Chouette :D Et pis moi je l´aime bien Seubal ^^ J´aime bien les esprits un peu pervers comme ça
Moi je le hais. J´aime pas les types hypocrites qui sautent sur la moindre occasion pour te trahir.
J´préfère les honnêtes combattants bourrins comme Hustouk^^. (de tout façon, les Orks ça trahit rarement, c´est pas comme les humains )
OK donc voilà la suite :
Stall Kogard donnait des ordres dans la salle des gardes du premier niveau de la forteresse quand Dorzak Hagarat poussa brusquement la porte. Les soldats qui s´activaient dans tous les coins s´écartèrent sur son passage.
- Mauvaises nouvelles, annonça le géant. Les Elfes progressent sur tous les front. Nos troupes menacent d´être débordées à chaque instant. Et nous avons beau tuer autant d´Elfes que possible, il en vient toujours d´autres. Ils contrôlent déjà un tiers de la ville.
- Exceptionnel, pour à peine une heure de bataille, commenta Kogard.
- Je sais. Il faut engager toutes les troupes disponibles ou se replier dès maintenant sur cette citadelle. Pas d´autre alternative.
- A ton avis, Dorzak, quelle décision vais-je prendre ?
- Je vous connais, Excellence. Vous ne laisserez pas votre peuple se faire massacrer pendant que vous vous cachez dans votre donjon. Vous allez lancer tous vos hommes dans la bataille.
- Tout à fait.
Dorzak soupira. C´était exactement ce qu´il craignait. Les chances de victoire se seraient pourtant trouvées nettement renforcées si la garnison se retranchait dans la forteresse. Mais on ne pouvait forcer le gouverneur à aller à l´encontre de ce que lui dictait sa conscience.
Le colosse promena son regard dans la salle. Les soldats revenant du front couraient en tous sens pour remplacer leur équipement endommagé, mais lui, Dorzak, ne pouvait trouver une arme à sa taille. Dans toute la ville, seules les deux haches que le Troll avait détruites convenaient à sa force exceptionnelle. A part, évidemment...
Dorzak hésitait. Le destin le plaçait, de manière tout à fait inattendue, face à un choix qui déterminerait une bonne part de sa vie future. Un vieux serment lui revint en mémoire...
- Très bien grogna-t-il.
Il se dirigea vers le fond de la salle, où un énorme coffre de bois et de métal reposait contre un mur. Stall Kogard l´aperçut et se raidit. Il savait ce que cela signifiait.
Dorzak s´agenouilla devant le coffre et souleva son lourd couvercle de plomb. En-dessous se trouvait la seule arme adaptée au géant : une épée longue de deux mètres, large comme la tête d´un homme. L´arme avait été forgée d´une seule pièce. Des lanières de cuir s´enroulaient autour de sa poignée. Une inscription courait sur sa lame acérée : « l´Ecorcheuse ».
Kogard s´approcha sans bruit.
- Vous allez donc nous quitter ? demanda-t-il après un moment.
- Si je survis à cette bataille, je respecterai mon serment.
Le colosse se leva et brandit son épée d´une seule main.
- Bien ! tonna-t-il. Allons montrer à ces Elfes ce que nous valons vraiment !
Les soldats l´acclamèrent. Sa seule détermination donnait du courage à tous.
- Je viens aussi, déclara Kogard au milieu des hourras.
- Quoi ?!
- Vous l´avez dit vous-mêmes : je ne vais pas attendre ici que mon peuple se fasse massacrer. Je combattrai à vos côtés, quoi qu´il arrive. Tout ceci est ma faute, après tout.
Dorzak se demanda un instant s´il n´allait pas assommer le gouverneur et le faire boucler dans son bureau pour le protéger malgré lui. Puis il renonça : il ne se sentait pas capable d´empêcher un homme de lutter pour réparer un faute.
- Très bien, marmonna le colosse. Mais équipez-vous rapidement.
Comme s´il n´attendait que cet ordre, un soldat s´avança et fixa un plastron cuivré sur le torse de Stall Kogard pendant qu´un autre lui attachait des jambières et qu´un troisième lui posait un casque sur la tête.
La gouverneur tira sa fine rapière :
- Je suis prêt.
Seubal Artus courait aussi vite qu´il pouvait vers l´une des entrées de la cité antique. Pour une raison qu´il ignorait, presque tous les accès s´étaient effondrés. Celui qu´il rejoignait était l´un des derniers. « Pourvu qu´il soit encore intact ! se dit le magicien. J´ai déjà beaucoup de retard sur l´horaire ! Sans compter cette bataille stupide ! Ce sera vraiment un miracle si j´arrive à remplir cette mission ».
Enfin il parvint à une pyramide haute de trois mètres, aux faces taillées pour former une mosaïque de triangles. Une ouverture en demi-cercle perçait l´un de ses murs et laissait voir une volée de marches. Artus constata avec soulagement que la lumière orange des sphères de verre brillait au bas de l´escalier. Cet accès était praticable !
- Venez ! commanda-t-il à Katja et aux dix hommes qui l´accompagnaient.
Il s´engagea dans le couloir, suivi d´une troupe silencieuse qui ne comprenait toujours pas ce qui se passait. A peine Artus avait-il parcouru quelques mètres qu´un Elfe en armure surgit en face de lui, un arc à la main. Le magicien crut un instant que l´armée ennemie avait investi les souterrains, puis reconnut l´étranger. Andorion !
L´Elfe était suivi de deux garçons : Conrad et Adrien Heinkel. Artus s´étonna : que s´était-il passé ? Puis il remarqua que le sabre qui pendait à la ceinture d´Andorion dépassait largement de son fourreau. Ce n´était plus le même que dans la chapelle. Artus comprit qu´il s´agissait du sabre qu´il avait lui-même découvert dans la crypte. L´Elfe s´y serait-il rendu ? Aurait-il pris l´oeil de Kashnir ?
Sa question devait se lire dans son regard, car Andorion tapota la poche accrochée à sa ceinture et lança :
- Si c´est ce que tu veux savoir, le caillou de la salle secrète est ici ! Mais j´ai peur que tu ne doives y renoncer !
D´un geste fluide, il prit une flèche dans le carquois de bois qu´il portait dans le dos, banda son arc et tira. Faisant montre de réflexes tout aussi affûtés, Artus leva la main et déploya sa magie pour arrêter le trait. Il réalisa au dernier moment qu´il ne parviendrait pas à le bloquer avant l´impact, et choisit de dévier sa course. Le projectile alla se planter dans le coeur d´un de ses hommes, mais Artus ne s´en soucia pas et lança un nouveau sort. L´arc d´Andorion s´arracha de ses mains et tomba au sol.
L´Elfe dégaina alors son sabre et bondit sur Artus. Le magicien tenta de l´immobiliser, mais les tentacules de son pouvoir glissaient sur Andorion sans guère le ralentir : il semblait protégé contre les attaques magiques. Artus l´esquiva de justesse et sortit son poignard.
Le magicien avait vu juste quand il avait déclaré ne pas pouvoir vaincre Andorion. Jamais il n´avait affronté un tel adversaire, jamais il n´avait vu la mort d´aussi près. La lame de l´Elfe sifflait autour de lui sans répit, et Artus usait toute son énergie à le contenir. Ses hommes restaient paralysés par la vitesse d´Andorion, trop effrayés pour intervenir. Conrad et Adrien les rejoignirent.
Artus comprit soudain ce qu´il devait faire. Mobilisant tout ce qui lui restait de pouvoir, il débloqua la boucle de métal qui fermait la pochette de ceinture d´Andorion. Une partie de son contenu se répandit au sol, parmi laquelle une pierre verte : l´oeil de Kashnir. La gemme roula contre les dalles jusqu´au groupe des soldats et passa entre leurs pieds.
Un cri retentit, auquel Artus et Andorion ne prêtèrent aucune attention. Il bondirent en même temps pour se saisir de l´oeil, mais quand les soldats s´écartèrent, la pierre avait disparu. Plus loin, Conrad et Katja remontaient l´escalier en courant.
Artus aurait voulu les arrêter, mais il n´avait plus assez de force pour lancer un nouveau sort. Andorion, lui s´élança à leur poursuite. Mais le magicien savait que ses chances étaient réduites : Conrad et Katja n´avaient que quelques pas à faire pour s´enfuir dans le labyrinthe des rues de Kridath.
Artus enrageait. Jamais il n´aurait imaginé que les deux jeunes gens puissent lui dérober l´oeil de Kashnir ! D´ailleurs, pourquoi l´avait-elle fait ? Il décida de tenter de les rattraper, même s´il savait que c´était peine perdue.
- Allons-y ! Nous devons absolument retrouver cette pierre !
Les gardes se dirigèrent vers la sortie. Le magicien remarqua soudain la présence d´Adrien, immobile et sidéré. Visiblement, tout allait trop vite pour lui.
- Toi, viens avec nous, lui ordonna Artus. Les rues ne sont pas très sûres, en ce moment.
Et ils quittèrent eux aussi le couloir souterrain.
Quelques minutes plus tard, le Prince Alexandre déboucha dans le corridor. Il remarqua aussitôt les traces du combat, et surtout les objets éparpillés sur le sol. Avec une incrédulité totale, il reconnut le matériel d´Andorion.
Alexandre tria rapidement les objets. La plume, la sphère lumineuse, la potion désinfectante... Il poussa un soupir en comprenant que l´antidote au sort qui lui barrait l´accès aux Bracelets d´Arzhan n´était pas là. Puis il remarqua un sachet de cuir. L´excitation le gagna : c´était la poudre de localisation que l´Elfe avait avalée la nuit précédente ! La chance lui souriait enfin !
Alexandre défit le cordon de la bourse, révélant quelques grammes de poudre blanche.
- Je te tiens, Andorion, murmura-t-il. Cette fois, tu ne peux plus m´échapper...
Eh bien...final´ment l´est pas mauvais Dorzak, j´ai hâte de savoir quel est ce serment (peut-être ne le saura-t-on d´ailleurs pas... ).
Je déteste toujours autant Seubal Artus ainsi qu´Aladir^^.
Ah, et en passant : "un faute" ==>en voilà une justement : "unE faute", d´inattention mais bon je signale quand même.
Une suite tonight?
Encore une chouette partie Juste une phrase bof : "Et ils quittèrent eux aussi le couloir souterrain."
yop yop yop encore le scénario qui se complexifit j´adore ça
kaim tu as mis beaucoup de références dans tes chapitres?
Il n´y a que quelques références dans cette histoire.
Bon, voilà la suite :
Vladek et Alice trouvèrent sans peine une issue pour s´échapper des catacombes : partout dans les tunnels, des murs épais de plusieurs mètres avaient explosé, libérant des passages béants autour desquels s´entassaient quelques gravats. Sans chercher à comprendre comment ceci s´était produit, Vladek avait couru vers la sortie des souterrains.
La situation s´était compliquée à cet instant.
En effet, la plupart des couloirs reliant Kridath à la cité antique s´étaient effondrés, pour une raison tout aussi inconnue. Vladek finit par conclure que l´explosion dans la crypte avait affecté la totalité des souterrains, et continua de chercher une sortie.
Peu à peu, Alice reprenait ses esprits. Elle courait à la suite du capitaine, les yeux embués de larmes. De toute évidence, elle ne croyait pas aux explications de Vladek selon lesquelles ses frères avaient échappé à l´effondrement de la crypte. Et elle se rappelait que le capitaine était pour elle un homme haïssable, qui avait massacré des dizaines de paysans alors qu´elle-même était encore un bébé.
Enfin Vladek découvrit une sortie au bout d´un étroit corridor. A peine avait-il quitté les souterrains qu´il entendit les flèches siffler au-dessus de lui. Il nota rapidement les volutes de fumée qui montaient d´une grande partie de la ville, les cris des soldats et le fracas des armes. De grandes boules enflammées, propulsées par des machines hors de vue, déchiraient le ciel pour s´abattre sur les maisons. Le capitaine fit signe à Alice de ne pas bouger et passa prudemment la tête à l´angle d´une grande rue.
Une barricade de meubles se dressait au milieu de l´allée. Une dizaine d´Elfes, tournant de dos à Vladek, s´abritaient derrière et criblaient de flèches un poste de garde. Quelques hommes s´y étaient retranchés et attendaient, les armes à la main, une occasion de riposter. Mais la pluie mortelle de traits ne semblait pas devoir cesser avant longtemps.
Vladek réfléchit un instant. Il ne savait pas comment tout ceci était arrivé, mais les Elfes étaient entrés dans Kridath. Sa mentalité de soldat prit aussitôt le dessus : il devait combattre !
Un claquement retentit quand les griffes du capitaine s´extirpèrent de sa main gauche. Brandissant son épée, il s´élança sur les Elfes. Deux d´entre eux succombèrent, sans comprendre ce qui se passait, à des coups dans le dos qui percèrent leurs armures. Les autres se retournèrent et tirèrent leurs épées pour affronter Vladek. Celui-ci d´un coup de pied repoussa l´ennemi le plus proche, leva son arme et trancha la gorge d´un autre.
Il recula prestement pour échapper aux attaques des survivants, et vit les soldats quitter le poste de garde et enjamber la barricade pour venir à son secours. Les Elfes firent à nouveau volte-face pour répondre à leur assaut, mais ils avaient perdu leur avantage. Les coups de lances et d´épées les submergèrent et bientôt il ne furent plus que deux que Vladek anéantit.
- Merci, lança le chef du groupe de gardes sans même le regarder. Bon, les gars, on s´occupe des blessés et on avance ! Il faut rejoindre le reste des troupes !
- Y a pas de reste des troupes, sergent Aghnor ! cria un autre soldat. On est tous dispersés ! C´est un cauchemar !
- Excusez-moi, sergent, dit Vladek, mais qu´est-ce qui se passe ?
- Vous étiez où pendant les dernières heures, vous ? Les Elfes sont venus négocier et ensuite ils ont attaqué ! On se fait tailler en pièces !
- Je vois. Combien d´hommes avez-vous ?
Pour la première fois, le sergent détailla vraiment Vladek. Sa bouche s´entrouvrit de surprise :
- Mais, vous êtes...
- Peu importe que le gouverneur me recherche, sergent. Il y a des problèmes plus urgents. Combien d´hommes avez-bous ?
- Dix-sept, si on ne compte pas les blessés. Ces combats de rues sont vraiment impossibles à gérer ! J´ai perdu de vue le plus gros de mes effectifs !
- Je vois. Avez-vous du matériel dans ce poste de garde ?
- Vous voulez quoi ?
- Un bouclier, une armure peut-être.
Le sergent fit signe à un soldat, qui courut aussitôt vers le bâtiment. Puis il reporta son attention sur Vladek :
- Que comptez-vous faire ?
- Je prends le commandement de votre unité.
- Quoi ? Il n´est pas question que...
- Sergent, je vous rappelle que je suis capitaine, dit Vladek en montrant son écusson. En outre, j´ai beaucoup plus d´expérience que vous dans ce genre de batailles, sergent.
L´homme grogna puis se tourna vers ses gardes :
- Bon, écoutez-moi ! A partir de maintenant, c´est le capitaine Vladek qui commande ! Pas de protestations !
Les soldats acquiescèrent. Apparemment, ils avaient déjà perdu tout espoir de remporter la victoire, alors pourquoi s´inquiéter d´un changement de chef ?
Sur un signe de Vladek, Alice rejoignit le groupe. Elle ne pouvait s´empêcher d´admirer la façon avec laquelle le capitaine avait pris les choses en main. Il montrait désormais beaucoup plus d´assurance que dans les souterrains.
Puis la jeune fille se rappela que Vladek était un soldat. La guerre était son métier, pas les histoires de magie et de démons. Il retrouvait à présent un terrain familier.
Le soldat revint du poste de garde, les bras chargés. Vladek déboucla son ceinturon, enfila une cotte de maille qui lui tombait à mi-cuisse et raccrocha son épée par-dessus pour la maintenir. Il coiffa ensuite une cagoule de cuir et une autre de mailles, puis saisit de sa main gauche l´écu de bois qu´on lui tendait.
- Allons-y, dit-il simplement.
La masse de cheveux blonds de Sïnlir fouettait l´air tandis que sa lame virevoltait dans la lueur des incendies. L´Elfe se sentait fou de joie : toute l´armée du roi Itraïr progressait, Kridath serait prise avant la nuit. Son sourire s´élargissait à chaque fois qu´un ennemi tombait sous la morsure de son épée. Ces humains ne savaient décidément pas se battre ! Ils allaient tous mourir ! Ainsi l´ordre triompherait, comme le voulait le roi ! Cette pensée réjouissait encore Sïnlir plus encore que la mort de ses attaquants !
Il se retrouva soudain face à un homme au visage rougeaud, armé d´un couperet, et l´air d´un boucher en folie. L´Elfe évita une attaque maladroite et se défit de son adversaire d´un coup d´épée.
Alors que l´homme s´effondrait, Sïnlir vit avec horreur son cousin Dernil rouler au sol en comprimant la profonde blessure qui barrait son ventre. Son adversaire, un Ork monstrueux protégé par une armure grossière, releva son épée dentelée couverte de sang.
Avec un cri de rage, Sïnlir se jeta sur lui. Il ne pouvait supporter qu´une créature aussi insignifiante qu´un Ork puisse tuer un Elfe, et pire encore un membre de sa famille !
La lame de Sïnlir décrivit une grande parabole et heurta celle de l´Ork avec un tintement. Le monstre recula puis plongea l´épée en avant. L´Elfe l´esquiva d´un bond sur le côté et brandit son arme. L´Ork tenta de ramener la sienne vers lui pour se défendre. « Ridicule ! songea Sïnlir. Il ne pourra pas la lever assez vite ! » Et il abattit sa lame.
Une explosion de douleur submergea le flanc droit de l´Elfe, lui faisant manquer son coup. Il baissa les yeux sur son côté et comprit son erreur : l´Ork ne comptait pas parer son attaque, mais bien le frapper ! Une épée ordinaire aurait glissé sur la cotte de mailles, mais la lame dentelée du monstre avait déchiré sans mal les anneaux et la chair.
La vue de Sïnlir se brouilla. Une nouvelle brûlure à la poitrine lui arracha un hurlement. Puis tout devint noir.
Hustouk retira son épée du cadavre de son adversaire. Cet Elfe-là s´était mieux battu que la moyenne, mais en fin de compte ça ne changeait pas grand-chose. L´Ork profita de ce qu´aucun ennemi ne lui faisait face pour reprendre son souffle et armer son arbalète.
Sans même le vouloir, il était devenu le chef de la bande d´une dizaine d´hommes, civils ou militaires, qui se défendaient tant bien que mal à ses côtés. Deux en particulier se montraient redoutables : un gros tavernier du nom de Tanord, qui combattait au couteau, et un vieux Wolk armé de griffes en métal. Mais Hustouk savait qu´il devait maintenant trouver un moyen de fuir Kridath : les Elfes allaient remporter la bataille, il n´y avait plus aucun doute à ce sujet. La preuve, son bouclier s´était brisé : un très mauvais présage sur un champ de bataille, même si certains s´accordaient à dire que la perte de l´épée, voire de la vie, annonçaient encore plus sûrement la défaite
Une nouvelle troupe d´ennemis surgit à l´angle d´une rue. Sans leur laisser le temps de se déployer, Hustouk pressa la détente de son arbalète. Son carreau siffla, transperça l´armure d´un Elfe et se planta dans son torse. L´Ork hurla pour rassembler ses hommes et chargea avec eux. D´un revers de son épée il trancha la cuisse d´un adversaire, puis évita un coup et frappa son attaquant à la gorge. Il para un assaut destiné à Tanord le tavernier et plongea sa lame dans le ventre d´un troisième Elfe.
Un ennemi abattit le Wolk d´un coup au milieu du front et s´attaqua à Hustouk. L´Ork n´avait pas le temps de dégager son arme, aussi lança-t-il un coup de poing au visage de son adversaire. Son gant de mailles arracha la joue droite de l´Elfe, qui poussa un cri déformé par sa blessure. Hustouk tira du fourreau le couteau qu´il portait à la ceinture et l´enfonça dans la gorge de l´ennemi, qui s´écroula. Un autre bondit en avant pour prendre sa place.
L´Ork constata que ses hommes cédaient du terrain devant le nombre de leurs assaillants. Un instant les rangs semblèrent sur le point de se rompre, puis un renfort inattendu vint les tirer de ce mauvais pas : une bande de nains en armure, brandissant des haches et des marteaux, se jetèrent dans les mêlée et se mirent à frapper joyeusement. Les Elfes commencèrent à reculer
Hustouk reconnut l´un des nouveaux arrivants, un nain à la barbe noire passée dans sa ceinture, dont la hache fendait l´air à une cadence régulière : Anamïn !
L´Ork ne comprenait pas vraiment pourquoi les serviteurs de Thenetos lui venaient en aide, mais il rangea cette réflexion dans un coin de son esprit et se concentra sur le combat. C´était l´occasion rêvée d´appliquer une formule scientifiquement démontrée : « Tape sur les autres d´abord, discute avec moi après ».
J´ai oublié de mettre un à la fin alors je me rattrape.
Mwarf, j´adore XD
C´est génial ce joyeux bordel, ça me plaît :D
Juste un truc : le fait qu´Alice passe un peu rapidement de la haine à l´admiration... généralement quand on déteste quelqu´un, ça se ressent sur tout après, et même s´il fait quelque chose d´extraordinaire, on va se dire : "Mouais..."
Grhyll==>Oui mais justement on n´est pas "en général". Là elle l´a vu massacrer les Elfes (qu´elle voit raser la ville et massacrer les paysans), donc elle comprend qu´il n´est pas mauvais final´ment.
Heu sinon, ben c´toujours aussi génial quoi, j´adore la formule sicentifiquement prouvée. Vive la mentalité Ork^^. Heu sinon, encore eine faute de frappe : "avez-bous"==>"avez-vous"
La suiteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee!
hey magnifique tout sa
n´hésité pas à passer sur ma communauté de fan art,video,screen,création de jeux et bien sur récits :
L´atelier du jeu vidéo:
www.atelier-jv.tk
Ca ne ressemble pas un peu à de la pub, LYN-X
LYN-X
deathstone je suis pas sûre que lyn-x ai lu la fic...
ben sinon, je trouve ca super.... la suite, rien d´autre a dire.
az´ pour ta faute, ben moi j´avais même pas vu....absorbée par la lecture, sans doute...
hipop_danseuse Posté le 15 octobre 2005 à 14:45:06
deathstone je suis pas sûre que lyn-x ai lu la fic...
coin ? Désolé, je ne comprends pas bien (comme d´hab^^)
En gros elle disait qu´elle était d´accord avec toi et ajoutait que cet individu disait "hey magnifique tout ça" sans avoir lu le moindre mot de cette fiction.
Sinon Azerty, moi je trouve pas Je trouve que c´est un cas qui reste général, c´est pas parce qu´on voit l´assassin de ses parents tuer un de nos ennemis qu´on l´admire
Vlà la suite, très court désolé.
Stall Kogard et Dorzak Hagarat réalisaient peu à peu que la bataille était perdue et qu´ils auraient mieux fait de rester dans la citadelle. Entourés de vingt soldats à peine, isolés dans les rues obscurcies par la fumée, il luttaient avec la force du désespoir. Les Elfes surgissaient de partout, comme s´ils avaient déjà investi toute la cité, alors que les hommes du gouverneur tombaient l´un après l´autre.
Dorzak sentait la fin proche. Entre ses mains, l´Ecorcheuse ralentissait. Même un colosse comme lui ne pouvait combattre des heures sans le moindre répit. A côté de lui, Kogard faiblissait aussi, ses attaques et ses parades se faisant moins rapides, ses gestes convulsifs. L´épuisement gagnait.
Les vingt hommes affrontaient autant d´Elfes, mais ces derniers étaient frais et maintenaient une pression terrible. Dorzak comprit qu´il allait mourir dans la minute. C´est alors que les Elfes les plus éloignés de lui tombèrent sur les pavées, des plaies sanglantes à la nuque.
Derrière eux se tenait le Prince Alexandre, le regard concentré, son glaive à la main. Il bondit sur les ennemis en faisant tournoyer sa lame, fauchant tout ce qui passait à sa portée avec une précision fatale.
A cette vue, Dorzak reprit courage. L´Ecorcheuse se tira de sa torpeur et se joignit au glaive d´Alexandre dans cette danse de mort. Kogard n´était pas en reste, sa rapière cinglant l´air dans des sifflements suraigus. Bientôt le dernier Elfe tomba, transpercé par l´épée d´un garde en même temps que l´Ecorcheuse lui fendait le crâne et qu´Alexandre lui lacérait la hanche. Le silence retomba, seulement troublé par les respirations des combattants qui essayaient de retrouver leur souffle.
- Merci de votre aide, Altesse, dit finalement Dorzak.
- J´ai besoin de la vôtre, répondit Alexandre.
Kogard prit soudain conscience de la situation.
- Vous ! s´emporta-t-il en braquant sa lame sur le Prince. Tout est de votre faute ! Dorzak, tuez-le !
Le géant le regarda avec des yeux durs :
- Vous perdez la raison, Excellence. Jamais je ne frapperait un enfant, et encore moins un allié.
- C´est un ordre !
- Un ordre que je n´exécuterait pas !
Alexandre intervint :
- Je peux vous aider à sauver cette ville. Mais j´ai d´abord quelques questions à vous poser.
- Quoi ?! s´exclama Kogard. Vous avez une solution pour sauver Kridath ! Vous ne comprenez pas que c´est fini ?! Nous avons perdu !
- Il reste un moyen, déclara le Prince. Il faut retrouver l´oeil de Kashnir, l´objet magique qui était caché dans les souterrains.
- Artus ne s´en est pas emparé ? demanda le gouverneur, soudain intéressé.
- Je crains que non, même s´il a essayé. Mais je sais où il se trouve. Avec un pouvoir tel que celui enfermé dans l´oeil de Kashnir, nous pourrons repousser l´ennemi. Mais répondez d´abord à mes questions : est-ce vous qui avez ordonné de m´assassiner ?
- Ca peut attendre, non ? Où est cet...
- Répondez !
- Très bien, grogna Kogard. J´ai donné l´ordre de vous faire tuer, mais c´est Seubal Artus qui me l´a demandé. C´était un plan du général Thul´lod.
- D´accord... Et les trois loups noirs que vous avez lancé à ma poursuite, d´où venaient-ils ?
- Je pensais que vous le sauriez ! C´est votre maître, Onorius de Finglä, qui me les avait envoyés pour vous aider en cas de problèmes dans vos recherches...
- Il vous avait donné son nom ? s´étonna Alexandre.
- Bien sûr. Comment lui aurais-je fait confiance sinon ?
- Très bien... Vous avez voulu me doubler, mais ça n´a plus d´importance. Laissez moi une petite seconde...
Le Prince ferma les yeux un instant. Son front se plissa. Enfin il déclara :
- L´oeil de Kashnir se dirige vers la cathédrale, aux mains d´une certaines Katja. Je le sais grâce à son frère Conrad, dont je peux désormais connaître tous les mouvements. Mais l´Elfe que mas hommes ont combattu ce matin les piste aussi. J´aurai besoin de tous vos hommes pour le vaincre.
- J´espère que vous êtes sûr de vous, grommela Stall Kogard.
Il fit signe à ses soldats, et tous s´élancèrent dans les rues, droit vers la silhouette massive et nimbée de fumée de la cathédrale de Kridath.
PS : Vladek a pas tué ses parents, simplement on lui a appris à détester les hommes comme Tarlaq et Vladek, en lui racontant ce qui s´était passé pendant des années. Ensuite elle découvre ce type et comprend un peu qu´il n´est pas vraiment le monstre qu´on lui avait décrit.
Moué, pas convaincue
En tous cas encore une bonne partie, tout "rentre dans l´ordre", avec un peu de suspicion, on apprend de nouvelles clés, le récit avance ! Une ou deux fautes, je crois...
yop yop yo plu et lu et lu, ben voilà, qu´est je à redire sur le commentaire de grhyll?
ha si, un ch´tit truc qu´elle a oubliée de mentionner: la suite, please. voilà
Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinnnnnnnnnnnnnnnnnn!!!!! C´est tropp couuuuuuuuuuuuuuuuuuuurt!!!!!! Mais c´est bien mieux que de rien n´avoir, et pis s´en passe en plus des choses. Puisqu´il a survécu, on va donc connaître le fameux serment...pis j´espère que ça veut pas dire qu´il va mourir (le serment), j´l´aime bien c´type en fait.
Bon, humm...pas de fautes repérée cette fois...heu...LA SUITE!!!