Chapitre 67 : Altaïr
« Désolé d’interrompre votre petite réunion mais on a un rendez-vous urgent loin de vos faces de… »
Vharley s’interrompit en voyant pour la première fois le visage de la gardienne première.
« …métal ? finit-il.
- Yhndee, intervint la voix rauque d’Altaïr, que font ces intrus ici ? Tu m’avais assuré que la situation était sous contrôle.
- Elle l’était jusqu’à ce qu’ils reçoivent de l’aide depuis l’extérieur, confirma la gardienne d’un ton monocorde et mécanique, l’archère ne faisait pas partie des prisonniers… »
64, qui n’avait pu voir ce qu’il se passait dans son dos à cause des liens qui l’entravaient, réagit de façon brusque lorsqu’il entendit parler de Philis. Assez brusque pour briser les chaines le retenant. Instinctivement, il voulut saisir ses gantelets pour les enfiler. Mais au moment de les attraper, le sol se déforma pour les recouvrir avant de se solidifier de nouveau.
« Ce sont mes créations, déclara Altaïr, tu n’y toucheras qu’avec ma permission. »
Sans ses armes, le demi-elfe aurait du mal à se rendre utile en combat au corps à corps. Le mieux pour lui était encore de se retrancher derrière ses compagnons pour utiliser des sorts à distance…
Avant même qu’il ait le temps de finir sa pensée, un câble couvert de lames se mit en travers de son chemin. Visiblement, la gardienne première n’était pas non plus décidée à laisser partir 64 si facilement. Cette dernière faisait face au reste du groupe, déployant ses autres tentacules métalliques pour passer à l’attaque. Pendant un instant, le demi-elfe hésita à lui envoyer une décharge… Pour au final décider de ne pas agir.
Yhndee fixait Philis droit dans les yeux. L’archère ne cillait pas devant le regard de la gardienne.
« Tu n’arriveras pas à lire dans mes pensées si c’est ce que tu cherches à faire » lança l’ange sur un air de défi.
La gardienne première ne se laissa pas déstabiliser pour autant. Les objectifs qui lui servaient d’yeux se fixèrent sur chaque membre du groupe un à un pour jauger la situation.
« Vayoleth » se décida-t-elle finalement à appeler.
A peine ce nom fut prononcé que la porte à double battant se referma, condamnant la seule issue possible. La gardienne vêtue de violet, qui s’était tenue au-dessus de la porte depuis le début, descendit jusqu’au sol d’un bond pour bloquer l’accès à la sortie.
« La situation se gâte, fit remarquer Zeratos, déjà qu’à elle seule la gardienne première est arrivée à tous nous écraser, alors si en plus l’autre folle l’aide…
- Et ce n’est pas la seule » coupa Altaïr.
Sur ces mots, les deux gardiennes présentes dans la salle se prosternèrent, prenant ainsi le risque de se mettre dans une position où elles étaient vulnérables face à leurs adversaires.
Un bruit sourd se fit retentir, comme si quelque chose d’imposant venait de faire un pas. Ce bruit sourd fut suivi par un léger cliquetis. Puis le même bruit sourd résonna de nouveau dans la pièce, précédant un nouveau cliquetis…
Tous s’étaient figés, regardant la surface de l’étrange voile sombre derrière lequel se trouvait Altaïr. Les bruits semblaient s’approcher. Drilaz se mit soudainement à grogner. Mais pour la première fois, le lézard ne semblait pas très sûr de lui… Qu’est-ce qui pouvait bien lui faire perdre sa confiance ?
La source du bruit sourd apparut soudainement, traversant le voile d’ombre. Il s’agissait d’une jambe, ou d’une patte, il était difficile de se décider. La chose ressemblait à un petit pilier grossièrement taillé dans de l’émeraude. A la base se trouvaient quatre petites griffes, réparties à égale distance les unes des autres, s’enfonçant dans le sol.
Ce fut au tour de la deuxième jambe d’apparaître, celle qui émettait un cliquetis à chacun de ses contacts avec le sol. La jambe gauche, par opposition à la droite, était plutôt fine. A son extrémité se trouvaient de longues et épaisses griffes, comme si on avait taillé d’énormes serres d’oiseau dans une roche. Ce qui était censé être le mollet était couvert d’épaisses épines sur toute sa longueur.
C’est alors que le reste du corps apparut, sortant de l’obscurité. Une colonne vertébrale couvertes de lames aussi tranchantes que des rasoirs servait de soutien à tout le haut du corps. Sur cette dernière était fixée d’épaisses cottes se terminant en pieux aiguisés. Au niveau des épaules se trouvaient les mêmes lames que sur la colonne vertébrale. Le bras gauche était assez épais sur la première partie. Quant à l’avant-bras, il se présentait sous la forme d’une énorme stalactite sur laquelle était fixée quatre longues lames qui se reliaient au bout afin de former une pointe effilée. Le bras droit, quant à lui, était plutôt fin au niveau de la base et s’épaississait au niveau de l’avant-bras. Ce dernier était couvert de lames et d’une épaisse aiguille sous la main, elle-même dotée de cinq doigts griffus.
Pour finir, la tête ressemblait à un crâne que l’on avait déformé pour être plus effrayant encore. Les dents de la mâchoire supérieure épaisses et pointues, la mâchoire inférieure légèrement en retrait, des pointes sur le haut du crâne… Tout cela orné de deux orbites vides et de deux fentes servant de narines.
Le tout donnait l’impression qu’un sculpteur peu habile avait tenté de reproduire un squelette en le taillant directement dans un énorme bloc d’émeraude, l’aspect vert translucide de la chose ne la rendant que plus laide encore.
« C’est quoi ce truc ? murmura Zeratos, bouche bée.
- Je suis votre dieu et maître, déclara le monstre d’une voix rauque, mais je peux aussi devenir votre juge et bourreau. A vous de choisir… »
Il avait dit cela en tendant la lame faisant office d’avant-bras gauche vers le groupe. 64 se tenant juste à côté de lui à cet instant, il put constater que la bouche d’Altaïr était aussi vide que ce qui lui servait d’yeux. Comment faisait-il pour voir et parler ? Un autre détail était choquant. Son corps semblait être fait d’un seul bloc, aucune articulation n’était visible au premier abord. Et pourtant, la chose pouvait se mouvoir aussi facilement qu’un être humain normal. Comment était-ce possible ?
« En ce qui me concerne, commença Vharley en dégainant son épée, je ne choisis ni l’un ni l’autre. Je préfère te voir comme ma future victime…
- Nan, occupe-toi plutôt de la gardienne première, intervint Zack, contrairement à vous je peux me permettre de briser mon arme… »
Les autres membres du groupe le regardèrent avec hésitation. Etait-ce vraiment une bonne idée de laisser l’alchimiste affronter seul quelqu’un capable de vaincre toute une armée ?
« Peu importe dans quel ordre vous m’affronterez, lança Altaïr, vous ne sortirez jamais vivants de cette pièce…
- En ce qui me concerne, déclara Zeratos, je n’y suis même pas entré en vie alors en sortir vivant serait un concept plutôt étrange. »
Mais le dirigeant de la forteresse n’avait pas prêté la moindre attention à la remarque de l’épéiste car il s’était déjà jeté sur Zack. Ce dernier avait tenté de l’empaler en déformant le sol mais le pic avait volé en éclats au contact du squelette, le ralentissant à peine dans sa course…
Vharley et les autres avaient voulu s’opposer mais Yhndee et Vayoleth étaient tout de suite intervenues pour qu’Altaïr ne soit pas dérangé pendant l’affrontement avec l’alchimiste.
Ce dernier n’arrivait à rien lors de ce duel. Il donnait un coup avec son arme, cette dernière se brisait et reprenait sa forme initiale de pierre. Puis le demi-elfe lui donnait à nouveau la forme d’une arme pour frapper avec, mais le résultat était le même à chaque essai : l’arme était totalement inefficace. Pour couronner le tout, Altaïr était loin d’être mauvais en combat. Son corps lui procurait une force surhumaine sans la moindre perte de vitesse.
Au bout d’un moment, le monstre propulsa Zack contre un mur. Puis il leva la main en direction du demi-elfe et des éclairs verdâtres se dirigèrent vers la cible. Aucun des éclairs ne toucha l’alchimiste qui n’avait pourtant pas bougé, préférant frapper le mur contre lequel ce dernier se trouvait. L’ex-militaire sentit alors le mur se déformer dans son dos. Il eut juste à temps le réflexe de faire un pas de côté avant que de nombreux pics n’apparaissent. Un instant de plus, et Zack se retrouvait empalé par la paroi. Mais ce qui l’intriguait le plus était la façon dont Altaïr avait réalisé cette attaque…
Du côté de la gardienne première, tout se déroulait bien mieux que lors de la première rencontre. Le fait qu’elle ne pouvait pas lire dans les pensées de Philis et ainsi prévoir ses assauts la poussait à se concentrer sur elle plus que sur les autres. Ce qui permettait au reste du groupe de gérer à la fois les assauts de Vayoleth et d’Yhndee, même si ce n’était pas sans peine. Car même avec l’avantage que procurait la présence de Philis, les deux gardiennes restaient de redoutables adversaires. Et le fait qu’elles étaient deux contre quatre ne semblait pas les déranger le moins du monde. La preuve était que Vayoleth n’avait toujours pas estimé qu’il fût nécessaire d’utiliser sa forme angélique.
Régulièrement, Philis jetait un regard furtif vers 64. Visiblement ce dernier avait du mal à se résigner à attaquer la gardienne première à l’aide de sorts. Ce dernier avait d’ailleurs préféré écarter le corps de Xenora, toujours inconsciente, et rester près d’elle pour empêcher une éventuelle prise d’otage.
« C’est le moment » songea soudainement l’archère en regardant vers la sortie.
Sur ces mots, elle décocha une flèche sur l’un des battants de la grande porte. Le projectile explosa, créant une large ouverture derrière laquelle se tenait quelqu’un.
La personne était intégralement vêtue d’un costume noir provenant de Mizuho. Le ninja semblait se concentrer de manière intense, les yeux grands ouverts, des yeux qui ne pouvaient voir…
64, qui était le seul à pouvoir observer le nouvel arrivant avec attention, se demanda comment Kitsune avait fait pour arriver dans ce monde…
« Je fais appel à toi, représentant du soleil… » commença la nouvelle arrivante.
En entendant ces mots, Altaïr cessa immédiatement de combattre pour regarder Kitsune.
« Une invocatrice, ici ? s’étonna-t-il, Yhndee ! Empêche-là de terminer l’incantation !
- … toi qui possèdes sa chaleur et peux revenir éternellement comme il se relève chaque matin, continua Kitsune, toi, le seigneur des phénix… Je te somme de venir, Spyrocate ! »
Personne n’avait eu le temps d’intervenir, les membres du groupe avaient instinctivement retenu leurs adversaires du mieux qu’ils le pouvaient afin de laisser la jeune fille aveugle terminer ce qu’elle avait commencé…
C’est alors qu’un torrent de flammes se forma au centre de la pièce. En moins d’une seconde, la température de la pièce avait presque doublé. Les flammes se concentrèrent pour prendre la forme d’un énorme oiseau. L’énorme phénix, bien plus grand qu’un humain, possédait quatre ailes embrasées. A peine était-il apparu qu’il fonçait déjà à une vitesse vertigineuse sur la gardienne première. Cette dernière se trouva très vite dans un véritable enfer sans pouvoir réagir. Les parties métalliques greffées sur son corps chauffaient tellement qu’elles en étaient rouge vif.
Mais quelque chose n’allait pas, Yhndee ne souffrait pas le moins du monde. Elle ne semblait même pas avoir ressenti un changement de température. C’est alors que 64 constata un détail troublant : la peau de la gardienne première s’était couverte d’écailles noires…
« Le feu n’a pas d’effet sur toi c’est ça ? murmura Kitsune, bon alors passons à quelque chose de plus concret… Seigneur des éclairs, étincelle de puissance… »
Altaïr interrompit de nouveau son combat contre Zack. Cette fois-ci, il allait agir de lui-même. De petits éclairs verdâtres relièrent ses pieds au sol pendant une fraction de seconde, puis il se mit à courir vers l’invocatrice. L’alchimiste voulut se lancer à sa poursuite pour l’arrêter, mais quelque chose lui bloqua les jambes. Il constata alors que ses pieds s’étaient enfoncés dans le sol sans même qu’il s’en rende compte…
« Toi qui foudroies implacablement tes victimes à une vitesse digne de la célérité… » continua la descendante de la lignée Fujibayashi.
L’ennemi approchait à grande vitesse, rien ne se trouvait sur son chemin. Il ne restait plus que quelques mètres avant qu’il ne soit assez proche pour empaler sa cible…
« Je te somme de venir… » invoqua Kitsune.
Mais il était déjà trop tard, la lame d’Altaïr fondait déjà sur la jeune fille. Pourtant, de loin 64 aurait juré que quelqu’un s’était interposé au dernier moment… Mais qui ?
« Qu’est-ce que… ? s’étonna le squelette en fixant dans les yeux la personne qui se trouvait face à lui.
- Surprise ! intervint une voix masculine.
- … Spark ! » termina l’invocatrice.
La salle se remplit soudainement d’éclairs à une vitesse ahurissante…
Chapitre 68 : Invincibles
La scène semblait s’être figée suite à l’intervention du sous-esprit de la foudre. Ce dernier avait agi tellement vite qu’il n’avait même pas été aperçu lors de son intervention. Yhndee, couverte en grande partie de divers métaux, n’avait pu empêcher les décharges de la traverser. La gardienne se retrouvait donc au loin, propulsée par la violence de l’assaut. Elle s’était arrêtée de combattre en voyant la situation dans laquelle se trouvait son maître. Son visage n’exprimait toujours aucune émotion, mais on pouvait facilement deviner une certaine incompréhension dans l’esprit de la femme.
64 voyait Altaïr de dos, immobile. Il n’avait aucun moyen de voir ce qu’il s’était passé. Qui était intervenu ? Qui était capable d’arrêter un être indestructible dans sa course ?
Le squelette fixait son bras gauche avec insistance, ne comprenant visiblement pas ce qui lui arrivait. C’est alors que l’impensable se produisit : la stalactite couverte de lames qui lui servait d’avant-bras se fissura et tomba en miettes. De nombreux petits fragments de cristaux tombèrent sur le sol pendant que le monstre reculait, stupéfait de se voir endommagé.
En s’écartant, Altaïr permit à 64 de voir le nouvel intervenant. Il s’agissait d’un jeune garçon au physique plutôt avenant. Les cheveux noirs avec des mèches violettes, les yeux mauves, un regard narcissique et un sourire narquois… Aucun doute possible, celui qui venait de réduire en pièces le bras du squelette n’était autre que Sirius Wilder.
« Je dois admettre que tu es solide, lança-t-il calmement, mais personne n’a le monopole de l’invincibilité excepté moi.
- Ne me sous-estime pas » avertit calmement Altaïr.
Des éclairs verdâtres entourèrent le morceau de bras qui était encore relié au corps du monstre. Puis, lentement, le bras du squelette se reforma pour retrouver son état d’origine.
« Contrairement à toi, continua le dirigeant du monde, je n’ai pas besoin de consommer du mana pour maintenir mon invincibilité.
- Tu as l’œil… Mais j’ai justement amené de quoi palier à ce problème assez longtemps » rétorqua le descendant de Zelos.
Il avait dit cela en exhibant une bourse, solidement accrochée à sa ceinture. Grâce à son œil, Zack put constater la présence d’une bonne vingtaine de gelées d’ananas à l’intérieur. De simples petits bonbons très bien préparés qui avaient pour effet de limiter l’effet de la fatigue lors de l’ingestion.
« Je te connais de réputation, reprit Sirius, mais je ne pense pas que tu aies l’honneur de connaître le nom de celui qui va provoquer la fin de ton ère de gloire. Mon nom est Sirius Wilder, descendant du grand Zelos Wilder. Je suis également connu sous le nom de Bouclier Invincible. Et pour finir, je suis l’un des enfants que tu avais voulu kidnapper il y a cinq ans de cela, mais je serai le seul à te faire payer pour les victimes qui ont été faites ce jour-là…
- Wilder... répéta Altaïr, ainsi il ne dirige plus rien… »
64 se demanda ce que pouvaient signifier ces paroles. La famille Wilder n’avait jamais rien dirigé de particulier, il ne pouvait donc pas parler d’un membre de cette famille. Mais dans ce cas, qui était « il » ?
« Tu ne m’avais pas dit que vous aviez commis une erreur, adressa le squelette à la gardienne première, nous règlerons cette histoire plus tard… »
Pour la première fois, 64 crut déceler une expression sur le visage d’Yhndee. Le changement avait été très furtif, mais le demi-elfe aurait juré que la gardienne avait éprouvé de la honte…
« Et si nous passions aux choses sérieuses ? » hurla Sirius en se jetant sur son adversaire.
Altaïr n’eut même pas le temps de se tourner à nouveau face à Sirius. Ce dernier lui avait déjà asséné un violent coup de poing dans les côtes. Ces dernières volèrent en éclats pendant que le squelette était propulsé au loin. Sans attendre, le descendant courut vers sa victime pour continuer de la frapper de toutes ses forces. Vayoleth voulut s’interposer, mais ses griffes se brisèrent sur la peau du jeune Wilder. Ce dernier ne s’arrêta même pas dans sa course, il écarta la gardienne d’un simple coup de poing pour aller plaquer Altaïr contre un mur.
Sirius saisit son adversaire par ce qui lui servait de cou et enfonça ses doigts dans la paroi pour être certain que le monstre ne puisse pas se libérer de son emprise. Il s’apprêta à le frapper avec sa main libre, mais au moment où son poing allait heurter le crâne de l’ennemi, ce dernier s’entoura d’éclairs verdâtres. Mais cette action n’arrêta pas le descendant qui put tout de même atteindre son adversaire.
La scène se figea, Altaïr était toujours bloqué par son adversaire qui venait de le frapper. Mais quelque chose n’allait pas, le visage de l’ennemi ne se fissurait pas comme l’avait fait son bras auparavant. En entendant un léger craquement sonore, Sirius se mit à sourire légèrement. Mais très vite son sourire se transforma en un rictus forcé.
« Tu ne rêves pas, assura le squelette, ce sont bien tes doigts que tu viens d’entendre craquer. Il semblerait que tu aies perdu le monopole d’invincibilité que tu chérissais tant…
- Sirius, est-ce que ça va ? intervint Kitsune.
- Ça ira, répondit le descendant en serrant les dents, je peux le retenir encore un peu, emmène-les hors de la forteresse… »
L’invocatrice hésita quelques instants, puis fit signe au reste du groupe de la suivre…
64 frappa le sol avec ses poings pour libérer ses gantelets. Il saisit ses armes au milieu des débris pendant que ses mains ensanglantées cicatrisaient à vue d’œil, puis partit rejoindre les autres.
« Je ne comprends pas, commença Kitsune sur le chemin, on avait tout prévu. Les sous-esprits pour lutter contre le don de télépathie de la gardienne première, l’invincibilité de Sirius pour résister à Altaïr… Tout devait fonctionner. »
L’inquiétude se décelait facilement dans sa voix.
« Il est plutôt doué, fit remarquer Zack, il a imité la technique de Sirius juste avant qu’il ne le frappe, les mettant ainsi sur un pied d’égalité. Les deux protections sont entrées en conflit et se sont annulées, la solidité du corps d’Altaïr à fait le reste…
- C’est impossible, assura la descendante, cette technique est impossible à reproduire. Même Priscilla n’y arrive pas.
- Rien n’est impossible lorsqu’on manipule l’alchimie aussi bien que lui » répondit le demi-elfe alors que le groupe sortait de la citadelle.
Tout le monde s’arrêta. Ils étaient assez loin désormais. 64 regarda aux alentours pendant que certains reprenaient leur souffle. Des cadavres de monstres étranges jonchaient le sol. Apparemment, Philis et les deux descendants n’y étaient pas allés de main morte…
« Attends, intervint soudainement Zeratos, t’es en train de me dire que ce truc est un alchimiste ?
- Je n’en suis pas certain, hésita Zack, sa technique est étrange…
- C´est-à-dire ? questionna 64.
- Pratiquer une transmutation nécessite plusieurs choses, expliqua l’alchimiste, la première est de posséder les matériaux nécessaires en quantité suffisante. On ne peut rien créer à partir de rien, c’est le principe de l’échange équivalent. Mais il ne semble pas respecter ce principe, tout à l’heure il a créé de la matière à partir de rien pour reconstituer son bras. Ensuite, il faut que le cercle de transmutation soit à la fois en contact avec la matière à manipuler et l’alchimiste. Cela permet à l’alchimiste de faire circuler de façon correcte l’énergie nécessaire à la manipulation des atomes. Mais là encore il n’a même pas besoin de ça. Il n’utilise pas de cercle et parvient même à pratiquer l’alchimie à distance.
- On a donc affaire à un monstre mégalomane et invincible utilisant l’alchimie sans en respecter les limites, conclut le sans nom, nous voilà dans de beaux draps…
- S’en débarrasser ne sera pas une partie de plaisir, fit remarquer Vharley.
- Qui a parlé de le neutraliser ? questionna 64, les délires de ce tyran ne nous regardent pas.
- Alors tu vas le laisser continuer ? » s’indigna le guerrier.
Le demi-elfe garda le silence. Il n’avait aucune envie de répondre et n’avait pas de raisons de le faire. Il estimait ne pas avoir à se justifier. Après tout, s’ils n’étaient pas intervenus, il aurait très bien pu connaître son identité à l’heure qu’il est. Il y avait là le parfait exemple qu’intervenir n’était pas toujours une bonne idée…
« Comment avez-vous su pour tout ça ? adressa-t-il à Kitsune pour changer de sujet, la réputation d’Altaïr, les facultés de la gardienne première et le reste…
- Ténébra communiquait régulièrement avec les autres sous-esprits » répondit la jeune fille.
Les regards se tournèrent vers Philis, cette dernière s’étant servie de ce surnom fut un temps.
« Me regardez pas avec cet air là, s’inquiéta l’archère, je ne vois pas de quoi elle parle…
- Je parlais du serpent, expliqua la descendante, Ténébra est le nom du sous-esprit qui habite le cristal. Maintenant qu’il est partiellement sorti, il parvient à créer un lien avec tous les autres esprits. Grâce à ce lien, les sous-esprits parviennent à passer d’un monde à l’autre sans problème. Ils peuvent même créer des failles à volonté en amplifiant ces liens qui les relient. Du moins, ils le peuvent tant qu’il y a des esprits de chaque côté pour maintenir ce lien. »
64 serra le poing.
« Vous pouvez donc nous faire revenir… » conclut-il.
Les autres membres du groupe le regardèrent avec un air surpris. Qu’avait-il derrière la tête ?
« Eh bien, oui en effet, répondit Kitsune, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous sommes venus…
- Bien, alors faites-le » ordonna le sans nom.
L’invocatrice hésita quelques instants. Puis elle se décida à appeler Photonis qui ne tarda pas à arriver dans un flot lumineux.
« Emmène-les dans l’autre monde, demanda-t-elle au sous-esprit de lumière.
- Vous ne venez pas ? questionna Vharley.
- Je dois retourner chercher Sirius pour le ramener à son tour » répondit simplement la jeune fille.
Pendant ce temps, Photonis étendait les tentacules lumineux de son dos pour ensuite les relier par la pointe en un point précis. Des éclairs violacés apparurent en ce point, suivis de près par une faille grossissant lentement avant de se stabiliser. A l’intérieur de la faille, on pouvait apercevoir la région de Flanoir se dessiner, puis s’effacer pour laisser place à la cité de Luin. Les paysages de l’autre monde se succédaient ainsi de façon aléatoire.
Vharley fut le premier à passer la faille, portant toujours Xenora sur son épaule. Il fut suivi par Zeratos, puis Zack et enfin Drilaz. Philis se présenta à son tour devant la sphère mauve qui conduisait à l’autre monde.
« Euh, 64…, s’aventura-t-elle.
- Une fois qu’on aura traversé la faille, on aura tout le temps de se parler, assura-t-il avec une étrange gentillesse dans la voix, pour l’instant rejoignons les autres… »
L’archère hocha légèrement la tête en silence avant de passer la faille avec un léger pincement au cœur. Le demi-elfe se tourna alors vers la tour principale de la forteresse de cristal.
« Je reviendrai » murmura-t-il.
Puis il s’avança à son tour dans la sphère lumineuse pour rejoindre l’autre monde.
Le voyage se fit de manière aussi instantanée que la fois précédente. Cette fois-ci, l’arrivée ne fut pas aussi surprenante étant donné que le groupe ne s’était pas matérialisé à une dizaine de mètres au-dessus du sol. Une fois de plus, ils apparaissaient au milieu d’une immense plaine. Mais cette fois-ci, elle était connue de tous. Il s’agissait des plaines de Gaoracchia, vestiges de l’ancienne forêt ravagée par un terrible incendie il y a plusieurs années…
« Moins rude que la dernière fois, fit remarquer Xenora d’une voix ensommeillée.
- Tiens, t’es réveillée toi ? s’étonna Zeratos, il s’en est passé des choses pendant que mademoiselle roupillait…
- Je sais, fit remarquer la magicienne en se levant, j’ai tout vécu dans différentes visions… Cet Altaïr m’a l’air plutôt coriace.
- Pas autant que le combat qui vous attend » intervint un inconnu.
Les membres du groupe se tournèrent vers une étrange personne. D’après la voix, il s’agissait d’un homme. Le nouvel arrivant était entièrement recouvert d’une épaisse cape grise, ne laissant apparaître que le bas de son visage.
« Tu arrives à voir son visage ? murmura 64 à Zack.
- Non, répondit ce dernier à voix basse, quelque chose émane de sa main droite et empêche mon œil de voir à travers la matière… La seule chose de sûre, c’est qu’il dégage une quantité de mana ahurissante. Il en a plus que Genis Sage.
- Je suppose que tu es le dénommé 64, reprit l’homme, tu as soulevé l’intérêt de nombreuses personnes. On m’a parlé de toi et suis venu en personne faire quelques vérifications sur ce qui a été dit… »
Sur ces mots, il bougea légèrement le bras droit. Le sans nom remarqua alors qu’une lame rouge flamboyante dépassait de sa manche. Comment cet homme s’était procuré Flamberge ? L’épée était censée être gardée à Exire par Genis…
« Je suis venu de loin, ajouta l’homme, alors ne me déçois pas… »
64 serra les poings. Six lames métalliques, trois à chaque main, coulissèrent le long de ses gantelets.
« Tu ne vas quand même pas affronter ce cinglé ! s’indigna Zeratos, la dernière fois nous étions tous contre Genis et on ne l’a battu que par chance. Si ce que dit Zack est vrai, alors seul face à lui tu n’as aucune chance !
- On ne progresse qu’en affrontant des ennemis plus forts que soi, fit remarquer le demi-elfe, et puis… Il n’a pas réagi en voyant mes armes, pas la moindre surprise… C’est le premier de ce monde à réagir de cette façon. Il les a déjà vues, et je tiens à savoir où et quand…»
Le visage de l’inconnu restait en effet étrangement stoïque, comme si la vue de telles armes ne l’étonnait guère.
« Il y a bien longtemps que je n’ai plus revu ces gantelets » fit remarquer l’homme, confirmant ainsi les dires de 64.
L’inconnu leva son bras droit et pointa l’épée en direction du visage du sans nom.
« Voyons si es aussi fort que le premier à les avoir portés… » ajouta-t-il avant de se jeter sur le demi-elfe.
L’accélération qu’il avait produite était impressionnante. L’homme allait si vite que sa capuche se souleva, révélant ainsi son visage…
Bon ok, t´en a marre des fins frustrantes avec des chapitres qui finissent en queue de poisson ? Tu l´aura voulu
Chapitre 69 : L’ange à la lame de feu
64 eut tout juste le temps de parer l’attaque de son adversaire. Il se retrouva alors nez à nez avec l’inconnu. Il ne l’avait jamais rencontré, ne lui avait jamais parlé, mais il connaissait très bien son visage…
La cape de l’homme s’était soulevée sous la violence du choc. Un costume grisâtre, délavé par le temps, sur lequel on décelait encore des traces de teinture mauve. Le visage impassible, dépourvu d’expression apparente. Un regard révélant une grande concentration, regard devant lequel tombait une mèche de ses cheveux en bataille. Aucun doute n’était possible sur l’identité de la personne. Kratos Aurion, l’ex-séraphin du Cruxis en personne, se tenait face à 64.
Le demi-elfe n’en revenait pas, il était en train de combattre une légende vivante. Le père du célèbre Lloyd Irving, celui qui avait appris à Mithos Yggdrasil en personne l’art du combat. Mais que faisait-il ici ? N’était-il pas censé se trouver sur Derris-Kharlan ?
La surprise du sans nom fut telle qu’il n’eut pas le réflexe de se mettre hors de portée de l’ennemi à temps. Une intense lumière émana de sa main droite et propulsa le demi-elfe à plusieurs mètres de distance…
64 se rattrapa de justesse avant de toucher le sol. Qu’est-ce qui avait provoqué ce soudain dégagement d’énergie ? Il n’eut pas le temps d’y réfléchir davantage car il fut forcé de rouler sur le côté pour esquiver une onde de choc envoyée par l’ange. A peine avait-il fini son mouvement qu’il devait déjà parer des attaques au corps à corps, sans même avoir eu le temps de se relever.
L’ennemi était bien plus difficile à combattre que 64 ne l’avait imaginé. Kratos enchaînait les coups sans relâche et avec une force qui dépassait l’imagination. Le demi-elfe avait l’impression que les os de ses avant-bras allaient se briser à chaque impact. Il fallait trouver une ouverture…
Soudain, le combat se figea à nouveau. Les deux adversaires se faisaient face, chacun faisant pression sur les armes de l’autre pour essayer de l’atteindre.
« Tu devrais améliorer ta vitesse, déclara simplement Kratos en fixant les yeux du sans nom, elle te fait défaut. »
Sur ces mots, il écarta 64 d’un simple geste du bras. Le demi-elfe s’apprêta à atterrir sur le sol, mais une violente bourrasque le propulsa sur plusieurs mètres encore. Comment l’humain avait fait pour générer ce vent ? Il ne l’avait tout de même pas fait avec ce simple mouvement… Pourtant cela semblait être le cas, ce qui laissait penser qu’il avait une force incroyable dans le bras.
« N’essaie pas d’avoir ton adversaire avec ta seule force si celle-ci est inférieure à la sienne, reprit Kratos, apprends à connaître tes limites ainsi que celles de ton ennemi si tu veux un jour espérer le vaincre »
Le demi-elfe n’était visiblement pas de taille face à un combattant de cette trempe. C’était bien normal après tout, comment dominer plus de quatre mille ans d’expérience au combat ?
« Le soldat parfait, songea 64, une belle blague en réalité. Je n’ai même pas été capable de battre une gardienne en duel, et je suis assez fou pour espérer avoir une chance face à lui ? »
Le demi-elfe sentit la colère monter en lui. Ses yeux devinrent rouges, ses pupilles se réduisirent à de simples fentes verticales, puis, lentement, sa peau se couvrit d’écailles noires…
« Ceci risque de m’encombrer désormais… » déclara Kratos en retirant la cape qui le recouvrait encore.
Il jeta le vêtement au sol, désormais ses mouvements ne seraient plus gênés. 64 put alors observer attentivement l’ancien héros. Ce dernier n’était armé que d’une épée, pas de bouclier à son autre bras. Il avait un serti-clé sur sa main gauche, apparemment vide. Mais en compensation, il semblait avoir équipé sa main droite d’un étrange appareil sur lequel se trouvaient deux joyaux.
« Commençons » dit-il simplement en brandissant son épée.
Les deux duellistes se jetèrent l’un sur l’autre aussi vite qu’ils le pouvaient. Cette fois-ci, le niveau de combat avait changé. Les deux combattants semblaient avoir la même force et la même vitesse. Mais curieusement, Kratos semblait garder un léger avantage, probablement dû à sa longue expérience.
Au bout d’un moment, 64 parvint cependant à trouver une ouverture. Il électrifia sa main droite et frappa de toutes ses forces. Le choc produit une violente explosion soulevant un nuage de poussière…
Les autres membres du groupes se protégèrent les yeux tout en faisant des efforts pour rester debout face à la bourrasque.
« Depuis quand 64 est aussi puissant ? s’étonna Vharley qui scrutait le nuage pour voir dans quel état étaient les combattants.
- Je n’en sais rien du tout, répondit Zack qui ne lâchait pas la scène du regard, ça se produit à chaque fois que ses yeux changent de couleur. Son mana augmente considérablement sans la moindre raison. Au début le changement était léger, mais c’est à croire qu’à chaque fois que ça arrive, le changement est plus important que la fois précédente… »
Le nuage de poussière retomba. Kratos n’avait pas souffert du coup porté. L’ancien héros s’était protégé juste à temps en créant un champ de force autour de lui. Cependant la puissance dégagée l’avait tout de même fait reculer de plusieurs mètres.
« L’ancien porteur de ces armes avait aussi ce type de variations de mana, fit-il simplement remarquer, mais ça ne sera pas suffisant face à moi. Je connais très bien les limites de cette particularité. Ton mana possède l’étrange faculté de s’auto-amplifier : une partie est consommée pour augmenter la quantité restante de façon considérable. Il s’agit d’une particularité que peu de personnes possédaient fut un temps, mais qui se répand de plus en plus de nos jours. Mais ton état ne peut durer qu’un temps. Au bout d’un moment tes réserves de mana auront atteint leur limite et ne pourront plus augmenter, elles vont alors se consommer d’elle-même pour se maintenir à cette limite. Mais comme tu utilises du mana en très fortes quantités pour combattre, elles se videront immanquablement. J’ai deux donc deux solutions pour régler ce problème… »
L’ex-séraphin écarta la cape qui se trouvait au sol d’un léger mouvement du pied.
« Soit je te résiste jusqu’à ce que tu t’épuises… »
Il se baissa pour ramasser un objet sur le sol. A cause des hautes herbes, 64 ne put voir de quoi il s’agissait.
« Soit je te pousse à utiliser de grandes quantités de mana pour te protéger » termina l’ange en se relevant.
C’est alors que le demi-elfe put identifier l’objet que Kratos avait caché sous la cape depuis le début du combat. Aqualyss, la deuxième épée de Lloyd Irving se trouvait logée dans la main droite de l’ancien héros ! Maintenant rien ne l’empêchait d’utiliser l’épée éternelle…
Ce que Kratos ne tarda pas à faire. L’ange rejoignit ses mains, collant les deux épées l’une à l’autre. Une intense lumière mauve et l’arme légendaire apparut.
Des ailes constituées d’énergie bleue apparurent dans le dos de l’ex-séraphin du Cruxis qui pointa l’épée en direction du visage de 64. Du mana commença à se concentrer dans la lame de l’arme.
« Il va quand même pas le faire… s’inquiéta Xenora, nan il peut pas faire une chose pareille.
- Même dans son état, 64 ne résistera jamais à toute la puissance qu’il est en train d’emmagasiner, annonça Zack, si cette attaque atteint son objectif, je n’imagine pas dans quel état on va le retrouver… »
Philis ne pouvait plus rester là à regarder la scène. Elle se mit à courir vers Kratos avec la ferme intention de dévier le tir par tous les moyens. S’il le fallait, elle était même prête à se placer devant l’épée…
« Qu’est-ce que … ? commença Vharley qui s’apprêtait à courir après l’archère pour la retenir.
- Laisse, intervint Zeratos, je risque moins que toi »
En disant cela, il déploya ses ailes pour rattraper Philis. Mais celle-ci était déjà presque au niveau de Kratos et ce dernier se préparait déjà à tirer…
L’elfe attrapa l’archère par la taille, mais il était trop tard pour arrêter sa course. L’épéiste préféra alors bousculer l’ex-séraphin plutôt que de se retrouver entre son épée et sa cible. Déstabilisé, Kratos ne put retenir le tir de l’épée plus longtemps. Un puissant rayon aveuglant sortit de la lame pour se diriger vers le ciel.
64 avait vu la scène sans pouvoir réagir. Son adversaire était toujours en état de combattre, mais il s’en fichait. Philis était à proximité de l’épée au moment du tir… Etait-elle blessée ?
Sans attendre, le demi-elfe se mit à courir vers le lieu de l’incident, retrouvant son apparence normale, trop inquiet pour reprendre le combat. Le reste du groupe accourut pour voir s’il n’y avait aucun blessé grave. Kratos se mit légèrement en retrait et perdit son regard dans les reflets de Flamberge, qui avait repris sa forme de départ.
L’épée éternelle avait concentré une quantité si importante de mana que la présence des autres personnes avait été occultée tellement elle paraissait infime. N’ayant jamais manipulé cette arme auparavant, l’ange ne s’était pas attendu à cet effet secondaire. C’est pourquoi il n’avait pas senti Philis arriver, bien qu’il n’ait pas plus baissé sa garde que d’habitude.
« Tu vas bien ? s’affola 64 en se jetant à genoux sur le sol pour être au même niveau que l’archère.
- Ça va, assura cette dernière, j’ai juste un peu mal à l’épaule…
- Montre ! » coupa le demi-elfe avec précipitation.
Il approcha sa main pour examiner la blessure. Il s’agissait d’une simple égratignure, probablement apparue lors de la chute. L’attaque de l’épée n’aurait jamais provoqué des dégâts aussi superficiels… Surtout que la blessure cicatrisait déjà.
« Depuis quand tu utilises de la magie blanche pour soigner ? questionna soudainement Zack.
- Pardon ? s’étonna 64
- Tu n’as pas vu ? Ta main s’est mise à luire lorsque tu t’es approché et la blessure a disparu…
- Je… n’ai pas fait attention » avoua le demi-elfe.
Il sentit alors quelque chose couler sur son visage. Le sans nom se passa la main sur le front et regarda le bout de ses doigts. Ces derniers étaient couverts de sang. Il ne s’était pourtant pas blessé au front…
Pendant que le reste du groupe se dirigeait vers Zeratos, 64 retira un de ses gantelets et se tâta le visage. Il ne sentit pas la moindre présence d’une éventuelle ouverture, il avait déjà cicatrisé.
« Par Mana ! s’exclama Vharley, il t’a pas raté !
- Bah, en fait si, avoua Zeratos.
- Montre-moi ça ! ordonna Xenora.
- Ça va, j’ai rien. J’ai dis qu’il m’avait raté… »
64 se leva pour voir ce qu’il se passait. C’est alors qu’il constata l’ampleur du désastre. Le plastron de Zeratos était réduit à un tas de bouts de métal répandus dans l’herbe. On pouvait voir qu’une partie de l’armure était encore sur le dos de l’elfe. Mais l’énorme trou qu’il y avait sur le devant ainsi que les fissures qui couvraient la seule partie à priori intacte rendaient l’équipement inutilisable. Le sans nom repensa à ce que venait de dire l’épéiste : il l’avait « raté » ? Si c’était le cas, quel aurait été le résultat si le coup l’avait touché ? 64 se souvint alors qu’il était la cible initiale de cette attaque. Dans quel état aurait-il été si Kratos n’avait pas été dérangé ? Il ne portait pas d’armure lui…
Zeratos cachait son torse à l’aide de ses bras en agrippant ses vêtements pour empêcher Xenora de vérifier s’il y avait une blessure.
« Je t’ai dis que je n’avais rien ! assura l’épéiste, il a juste détruit le plastron et déchiré ma chemise. Et d’ailleurs je suis nu sous cette chemise alors t’es priée de respecter mon intimité !
- Ne fais pas l’enfant, insista la magicienne en tirant le bras de son frère adoptif, laisse-moi voir ! Je suis certaine d’avoir vu que tu étais blessé ! »
Elle parvint à écarter légèrement le bras de l’épéiste et à entrevoir ce qu’il cachait. La surprise lui fit lâcher prise et lui arracha un cri étouffé. Elle recula de quelques pas en dévisageant Zeratos, le teint soudainement devenu livide, une expression d’horreur sur le visage.
« Quoi ? Qu’est-ce qu’il se passe ? s’inquiéta soudainement Vharley, qu’est-ce que t’as vu ? Qu’est-ce qu’il a ?
- Il… Il a… Il est… » begaya l’elfe, visiblement choquée de ce qu’elle venait de découvrir.
L’épéiste eut l’étrange réflexe de fixer Zack avec un air implorant, comme pour le pousser à intervenir. Ce dernier détourna simplement le regard et fit mine de surveiller Kratos, faisant comprendre à Zeratos que s’il avait un aveu à faire, c’était à lui de s’en charger…
Finalement, l’elfe se résigna à retirer son bras pour révéler aux autres ce qu’il cachait, visiblement honteux de son état. 64 eut un haut-le-cœur en voyant la chose.
En dessous des vêtements se trouvaient le torse de Zeratos, sur lequel était encore gravé l’un des trois cercles ayant servi à le ramener à la vie. Mais le plus choquant restait l’apparence qu’avait prise son corps. Sa peau était devenue de la chair en putréfaction sur tout le buste. La pourriture de son corps semblait s’être répandue au cours du temps depuis trois points situés sur la poitrine. Il s’agissait en fait des trois trous qu’avait percés un isélian avec une fourche, il y a plusieurs semaines de cela. La tâche à la couleur de viande décharnée s’étendait presque jusqu’aux épaules. Zeratos aurait eu du mal à cacher ça bien longtemps…
64 n’en revenait pas, l’épéiste avait caché ça tout ce temps avec une facilité déconcertante. Avec toutes ses plaisanteries sur le fait qu’il avait été tué, il n’était pas concevable de l’imaginer victime d’un mal pareil… Et pourtant les faits étaient bien là : Zeratos avait caché tout ce temps qu’il était en pleine décomposition.
« Ça dure depuis longtemps comme ça, murmura Zack au sans nom, comme je pouvais le voir à travers ses vêtements, il m’avait demandé de ne rien dire. Il en a même été réduit à se mettre de grandes quantités de parfum afin de cacher l’odeur de pourriture… »
alors avant toute chose...
~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~ Index : Evil Project, 250 Ans Après ~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~
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Introduction
Chapitre 1 : La peur de l´oubli
Chapitre 2 (partie 1) : La violence gratuite
Chapitre 2 (partie 2) : Les accidentés
Chapitre 3 : Choc émotionnel
Chapitre 4 : Evénements tragiques
Chapitre 5 : Sombre coïncidence
Chapitre 6 : Séparation
Chapitre 7 : Le début du cauchemar
Chapitre 8 : 11 ans après...
Chapitre 9 : De nouvelles connaissances
Chapitre 10 : Deux jours, deux duels
Chapitre 11 : Vharley
Chapitre 12 : Première mission, deuxième duel
Chapitre 13 : Retour à la case départ
Chapitre 14 (partie 1) : Libération
Chapitre 14 (partie 2) : Naissance
Chapitre 15 : Retrouvailles mouvementées
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Chapitre 16 : Une nuit étoilée
Chapitre 17 : Une victime de plus
Chapitre 18 : Deuxième évasion
Chapitre 19 : La perforeuse d´émeraude
Chapitre 20 : Inscriptions
Chapitre 21 : Un jeu clandestin
Chapitre 22 : Que le combat commence !
Chapitre 23 : Les deux boucliers invincibles
Chapitre 24 : La joie et la colère
Chapitre 25 : Nouvelle crise
Chapitre 26 : Perforeuse d´émeraude et tueuse d´opale
Chapitre 27 (Partie 1) : Capture
Chapitre 27 (Partie 2) : Poursuite
Chapitre 28 : Vengeance
Chapitre 29 : Rêves étranges
Chapitre 30 : Opposition
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Chapitre 31 : Pacte avec le diable
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Chapitre 32 : Les explications
Chapitre 33 : P.P.
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Chapitre 34 : Entre rêve et réalité
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Chapitre 35 : Danger futur, ennemi présent
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Chapitre 36 : Changements
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Chapitre 37 : Transmutation Resurectionelle
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Chapitre 38 : Menace sans nom
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Chapitre 39 (Partie 1) : Les apparences sont toujours trompeuses
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Chapitre 39 (Partie 2) : Préjugés
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Chapitre 40 : D´étonnement en surprises
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Chapitre 41 : Rattrapage
Chapitre 42 : La cité céleste
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Chapitre 43 : Irréversible
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Page 44 :
Chapitre 44 : Tout n´est pas parfait
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https://www.jeuxvideo.com/forums/1-8674-3559453-44-0-1-0-0.htm
Page 45 :
Chapitre 45 : Dans l´antre du diable
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Chapitre 46 (Partie 1) : Unité 35
Chapitre 46 (Partie 2) : 35, 47, 64, 78
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Chapitre 47 : Solitude
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Chapitre 48 (Partie 1) : Intouchable
Chapitre 48 (Partie 2) : Sept heures passées
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Chapitre 49 : Tragédie
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Page 54 :
Chapitre 50 : La terrible louche vengeresse du démon sans ombre
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https://www.jeuxvideo.com/forums/1-8674-3559453-54-0-1-0-0.htm
Page 55 :
Chapitre 51 : Famille brisée
Lien :
https://www.jeuxvideo.com/forums/1-8674-3559453-55-0-1-0-0.htm
Page 56 :
Chapitre 52 : Visite imprévue
Lien :
https://www.jeuxvideo.com/forums/1-8674-3559453-56-0-1-0-0.htm
Page 57 :
Chapitre 53 (Partie 1) : Echange de connaissances
Chapitre 53 (Partie 2) : La tragédie recommence
Chapitre 54 (Partie 1) : Colère et bonne volonté
Chapitre 54 (Partie 2) : Prisonniers
Chapitre 55 : Beauté glaciale et sang glacé
Chapitre 56 : Prisonnier des glaces
Lien :
https://www.jeuxvideo.com/forums/1-8674-3559453-57-0-1-0-0.htm
Page 58 :
Chapitre 57 : Réunion de famille
Chapitre 58 : 15 miles plus loin
Lien :
https://www.jeuxvideo.com/forums/1-8674-3559453-58-0-1-0-0.htm
Page 60 :
Chapitre 59 : Règles de vie
Chapitre 60 (Partie 1) : Vayoleth
Chapitre 60 (Partie 2) : Le vrai duel
Chapitre 61 : La gardienne première
Chapitre 62 : Une victoire, cinq défaites
Chapitre 63 : Les sciences perdues
Lien :
https://www.jeuxvideo.com/forums/1-8674-3559453-60-0-1-0-0.htm
Page 61 :
Chapitre 64 : Mère et Père
Chapitre 65 : Chiens errants
Lien :
https://www.jeuxvideo.com/forums/1-8674-3559453-61-0-1-0-0.htm
Page 63 :
Chapitre 66 : Secours
Chapitre 67 : Altaïr
Chapitre 68 : Invincibles
Chapitre 69 : L´ange à la lame de feu
Lien :
https://www.jeuxvideo.com/forums/1-8674-3559453-63-0-1-0-0.htm
Extras :
Dessin De 64 :
http://artpad.art.com/gallery/?ig6neha6o2s
Dessin De Philis (couleur) :
http://artpad.art.com/gallery/?ihewog1gu6e8
Dessin de Philis (noir/blanc) :
http://img164.imageshack.us/full.php?image=philis0013fs.jpg
Dessin De Génis Adulte :
http://img495.imageshack.us/full.php?image=genisep3mu.jpg
CHAPITRE 70 :
¤ AVANCEMENT : 0%
Oui c´était bien Kratos, mais d´un autre côté, qui n´avait pas deviné ?
Pour ce qui est du machin à deux jouyaux, je te conseille déjà de ne pas trop t´avancer, et ensuite tu saura bien assez tôt de quoi il s´agit XD
Le porteur des armes avait la même particularité. Mais comme l´a signalé Kratos, il s´agit d´une particularité de plus en plus courante, il n´y a donc probablement pas le moindre lien de parenté entre le 1er porteur et 64
Pour ce qui est de la raison du duel, ça c´est inscrit dans une petite lettre que lui a fourni Genis. Et Kratos n´étant pas très bavard, je doute fort qu´il en donne la raison un jour
Quant à ce qu´il a failli arriver à Philis, c´est vrai que pendant un moment en écrivant ce passage, je me suis demandé comment j´aurai pu faire évoluer la fic si je la faisai prendre le tir de plein fouet
Oui c´est vrai que Zeratos a un sérieux problème. Mais bon, même Nico qui n´est pas très scientifique a comprit que, lorsque le coeur a cessé de battre, les cellules ne sont plus irriguées et ne se renouvellent donc pas. Quant au détail du parfum, ceux qui ont pu voir une certaine anime que je ne nommerai pas auraient très bien pu le deviner
Des réponses et des révélations... Ya que ça qui compte pour vous ? Et les mystères alors ?
Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage, les révélations arriveront, elles s´enchaineront, il y en aura plein ! (falalit bien que ça arrive un jour, à force de toutes les repousser à plus tard, elles s´entassent XD)
(et t´arrête avec ton baiser toi ? Obsédée ><)
Bonjour
Bon pour une fois je vais faire un petit commentaire ça te va Kirb?
Bon allez je commence:
Il y a une chose que je comprend pas : comment Kratos a t´il fait pour revenir de Derris Karlan, je pensais bien que c´était lui (bon je dirais même que j´en avais la quasy certitude ( désolé pour le mauvais jeu de mots) ) mais ce qui me chiffonais c´est ce détail.
Pour ce qui est de l´exsphère pas étonnant qu´il n´en ait plus étant donné qu´il était chargé de se débarasser de toutes celles qui se trouvaient sur Derris (donc très logiquement il s´est aussi débarassé de la sienne).
Les deux joyaux m´intriguent un peu aussi c´est vrai, qu´est-ce que c´est ? et quelle est son utilité ?
Pauvre Philis elle l´a échaper belle et 64 aussi d´ailleurs(pffffiou j´imagine même pas les dégats), par contre je suis un peu étonné que ça ait fait si peu de dégats à Zeratos (bon ok il avait une armure et le tir a été dévié mais bon c´est quand même l´épée éternelle donc ça me chiffone un peu)
Tu n´as donc rien oublié hein ? de l´effet secondaire de Zack, à la "pourriture" du corps de Zeratos (en passant par le fameux parfum), sans oublié bien entendu les transmutations sans cercles (par contre je dois avouer que le coup de l´alchimie à distance c´est bien trouvé)(tiens une nouvelle question : comment Altaïr a t´il découvert pour les transmutations sans cercles? nous savons tout les deux dans la fameuse série que tu ne cites pas d´où ça vient mais là je serais curieux de savoir) tu as tout mis je vois.Tu comprendras sûrement de quoi je parle, mais en même temps tu me diras que quite à commencer sur cette voie, autant aller jusqu´au bout...
Pour le remede dont parlait Laya, à ma connaissance il n´y en a pas mais bon peut être que toi tu en as trouvé un ou une parade pour stopper ou ralentir tout ça.
Pour le don de guérison de 64 je pensais à quelque chose : jusque là il n´arrivait à l´utiliser que sur lui mais peut être(j´ai bien dit "peut être") à t´il découvert qu´il pouvait utiliser cette capacité sur les autres, et que voir Philis bléssée a tout déclencher, mais malheureusement chaque chose à un coup, tout se paye, et visiblement le prix de ceci est la santé de 64, il cicatrise à l´extérieur certes mais on peut se demander si il en est de même pour l´intérieur...
Ah oui un autre truc si je peux me permettre : Xenora a "vu" tous les récents évenements dans des vision, personnellement j´ai trouvé ça un peu "gros" et même facile mais bon ceci n´est que mon point de vue.
Par contre, pas mal le coup des invacations (bon je sais Laya l´a déjà dit mais bon) j´aime bien, et hotes moi d´un doute s´il te plait : le dessin de phénix que tu avais fait (tu t´en rappelles sûrement), il était comment ? parce que la description de Spyrocate que tu as fait me le rappelle un peu...
Bon sinon comme toujours excellent chapitres (ouais bon je sais ça fait longtemps que je l´ai pas fait ça explique la longeur de mon commentaire) avec à ma connaissance peu de fautes d´orthographe (en fait j´en ai pas relevé) mais par contre dans le 68 et 69 il me semble avoir vu une petite répétition :
"La scène semblait s’être figée suite à l’INTERVENTION du sous-esprit de la foudre. Ce dernier avait agi tellement vite qu’il n’avait même pas été aperçu lors de son INTERVENTION." (68)
"J’ai deux donc deux solutions pour régler ce problème… »" (69)
Bon bah je crois que ce sera "tout" (enfin je veux dire que je crois pas avoir d´autres trucs à dire même si j´en ai déjà beaucoup dit ) donc je vais m´arreter là.
Alors j´espère avoir des réponses à mes intérogations ou remarques et je te dis à très vite Kirb.
Le pourquoi du comment ça se fait qu´il soit revenu de si loin. ça, désolé de vous le dire mais vous ne le saurez peut-être jamais sauf si vous faites des hypothèses par vous même en vous basant sur les dires de ce cher Kratos lors de son dialogue avec Genis
Et oui il ne faut pas croire, tout ne sera pas révélé dans cette fic
Les deux joyaux, patience les gens, les réponses viendront en temps voulu
Oui c´est l´épée énternelle certes, mais je tiens à rappeler que le tir n´a touché personne, même l´armure n´a été que frôlée par le tir, il n´y a eu aucun contact direct entre le rayon et Zeratos. Mais comme tu le dis si justement, "c´est lépée éternelle" et par conséquent, même si le tir n´a pas fait que frôler l´épéiste, l´énergie dégagée par l´arme a tout de même provoqué d´important dégâts. Si le tir avait simplement "éraflé" le plastron de Zeratos, là en revanche le pauvre aurait eu tout le torse brûlé (déjà qu´il est pas en très bon état à la base.. XD)
Pour ce qui est de l´alchimie sans cercle et à distance, je précise juste que je n´ai fait que "m´inspirer" de la série pour ce qui est de l´alchimie, mais également de l´alchimie traditionelle. En bref, je te rassure sur un fait : tu n´entendra jamais parler d´une fameuse "porte" (tu vois ce que je veux dire évidement)
Pour le don de guérison, mouis ça peut s´expliquer comme ça en effet, mais vous en apprendrez plus par la suite sur les effets secondaires
Le coup de tout voir par différente visions c´est un peu facile je vous l´accorde. Mais n´est-ce pas encore plus facile de résumer en une phrase "et ils lui racontèrent toute l"histoire" J´ai simplement voulu éviter cette phrase que tout auteur a un jour employé par pure feignantise ^^
Ensuite, parce qu´à chaque fois que Xenora n´est plus consciente, je lui fait avoir des visions, de même qu´à chaque fois qu´on dort nous rêvons (même si on ne se souvient pas toujours des rêves en question). Donc je "devais" lui donner une vision. J´ai choisi de lui donner celle des ses amis, avec lequels elle était en contact quasi-permanent depuis sa perte de connaissance, donc les plus susceptibles d´être affectée par le don que Verius a offert à Xenora
Pour les fautes et autres répétitions, prière de s´adresser à mon prélecteur qui se fera une joie de vous faire une dépression pour chaque erreur de sa part repérée
t´as pas répondu à ma question concernant Spyrocate :0))
Pour ce qui est de la porte je m´en doutais bien (oui je vois bien de quoi tu parles) mais je me demandais comment Altaïr a découvert ça mais je suppose qu´on ne l´apprendra que plus tard voire même peut être jamais (comme plusieurs autres choses).
Pour Xenora : ouais bon ok admettons
Pour Zeratos : j´avais pas vu ça comme ça en effet, t´as sûrement raison alors.
Pour Kratos : Serait-il possible que Genis ait trouvé un moyen de communiquer avec lui et l´ait tenu au courant des récents évenements? Ce qui m´amène à penser que si il pouvait le faire, il lui était donc peut être possible de le ramener sur sa demande bien évidemment (je pense en particulier aux sous-esprits : peut être peuvent-ils voyager jusque là bas ... hypothèse à vérifier)
Bon mais sur ce je dois vous quitter je vais aller à l´auto école sous peu, donc je dis et je vérifierais les éventuelles réponses à mon retour.
quasy pour ce qui est de Spyrocate, non le dessin de Phénix que j´avais fait ne lui ressemblait pas, mon phénix n´avait que deux ailes
Pour Kratos : en relisant le chapitre 64, tu noteras que Genis parle de messages qu´il semble avoir envoyé à Kratos. Il est donc évident que ce cher monsieur Sage ait établi une moyen de communication avec monsieur Aurion ^^
Et non, désolé de te décevoir, mais les sous-esprits sont limités de la même façon que les esprits originels dans ToS : il ne peuvent quitter la planète. Dès que l´on sort du champ gravitationnel de la planète, c´est que l´on est sortit de la zone d´influence des anciens esprits originels (et donc des sous-esprits)
me revoila
Bon pour Kratos, j´ai du faire impasse sur ce passage (bah quoi ? quand on est plongé dans l´action on s´interesse plus au combats qu´au reste ), mais bon je suppose que ce moyen de communication est à l´origine du retour de Kratos, reste encore à savoir ce que c´est et comment Genis s´est débrouillé. Bon j´avoues que l´hyppothèse des sous esprits était un peu farfelue et aussi j´en étais pas sûr du tout mais bon qui ne tente rien n´a rien... Une autre hyppothèse serait la suivante : l´épée éternelle serait-elle pour quelque chose dans le retour de Kratos ?
quasy plus tard les réponses, pour l´instant un chapitre important arrive
Chapitre 70 : Emotions
« Pourquoi t’en as pas parlé dès le départ ?! hurla Xenora, on aurait pu commencer à chercher un remède depuis longtemps ! »
L’elfe criait tellement fort sur son frère adoptif qu’elle s’en faisait mal à la gorge au point d’en pleurer. Visiblement, la nouvelle l’affectait beaucoup. Zeratos n’osait pas répondre. Il savait que s’il s’aventurait à dire qu’il ne voulait pas que les autres s’inquiètent, il ne ferait qu’enrager sa sœur davantage. Vharley ne savait pas comment réagir. Il était tenté de s’énerver contre son frère de la même façon que le faisait la magicienne. Mais il ne voulait pas en rajouter non plus, sous peine de démoraliser complètement l’épéiste.
Soudain, ses yeux injectés de sang se posèrent sur Zack. Il s’avança vers l’alchimiste et le souleva brutalement à une cinquantaine de centimètres au-dessus du sol. La main droite du guerrier ayant gagné en volume depuis sa mutation, cette dernière recouvrait tout le haut du torse de l’ex-militaire. Vharley garda ainsi une pression assez conséquente entre ses griffes.
« Tu le savais, ragea-t-il, tu le savais et tu ne nous as rien dit !
- Il m’avait demandé de garder le silence » répondit Zack.
Le guerrier resserra son étreinte. Le visage de l’alchimiste se crispa de douleur.
« Et toi tu l’as sagement fermée pour sauver ta peau parce que tu savais que c’était de ta faute ! s’emporta l’humain, trouve un remède !
- Il… n’y en a pas, expliqua le demi-elfe avec difficulté, si je le faisais, j’y perdrais un membre… Et il se décomposerait à nouveau au bout d’un moment. »
Vharley augmenta un peu plus la force de sa poigne.
« Il vaut mieux perdre un membre que d’avoir la cage thoracique broyée, fit-il remarquer.
- Vharley, arrête ! intervint Xenora entre deux sanglots, tu l’étouffes ! »
En effet, avec la pression que maintenait le guerrier sur la poitrine de l’alchimiste, il était impossible à ce dernier de respirer. L’humain hésita quelques instants, quand soudain il vit l’œil de Zack se tourner avec insistance vers la droite…
« Kra…tos » articula-t-il avec difficulté.
Vharley lâcha le demi-elfe qui tomba au sol et commença à reprendre son souffle.
« Il s’en va… signala le guerrier en voyant Kratos s’éloigner.
« On peut savoir où vous comptez aller comme ça ? lança 64, à quoi bon me provoquer en duel si c’est pour ne pas terminer le combat ?
- Je venais juste faire quelques vérifications sur ton compte, répondit l’ex-séraphin sans s’arrêter, j’ai fait ce qu’il m’a été demandé de faire. Maintenant je m’en vais, tu n’es pas le seul contrat dont on m’a chargé…
- Attendez, commença le sans nom en le suivant, j’ai quelques questions à vous poser à propos de ces armes et du premier à les…
- Je n’ai aucun intérêt à vous révéler ces informations, coupa l’ange, vous n’avez rien qui puisse m’intéresser.
- Et des informations sur un certain Altaïr ? tenta Philis qui avait suivi 64, il s’agit d’un alchimiste qui aurait connu Mithos. Si c’est vraiment le cas, vous devez certainement en avoir entendu parler…
- Ce nom ne me dit rien, répondit Kratos qui avançait toujours.
- Vous le connaissez peut-être mieux sous le nom d’Arminas » supposa l’archère.
Le séraphin s’immobilisa. Il tournait toujours le dos aux deux compagnons, mais on pouvait deviner facilement que, pour la première fois, la surprise s’affichait sur son visage. Il y eut un moment de silence avant que l’ange ne se décide à parler.
« Rejoignez-moi à Néocosta, dit-il, lorsque j’aurai terminé ce que j’ai à faire nous pourrons en discuter. Soyez là-bas d’ici trois jours… »
Puis il reprit sa marche.
« Arminas ? s’étonna 64 en regardant Kratos s’éloigner.
- J’ai appris pas mal de choses pendant que vous étiez faits prisonniers » répondit simplement Philis.
Ils se regardèrent dans les yeux quelques instants. Puis 64 prit la parole.
« Toutes ces histoires, commença-t-il en se tournant vers le reste du groupe qui se tenait au loin, ça fait beaucoup d’émotions en peu de temps. Je pense qu’on va se dépêcher d’arriver à Néocosta pour s’y reposer quelques jours. On a bien besoin de se détendre un peu… Allons rejoindre les autres, ils doivent nous attendre. »
Il commença à s’avancer mais Philis l’agrippa par la manche.
« 64 ? appela-t-elle pour attirer son attention.
- Oui ? » répondit ce dernier en se tournant vers l’archère.
Il n’avait rien vu venir, elle avait agi bien trop vite. Et même s’il avait pu le prévoir, il n’était pas certain d’avoir eu le réflexe de faire quoi que ce soit. Il était paralysé, parcouru d’un frisson en réalisant ce qu’il se passait : Philis était en train de l’embrasser.
L’archère s’était jetée sur lui et ne le lâchait pas. Ce n’était peut-être pas le bon moment, mais elle s’en fichait. Elle avait déjà bien trop attendu. Elle sentit alors son cristal lui faire mal, mais peu lui importait, rien ne gâcherait ce moment. L’ange continua d’embrasser celui qu’elle aimait, se refusant à céder à une souffrance qui se faisait de plus en plus grande. Elle aurait juré que quelqu’un marquait sa poitrine au fer rouge tellement la douleur s’intensifiait. Mais elle se refusait à décoller ses lèvres de celles du demi-elfe, se refusant à perdre la moindre seconde, comme pour rattraper le temps qu’elle avait perdu et qu’elle estimait bien trop long…
Lorsqu’elle sentit du liquide remonter dans sa gorge, elle s’écarta finalement de 64 pour tomber à genoux sur le sol, vomissant d’importantes quantités d’un étrange liquide noirâtre. Jamais elle n’avait eu aussi mal de toute sa vie, elle avait l’impression qu’elle allait mourir. Mais elle savait que ce ne serait que temporaire, que tout cela allait cesser. La douleur était insoutenable, elle lui faisait presque regretter l’instant de bonheur qu’elle venait tout juste d’avoir.
« Pitié, songea-t-elle en régurgitant un nouveau flot de liquide noirâtre, faites que cet esprit soit complètement sorti après ça… Faites que je n’aie plus à revivre un moment pareil… »
64 était à genoux, à ses côtés. Mais l’archère se rendait à peine compte de sa présence. La seule chose qu’elle savait et qui la rassurait, c’est qu’il lui tenait la main. Elle l’entendait lui souffler des mots à l’oreille. Et même si elle n’était pas en état de les comprendre, elle sentait que ces paroles étaient destinées à l’aider moralement.
Au bout d’un moment qui lui sembla interminable, ses vomissements cessèrent. Tremblante, elle regarda en hoquetant l’énorme flaque noire qui s’était étalée sur le sol. Le serpent qui était perché sur son épaule plongea dans le liquide et disparut. Le liquide prit alors la forme d’un énorme serpent constitué de gaz noir. Le sous-esprit fixa l’ange avec ses yeux rougeâtres avant de se dissiper dans l’air.
Philis ne put retenir ses larmes en voyant le reptile disparaître. Tout était fini, plus jamais elle ne serait forcée de tuer des inconnus, plus jamais elle ne serait victime de crises de vieillissement. Et surtout, le plus important, plus jamais elle ne serait obligée de se tenir à distance de 64. C’était la première fois de sa vie qu’elle en arrivait à pleurer de joie. D’ailleurs, aussi loin que remontaient ses souvenirs, c’était la première fois qu’elle éprouvait de la joie. Mais elle savait que ce ne serait pas la dernière. Désormais, de nombreux instants de bonheur l’attendaient tout au long de sa vie…
64 passa le bras de l’ange par-dessus ses épaules pour l’aider à se lever. Puis, ensemble, ils se dirigèrent vers le reste du groupe.
« Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » s’inquiéta Vharley en voyant que Philis avait besoin du soutien du sans nom pour marcher.
Xenora, qui avait réussi à se calmer un peu, regarda l’archère avec une de légère surprise. Quelque chose avait changé…
« Où est le serpent ? demanda-t-elle.
- Parti » répondit simplement la mercenaire avec un léger sourire sur le visage.
Ces paroles résonnèrent dans la tête de l’elfe. Le sous-esprit était « parti » ? Cela voulait donc dire que Philis venait tout juste d’éprouver d’intenses émotions… Et en compagnie de 64.
La magicienne détourna le regard pour cacher ses yeux qui s’emplissaient de larmes.
« Ce n’est rien, se dit-elle, je l’ai embrassé aussi après tout. Ça ne veut pas dire qu’il la préfère… »
Mais elle avait beau se rassurer en se persuadant qu’elle avait encore une chance, elle sentait que quelque chose sonnait faux dans ces mots… Après quelques instants d’hésitation, elle se décida à fixer 64 et à se concentrer sur ce qu’il ressentait. Ce qu’elle découvrit dans l’esprit du demi-elfe lui arracha une larme. Et si elle ne s’était pas retenue, il y en aurait eu bien d’autres…
« Où est-ce qu’on va maintenant ? demanda Zeratos.
- Pour commencer, expliqua 64, on récupère les miettes de ton armure pour laisser à Zack le soin de la réparer. Ensuite j’avais prévu de toucher deux mots à Genis Sage. Sa manie de nous envoyer dans la gueule du loup à sa place parce que ça l’arrange commence sérieusement à me taper sur les nerfs. Mais avant cela il faut rejoindre Néocosta dans les trois jours qui suivent.
- On peut passer par Ozette, proposa Vharley, la plupart des vieux bourges de Meltokio ont pour habitude de passer des séjours là-bas pour « échapper à leurs obligations » comme ils disent. Mais bon, ils en fichent certainement pas plus que les autres habitants…
- Ça me paraît une bonne idée, fit remarquer Philis, il y aura certainement quelques ptéroplans à emprunter. Ceux qui passent leurs vacances là-bas sont assez riches pour s’en payer trois chacun, ils ne seront pas à ça près…
- Evidemment, marmonna Xenora entre ses dents, quand il s’agit de voler quelque chose il y en a toujours une de partante…
- Pardon ? demanda 64 qui n’avait pas entendu la réflexion de la magicienne.
- Rien… » lança cette dernière en faisant semblant d’aller aider Drilaz à ramasser les morceaux de l’armure de Zeratos.
Elle estimait que ce n’était pas la peine de se montrer désagréable ouvertement. Et puis, elle savait que Philis avait une très bonne ouïe grâce à son statut d’ange. C’était amplement suffisant…
Quelques heures plus tard, ils avaient déjà parcouru une bonne distance. Ozette se profilait au loin. Sur le chemin, Drilaz avait dévoré pas moins d’une dizaine de lièvres et entamait déjà son quatrième serpent…
« Plutôt vorace, fit remarquer sombrement Zack.
- Quelque chose ne va pas ? demanda Philis qui se blottissait dans les bras de 64.
- Je pensais à ma situation dans le groupe, expliqua l’alchimiste, à la base je vous ai accompagné contre mon gré. Mais depuis que j’ai quitté l’armée pour vous suivre, tout dégénère. Je voulais faire partie de l’armée pour protéger la population, pour que personne n’ai à souffrir de la perte d’un proche… Mais j’ai obtenu l’effet inverse. Zeratos est mort et risque d’y rester une seconde fois par ma faute.
- Parle encore une fois comme ça et c’est toi qui y restes » rétorqua 64.
L’ex-militaire ne put cacher sa surprise en entendant ces mots.
« Ce n’est pas toi qui as tué Zeratos, ajouta le sans nom, c’est Reivac et personne d’autre. Même si tu l’as aidé lui, tu as fini par comprendre que ce n’était qu’un fanatique qui profitait de son grade pour tuer. T’as fait de ton mieux avec Zeratos, aucun de nous n’aurait été capable d’arriver à ce résultat. Et puis tu nous as sauvés plus d’une fois. Lorsque Mithos nous retenait prisonniers pour me forcer à rejoindre le MSI, sans ton alchimie on n’aurait pas fait long feu. Il paraît aussi que c’est toi qui as fait sortir les autres des cellules d’Altaïr. Et puis j’aurais eu du mal à rentrer dans l’école de Flanoir pour mes recherches sans toi.
- Ce n’était pas de gaieté de cœur que je l’ai fait, fit remarquer l’alchimiste avec un léger sourire, à cause de ça j’ai été forcé de revoir un de mes anciens profs.
- Comment il faisait déjà ? » demanda le demi-elfe en souriant sous son foulard.
A la demande de 64, Zack se lança dans une imitation de son professeur. L’alchimiste arrivait à imiter la voix éraillée et les tics gestuels du vieil homme à la perfection.
« Vous étiez brillants Nigvir, disait-il en décalant légèrement sa mâchoire de côté à chaque mot, si vous ne vous étiez pas mis à la botte des militaires, vous auriez pu devenir un grand chercheur Nigvir… J’avais bien vu que vous n’exploitiez pas votre potentiel, je ne suis pas dupe Nigvir, c’est vous le dupe dans l’histoire… »
Se souvenant de l’allure pathétique qu’avait pris l’homme en prononçant ces mots à Flanoir, 64 ne put s’empêcher d’éclater de rire. Zack nota cependant que le demi-elfe semblait se forcer pour ne pas rire de façon naturelle. Comme s’il souhaitait que son véritable rire ne soit pas entendu.
L’alchimiste se souvint alors de la personne qui l’avait blessé à l’œil droit il y a quelques années de cela. Cette personne riait d’une façon particulièrement cruelle, glaciale… Mais était-ce vraiment 64 en fin de compte ? Zack commençait à en douter…
« Bref, reprit alors le sans nom, tout ça pour dire que t’as fait pas mal de sacrifices pour nous aider. Donc si tu veux partir du groupe je ne te retiendrai pas, après tout tu n’as aucune véritable raison de nous suivre maintenant que tu as récupéré ton arme. Je te ne forcerai plus à nous accompagner, mais ne prends pas pour prétexte que t’es un poids pour le groupe. Ce serait mentir à toi-même autant qu’à nous. Tu ne veux quand même pas donner raison à ce vieux professeur un peu cinglé ? »
L’alchimiste réfléchit quelques instants aux paroles de son ancien rival, ne sachant vraiment quoi répondre. Finalement, il estima qu’il valait peut-être mieux accompagner le groupe encore un moment. Cela lui permettrait déjà de rencontrer de nouveau Altaïr et de lui montrer qui des deux était le meilleur alchimiste. Et puis, il lui restait quelque chose à vérifier vis-à-vis de 64…
Voilà voilà, j´espère qu´il vous aura plus. En attendant, je vais pouvoir dire quelque chose que je n´ai pu dire depuis plusieurs chapitres et qui me titille depuis un moment :
FERVAC, J´ATTEND TON COMMENTAIRE SUR MON TOPIC !
Du calme voyons Ca ne se fait pas d´écrire en majuscules de cette façon, de plus on m´appelle Siegvart desormais
Huhu, il est temps que je me remette à ouvrir ma ‘grande gueule’ (hein Kirb, jle retiens celui là )
Tout d’abord parlons des chapitres précédents, avec en prime une super théorie foireuse de-la-mort-qui-tue toute fraîche concernant les parents de 64.
Altaïr : autant ne pas y aller par quatre chemins, je le trouve particulièrement hideux. J’espère qu’un des ces jours on pourra le voir sans toutes les conneries qu’il a sur le dos et ailleurs. M’enfin ça, ça ne relève que du physique, mais il y a aussi la manière de se battre. Bon là encore on aurait quand même pu s’attendre à mieux. Alors certes il ne faut pas lâcher toute la sauce dès sa 1ère apparition, m’enfin juste un peu d’Alchimie… chais pas, moi jvoyais quand même quelque chose d’un peu plus spectaculaire, avec des supers incantations de 1000 plombes et des explosions de couleurs dans tous les sens. On s’en passera pour cette fois. Donc note pour le 1er combat d’Altaïr : Peut mieux faire… Sincèrement on est loin du niveau du combat 64 / Violette avec tous les rebondissements qu’on lui sait… ça c’était du vrai spectacle ! Heureusement que pour rattraper le coup ya Kitsune avec ses invocs (au passage bravo pour les paroles incantatoires, il te reste plus qu’à les traduire en anglais , par contre je trouve les noms de ces deux sous-esprits assez moches… m’enfin ce ne sont que mes goûts ^^ ) et Sirius, que j’apprécie toujours autant
Kratos : Alors lui… je crois que c’était l’un des ‘mystères’ les plus flag de l’histoire >.< M’enfin inutile de s’étaler là dessus. Kratos donc, qui connaît le 1er proprio des gantelets, qui veut ‘tester’ 64 (la conclusion s’imposant est donc que quelqu’un dans la famille de 64 est un bon combattant, m’enfin on s’en doutait).
Il est toujours fidèle à lui même, il ne peut s’empêcher de filer des conseils avec son super ton supérieur…
Le seul truc abusé, c’est que Kratos n’est pas un inconscient, alors se servir de l’épée éternelle juste pour un ‘test’, ça lui ressemble pas trop…
Arf allez on attaque la partie ‘Théories’.
La 1ère concerne le ‘compagnon’ de Kratos. Evidemment quand on entend le mot compagnon on pense tout de suite soit à l’un des compagnons de Kratos avant tos (Yuan… Mithos me semble un peu exagéré) ou alors aux compagnons de tos (je sais plus, il me semble qu’ils ont tous crevé… ptêt qu’il en reste un qui a survécu).
M’enfin moi je ne m’attache ni à l’une ou à l’autre de ces versions, et comme me le cri mon petit esprit tordu : « c’est une feinte ! c’est une feinte ! » (ouais je fais bien l’esprit tordu en train de crier) donc je vais chercher trèèèèèèèès loin, et c’est justement parce que c’est tordu est complètement improbable que ça me plait, et moi je dis : Le compagnon c’est Noïshe ! :content : sous sa forme humanoïde évidemment et me sort pas un truc du style : mais il lui faut un paquet d’années avant de se transformer en humain, parce que quand on a une épée éternelle, ce genre de détail devient une formalité.
Là je m’attaque à la 2ème théorie et non des moindres… celle concernant les parents de 64.
Ca commence à faire un bon nombre de chapitres qu’on s’entend rabâcher que la mère gardienne est la mère de 64. Je ne le nie pas, m’enfin je pense que c’est un peu plus compliqué. Pour commencer revenons à Violette, Philis a appris qu’à la base, avant de devenir une gardienne, c’était une grosse psychopathe bien dérangée comme il faut… ensuite Altaïr s’est pointé avec son physique ingrat, lui a balancé quelques éclairs et hop.
Donc d’après moi, Mister Carapace aussi phosphorescente et aussi ridicule que ses sbires (pour ceux qui ont pas compris je parle d’Altaïr) a fait la même chose avec Ynhdee. Et la mère de 64 c’est pas Ynhdee, c’est la femme qui était dans ce corps avant qu’elle s’en fasse virer.
Maintenant le père… Heu là j’attaque un point sensible parce que je risque le spoil… alors pour éviter de faire une grosse bourde ou de lâcher des indices qui pourraient vous faire comprendre certaines choses, je vais simplement dire que je pense qu’il s’agit de Rick, sans autre forme d’explication.
Voilà, et rien d´important à dire sur le 70 vu que c´est que de la parlotte
Ah ! Mais en fait Siegvart c´était Fervac !
En train de lire et de rédiger un commentaire ^^
Fervac pour la traduction en anglais des incantations.. mh ça pourrait se faire
Ouai, le compagnon de Kratos c´est Noïshe sous sa forme humanoïde, et puis quoi encore ? Il fait partie du MSI tant qu´on y est ?
" et me sort pas un truc du style : mais il lui faut un paquet d’années avant de se transformer en humain, parce que quand on a une épée éternelle, ce genre de détail devient une formalité."
alors si j´ai bien comprit, un protozoaire prenant l´apparence d´un chien difforme aux poils verts et blancs aurait utilisé l´épée éternelle, chose que seul un demi-elfe peut faire à moins de posséder l´anneau du pacte et d´avoir conclu un pacte avec Origin, pour accélérer son évolution ? Mais ouai, c´est logique après tout, mais j´ai une question : comment il l´a tient l´épée avec ses pattes le Noïshe ?
Alors comme ça le corps de la gardienne première serait celui de la mère de 64 ? Je sais pas si t´as bien lu les précédents chapitres mais : les corps de tous les gardiens sont artificiels. Celui d´Yhndee ne fait pas exception, c´est un corps créé de toute pièce par l´alchimie, ce qui fait qu´à la base il ne possédait pas d´âme. Donc il aurait été difficile de "virer" l´esprit de ce que tu penses être la vraie mère de 64 ^^
Et pour Rick, on en a déjà parlé par msn, tu sais ce que j´en pense hein XD
Misha Tu fais très mal la personne surprise, en plus tu m´as en contact msn, tu étais donc au courant depuis un moment
Kirb Où ai-je dit que Noïshe s´était transformé lui même ? Kratos dit : "j´aurais besoin de mon vieux compagnon" à Génis... A ce moment peut-être que Génis avait utilisé l´épée depuis un bon moment pour transformer Noïshe, ou bien Kratos s´en est chargé lui même ^_-
Pour les parents, ok ma théorie n´est pas encore tout à fait rôdée, j´ai oublié quelques détails, mais je sais que c´est quelque chose dans ce goût là, et tu peux me faire confiance, je ne lacherai pas (et je trouverai la vérité ! )
Fervac si le "compagnon" est bel et bien Noïshe, alors pourquoi Genis a-t-il prétendu avoir "isolé" ce dernier ? ^^
Oh tiens on en est déjà au stade où on accepte de supposer que... my, my, aurais-je visé juste cette fois encore ?
Tu comptes me faire changer de point de vue juste en me faisant comprendre que je n´ai pas encore la réponse à la question : ´pourquoi il l´a isolé´ ? xD je confesse, je n´en ai aucune idée, m´enfin tu n´as pas du laisser beaucoup d´indices sur ce détail donc... rien ne change à la situation, Noïshe est parmi nous
que Noïshe soit parmit nous, je ne l´ai pas nié. Qu´il soit sous sa forme humanoïde, je laisse planer le doute de façon tout de même pessimiste. Qu´il soit le compagnon dont a parlé Kratos, ça je le nie complètement
Humpf... ou alors ´le compagnon´ désignait quelque chose d´autre... comme par exemple le P.A qu´il a récuperé...
En tous cas la personne qui accompagnée Kratos sur la tombe d´Anna, lui je pense tout de suite à Noïshe... m´enfin inutile de spéculer 3 plombes dans le vent, attendons le com de Laya, qui devrait encore nous permettre d´hypotheser un peu