hs: J'suis en train de crever et l'autre tranquille posé il se met à blablater avec mon adversaire comme si rien ne s'était passé
Hs: C'est bon, fait pas ta chochotte, c'est juste un trou dans le bide
Ken faillit glousser, mais il retint un air légèrement dédaigneux.
- Contrairement à Kyosuke, tu as plus de jugeote. Mais encore une fois, tu te trompes.
Il fit deux pas en arrière puis fit dos à Kyosuke et Shira.
- Croire que je suis trop intelligent pour ne pas avoir un plan ou bien agir seul ? Evidemment, c'est d'une logique déconcertante. Daga... Je ne suis pas assez stupide pour faire intervenir des alliés en plein Konoha. Bien entendu, j'ai un plan et... Pas même les petites mains propres du Godaime ou de sa garde rapprochée ne peuvent se douter de ce qu'il se trame sous leur nez.
Il tourna légèrement sa tête en direction de Shira. Son regard semblait plus sombre que jamais, malgré son teint doré.
- Pensez-bien que même les sentiments les plus profonds et sacrés qui puissent exister en ce monde ne peuvent agir sur moi. Ce que je m'apprête à faire fera office de preuve.
Il commença à s'éloigner.
Le 27 septembre 2015 à 01:32:27 Umi135 a écrit :
hs: J'suis en train de crever et l'autre tranquille posé il se met à blablater avec mon adversaire comme si rien ne s'était passé
[ Bibliotheque ]
Contre toute attente, le Senju éclatait de rire. Des larmes apparaissaient au coin de ses yeux et tout en ricanant, il approchait de Kyo et le prenait par l'épaule pour le sortir du bâtiment:
- Sincèrement, j’espère que dans quelques années, tu rigoleras de ce que tu es en train de faire aujourd'hui. M'enfin, qui suis-je pour te juger. J'ai fais exactement la même chose que toi. C'est pour ça que, si tu ne m'attaque pas directement, je ne serais pas celui qui te punira. Ce n'est pas de mon ressort. En attendant, fais de ton mieux, "Ken-chan".
Il faisait un signe de la main.
HS : Et voilà qu'il se met à me porter comme un sac à patates cet enfoiré ...
Voilà comment je vois ma dignité en ce moment même
Hs: ...Enfoiré.
__________
Après ce brève intermède enthousiaste, le couloir explosa dégagea un épais nuage de fumée. Lorsque ce dernier se dissipa, Ken ne se trouvait plus à la bibliothèque.
[ Konoha ]
Non surpris de la tactique de Ken, Shira sortait a l’extérieur:
- Et bien Kyo, on peut dire que tu en fait une belle, et toi qui disais toujours que mes émotions prenaient trop le dessus en combat.
Hs: J'reprendrai la suite demain. Le temps de tout mettre en place.
[Konoha]
- La ferme... Toussota-t-il alors que les deux ninjas sortaient du bâtiment. On ne contrôle pas nos sentiments... J'ai juste baissé ma garde une seconde. Et ça lui a suffit à contre-attaquer...
Il soupira, alors qu'il se mit à boitiller :
- N'empêche, tu m'as sauvé la vie. Ses yeux... Il n'aurait pas hésité à m'achever... Plus rien ne le retient à Konoha... Plus ri-..
Il s'arrêta en pleine phrase.
- Pensez-bien que même les sentiments les plus profonds et sacrés qui puissent exister en ce monde ne peuvent agir sur moi. Ce que je m'apprête à faire fera office de preuve.
Les sentiments. C'est ce qui lui avait fait défaut. Et ce que n'avait pas Ken. Ce qu'il s'apprête à faire... Non, tout de même pas... ? Pourtant, les sentiments les plus profonds... Tout comme cette phrase, son attitude envers le Jônin ne laissait aucun doute.
Réalisant toute l'horreur de la situation, Kyo regarda en direction de la maison de Ken et voulut accélérer le pas, puisqu'il boitillait mais pouvait marcher.
- Shira... ! Tu as entendu sa dernière phrase... ? Je sais ce qu'il compte faire... Lenalee... et Nao.... sont en danger.... !
hs: Sur cette note joyeuse, j'y vais aussi
Bonne nuit ~
- Oyasumi o/
[ Konoha ]
Le cœur du Senju fit un bond dans sa poitrine. Si Kyo avait raison:
- Eh merde, Il habite toujours au même endroit ? Unys va te conduire a l'hopital, je vais droit chez Lenalee.
Bon dieu, il va pas faire ça quand meme !
Hs: A demain les poto
__________________________
[Konoha]
- Il me semble que oui... Par contre, n'y va pas seul. C'est trop dangereux.
Quand Shira invoqua son oiseau, Kyo soupira, mélancolique :
- J'aurais aimé y aller, mais dans mon état actuel, je risque plus de te gêner qu'autre chose.
Il tendit son poing vers son ami.
- Sois prudent.
[ Konoha ]
Il frappait négligemment:
- Pas de soucis, reposes toi.
Il partait précipitamment.
[Konoha]
- Hai.
Unys s'envola avec Kyo sur son dos, laissant derrière eux une défaite amère et un échec cuisant...
[ Konoha ]
Le shinobi arrivait en trombe devant la maison du renegat. Il n'y avait rien d'anormal, aussi il décidait de ne pas etre inquiétant et prenait une attitude banale avant d'observer la façade du bâtiment, puis de frapper a la porte.
Tandis qu'il attendait, il réfléchissait a ce qu'il allait bien pouvoir dire a la jeune femme. Que l'homme qu'elle aimait était devenu ce soir l'une des personnes les plus recherchés de la ville ? Qu'il avait déjà tué et qu'il allait sans doute recommencer ? Et surtout qu'elles étaient, elle et sa fille, sur la liste, très probablement.
L'attente semblait longue. Trop longue. Et il trouvait intriguant qu'il n'y ai absolument aucun bruit dans les alentours. Il refrappait une fois, avant de tourner la poignée. La porte était ouverte. Il faisait en sorte qu'elle ne grince pas, et pénétrait dans la bâtisse.
Toute lumière étaient éteintes, ce qui était étrange dans la mesure ou il faisait nuit dehors, mais qu'il était étrangement tôt pour dormir. Il ne devait pas être plus de 23 heures...ou plus peut être. Il avait perdu la notion du temps depuis quelques mois déjà. Il faisait un pas dans la maison, et la tension ambiante l’électrisa. Il n'y avait aucun doute a avoir désormais.
Il est ici....
Beaucoup plus prudemment désormais, tout les sens a l'affut, et sans aucun bruit, il inspectait le rez de chaussé. Rapidement, pièce par pièce, avant de voir l'escalier. D'un bond silencieux, il passait au dessus des marches afin de ne pas les faire grincer. Malgré le fait que Ken devait savoir qu'il était la, il préférait ne pas faire de bruit. Au cas ou.
Il observait le couloir. Il faisait sombre et il ne voyait rien. Il avançait prudemment, portes après portes, jusqu’à ce qui semblait être la dernière.
Il se souvenait de cette pièce, il avait en mémoire la fois ou Lenalee lui avait fait visiter la maison, lorsqu'il était venu voir le nouveau né. Cela remontait a combien de temps maintenant ? Des années, des siècles sans doute.
Un pied dépassait de la porte entrouverte. Ses craintes semblaient être justifié. De la main, il ouvrait lentement la porte, dévoilant une scène de carnage atroce. La jeune femme était allongée dans une position étrange, baignant dans du sang qui ne semblait appartenir a personne d'autre qu'a elle. La porte qu'il venait de pousser lui avait laisser du sang sur la main. Après inspection elle était couverte de liquide rougeâtre, qui continuait sur les murs.
Il faisait un pas, tout en observant le jonin devant la fenêtre, qui tenait sa propre fille par le cou. Un éclat de lune les éclairaient, rendant la scène encore plus irréel. Il s'accroupissait a coté du corps et posait deux doigts sur son coup. Pas un son, pas un battement. Rien. Elle s'en était allé. Il passait la main sur son visage, fermant ses yeux, lui donnant un air de princesse endormie. Tout en effectuant ce geste, il remarquait les nombreuses entailles un peu partout sur son corps, ainsi que de grands lambeaux de peaux qui avaient disparut ça et la. Une larme coulait de son œil droit, une seule, qui tombait sur le visage de Lenalee:
- Et maintenant ? Tu vas également tuer ta fille ? Enfin, si tu ne l'as pas déjà fait....
Il soupirait en se redressant, toujours sans aucune aura offensive:
- Bon sang...Ken, comment ont ils pu te convaincre que tuer tout ce que tu avais allez changer ce monde....
https://www.youtube.com/watch?v=N3sJjLjBTtA
La pauvre créature trépignante tomba en fracas au sol. La lumière bleutée qui accompagnait les doigts de Ken disparut alors. Ken resta là un moment à fixer ses propres doigts. Il tourna légèrement la tête en direction de Shira.
- Quel phénomène intéressant... Les liens qui unissent une mère à sa progéniture sont si puissants qu'elle en est venue à s'interposer malgré son impuissance.
Il riva ses yeux sur le corps immuable et écarlate de son épouse.
- Je ne considère pas cela comme un meurtre. Mais, chacun est libre de diverger en avis.