Pavé?

Pas mal, mais tu sais déjà ce que je dirais

Par contre, c'est quoi le livre des Magerlan?

Captain, lis les texte de bilbonch et lensconch, ils en valent vraiment la peine

Captain : Le Livre qu'Arcus a écrit et que les Magerlan se transmettent en intégrant leur savoir.

Jet : La richesse n'intéresse pas Franz mais la connaissance, oui, et le livre des Magerlan contient un savoir immémorial depuis Arcus
Et c'est la seule chose que Franz, malgré ses efforts, n'a jamais réusit à se procurer, et ça, ça l'intrigue

Mais attends, j'ai confondu je croyais que c'était le vieu qui le voulait...

L'Assassin chargeait des poubelles l'a foutu dans le cercueil de Peter pour remplacer le corps

Bon , je préviens juste que le passage sur la guerre du boshin sera assez court /

Du recrutement comme promis. Vous me direz ce que vous pensez des nouveaux personnages
Bonne lecture

Mission : La mort de l’élite
Chapitre troisième

Septembre 1796
Ce matin-là, on ne parlait que des incendies de la nuit. Les rares informés nommaient les Assassins. Des témoins, racontaient-ils, avaient vu des ombres rôder la veille au soir.

Dan, vautré dans son fauteuil, lisait. Une activité aussi simple, mais si importante à ses yeux. Même Neige semblait concevoir qu’il ne fallait déranger son maître pour rien au monde. Tantôt couchée, elle se leva tout de même et observa la porte qui ne tarda pas à s’ouvrir sur Stanley. Elle poussa un petit gémissement, comme pour prévenir l’arrivant, mais celui-ci ne fit que passer sa main dans sa fourrure. « Père, je…
-Par Jupiter, Fils, s’exclama-t-il, fermant violemment le livre, combien de fois t’ai-je demandé de ne pas me déranger entre six et huit heures ? » Prenant une grande inspiration, il regarda par la fenêtre, puis Neige qui pencha la tête de côté. « Qu’elle heure est-il ?
-Neuf heures moins le quart. » Le souffle coupé premièrement, il grimaça un sourire gêné par la suite. « Oh, je… ne savais pas. » Puis, s’approchant de la bibliothèque, titubant : « Tu as quelque chose à me dire, n’est-ce pas ?
-En effet. Suite à nos actions, annonça-t-il se déplaçant machinalement dans la loggia, de la nuit dernière, le peuple se lève. Et en ce moment même, des hommes se battent pour repousser les derniers Templiers de Saint-Gervais. » Affichant une mine satisfaite, Dan tituba encore jusqu’à sa canne, qu’il saisit. « Bien, je commencerai le recrutement de ce côté.
-Et il y a autre chose. C’est à propos d’un autre Templier que nous avons identifié. On ne connait pas son nom, mais on la surnomme le Caméléon. »

Là-haut, les restes de la tour, autrefois contrôlée par l’Aigle, s’étaient imprégnés du noir nocturne. Dans l’air, près des lieux, flottaient encore une odeur désagréable de brûlé. Cette odeur-même semblait écœurer Neige au flair plus fin que tout homme. Dan constatait qu’elle effrayait les chiens. C’était la première fois qu’ils sortaient dans la rue depuis qu’elle était devenue plus autonome. Elle ne lâchait cependant pas son maître de la semelle. Ce dernier, se dirigeait à l’oreille. Un formidable brouhaha provenait de la place. Il percevait quelques jurons, de temps en temps, et autres qualificatifs plus ou moins familiers. Une femme faillit le faire tomber en déboulant de la rue, une cuillère en bois à la main.

L’Assassin arriva enfin. Une foule impressionnante était massée autour de l’édifice fracturé. Mais elle n’avançait pas. Intrigué, Dan se faufila jusque l’avant. Il y découvrit des Templiers qui tenaient en joue la populace. Ils n’étaient que quatre, mais ils provoquaient la peur plus que la colère, tandis que derrière, deux d’entre eux tabassaient des hommes qui tentaient de se défendre. Un cinquième, enfin, tentait de raisonner tout ce beau monde. Malgré son handicap, Dan se devait de faire quelque chose. Les cris à ses côtés le portaient d’avantage. Il sentit l’adrénaline monter. Bientôt, sa jambe ne lui lacérerait plus autant. Tapotant le crâne de Neige, il saisit discrètement son tomahawk et surgit instantanément de la foule. Il écrasa la lame sur l’épaule du garde en face, déviant son arme, se réceptionnant sur la bonne jambe. Sa victime appuya sur la gâchette par réflexe et abattit son collègue. D’un geste circulaire, l’Assassin retira le tomahawk du corps inerte qui s’écrasa au sol. La foule regardait, pantoise. De toutes ses forces, il lança l’arme vers un troisième garde qui se vit fendre le visage. Neige s’était pressée sur l’un d’eux qui se débattit au sol, en vain. Les trois prisonniers se dépêchèrent de s’en prendre au dernier. Finalement, Dan saisit son épée, la brandit vers le ciel et, plein poumon, il beugla : « Avec moi ! » Et tout ce monde se rua sur les Templiers qui protégeaient la place depuis les autres rues. L’Assassin, lui, ne bougea pas. Il chercha sa canne et observa le spectacle.

Un bon trois quart d’heure s’était écoulé lorsque les hostilités s’étaient calmées. Assis, il observait l’un des hommes qu’il avait aidé s’approcher. Fin, très fin, sans être maigre pour autant, il était comme désarticulé. Ses longs cheveux roux, bouclés, et sa barbe couvraient son long visage. « Merci, m’ssire. J’me d’mande c’qu’on aurait fait sans z’un brave homme comme vou’ z’y êtes.
-Et vos amis, où sont-ils ?
-Mes ? Oh, vous parlez des z’autres. J’les ai jamais vu d’ma vie, mais c’sont des combattants com’ y’en a peu en ville. » Dan se leva difficilement, avant de reprendre. « C’est pour cela que je souhaite les voir. Ainsi que vous. » Et, lui tendant la main : « Dan Peek, mais je vous en prie, appelez-moi Dan. » L’homme la saisit, exhibant sa dentition partiellement manquante, et jaunâtre. « George Fish. Mais c’est Maigredoigt, qu’on m’nomme. » Dan comprenait. Il avait une poigne assez… faible ? Non, mais ces doigts, aussi fins et longs soient-ils, semblaient pouvoir se mouvoir dans tout sens. « Fish ? Vous n’êtes pas d’ici, n’est-ce pas ?
-Si si. Mais c’mon arrière-grand père, j’crois, qu’y est d’Irlande, puis qu’il est v’nu monter une ferme ici à G’nève.
-Je vois, donc vous êtes…
-J’ai un labeur qui d’mande certaines compétences. Et j’parle pas d’traire des vaches. » Dan étira sa jambe gauche, se mit à avancer, suivi du regard de George. « J’ai une petite idée sur ce que vous faites. » Il se pencha difficilement sur un cadavre et arracha le tomahawk planté dans le visage. Sur ce, les deux autres prisonniers arrivèrent. « On a réussi à en épargner un, fit l’un d’eux. » Il avait les cheveux noirs, coupés courts et décoiffés par les évènements, surmontant un visage aux pommettes saillantes et aux yeux gris. Il arborait une fine moustache et des fins sourcils qui accentuaient les traits saillants de sa face. Dan lui estimait au moins trente ans. « Nous avons tout de même dû envoyer ses doigts à la foule, railla le second. » L’Assassin fronça d’abord les sourcils, mais il ne rêvait pas. Ces deux-là avaient exactement les mêmes traits.

Le premier lâcha le Templier qui s’écrasa par terre. Il respirait faiblement. C’était le suffisant. « Et à qui ai-je l’honneur, messieurs ?
-Gustav von Innstetten, dit l’un d’eux, glissant un poignard dans sa ceinture, et voici mon frère…
-Viktor, pour vous servir. » Ce dernier souleva un semblant de chapeau et s’inclina. « "Von" ? répéta Dan.
-Oui, mais vous vous doutez que c’est l’un des milliers de nom que nous avons porté, répondit Gustav, le même sourire moqueur aux lèvres, affichant ses incisives légèrement séparées.
-Et nous n’aurions pu continuer à nous adonner à nos activités sans votre aide, reprit Viktor. Vous savez, votre tête me disait quelque chose. En fait, vous avez fait un discours, il y a un moment n’est-ce pas, et avez parlé de votre ordre. C’est pour cela que, après mure réflexion, j’ai décidé de vous rejoindre.
-Ah bon ? s’interloqua Gustav. » Ignorant son frère, Viktor plia genou, imité de George qui observait en retrait. « J’vous suis, m’ssire… ou mentor, s’vous préférez ! » Seul restait Gustav debout. « Bon, si c’est comme ça… » Et les trois prêtèrent sermon à la Confrérie des Assassins, tandis que Neige entonnait un chant, voilant les cris de la foule, qui massacrait les cadavres des Templiers, qui raillait, qui se levait.

Vous êtes tous partis vous cacher?

Oui /

Non, et j'ai pas lu ton texte /

Cool captain, la scène de combat est très fluide, tu l'as bien réussie

les jumeaux me plaisent, mais le poisson ne me dit rien

Fish, je vais essayer de le rendre sympathique. En fait, c'est pas dit clairement dans le texte, mais sa spécialité c'est le pickpocket.
D'ailleurs, je me suis clairement inspiré de la nouvelle "The Hitch-hiker" (l'auto-stoppeur, en français), de Roald Dhal

Et les jumeaux, Viktor c'est l'aimable, le gentleman. Gustav, c'est le pitre, le blagueur, le séducteur.
Leurs points forts sont la contrefaçon et, on le verra plus tard, le combat à mains nues. Ils calculent tous leurs coups, ce sera marrant à écrire, et je l'espère à lire.

Je lis dès que j'ai finis mon exo d'espgnol /

Waouh, il se bat bien Dietrich

Je commence à l'apprécier

Si t'as lu mes derniers chaps, tu peux me dire ce que t'en pense ?

Tu l'aimais pas avant ?

Je les ai lu ... J'aime pas le Magerlan et étrangement je m'attache plutôt aux as de pique qu'aux malroy mais sinon la qualité est toujours là /

Pas de texte aujourd'hui ? /

C'est le calme plat

Aucun petit post etayant

Je pense qu'on aura un léger coup d'oeil sur les Lenski de la seconde gm mais ce sera rapide

Hello tout le monde