CONNEXION
  • RetourJeux
    • Tests
    • Soluces
    • Previews
    • Sorties
    • Hit Parade
    • Les + populaires
    • Les + attendus
    • Tous les Jeux
  • RetourActu
    • Culture Geek
    • Astuces
    • Réalité Virtuelle
    • Rétrogaming
    • Toutes les actus
  • RetourHigh-Tech
    • Actus JVTECH
    • Bons plans
    • Tutoriels
    • Tests produits High-Tech
    • Guides d'achat High-Tech
    • JVTECH
  • RetourVidéos
    • A la une
    • Gaming Live
    • Vidéos Tests
    • Vidéos Previews
    • Gameplay
    • Trailers
    • Chroniques
    • Replay Web TV
    • Toutes les vidéos
  • RetourForums
    • Hardware PC
    • PS5
    • Switch
    • Xbox Series
    • Overwatch 2
    • FUT 23
    • League of Legends
    • Genshin Impact
    • Tous les Forums
  • PC
  • PS5
  • Xbox Series
  • PS4
  • One
  • Switch
  • Wii U
  • iOS
  • Android
  • MMO
  • RPG
  • FPS
En ce moment Genshin Impact Valhalla Breath of the wild Animal Crossing GTA 5 Red dead 2
Etoile Abonnement RSS

Sujet : [Mythe] Délocalisations = chômage.

DébutPage précedente
1234567891011  ... 33»
Page suivanteFin
Darkman01 Darkman01
MP
Niveau 10
24 mars 2010 à 13:15:56

On entend souvent dire que les délocalisations entrainent des pertes d’emplois dans les pays développés. Cette question revient surtout (via les partis de gauche) en temps de crise, comme c’est le cas actuellement. :oui:

Une étude de l’AFL-CFL (grand syndicat américain) a été faite au tout début des années 70 et a conclu que les délocalisations avaient détruites 900.000 emplois entre 66 et 71 aux USA. A la suite de cela, d’autres études commandées par le gouvernement ont aussi conclu à des pertes d’emplois dans un premier temps, mais néanmoins que celles-ci étaient compensées et amenaient même à une création d’emplois nette à moyen terme.

Plusieurs explications, qui restent toujours valables :

:d) Baisse des prix grâce à la baisse des coûts de production (plus de pouvoir d’achat, donc plus demande et d’emplois au final)
:d) Augmentation des emplois plus qualifiés (plus créateurs de richesse), ce qui est favorable à l’économie.
:d) Augmentation de la demande de biens d’équipement pour construire dans les pays à bas coûts (donc plus de demande et d’emplois)
:d) Plus de traducteurs, de services juridiques, etc., pour traiter avec le pays dans lequel les firmes s’installent.
:d) Etc.

En gros, à court terme des emplois sont détruits mais à plus long terme cela en crée. Des études économétriques sont venues le prouver depuis.

Ce débat est donc obsolète, prendre les délocalisations comme bouc-émissaire des forts taux de chômage est donc un leurre et relève du populisme.

Bien sûr, il faut que l’Etat assure la prise en charge des travailleurs licenciés (allocations chômage etc.) pour limiter l’impact négatif qui en découle. :ok:

Voilà.

Masticate Masticate
MP
Niveau 6
24 mars 2010 à 13:37:08

Ils ont aussi oublié la thèse du déversement d'Alfred Sauvy. Les emplois détruits sont des emplois non-qualifiés du secteur secondaire alors que les emplois créés sont principalement dans le secteur tertiaire (donc les traducteurs et services juridiques comme tu dis) voire des ouvriers très qualifiés pour prendre en main les machines ayant besoin de l'homme etc.
Mais le problème c'est que ces ouvriers peu ou non qualifiés ne retrouvent pas de boulot et descendent de la rue, donnant de l'eau au moulin de la gauche.

avatar2010 avatar2010
MP
Niveau 7
24 mars 2010 à 13:45:46

"En gros, à court terme des emplois sont détruits mais à plus long terme cela en crée. Des études économétriques sont venues le prouver depuis. " Pas si le tissu industriel d'un pays est en mauvais état. Et encore moins si une bonne partie des profits permis par la délocalisation dont découle une production à moindre coût va aux actionnaires et pas à l'investissement.

Plus généralement, la délocalisation favorise la précarité dans les secteurs conçernés d'un pays d'où les emplois partent et les mauvaises conditions de travail dans les pays émergents où les emplois vont. C'est donc mauvais pour tout le monde.

"Ce débat est donc obsolète, prendre les délocalisations comme bouc-émissaire des forts taux de chômage est donc un leurre et relève du populisme." Absolument pas, ne pourrait-on pas imaginer qu'un groupe investisse à l'étranger sans pour autant démanteler des entreprises sur place ? En quoi est-ce un problème, on peut moderniser les appareils de production sur place s'ils sont vieillissants, non ?

avatar2010 avatar2010
MP
Niveau 7
24 mars 2010 à 13:48:08

"# Mais le problème c'est que ces ouvriers peu ou non qualifiés ne retrouvent pas de boulot et descendent de la rue, donnant de l'eau au moulin de la gauche. " Parce qu'on a pas moderniser les appareils de production et qu'il n'y a pas de volonté politique pour moderniser l'industrie et l'adapter aux défis de demain.

Masticate Masticate
MP
Niveau 6
24 mars 2010 à 13:53:17

T'entends quoi par la modernisation des appareils de production et de l'industrie ?

Darkman01 Darkman01
MP
Niveau 10
24 mars 2010 à 13:58:28

"ces ouvriers peu ou non qualifiés ne retrouvent pas de boulot et descendent de la rue"

:d) Oui, c'est compréhensible. c'est pour ça que l'État doit assurer derrière et amortir le choc. :oui:

"la délocalisation favorise la précarité dans les secteurs concernés d'un pays d'où les emplois partent"

:d) C'est-à-dire ?

"ne pourrait-on pas imaginer qu'un groupe investisse à l'étranger sans pour autant démanteler des entreprises sur place ? En quoi est-ce un problème, on peut moderniser les appareils de production sur place s'ils sont vieillissants, non ? "

:d) Le problème n'est pas l'appareil productif en lui-même, mais les coûts de production trop élevés. C'est pour ça que les entreprises partent dans les pays à bas coûts salariaux.

zogzog57 zogzog57
MP
Niveau 10
24 mars 2010 à 13:59:13

@Avatar2010 : "ne pourrait-on pas imaginer qu'un groupe investisse à l'étranger sans pour autant démanteler des entreprises sur place ? En quoi est-ce un problème, on peut moderniser les appareils de production sur place s'ils sont vieillissants, non ? "

C'est un problème car les couts de production en France sont trop élevés. Un investisseur cherchera toujours un minimum de rentabilité.

Comment rendre notre industrie plus rentable ? en baissant les salaires ? personne ne veut souhaite cela et c'est normal.
En baissant les charges :
supprimer la taxe professionelle, baisser les cotisations retraite (en travaillant plus longtemps),
baisser les impots sur les sociétés au niveau national ou local (mais cela implique de réduire fortement les dépenses de l'Etat et des régions en supprimant par exemple des fonctionnaires),
baisser les cotisations chomages (en supprimant l'assistanat des non travailleurs à longue durée (RMIste)),
que les salariés travaillent plus (suppression des 35h)

Nos voisins européens ont une industrie à la pointe et très compétitive, prenons exemple sur eux. Même si cela implique d'abandonner quelques privilèges à court termes.

frg_2007 frg_2007
MP
Niveau 10
24 mars 2010 à 14:13:14

"que les salariés travaillent plus (suppression des 35h) "

http://www.lejdd.fr/Societe/Emploi/Actualite/La-semaine-de-41h-pour-tous-89126/

On est au dessus de la moyenne européenne

zogzog57 zogzog57
MP
Niveau 10
24 mars 2010 à 14:24:53

salaire négocié sur 35h. salaire payé sur 35h.
heures effectuées : 41h.

ou comment se faire entuber par une mesure qui devait créer de l'emploi et qui finalement n'a servi qu'a faire baisser le pouvoir d'achat...
vivement un retour au 39h officielle

HSBWWAG HSBWWAG
MP
Niveau 10
24 mars 2010 à 14:38:14

:d) Augmentation des emplois plus qualifiés (plus créateurs de richesse), ce qui est favorable à l’économie.

=> Le contenu en masse d'emplois de l'informatique (qui était un secteur d'avenir dans les années 80 pour les américains : ils se disaient, bon en gros on laisse tomber les secteurs d'industrie, et on met le paquet sur les hautes technologies) fait en ce moment même débat chez les économistes.
Avec la crise, il y a eu énormément de licenciement dans ce secteur aux USA.

[Cheminade] [Cheminade]
MP
Niveau 5
24 mars 2010 à 15:04:17

Il faut interdire les licenciements boursiers, et instaurer un réel protectionnisme pour que nos emplois ne se sauvent pas à l'étranger. Laissez faire ce genre de chose, c'est être complice du patronnant et de son internationalisme, chaque semaine on a le droit à la destruction d'emploi, il est temps d'en finir ! Donc arrête de raconter n'importe quoi Darkman01, on se rends bien compte que tu n'en a rien à foutre des ouvriers :ok:

sousjoueur sousjoueur
MP
Niveau 10
24 mars 2010 à 15:07:05

Reste que c'est une aberration énergétique d'aller faire produire à l'autre bout de la planète...

Puis à court et moyen terme OUI ça entraine du chomage et ça appauvrit des régions entières qui peuvent mettre des années à s'en remettre.

Darkman01 Darkman01
MP
Niveau 10
24 mars 2010 à 15:11:39

"Il faut interdire les licenciements boursiers"

:d) Ça veut rien dire.

"instaurer un réel protectionnisme"

:d) MER IL ET FOU ! :fou:

"instaurer un réel protectionnisme pour que nos emplois ne se sauvent pas à l'étranger"

:d) C'est quoi le rapport ? :doute:

"on se rends bien compte que tu n'en a rien à foutre des ouvriers"

:d) Ben si ça crée de l'emploi au final, tant mieux non ? :question:

Paulop Paulop
MP
Niveau 12
24 mars 2010 à 15:45:33

Je suis d'accord avec Darkman01. J'irai même plus loin, je pense qu'il est dorénavant inutile de former autant de personnes à devenir ouvriers en France, c'est les amener au casse pipe à long terme. Un jeune qui devient ouvrier maintenant n'aura peut être plus de boulot dans 20 ans.
(Hors exception genre maçonnerie)

Il ne faut pas se leurrer, à mon avis les ouvriers sont destinés à disparaitre, y comprit dans les pays où on délocalise aujourd'hui. On va trouver de plus en plus de robotisation, de techniciens pour s'en occuper, mais je vois pas la place des ouvriers.

Alors qu'ils descendent dans la rue dire qu'on leur pique leur boulot, c'est une chose, mais que personne ose leur dire que ya plus d'avenir dans leurs boulots...

[Cheminade] [Cheminade]
MP
Niveau 5
24 mars 2010 à 16:02:08

Les futurs chômeurs vous remercieront :sarcastic:

Paulop Paulop
MP
Niveau 12
24 mars 2010 à 16:06:14

Les métiers disparaissent c'est un fait. Ya pas à tortiller du derrière.

Je veux dire, tu penses quand même pas qu'on aurait du garder les mines juste pour que 10 autres générations aient un emploi...

SankZion SankZion
MP
Niveau 9
24 mars 2010 à 16:07:42

http://bastiat.org/fr/petition.html :hap:
http://bastiat.org/fr/recrecettes_protectionnistes.html :noel:

:cool:

[Cheminade] [Cheminade]
MP
Niveau 5
24 mars 2010 à 16:28:27

La crise est le fruit du libre-échange, du système monétaire entre le mains des banques et de la libre circulation des capitaux, ce sont ces trois absurdités néolibérale/monétaristes qui sont à la source de tous ce merdier, et vous vous proposez d'accentuer cela !

Paulop Paulop
MP
Niveau 12
24 mars 2010 à 16:42:47

Au delà du fait que c'est faux, si tu veux du troll, la pauvreté de la Corée du Nord est le fruit de tout l'inverse.

zogzog57 zogzog57
MP
Niveau 10
24 mars 2010 à 16:54:53

@cheminade "Il faut interdire les licenciements boursiers, et instaurer un réel protectionnisme pour que nos emplois ne se sauvent pas à l'étranger. Laissez faire ce genre de chose, c'est être complice du patronnant et de son internationalisme, chaque semaine on a le droit à la destruction d'emploi, il est temps d'en finir ! Donc arrête de raconter n'importe quoi Darkman01, on se rends bien compte que tu n'en a rien à foutre des ouvriers "

mdr. Complice du patronat. Amusant comme expression ca fait très PCF.
Juste une question : qui te donne ton salaire et par conséquant à bouffer ?
Faut arrêter de penser que les patrons sont des gros vilains et les ouvriers des éternelles victimes.

Voici ce que Jaures (le plus grand socialiste de France) disait à propos des patrons :

« Il n’y a de classe dirigeante que courageuse. A toute époque, les classes dirigeantes se sont constituées par le courage, par l’acceptation consciente du risque. Dirige celui qui risque ce que les dirigés ne veulent pas risquer. Est respecté celui qui, volontairement, accomplit pour les autres les actes difficiles ou dangereux. Est un chef celui qui procure aux autres la sécurité, en prenant sur soi les dangers.

Le courage, pour l’entrepreneur, c’est 1’esprit de 1’entreprise et le refus de recourir à l’Etat ; pour le technicien, c’est le refus de transiger sur la qualité ; pour le directeur du personnel ou le directeur d’usine, c’est la défense de la maison, c’est dans la maison, la défense de l’autorité et, avec elle, celle de la discipline et de l’ordre.

Dans la moyenne industrie, il y a beaucoup de patrons qui sont à eux mêmes, au moins dans une large mesure, leur caissier, leur comptable, leur dessinateur, leur contremaître ; et ils ont avec la fatigue du corps, le souci de l’esprit que les ouvriers n’ont que par intervalles. Ils vivent dans un monde de lutte où la solidarité est inconnue. Jusqu’ici, dans aucun pays, les patrons n’ont pu se concerter pour se mettre à l’abri, au moins dans une large mesure, contre les faillites qui peuvent détruire en un jour la fortune et le crédit d’un industriel.

Entre tous les producteurs, c’est la lutte sans merci ; pour se disputer la clientèle, ils abaissent jusqu’à la dernière limite, dans les années de crise, le prix de vente des marchandises, ils descendent même au dessous des prix de revient. Ils sont obligés d’accepter des délais de paiement qui sont pour leurs acheteurs une marge ouverte à la faillite et, s’il survient le moindre revers, le banquier aux aguets veut être payé dans les vingt-quatre heures.

Lorsque les ouvriers accusent les patrons d’être des jouisseurs qui veulent gagner beaucoup d’argent pour s’amuser, ils ne comprennent pas bien l’âme patronale. Sans doute, il y a des patrons qui s’amusent, mais ce qu’ils veulent avant tout, quand ils sont vraiment des patrons, c’est gagner la bataille. Il y en a beaucoup qui, en grossissant leur fortune, ne se donnent pas une jouissance de plus ; en tout cas, ce n’est point surtout à cela qu’ils songent. Ils sont heureux, quand ils font un bel inventaire, de se dire que leur peine ardente n’est pas perdue, qu’il y a un résultat positif, palpable, que de tous les hasards il est sorti quelque chose et que leur puissance d’action est accrue.

Non, en vérité, le patronat, tel que la société actuelle le fait, n’est pas une condition enviable. Et ce n’est pas avec les sentiments de colère et de convoitise que les hommes devraient se regarder les uns les autres, mais avec une sorte de pitié réciproque qui serait peut être le prélude de la justice ! »

Jean JAURÈS - 28 mai 1890 - La Dépêche de Toulouse

DébutPage précedente
Page suivanteFin
Répondre
Prévisu
?
Victime de harcèlement en ligne : comment réagir ?
Infos 0 connecté(s)

Gestion du forum

Modérateurs : Paulop, Tomy-Fett
Contacter les modérateurs - Règles du forum

Sujets à ne pas manquer

La vidéo du moment