Sauf que la vitesse de circulation de la monnaie invalide le raisonnement. L'economie est un circuit, si jean depense 6 francs a réparer sa vitre, au lieu d'acheter des souliers au cordonier, peut être que c'est Patrick le vitrier qui ira les acheter avec les 6 francs gagnés ?
Bah non ça n'invalide pas le raisonnement car ce qui fait l'économie n'est pas la circulation d la monnaie mais l'épargne. Si la vitre est cassée il y à une richesse en moins là est le propos.
Le reste de ton raisonnement sur les tablettes est à l'avenant.
D'une certaine manière celà engendre une diminution de l'actif de Jean, mais rien de plus.
Je comprends pas pourquoi tu fondes ton raisonnement sur l'épargne, explicite.
La circulation de la monnaie ou les transactions ça marche aussi. Plus il y a de transactions, plus il y a de prod, et il n'y a pas spécifiquement destruction de ressources puisque la fenetre de jean est réparer ( son actif immobilier n'est plus déprécier).
Il a quand même perdu une partie de son patrimoine.
Le seul patrimoine qu'il a perdu, c'est son actif circulant, a savoir une diminution de ses réserves de devises, mais rien de plus...
Ouais et ? C'est du patrimoine.
Si je viens péter tes vitres jusqu'à ta ruine, tu me diras, bah, c'est juste ma réserve de devise, no big deal.
Ouai donc ça n'a rien a voir, et ça n'invalide en rien mon raisonnement initial. L'appauvrissement generer par les reparations génère l'enrichissement des autres.
Comment ça ça n'a rien a voir ?
Oui c'est sûr, c'est pour ça qu'après la seconde guerre on a eu un boom économique, de là à souhaiter la destruction pour créer la croissance...
Imagine que la vitre de Jean n'était pas cassée. Jean aura dépensé ses 6 francs pour la réparer.
Résultat : Jean aura la satisfaction d'avoir une vitre réparée et le vitrier part avec son fric.
Imagine maintenant que la vitre de Jean n'était pas cassée et qu'il aura dépensé ses 6 francs pour s'acheter des pompes neuves.
Résultat : Jean aura des pompes toutes neuves, sa vitre n'est pas cassée et le marchand de chaussures part avec son fric.
La différence n'est pas si difficile à détecter.
Je crois qu'il avait compris.
Le point c'est quand quand la vitre est cassé, la richesse globale diminue d'une vitre.
Mais si les 6 francs sont dans l'épargne de Jean et qu'il ne comptait pas les dépenser, cette destruction lui aura obligé.
Dans la même logique, il n'y aurait pas eu de plan Marshall pour l'Europe si il n'y avait pas eu la guerre.
"de là à souhaiter la destruction pour créer la croissance... "
De là à souhaiter la croissance.
Le truc c'est que Jean ne mets pas son épargne dans un coffre comme Picsou, il l'investit en banque ce qui augmente l'investissement.
Ouais et sans la guerre l'europe n'aurait pas été détruite aussi.
Même si il met les francs sous son matelas c'est quand même mieux. D'un côté on a une vitre et 6 francs dépensés sans le consentement de Jean(si on suppose un stimulus étatique), de l'autre une vitre, six francs et pas d'infraction.
" Le truc c'est que Jean ne mets pas son épargne dans un coffre comme Picsou, il l'investit en banque ce qui augmente l'investissement. "
Tu veux dire qu'il le dépose en banque ? Parce que si c'est le cas, il peut le récupérer à tout moment.
"Ouais et sans la guerre l'europe n'aurait pas été détruite aussi. "
Et elle n'aurait pas eu cet afflux de capitaux américains.
Mais là il faudrait comparer le PIB européen avant la guerre, peut-être même avant le réarmement massif des grandes puissances et le comparer à celui d'après le plan Marshall.
J'ai utilisé le mauvais mot, je voulais parler du cas où il l'épargne en banque, en gros que la banque lui emprunte le fric. La banque aurait plus d'argent et pourra prêter plus, ce qui encouragerait l'investissement.
D'ailleurs même s'il choisit de garder le fric, il a toujours la satisfaction d'avoir une vitre zn bon état et la potentiel d'acheter.
Enlève moi un doute, la banque peut bien investir de l'argent qu'elle n'a pas ?
Donc, dans ce cas, les 6 francs de Jean ils n'auront pas d'influence sur l'investissement.
Il faut aussi prendre en compte que la destruction est aussi facteur de création, peut être la vitre de Jean est-elle plus résistante, plus belle, qu'elle isole mieux que sa vieille vitre.
Imedward La banque ne peut dépenser l'argent qu'elle n'a pas qu'avec l'aide de la banque centrale et donc d'une intervention étatique. Une taxe cachée sur Jean en somme.
+ Le truc c'est que Jean n'a pas besoin d'une vitre plus belle et plus solide, sinon il l'aurait échangé avec sa vielle vitre.
D'ailleurs ce qu'il ne faut pas oublier c'est que même si Jean n'a pas dépensé ses 6 francs, il aurait toujours le potentiel d'achat.
Il faut aussi prendre en compte que la destruction est aussi facteur de création, peut être la vitre de Jean est-elle plus résistante, plus belle, qu'elle isole mieux que sa vieille vitre.
Oui mais là c'est un investissement, pas un remplacement.
Rien ne justifie la destruction d'un bien pour dépenser de l'argent.
On l'oblige à en prendre une plus belle plutôt qu'il garde de l'argent sous son matelas.
Mais ce sera peut-être plus parlant avec l'exemple de l'incendie de Londres qui a détruit le centre ville et qui a laissé place à un agencement urbain plus moderne (en théorie meilleurs) que le précédant.
Je rêve ou je défend le consumérisme face à des libéraux ?
" Imedward La banque ne peut dépenser l'argent qu'elle n'a pas qu'avec l'aide de la banque centrale et donc d'une intervention étatique. Une taxe cachée sur Jean en somme. "
Je crois que le système des réserves fractionnaires existait avant les banques centrales non ?
Oui mais les banques aux réserves fractionnaires ont la fâcheuse manie de faire faillite, c'est là que le génie étatique entre en jeu.
Au fait aujourd'hui les banques font de la réserve fractionnaire parce qu'elles ont l'assurance que l'État les couvrirait avec l'argent du contribuable en cas de connerie.