ou couper les dépenses gouvernementales -----> découlera une guerre donc revient au meme

Au vu des deux autres, la guerre me parait plus probable...

Je pense qu'avec 100000 € j'achète le pouvoir de 99,9 % des administrateurs société ou civil. Comme la réglementation à des limites, il faudrait alors une morale au dessus de ça

Darkman01
Posté le 29 mars 2010 à 14:03:41
Je ne pense pas qu'on puisse sauver financièrement autant de pays... Mais pour ce qui est de la France, je ne crois pas une seule seconde à sa faillite.

-> Pourtant l'échéance se rapproche.

"1 La "bonne" vielle guerre qui remet tout a plat "

La meilleure méthode pour éviter une guerre est bien de rester soudé à l'UE.
On peut critiquer l'UE comme on veut, elle aura tout de même réussi à remplir son role premier (jusqu'à maintenant)

"Pourtant l'échéance se rapproche. "

Y'a rien qui se rapproche, on ne sera pas en faillite parce qu'on peut vendre beaucoup d'actifs. Est-ce que t'es au courant que le montant de la dette publique est brut, et que si on compte tout ce que les autres pays nous doivent (i.e la dette nette), on doit être à 300 milliards à peine (contre environ 1.600 milliards de dette brute).

Alors il n'y a vraiment rien de grave. Sans compter qu'on peut vendre beaucoup de choses, ce qui signifie qu'on ne fera jamais faillite, quoi qu'il arrive.

Tu parles de vendre du patrimoine ? Comme les Allemands ont demandé aux Grec de vendre une ile ?

Qui voudrait cela ?

Le patrimoine il se vend tous les jours mon petit pote.

Darkman01
"Alors il n'y a vraiment rien de grave. Sans compter qu'on peut vendre beaucoup de choses, ce qui signifie qu'on ne fera jamais faillite, quoi qu'il arrive"

dans le principe de vendre des élément du patrimoine, effectivement ca se fait, par contre pour ce qui est de la dette envers la france, encore faudrait il que ces pays nous payent...ce qui en l'etat actuelle des choses est peu probable au vue de l'insolvabilité et donc, de la dette, des autres états...

Bah si on ne nous rembourse, on ne rembourse pas non plus, comme ça tout le monde est content

Il n’y a pas besoin d’être un grand économiste pour comprendre que le libre-échange sans restriction créé du chômage dans les pays dits développés. Jacques Sapir ( que je vous recommande) clarifie les raisons pour lesquelles cela est vrai. Il cite tout d’abord les délocalisations directes d’emplois industriels d’un pays vers un autre. Continental représente un bon exemple avec la concomitance entre la fermeture du site Français et le développement du site Roumain, où le SMIC représente un dixième du salaire minimum hexagonal.

Puis viennent les délocalisations indirectes, quand « une grande entreprise conçoit un nouveau produit et en réalise l’industrialisation d’emblée dans un pays à faibles coûts salariaux et ce à but de ré export ». Le meilleur exemple est sans doute l’industrie automobile avec le cas des Peugeot 107 et Citroën C1 produites en Slovaquie, la Twingo en Slovénie ou la Logan en Roumanie. C’est ainsi que de 2004 à 2008, Peugeot, Renault et Citroën ont transféré la production d’un million de véhicules hors de France.

Le troisième phénomène est l’effet dépressif sur le marché intérieur. Cet effet est double. Tout d’abord, la persistance d’un flux de délocalisation agit comme un frein sur l’évolution des salaires dans l’industrie. Ensuite, il faut souligner que la disparition d’un emploi industriel se traduit toujours par des pertes d’emploi induites dans les services. Pour Jacques Sapir, le bilan est simple : la moitié du niveau du chômage s’explique par le libre-échange.

Cette analyse macro-économique rejoint celle, micro-économique, de Maurice Allais, qui, dans les années 90, avait montré que la moitié du chômage de l’époque était également la conséquence du libre-échange. Mieux, Jacques Sapir, insiste sur les conséquences de ce niveau de chômage. Il souligne qu’en 2007, les finances publiques s’en seraient tellement trouvées améliorées qu’il aurait été possible de réduire les cotisations sociales, et donc augmenter le pouvoir d’achat, la croissance et l’emploi.

Bien sûr, les néolibéraux rétorqueront avec l’exemple des avions que nous vendons aux pays émergents. Manque de chance pour eux, l’usine chinoise d’Airbus vient de produire son premier A320. Or, si nous ne vendons même plus d’avions produits en Europe, quel type de produits industriels allons-nous pouvoir vendre à la Chine ? Et c’est bien le problème de l’anarchie commerciale : elle aboutit à une concentration sauvage de la production dans les pays aux coûts les plus bas.

Le nouvel argument des néolibéraux sera d’affirmer que la baisse des prix des produits industriels profite aux consommateurs des pays riches. Mais les hausses de salaires ont au moins autant ralentit que la hausse des prix. Tout montre au contraire que les classes populaires ont plutôt perdu du pouvoir d’achat. Leur ultime argument sera de promouvoir une société de service dont on se demande comment elle pourra financer les importations de produits industriels alors que même les services bancaires sont délocalisés…

Finalement, ce sont les pays asiatiques qui ont tout compris en protégeant leur industrie pour lui permettre d’émerger. Et l’Europe, par son dogmatisme ultralibéral, a sacrifié des millions d’emplois industriels. Merci à Jacques Sapir de le rappeler. Et nous attendons toujours le discours de Darkman01, comme quoi perdre son emploi s'est génial, je suis sur que ceux connaissant la fermeture de leurs usines seront ravis

"Finalement, ce sont les pays asiatiques qui ont tout compris "

En pratiquant l'ouverture économique ces 20 dernières années.

"Il n’y a pas besoin d’être un grand économiste pour comprendre que le libre-échange sans restriction créé du chômage dans les pays dits développés. "

PAC et équivalents US, aides aux entreprises européennes ou américaines, frontières douanières entre l'UE et le reste du monde, à l'entrée des USA, du Japon, de la Chine, etc..., c'est quoi? Ah oui, des restrictions au libre échange. Difficile de tenir un argumentaire crédible quand on part d'un postulat pourri.
Et comme l'a signalé zogzog, si les pays asiatiques grimpent, c'est qu'ils ont pratiqué l'ouverture économique, donc vont à l'encontre de ton avis.

Darkman01
Y'a rien qui se rapproche, on ne sera pas en faillite parce qu'on peut vendre beaucoup d'actifs.

-> Je nous vois mal vendre la tour Eiffel, mais bon..

Je ne te parle pas de Tour Eiffel, mais d'œuvres d'art, de biens immobiliers, etc. Ce qui se fait tous les jours sur le marché en somme.

"Et nous attendons toujours le discours de Darkman01, comme quoi perdre son emploi s'est génial, je suis sur que ceux connaissant la fermeture de leurs usines seront ravis"

Je suis ravi que les machines aient remplacé les hommes au 19ème siècle, ainsi on travaille moins et on gagne plus. C'est pareil pour les délocalisations. C'est triste pour les hommes, c'est clair, mais ils reçoivent des aides. Et tomber dans le populisme niais n'est pas la meilleure solution.

Assumes donc ton idéologie néolibérale et va expliquer tout cela à ces gens

Le populisme, exactement.
En tout cas Cheminade t'es bien content de poster depuis ton ordi payé à 500€ au lieu de 2000€...

1. [cheminade] Voir le profil de [cheminade]
2. Posté le 31 mars 2010 à 20:04:16 Avertir un administrateur
3. Assumes donc ton idéologie néolibérale et va expliquer tout cela à ces gens

Il le fera volontiers quand tu iras expliquer aux gens que le meilleur moyen, c'est de supprimer les machines outils, d'aller crever dans les mines et dans les usines, parce que comme cela on retourne au plein emploi

"Et puis ça donne un sentiment de confiance au peuple et c'est bon la confiance "

J'ai de drôle de potes quand même

Quoi ?