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Sujet : [JEU] L'ère des Assassins

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Lenski Lenski
MP
Niveau 10
16 septembre 2012 à 02:11:40

[La manche , 1866]
Dietrich observait les côtes anglaises s'approcher . Pour lui , le voyage était bientôt terminé et il serait bientôt libre de toute obligation . Daithe de son côté était occupée à regarder son ombrelle qui cachait son arme la plus mortelle , si l'on considérait son charme comme une arme . Pour un homme comme Dietrich qui n'avait d'yeux que pour la guerre elle ne représentait pas de réelles menaces de cette façon . Lorsqu'ils furent enfin arrivés dans le port ils quittèrent le bateau aussi vite que possible pour se diriger vers la gare .
-Je sens que je vais me plaire ici ! Lâcha Daithe . Enfin dés que nous aurons atteint le centre ville .
La capitale anglaise ne ressemblait à celle de la France . Le fait qu'ils étaient passé par le quartier des nouveaux arrivants devait avoir un certain impact sur leur vision de chose . Partout où ils regardaient ils ne voyaient que pauvreté et misère . Beaucoup d'immigrés , surtout des indiens , et quelques anglais mendiants ou prostituées
-Tant que je rentre le plus ….
Alors qu'ils avançaient , cinq policiers leur firent face . Les deux voyageurs comprirent le danger , poussant Dietrich à dégainer son revolver et à se placer devant Daithe . Ils se firent tous face jusqu'à ce que l'un des policiers ne s'avance tandis que ses camarades mettaient les voyageurs en joue .
-Nous savons que vous transportez quelque chose d'important . Veuillez nous le remettre et vous pourrez reprendre votre …
Une forme sombre tomba soudain d'un toit et élimina les policiers à l'aide d'une canne épée . Ce sauver providentiel observa Dietrich et sa valise avant de lancer un objet au soldat qui la récupéra .
-L'emblème des Lenski . C'est le chef de la famille qui m’envoie pour récupérer le colis .
-Il n'a pas pu venir ? Demanda Deitrich d'un air soupçonneux .
-Je pense qu'il aurait aimé venir mais lorsque je suis parti , sa femme était à deux doigts d'accoucher. J'espère que ce sera un fils . Si c'en est un , ils l’appelleront Vincent .
-C'est bien beau mais ça ne me concerne pas .
Dietrich ouvrit la valise et lui lança le petit sac contenant la pomme d'eden sans montrer la moindre considération pour l'artefact . Il y eut soudain un grand éclat doré tandis que tout semblait s'arrêter .
-Qu'est-ce que ….
-Dimitri !!! Non !!! Je dois aller en Amérique !
Dietrich se tourna vers l'objet doré qui brillait comme un phare . Le soldat se contentait d'afficher un sourire de mépris tout en prenant la pomme dans une main .
-Tu restes là où nous l'avons décidé . Ce n'est pas le moment de faire des caprices .
-Non !!! Je dois retourner auprès d'eux ! Laisses-moi ….
-Mais tu vas te taire à la fin ?
Il sentit soudain une puissante douleur dans son crâne mais malgré tout il tint bon et plongea son regard dans l'orbe doré . Il la fixa de toutes ses forces jusqu'à la forcer à s'éteindre par la seule force de sa volonté . Finalement le temps reprit son cour tandis que Dietrich commençait à s'éloigner . Daithe le rattrapa et se jeta à ses bras .
-Bonne chance Dietrich .
-Rends-moi ma bourse , répondit l'assassin en la repoussant et en récupérant son argent .
-Bon , d'accord …. Fais bien attention à toi . Ne prends pas trop de risques .
-Je ne prend jamais de risques , voyons .

[Nagaoka , 1868]
Dietrich fut projeté contre le sol . Il se releva , retira un peu de poussière de son uniforme et observa les troupes avancer . Les flancs de l'armée impériale passaient entre deux longues concentrations d'arbres . Il y eut soudain une sorte de son de cor et des cavaliers surgirent de la forêt pour fondre directement sur les lignes de l'empereur . Dietrich fit un signe de la main pour donner l'ordre au premier rang de la seconde vague de mettre un genou à terre . Face à eux une grande cavalerie de samouraïs repoussait la première vague .
-Feu !
Les soldats japonais ouvrirent le feu sur leur camarade , éliminant quelques cavaliers . Les samouraïs montés se tournèrent alors vers l'infanterie de ligne impériale et se lancèrent à toute vitesse . Dietrich sentit le doute traverser le rang alors il dégaina son sabre et pointa son revolver vers les ennemis .
-Feu roulant ! Première ligne ! Feu !
La première ligne de soldat ouvrit le feu puis la seconde où Dietrich s'était placé et enfin la troisième tira à son tour . Les cavaliers poursuivaient leur charge , imperturbables , vers l'infanterie de ligne . Cependant , le feu roulant les força à reculer pour aller chasser les derniers soldats de ligne éloignés des rangs . Un son de cor les attira plus loin . Lorsqu'ils ne les entendirent plus , Dietrich fit charger ses troupes aussi vite que possible . Ils se rapprochaient d'une colline ou était concentrée l'artillerie shogunal , une cible importante . Il y eut soudain un bruit que Dietrich ne connaissait pas et les soldats autour de lui commençaient à bouger bizarrement . Instinctivement , il saisit un soldat par le col et le plaça devant lui . Le corps se mit soudain à trembler étrangement tandis que les soldats battaient en retraite . Il souleva le corps et se mit à courir aussi vite que possible . Une fois qu'il eut rejoint ses hommes il observa le corps qui était criblé de balles . Il demande des jumelles pour observer et sursauta en voyant l'arme qui les avait fait reculer .
-Des gatlings ! Je croyais qu'ils n'avaient que des canons en bois !

Bilbo1997__ Bilbo1997__
MP
Niveau 10
16 septembre 2012 à 08:48:48

Le Fantôme (partie 6) :

1942, France…

Le 8 Octobre fut un jour bien sombre pour la guilde des Assassins Républicains Français. La mort de Peter à la frontière Allemande fut déclarée officiellement. Le corps fut ramené sous un drap blanc et fut enterré devant le Q.G, sous les yeux de tous les Assassins présents.
Le mentor s’exprima à cette occasion.
-Peter Malroy était… un grand homme. Cela va vous sembler banal, mais c’était ce qu’il était, en vérité. Un homme qui n’hésitait pas à mettre sa vie en jeu pour sauver celle de ses proches. Un homme pour qui la cause des Assassins passait avant tout, sauf avant ses amis. Un homme qui a vécu et qui est mort en héros. Un grand Malroy. Mais sa mort prouve aussi que le métier d’Assassin est dangereux, et que nous autres vivons dans la mort, entouré de cadavre. Notre musique est le bruit des balles, notre jardin le champ de bataille, et nos armes, la liberté et la rébellion. Je veux que la mort de Peter Malroy reste gravée dans l’esprit de tous : Le prix à payer pour vaincre est et sera toujours lourd, mais nous le payerons, sans hésitation, même si cela implique la mort de l’un des nôtres, l’un des plus grands, l’un de ceux qui ne le méritait pas. Nous dépenserons sans compter.
Les jeunes recrues, émerveillées, applaudirent et acclamèrent le mentor tout en gardant un air grave devant le cercueil.
Les vétérans, eux, se doutaient bien qu’il y avait quelque chose de louche dans l’affaire. Mais nul n’en dis rien.
Plusieurs grands Assassins firent de brefs discours, à tour de rôle, dont Clyde, le chef de l’unité aérienne, le bras droit du mentor ainsi que quelques vieux Assassins attachés à la famille Malroy.
Pendant tout ce temps, John resta debout devant le cercueil, les bras croisés, le regard sombre, braqué sur le mentor qui s’était assis, après ses paroles, sur une estrade en retrait.
Finalement, le cercueil fut plongé dans un trou et recouvert de terre.
Le mentor, en un geste symbolique, planta sa propre lame secrète dans le tas de terre sous lequel se trouvait le tombeau, une vieille tradition des Malroy.
Les gens quittèrent le lieu un à un, petit à petit. John resta immobile.
Il se mit à pleuvoir. Les derniers retardataires rentrèrent s’abriter dans le Q.G. John ne bougea pas.
Vers la fin de l’après-midi, une main se posa sur son épaule. Clyde s’était approché sans bruit derrière lui, tenant un parapluie noir au-dessus de sa tête. Il était vêtu de sa tunique officielle de Chevalier Assassin, tenue réservée aux grandes occasions.
-John, tu devrais rentrer.
-Dégage. Peter est mort.
-Tu dois m’obéir.
-Mon maître c’était lui. Tu n’es qu’un remplaçant.
-Tu dois rentrer, pour ton bien. Peter n’aurait pas aimé que tu tombe malade. Surtout le jour de son en enterrement.
-Il se foutait bien de ma santé. Et il n’épargnait pas la sienne. Qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente, il se levait toujours à l’aube pour m’entraîner, dans la cour du Q.G. Jamais il n’a raté un seul de ces rendez-vous. C’était l’homme le plus droit que j’ai jamais rencontré.
Clyde hocha la tête.
-Je sais John, je sais. Rentre maintenant.
-Va te faire foutre Clyde.
John inspira et se tourna vers l’Assassin.
-Tu sais ce que m’a dit Peter un jour ? Que je devais toujours respecter mes supérieurs et qu’il me ferait regretter d’être né si je manquais à ce devoir. Eh bien Peter n’est plus là. Va te faire foutre Clyde !
Clyde ne chercha pas à éviter le coup. Il serra les dents et reçu le poing de John dans le visage.
Le Magerlan avait toujours eu une grande force dans les bras et une poigne solide mais le coup, décuplé par la colère, exercé par des mois d’entraînement intensif, jeta Clyde au sol et sa tête s’enfonça dans la boue.
John cracha par terre et s’éloigna dans la direction du Q.G.
Clyde se releva et essuya le filet de sang qui avait coulé de son nez. Puis, il lâcha son parapluie et leva la tête vers le ciel sans se soucier de la pluie.
-Bon dieu, nous sommes donc tombés aussi bas ?

Le soir, alors que le Q.G s’endormait et que la Lune montait dans le ciel, John traversa le grand hall et gravit une suite de marches avant d’arriver devant la porte du bureau du mentor. Il frappa violemment sur la porte, à plusieurs reprises.
-Ouvrez !
Le mentor ouvrit la porte avec un air ensommeillé.
-John ?
-V… Vous dormiez ? Vous dormiez alors que Peter est mort ?!
John serra les dents et esquissa un geste.
Aussitôt, huit hommes apparurent dans la pièce et entourèrent le Magerlan avant de pointer leurs pistolets dans sa direction. John se stoppa et passa son regard sur eux. Ils avaient tous un visage calme mais déterminé.
L’unité de protection du mentor, elle, ne dormait jamais.
Le mentor fronça les sourcils et fit signe à ses hommes de baisser leurs armes et de sortir. L’un des Assassins secoua la tête.
-Je regrette, mentor, mais nous sommes dans l’incapacité d’obéir. Nous ne pouvons pas tolérer le moindre danger pour vous. Nous autorisez-nous à jeter cet homme dehors ?
-Oh que non, et vous allez sortir tout de suite. Il me semble que je suis encore le chef de la confrérie. Et je peux me défendre seul. Sortez, c’est un ordre.
-Nous laisserons un homme à proximité de la porte, mentor. C’est la seule concession que nous puissions faire.
Les huit Assassins d’élite sortirent du bureau et refermèrent la porte derrière eux. Le mentor soupira et se laissa tomber sur son fauteuil, près de sa cheminée. Il leva la tête vers John avec un regard désolé.
-Ces hommes me sont entièrement dévoués et aucun n’hésiterait à donner sa vie pour moi mais… ils sont un peu trop protecteurs parfois. Et quand ils considèrent que je suis en danger, ils sont prêts à me désobéir pour mon « bien ».
-Ils me considèrent comme un danger ?
-En voyant ton expression, je ne serais pas loin de penser la même chose qu’eux.
John se rendit compte qu’il tremblait de colère et serrait les poings tellement forts que ses phalanges blanchissaient. Il décrispa légèrement son visage et se força à se calmer intérieurement.
-Pour répondre à ta question, fit le mentor, non, je ne dormais pas. Les problèmes s’enchaînent, en ce moment, et je suis épuisé. Je n’ai pas beaucoup de temps pour me reposer.
-Ne me parlez pas de repos bordel ! Que s’est-il passé ?!
-Quoi donc ?
-La mort de Peter ! Ne me faites pas croire qu’il s’est fait tuer dans une mission aussi simple ! J’ai le droit de savoir !
Le mentor se leva et fit face à John.
-J’ai envoyé Peter se sacrifier pour détruire un gaz confectionné par les nazis qui aurait pu changer le cours de la guerre. Sous mon ordre, il a libéré ce gaz et en est mort. La confirmation de son décès m’est parvenue hier. Je compte sur toi pour ne rien dire aux autres.
John resta silencieux, totalement stupéfait.
Le mentor lui servit un verre d’alcool fort et lui tendit. John le saisit, le contempla un instant et le vida d’un trait. Il reporta son attention sur le mentor, le visage pâle.
-Pourquoi ?
Le mentor se tourna vers sa cheminée.
-Pour nos valeurs.
-Pour…
-Sans ce sacrifice, l’Allemagne aurait gagné la guerre.
-Mais pourquoi lui ?!
Le mentor se tourna brusquement et attrapa John par le col.
-Et pourquoi pas lui ?! hurla le mentor en rapprochant son visage de John à tel point que leurs fronts se touchaient. Qui d’autre ?! Mes généraux ?! Des nouvelles recrues ?! Des Assassins ?! Et pourquoi leurs vies vaudraient-elles moins que celle de Peter ?! C’était un homme, un grand, mais un homme ! Nous en avons déjà sacrifiés des centaines pour la guerre, alors pourquoi nous serions-nous arrêtés pour lui ?! Peter a accepté cette mission de son plein grès, en sachant très bien qu’il allait mourir, et il n’a pas protesté parce qu’il savait que ma décision était juste ! Alors de quel droit, toi, tu viendrais te plaindre et protester alors que Peter lui-même a reconnu la nécessité de son sacrifice ?! Ne viens pas gâcher sa mort parce que tu étais son disciple et que tu es attristé ! Tu crois d’ailleurs être le seul ?! J’ai tenu Peter dans mes bras alors qu’il ne savait même pas marcher ! Je l’ai vu grandir et devenir un de mes meilleurs Assassins ! Il était comme un fils pour moi !
Le mentor lâcha John et se rassit dans son fauteuil, le visage fermé. Il se servit un verre à son tour et le but lentement.
John s’appuya sur le bureau au centre de la pièce, dégoulinant de sueur.
Jamais le mentor n’avait élevé la voix contre lui et il comprenait pourquoi les autres Assassins tenaient absolument à éviter ses colères.
Le mentor, sans regarder John, ouvrit la bouche.
-Rentre dans tes quartiers, John. Va te coucher. Demain, tu seras sacré Assassin. Ta formation a suffisamment durée.
John ne répondit pas et se contenta de déglutir et de sortir de la pièce, sous les yeux du garde du corps du mentor posté juste derrière la porte.

[Laflamme] [Laflamme]
MP
Niveau 10
16 septembre 2012 à 11:18:52

Bizarrement j'aime pas John :pf:
Je préféré vraiment plus Leeve et Shan :pf:

Jet_lag Jet_lag
MP
Niveau 10
16 septembre 2012 à 11:21:36

Bah moi tu vois je l'aime bien, il fait "humain" avec ses défauts.

Lens, la pomme qui veut se casser en Amérique, elle est pas mal celle la :o))

Bilbo, c'est tout triste... Mais nous connaissons tous la vérité!!! :noel:

Lenski Lenski
MP
Niveau 10
16 septembre 2012 à 11:41:34

jet : dans un de mes précédent textes on voyait un Lane en Amérique , c'est pour ça :o))

Lenski Lenski
MP
Niveau 10
16 septembre 2012 à 11:54:36

Moi je préfére le vieil as de pique ~ :pf: ~
Réussira-t-il à rassembler toutes les grandes familles ? ~ :o)) ~

[Laflamme] [Laflamme]
MP
Niveau 10
16 septembre 2012 à 11:56:16

Le vieil As de Pique est un bande mou :pf:

Jet_lag Jet_lag
MP
Niveau 10
16 septembre 2012 à 12:15:12

Bien d'accord avec flamme, donne lui un fragment d'Eden de la trique fertile et refait fonctionner la machine! :noel:

[Laflamme] [Laflamme]
MP
Niveau 10
16 septembre 2012 à 12:29:50

Lenski
Posté le 15 septembre 2012 à 15:47:48
Nan !!!! :peur:

Flamme : pourquoi ces questions ? :pf:

Moi j'ai dit Dietrich car niveau stratégie/diplomatie il est à peu prés aussi bon que Dimitri , il est un peu moins fort que Alexander mais surtout il a le meilleur arsenal :pf: /

Imagine que Jet ré-ouvre une autre faille temporelle et que vos personnages se battent, qui c'est qui survivrait? :peur:

Jet :d) ouais mais si les bourses fonctionnent il faut aussi qu'il est la force de baiser une nana :pf:

Lenski Lenski
MP
Niveau 10
16 septembre 2012 à 12:30:55

Pourquoi ils se battraient ? :pf:

Jet_lag Jet_lag
MP
Niveau 10
16 septembre 2012 à 12:36:32

Flamme, trique fertile, tout est dans le nom du fragment :noel:

Pour la faille, je pense que j'aurais l'occasion d'en refaire 2 ou 3 :noel:

[Laflamme] [Laflamme]
MP
Niveau 10
16 septembre 2012 à 12:40:08

Pourquoi pas? :pf:

Lenski Lenski
MP
Niveau 10
16 septembre 2012 à 12:41:13

Dietrich est le seul Lenski à avoir une volonté plus forte que celle de la pomme :pf:

Bilbo1997__ Bilbo1997__
MP
Niveau 10
16 septembre 2012 à 13:06:10

L'As de Pique junior était faible mentalement :pf:

Jet_lag Jet_lag
MP
Niveau 10
16 septembre 2012 à 13:12:09

Olivier est faible mentalement, Franck est fort mentalement. Olivier est un homme standard niveau corps, mais un assassins faible. Franck n'as pas de corps ~ :pf: ~

Bilbo1997__ Bilbo1997__
MP
Niveau 10
16 septembre 2012 à 14:10:56

Un très long chapitre va arriver dans pas longtemps :pf:

Bilbo1997__ Bilbo1997__
MP
Niveau 10
16 septembre 2012 à 14:35:58

/!\ Pavé en approche général /!\

Contre-attaque (partie 1) :

1942, France…

Peter ouvrit lentement les yeux. Il se redressa légèrement et gémit de douleur. Il laissa retomber sa tête sur l’oreiller du lit dans lequel il se trouvait et observa ce qui l’entourait.
La pièce était chaleureuse, chauffée par une cheminée, et les murs parsemés de tableaux anciens. Un tapis persans était étalé au sol et on pouvait voir ici et là de grandes étagères remplies de livres en tout genre.
Une fenêtre donnait sur un grand jardin ensoleillé. D’après la lumière qui entrait dans la pièce et son appétit, Peter déduisit qu’il était un peu plus de midi.
La porte de la pièce s’ouvrit sur un homme vêtu comme un majordome. Il était assez jeune mais portait de multiples cicatrices sur le visage. Il garda un visage totalement neutre en s’approchant de Peter.
-Je vois que vous êtes réveillé. Tant mieux. Monsieur vous attend. Nous allons vous habiller et vous emmener à lui. Mais vous devez être affamé. Mangez donc un morceau avec de vous lever.
Le majordome posa un plateau sur la couverture de Peter, couverts de plats d’apparence succulente. Il servit un verre de vin de grand cru au Malroy et lui tendit. Peter le saisit et le vida d’un trait avant de reporter son attention sur son interlocuteur.
-Qui êtes-vous ?
-Un simple serviteur de Monsieur.
-Où suis-je ?
-Monsieur vous le dira lui-même, mais vous êtes en sécurité.
-Depuis combien de temps suis-je évanoui ?
-Trois jours environs. Vous êtes solide. Un homme ordinaire serait mort mais vous avez bien récupéré.
-Qui est ce fameux « Monsieur » ?
-Monsieur ne m’a pas autorisé à révéler son nom. Il décidera lui-même s’il vous le dira ou non. Mangez, avant que ça ne refroidisse.
Le majordome alla s’asseoir sur un tabouret, dans un coin, et regarda Peter dévorer une énorme pièce de viande saignante, de la salade, des pommes de terre juteuses et une cuisse de poulet épicée, et vider à moitié la bouteille de vin.
Quelques minutes plus tard, Peter repoussa le plateau et s’affala dans son lit en soupirant, la main sur le ventre.
-Eh bien, au moins on mange à sa faim ici.
Le majordome débarrassa le plateau, ouvrit les rideaux pour illuminer la pièce et posa un tas de vêtements près de Peter. L’Assassin écarquilla les yeux en voyant sa lame secrète et ses pistolets chargés reposant au sommet du petit tas.
-Ce sont mes armes.
-Monsieur veut que vous vous sentiez bien ici, et que votre « matériel » soit à portée de main. Il souhaite que vous soyez comme chez vous.
-Mais vous n’avez pas peur que je m’en serve pour…
-Si Monsieur juge que vous pouvez garder vos armes, qui somme-nous pour le contredire ? Voyez cela comme un grand honneur. Vous êtes l’invité de Monsieur. Il ne veut pas que vous vous sentiez désarmés et en danger. Je vous le répète, vous êtes ici chez vous.
-Où est mon frère ?
Le majordome fit un geste pour que Peter se taise.
-Vous recevrez les réponses à vos questions plus tard. Je vous laisse vous habiller. Je reviens dans cinq minutes. Et je ferme la porte à clé. Monsieur souhaite que vous vous sentiez bien ici mais vous restez dangereux, même blessé. N’essayez pas non plus de fuir par la fenêtre, les verres sont blindés.
Peter hocha la tête et attendit que la majordome sorte pour se vêtir. Puis, il se dirigea vers un seau d’eau posé par terre et mit ses mains en coupe avant de s’éclabousser le visage. Il saisit une serviette, s’essuya, se lava les mains et ramassa sa lame secrète.
Il l’enfila à son poignet, sous sa manche, et rangea ses deux pistolets à sa ceinture, l’un bien en évidence et l’autre caché sous sa chemise. Puis, il se coiffa rapidement de quelques gestes de la main et attendit.
Le majordome revint et fit un signe de la tête.
-Suivez-moi.
Peter souffrait encore à chacun de ses pas mais il n’en laissait rien paraître. Sa blessure lui faisait atrocement mal et il avait la nausée.
Le majordome guida Peter à travers plusieurs galeries richement décorées, avec un style Renaissance, jusqu’à une porte en bois. Le serviteur s’inclina.
-Monsieur vous attend. Vous n’avez pas besoin de toquer.
Peter ouvrit la porte et entra.
La pièce sentait bon et il y régnait une ambiance légère. Un vieil homme était assis dans un fauteuil et feuilletait un livre épais. Il leva les yeux vers Peter et sourit.
-Ah, bonjour. Vous avez dormi longtemps. Asseyez-vous, asseyez-vous, mettez-vous à l’aise. Nous avons à parler, Peter Malroy.
-Qui êtes-vous ?
Le vieil homme dégageait une aura d’assurance et de force, malgré son âge avancé. On pouvait percevoir une profonde sagesse dans sa voix, et son regard était celui d’un homme qui a vécu des choses exceptionnelles. Ses gestes n’étaient pas ceux tremblants d’un vieillard mais les mouvements vifs et maîtrisés d’un homme jeune et en bonne santé.
-Je ne souhaite pas vous mentir, Peter. Je suis l’As de Pique. Le dernier.
Peter écarquilla les yeux.
-Qu… Quoi ?
L’As de Pique ? Un des membres de la lignée légendaire de tueur, rivaux des Magerlan depuis la nuit des temps, guerriers mythiques et craint de tous ?
L’As de Pique ferma son livre, qu’il avait gardé ouvert sur ses genoux, et le posa sur le bras de son fauteuil avant de sourire.
-C’est dur à croire, je le sais. Mais c’est la vérité. Je ne suis plus ce que j’étais autrefois. Je suis devenu un vieillard reclus dans son manoir, au fin fond des Alpes, protégé par ses serviteurs et non par sa propre lame, terrifié à l’idée de sortir dehors. Je n’aime pas les gens. Je n’aime pas la foule. Je préfère le calme des montagnes et la tranquillité de mes jardins. En vérité, je vis plutôt bien ma « retraite ».
-Que me voulez-vous ?
Peter avait instinctivement porté sa main à la crosse de son pistolet, au moment où l’As de Pique avait révélé son identité.
Le vieil homme fit un geste apaisant.
-Je ne te veux aucun mal, en tout cas. Oh, peut-on se tutoyer ? Oui ? Tant mieux. Je…
La porte s’ouvrit en grand et un homme pénétra dans la pièce avec un grand sourire.
-Ah, Peter ! J’ai appris que tu étais réveillé ! Comment ça va frérot ?
-Franz ?!
Peter regarda tour à tour l’As de Pique et son frère, avec une expression stupéfaite.
-Mais… Ne me dis pas que… Enfin, tu…
-Ah, l’émotion te fait perdre tes mots.
Franz envoya une grande claque dans le dos de Peter, arrachant un cri de douleur à celui-ci, mais le Malroy l’ignora totalement.
-Bon, As de Pique, tu lui as expliqué ?
-Je n’en ai pas eu le temps.
-Expliquer quoi ? lâcha Peter en se levant. Bordel, qu’est-ce que c’est que ces conneries, Franz ?! Tu t’es allié avec l’As de Pique ?!
-C’est une longue histoire.
Peter dégaina son pistolet et en posa le canon sur le front de Franz. Celui-ci haussa un sourcil. L’As de Pique ne bougea pas.
-Vous allez tout m’expliquer, fit Peter.
-C’est ce qu’on s’apprêtait à faire, répondit Franz en écartant le pistolet du dos de la main.
L’As de Pique se leva et posa une main sur l’épaule de Peter.
-Je souhaite une alliance entre nos deux familles. Celle des As de Pique et des Malroy.
-Pourquoi ?
-Franz a déjà accepté, mais je voudrais ton assentiment, Peter.
-Expliquez-moi le but de cette alliance.
-Je vais être clair : Tuer John Magerlan.
-Hors de question, répondit Peter d’un ton sec. Je suis son maître.
-Je veux mettre un terme à une longue guerre sanglante qui dure depuis des milliers d’années, expliqua calmement l’As de Pique. Peter, je suis vieux et faible. J’ai besoin d’aide. J’ai besoin de soutiens puissants. J’essaye actuellement de contacter les Lenski mais…
-Tu as contacté les Lenski ? lança Franz.
-Ma lignée et la leur ont signés depuis longtemps un pacte de non agression et d’entraide en cas de problème. Je les ai contactés avant même de te faire venir ici, Franz, mais ils sont… difficiles à joindre. C’est pour ça que je me suis tourné vers les Malroy.
-Je ne vois toujours pas ce que ma famille y gagnerait, fit Peter en se rasseyant.
-Une alliance durable et puissante, à la fois économique mais militaire. Mes hommes seraient disponibles pour les Malroy en temps de guerre ainsi que ma fortune. Quand je mourrais, je m’engagerais même à léguer tous mes biens et mon patrimoine à votre famille.
-C’est vrai ? dit Franz dans les yeux duquel s’étaient allumée une lueur d’envie.
-J’admet que c’est une offre alléchante, dit Peter d’un ton sombre. Votre patrimoine doit avoir une valeur tout simplement inestimable. Les biens de vos ancêtres, les Bottes qui se transmettent de génération en génération, votre fortune colossale, vos hommes, vos terres… Mais je ne vois toujours pas pourquoi vous feriez ça.
-Tuer le dernier Magerlan. Je n’ai aucun autre but dans la vie. Je tiens de source sûr que John Magerlan n’a aucun enfant. C’est mon seul espoir de respecter enfin la volonté de mes ancêtres. Je serais prêt à donner mon corps, mon âme et ma vie pour tuer John Magerlan. La fortune et la richesse matérielle n’a jamais eu d’importance pour les As de Pique. Ce que vous trouvez précieux et inestimable ne sont que de vieilles reliques sans intérêt pour nous. Je serais prêt à vous léguer tout ce que j’ai à ma mort, si vous m’aidez.
-Tuer John est donc si important ? Mais pourquoi ne faites-vous pas comme vos ancêtres ? Laissez votre descendant s’en charger ?
-Peter, je n’aurais jamais de descendant. Je suis stérile.
Peter resta silencieux, stupéfait par cette information que la guilde des Assassins aurait payée cher pour avoir. Franz, lui, avait croisé les bras avec une l’expression d’un homme qui s’ennui profondément.
Toutes ces négociations ne l’intéressaient pas. La fortune l’indifférait autant que les As de Pique. Il n’avait que faire de l’héritage d’une lignée, aussi légendaire soit-elle. Tout ce qu’il voulait, c’était le Livre des Magerlan, et l’As de Pique savait où il était.
Peter finit de digérer l’information et se gratta le menton avec un regard indéchiffrable.
-Vous comprenez, As de Pique, que vous me demandez de trahir ma famille, mon ordre, ma guilde, mes valeurs et mon honneur pour vous aider, et ce, en échange de quelques richesses ? A votre demande d’aide, je réponds non, sans hésitation. Mais je ne peux pas croire que vous ne vous en doutiez pas. Quel intérêt de me faire venir ici si vous connaissiez déjà ma réponse ? Et vous la connaissiez, ne me faites pas croire le contraire.
L’As de Pique fit un geste et un majordome sortit de l’ombre. Peter sursauta car il ne l’avait pas remarqué. Décidément, les hommes de l’As de Pique étaient bien entraînés. Ils avaient tous le niveau d’Assassins d’élite.
Pas étonnant qu’ils étaient presque autant craints que les As de Pique eux-mêmes.
Le majordome tenait une feuille de papier. Il la tendit à l’As de Pique qui la montra à Peter.
L’Assassin la parcouru des yeux et la rage se lut sur son visage. Il se leva d’un bond et attrapa Franz par le col.
-Espèce d’enfoiré ! Sale ordure ! Tu as signé un contrat de sang avec l’As de Pique ! Tu as mis en jeu l’honneur de notre famille ! Comment as-tu osé, sans l’accord de notre père ?!
Le contrat de sang, dans la famille Malroy, avait une valeur inimaginable depuis la nuit des temps. Le contrat devait être signé avec le sang d’un Malroy et engageait l’honneur ancestral de la lignée. Dans l’antiquité, ce contrat était si important pour les Malroy que si l’un d’eux le rompait, ses frères et sœurs devaient l’exécuter et brûler son corps.
Encore aujourd’hui, c’était un engagement sacré. Il n’avait été signé qu’à des occasions exceptionnelles. Edouard Malroy avait signé un contrat semblable avec le mentor de son époque, jurant qu’il vouerait sa vie à la guilde des Assassins. Et il avait honoré son serment jusqu’au bout.
Franz haussa un sourcil devant l’expression de Peter.
-Et alors ? Je suis un Malroy, j’ai le droit de passer un contrat de sang.
-Tu as prêté serment pour toute nôtre lignée et nos descendants ! Enfoiré ! Tu nous as lié aux As de Pique pour l’éternité, et ce, en mettant l’honneur de notre famille en jeu !
-Pour atteindre mes objectifs, je suis prêt à tout Peter, répondit Franz avec un sourire. Tu devrais le savoir. Allons, depuis quand as-tu perdu ton sens de l’humour ?
Peter recula, les poings serrés.
-Je vais te massacrer !
-Essaye pour voir.
Peter porta la main à son pistolet, Franz fit craquer les os de ses doigts avec une expression amusée. Finalement, l’As de Pique se plaça entre eux. Il se tourna vers Peter.
-Je suis stérile et vieux. Le contrat ne durera pas longtemps car ma lignée s’éteindra très bientôt.
Peter serra les dents.
-Très bien, je vous aiderais. Et quand ce sera fait, je te tuerais Franz !
Franz se dirigea vers la porte et fit un signe amical à son frère.
-C’est ça, frérot. Je t’attendrais, dans ce cas.

Jet_lag Jet_lag
MP
Niveau 10
16 septembre 2012 à 14:36:32

Trop bien :hap:

Bilbo1997__ Bilbo1997__
MP
Niveau 10
16 septembre 2012 à 14:47:56

Jet : genre t'as lu le chapitre en moins d'une minute ? :pf:

Jet_lag Jet_lag
MP
Niveau 10
16 septembre 2012 à 14:55:56

Non, je répondais au post d'avant :o))

Mais en soi, à quoi lui servirait ce fucking bouquin, vu qu'il va crever sans descendance et sans avoir le moindre bénéfice, car il l'a dit, l'argent ne l'interresse pas.

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