un peu partout, et pas seulement les plus obvious.

Le ton est assez proche aussi, au delà de l'aspect pavillonnaire c'est aussi tout le traitement de l'histoire, de l'ambiance, des persos, on est pas dans un Insidious où ça b​ouche à tout va, on est pas dans un Saw ou Hostel où ça cut de partout, où c'est visuellement grossier, etc.

Le film a clairement une vibe Carpenter entre ça, son rythme lent, ses persos relativement détachés de la situation, etc.

Je viens de découvrir le film, c'est quand même un exploit de pas trouver la parenté avec Carpenter, s'agirait de les revoir pour certains.

Sinon j'ai aimé l'accalmie pavillonnaire et l'utilisation d'une ville comme Détroit, le traitement de la chose en personne âgé et lente, la musique même si c'était pas toujours très finaud. L'utilisation des cadres larges comme serrés avec l'alternance des points de vues entre le traqué et son entourage pour toujours laisser le doute sur les marcheurs. Enfin bref des bonnes idées y'en a la pelle. C'est plutôt une agréable surprise.

D'ailleurs personne n'a jamais fait ce rêve/cauchemar ? Perso, comme l'auteur quand j'avais 8-12, je rêvais de faire des courses dans un supermarché avant d'être traqué par des gens que je ne pouvais identifier.. un rêve qui s'est répété plusieurs fois et m'a bien traumatisé (le réveil en nage)

Bordel mais vous êtes vraiment des chieurs sur ce forum, dire que c'est "merdique" ou "chier" c'est vraiment manquer de respect à un si beau film

Le 04 octobre 2021 à 15:46:22 :
Bordel mais vous êtes vraiment des chieurs sur ce forum, dire que c'est "merdique" ou "chier" c'est vraiment manquer de respect à un si beau film

+1000
D'ailleurs avant ton up, je ne pensais même pas cela possible.
Si l'on aime pas It Follows, on aime définitivement pas le cinéma d'horreur moderne.

Je viens de le terminer.

Je reste dubitatif, j'ai vraiment apprécié le concept du monstre marchant lentement vers sa proie avec une apparence d'être humain, cela rajoute une ambiance et finalement une vulnérabilité au monstre.
Malheureusement le film s'essouffle hyper vite au point ou les 40 dernières minutes je me suis bien fait chier.
Puis l'effet que SpoilAfficherMasquerles amis de l'héroïne n'aperçoivent pas le monstre (ce que je trouve dommage, car cela aurait pu offrir des scènes réellement cool) et prennent donc l'héroïne pour une tarée pendant un bon moment du film, rend pour moi parfois le film complètement lourd et ridicule avec un faux rythme.
Par contre, le gars sur le topic qui a dit que pour lui le film n'avait aucune ressemblance avec un film Carpenter n'a soit pas dû voir ce film ou n'a pas vu un film de Carpenter.
Que ce soit la démarche du monstre, l'ambiance pavillons américain avec les feuilles sur le sol et surtout la B.O (qui est excellente au passage), je ne vois que des hommages a Carpenter et notamment a La nuit des masques.

Bon petit film quand même, a ne voir qu'une fois pour moi personnellement.

Bon, je vais peut être mettre des gens à dos mais j'ai une interprétation un peu différente de la plupart des gens, je pense que le film parle des slasher en général. Je m'explique, la musique électronique. Oui je ne suis mélomane mais je pense que c'est avec des synthé mais je ne suis pas sur, me fait grave penser à du Carpenter. Le fait que la chose qui se déplace très lentement comme Micheal Myers ou Jason mais j'suis moins sûr pour ce dernier car ça fait 3 ans que j'ai vu les films. Le fait que la sœur de l'héroïne qui porte le même nom que la sœur de Jamie Lee Curtis, pour moi cela bcp de coïncidences. D'ailleurs la chose n'a de visage défini comme Myers surnommé La Forme ou The Shape en VO.

Et pour le sexe alors ? Ca incorpore dans les slasher surtout dans les Vendredi 13 ou le fait Jason meurt à cause des moniteurs qui batifolaient au lieu de surveiller le petit Jackie car oui dans le premier film son est Jackie et dans le premier Halloween, c'est Michel pour Myers, voila je vous laisse méditer là dessus.

J'ai pas la science infuse. Il me reste des choses à approfondir. J'attends vos commentaires.

Par contre, la scène ou l'homme géant entre dans la pièce, ça me fout les chocottes.

EDIT : je vois voir un post plus ancien qui dit quasiment la même chose, je le supprime ?

Film extrêmement surestimé, très très moyen.

Le seul truc bon, c'est le concept de l'entité qui marche lentement, sereinement vers la victime avec toujours une apparence différente. Mais semble-t-il c'est la seule bonne idée qu'on trouvé les scénaristes, puisque l'intégralité du film est littéralement basée que sur ça. Qui sont ces entités ? Que veulent-ils ? Que cherche-t-ils ? D'où viennent-ils ? Quel est l'origine du mal ? Pourquoi prennent-ils cette forme ? Pourquoi les autres ne voient rien ? Tout au long du film nous n'avons AUCUNE réponse, c'est juste une bande de gosse qui tentent de lutter contre quelque chose dont ils ne savent même pas ce que c'est. Passionnant. Je me suis fait chier bien rapidement, car le film est vide, tout tourne autour d'une seule bonne idée et montre très vite ses limites scénaristiques.

Présenté souvent comme un "classique" de l'horreur moderne, ce n'est au final qu'un film plus qu'oubliable et qui s'essouffle au bout de 30 minutes quand ont comprends que tout tourne autour d'une lutte dont on ne sait même pas les origines. Anecdotique, sans plus.

Le 31 août 2023 à 17:26:57 Game-system a écrit :
Film extrêmement surestimé, très très moyen.

Le seul truc bon, c'est le concept de l'entité qui marche lentement, sereinement vers la victime avec toujours une apparence différente. Mais semble-t-il c'est la seule bonne idée qu'on trouvé les scénaristes, puisque l'intégralité du film est littéralement basée que sur ça. Qui sont ces entités ? Que veulent-ils ? Que cherche-t-ils ? D'où viennent-ils ? Quel est l'origine du mal ? Pourquoi prennent-ils cette forme ? Pourquoi les autres ne voient rien ? Tout au long du film nous n'avons AUCUNE réponse, c'est juste une bande de gosse qui tentent de lutter contre quelque chose dont ils ne savent même pas ce que c'est. Passionnant. Je me suis fait chier bien rapidement, car le film est vide, tout tourne autour d'une seule bonne idée et montre très vite ses limites scénaristiques.

Présenté souvent comme un "classique" de l'horreur moderne, ce n'est au final qu'un film plus qu'oubliable et qui s'essouffle au bout de 30 minutes quand ont comprends que tout tourne autour d'une lutte dont on ne sait même pas les origines. Anecdotique, sans plus.

Je trouve que c'est justement ça qui rend la menace réussie, on a suffisamment de films dont le lore et les explications sont vomies de peur que le public se pose trop de questions et se lasse.

Le 31 août 2023 à 17:59:59 :

Le 31 août 2023 à 17:26:57 Game-system a écrit :
Film extrêmement surestimé, très très moyen.

Le seul truc bon, c'est le concept de l'entité qui marche lentement, sereinement vers la victime avec toujours une apparence différente. Mais semble-t-il c'est la seule bonne idée qu'on trouvé les scénaristes, puisque l'intégralité du film est littéralement basée que sur ça. Qui sont ces entités ? Que veulent-ils ? Que cherche-t-ils ? D'où viennent-ils ? Quel est l'origine du mal ? Pourquoi prennent-ils cette forme ? Pourquoi les autres ne voient rien ? Tout au long du film nous n'avons AUCUNE réponse, c'est juste une bande de gosse qui tentent de lutter contre quelque chose dont ils ne savent même pas ce que c'est. Passionnant. Je me suis fait chier bien rapidement, car le film est vide, tout tourne autour d'une seule bonne idée et montre très vite ses limites scénaristiques.

Présenté souvent comme un "classique" de l'horreur moderne, ce n'est au final qu'un film plus qu'oubliable et qui s'essouffle au bout de 30 minutes quand ont comprends que tout tourne autour d'une lutte dont on ne sait même pas les origines. Anecdotique, sans plus.

Je trouve que c'est justement ça qui rend la menace réussie, on a suffisamment de films dont le lore et les explications sont vomies de peur que le public se pose trop de questions et se lasse.

Dans ce genre de films je n'attends pas de réponses claires et téléguidés, mais au moins de la matière sur quoi réfléchir, élaborer des théories. Là il n'y a matière à rien, c'est vide, c'est "on a une bonne idée, exploitons-la au max sans se soucier du background ni de la cohérence". J'ai trouvé ça très minimaliste.

Le 31 août 2023 à 18:10:36 Game-system a écrit :

Le 31 août 2023 à 17:59:59 :

Le 31 août 2023 à 17:26:57 Game-system a écrit :
Film extrêmement surestimé, très très moyen.

Le seul truc bon, c'est le concept de l'entité qui marche lentement, sereinement vers la victime avec toujours une apparence différente. Mais semble-t-il c'est la seule bonne idée qu'on trouvé les scénaristes, puisque l'intégralité du film est littéralement basée que sur ça. Qui sont ces entités ? Que veulent-ils ? Que cherche-t-ils ? D'où viennent-ils ? Quel est l'origine du mal ? Pourquoi prennent-ils cette forme ? Pourquoi les autres ne voient rien ? Tout au long du film nous n'avons AUCUNE réponse, c'est juste une bande de gosse qui tentent de lutter contre quelque chose dont ils ne savent même pas ce que c'est. Passionnant. Je me suis fait chier bien rapidement, car le film est vide, tout tourne autour d'une seule bonne idée et montre très vite ses limites scénaristiques.

Présenté souvent comme un "classique" de l'horreur moderne, ce n'est au final qu'un film plus qu'oubliable et qui s'essouffle au bout de 30 minutes quand ont comprends que tout tourne autour d'une lutte dont on ne sait même pas les origines. Anecdotique, sans plus.

Je trouve que c'est justement ça qui rend la menace réussie, on a suffisamment de films dont le lore et les explications sont vomies de peur que le public se pose trop de questions et se lasse.

Dans ce genre de films je n'attends pas de réponses claires et téléguidés, mais au moins de la matière sur quoi réfléchir, élaborer des théories. Là il n'y a matière à rien, c'est vide, c'est "on a une bonne idée, exploitons-la au max sans se soucier du background ni de la cohérence". J'ai trouvé ça très minimaliste.

Je comprends mieux ton point de vue alors.

Pour autant vu le film qui a succédé à celui-ci, je pense que le réal est simplement plus axé sur une forme d'horreur "éthéréenne" que véritablement propice au mystère. Où bien on accroche, où bien non.

Je viens de me mater
J’ai bien aimé le concept mais ca s’arrête la
J’ai vraiment de plus en plus du mal avec les concepts minimalistes de certains films d’horreurs

Je me souviens avoir juste vu y film ou les gens souriaient. Genre c’était juste ça le concept 😂 un sourir flippant

En faites ils auraient pu se débarrasser facilement du monstre d’ailleurs.
La blonde couche avec un des mecs qui ensuite va pécho une prostitue entre deux clients et basta

En faites ils auraient pu se débarrasser facilement du monstre d’ailleurs.
La blonde couche avec un des mecs qui ensuite va pécho une prostitue entre deux clients et basta

T'as quand même compris qu'en procédant ainsi, tu ne te débarrassais pas réellement du monstre, et ne t'offrais jamais qu'un sursis (qui plus est inconnu, donc paye ta parano permanente jusqu'à la fin de tes jours) ? Et que le seul moyen de s'en débarrasser c'est bien de le tuer (si c'est possible).

Et encore au delà de ça, le film traite surtout pendant plus d'une heure le fait qu'elle ne sache pas si la créature est vraie ou pas, puis si la transmission est possible ou pas. Ça n'a rien à voir avec l'intelligence des personnages.

J'y avais pensé, tu prends la "maladie" et tu prends un billet pour le Japon, là bas tu couches avec une prostitué et tu repars chez toi. Normalement ça reviendra jamais jusqu'à toi.

Je viens de le voir, et absolument rien d'extraordinaire...

J'ai trouvé Smile 100 000 fois mieux !