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Sujet : [JEU] L'ère des Assassins

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Lenski Lenski
MP
Niveau 10
14 septembre 2012 à 17:44:32

[France , 1866]
Dietrich se déplaçait maintenant à une allure plus lente . Il avait changé de vêtements et ressemblait désormais à un simple voyageur . Il avait troqué son sac contre une valise et avait vendu son fusil à un vendeur ambulant mais sans se séparer de la baïonnette . Le ciel était bleu et un grand soleil illuminait les lieux . Il venait d'arriver dans l'une des régions les plus importantes de la France car là se trouvait d'importantes mines de fer . Fer dont l'importance était cruciale pour la guerre .
-La France …. Enfin , ce n'est pas encore totalement la France !
Le trajet jusqu'à Strasbourg se fit sans heurt pour Dietrich qui se débarrassa de son cheval en le vendant à un marchand en échange de quelques fruits . Là , il afficha un grand sourire avant de se diriger vers un bâtiment qu'il savait crucial pour son voyage et , peut être , pour la stratégie française . Un son caractéristique se fit entendre , forçant l'allure du soldat qui pu arriver à temps pour voir un train arriver en gare . Une rapide course vers les guichets lui permit de payer un voyage jusqu'à Paris . En passant par la capitale française il n'aurait qu'à prendre un second train pour se rapprocher de La Manche . Il attendit un long moment jusqu'à ce que le train ne s'élance enfin . Il y avait de nombreuses personnes dans son wagon mais aucun ne semblait présenter le moindre danger pour un soldat expérimenté comme Dietrich . Cependant , après une heure de trajet , le soldat comprit que quelqu'un l'observait . Une jeune femme regardait assez souvent dans sa direction . N'importe quel homme aurait été heureux d'être l'objet d'une telle attention mais lui sentait un danger et n'appréciait guère d'être observé .
-Elle me regarde , pensa Dietrich . Elle m'observe du coin de l’œil . Si je bouge elle réagit par de petits mouvements mais elle fait en sorte que je ne la vois pas ….
Il observa un moment la jeune femme . Celle-ci portait des vêtements trahissant une certaine aisance , peut être une bourgeoise même si cela ne voulait rien dire . Elle gardait contre elle une ombrelle mais n'importe quel assassin savait comment cacher un fusil ou une épée à fine lame dans un objet tel que celui-ci . Une coiffe venait cacher la majorité de son visage empêchant de dicerner autre chose que son visage , son regard se laissant seulement deviner .
-Un espion des templiers ? Se demanda Dietrich .
Il n'avait pas réellement peur des pièges . Ni de la mort . Les armes , les uniformes et la mort constituaient son monde . Simuler des batailles avait été son jeu d'enfance , les vivre son travail d'adulte . La peur des obus n'était pas une chose qui aurait pu le priver de ses ressources pas plus que la peur d'un peloton d'exécution . Il espérait juste pouvoir réussir sa mission de livrer cet étrange objet doré en Angleterre . Ses amis étaient resté en Prusse le temps de racheter du matériel suite à l'attaque des templiers et il était le seul assez « normal » pour effectuer cette mission . Il ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter à propos de leur avenir mais sa mission exigeait toute sa concentration . Ce léger moment de déconcentration l'empêcha de voir arriver un groupe de six soldats dans le wagon . En toute discrétion il prit son revolver en main et se prépara mais à sa grande surprise les soldats ne firent pas attention à lui et bloquèrent le passage pour la jeune femme . Celle-ci n'eut aucun mouvement de surprise et se contenta de tourner son regard vers eux .
-Madame , nous voudrions voir vos papiers . Veuillez retirer …
Avec une vitesse déconcertante elle enfonça la pointe de son ombrelle dans le cou du soldat le plus proche avant de le pousser et de repousser le second d'un coup de poing en plein visage . Dietrich comprit que si d'autres soldats devaient arriver ils s'inquiéteraient des identités des autres voyageurs. D'un geste précis il enfonça la baïonnette dans la base du crâne d'un autre soldat tout en tirant dans le dos d'un second soldat . Désormais à deux contre quatre , ils prirent un avantage nette sur les soldats français qui ne purent résister longtemps . Les voyageurs s'étaient recroquevillé tandis que la jeune femme observait Dietrich .
-Je le savais ! Vous êtes un soldat !
-Votre coup d'éclat a compromit mon voyage , j'espère que vous avez ….
-Nous n'avons plus le choix ! Un saut en marche est la seule option !
-Et si je vous arrête ?
-Je vous tuerai .
Dietrich récupéra sa valise avant de suivre la femme . Il n'avait aucune raison de lui faire confiance mais visiblement elle était recherché et pas lui . Cela signifiait qu'elle avait besoin d'aide et qu'elle n'essayerait pas de le trahir jusqu'à ce qu'ils soient en sécurité . Il la suivit à travers les wagons jusqu'à arriver à une porte de sortie . Elle observa un peu avant de désigner un point .
-Quand je vous le dirai , nous sauterons .
-D'accord , répondit Dietrich qui hésitait quand même .
-Maintenant !
Ils sautèrent hors du train et tombèrent pendant quelques instants avant d’atterrir dans une petite rivière qu'ils quittèrent aussi vite que possible . Une fois en sécurité , Dietrich pointa son revolver en direction de la jeune femme .
-Suffit . Qui êtes-vous ?
-Je ne suis qu'une pauvre jeune fille , dit elle avec une voix de pleureuse .
-Vous avez tué deux hommes et en avez mit un hors d'état de nuire . Beaucoup d'hommes n'en sont pas capable donc ne tentez pas de passer pour une simple lady .
Elle se contenta de ricaner tout en rejetant sa coiffe et en retirant une pièce de tissu qui retenait ses cheveux d'un blond incroyablement clair . Les avoir mouillé leur donnait un aspect fin tandis qu'ils accompagnaient le mouvement de sa tête . Cette fois Dietrich pu se rendre compte qu'elle avait les yeux d'un bleu étrange tirant vers le violet . La jeune femme afficha un sourire en coin en observant l'arme de l'assassin .
-Daithe Annafellows .
-Daithe …. C'est gaélique , non ?
-C'est ce qu'on dit ….
-Que te voulaient-ils ?
-Pas grand chose …. J'ai juste tué deux ou trois de mes maris ….
-Une veuve noire , c'est ça ?
-Combien de maris as-tu tué , toi ?
-Je ne pourrais même pas les compter , répondit Dietrich en rengainant son arme .
-Tu vas vers Paris ? Je cherchais à quitter la région et en passant par Paris …..
-Cela ne regarde que moi . Tu sais te battre , pourquoi ?!
-Mon premier mari était un simple soldat qui voulait être sûr qu'aucun homme ne me ferait de mal .
-Il a bien réussi … Bon et bien bonne chance , lâcha Dietrich avant de commencer à marcher .
-Attends ! Toi aussi tu as des choses à cacher ! Tu as tué trois hommes aujourd'hui , si je te dénonce…
-Je peux te tuer tout de suite .
-À deux on éveille moins de soupçons que seul ! Laisses-moi t'accompagner !
-Et dés le moindre problème tu me dénonces ?
Dietrich se mit à marcher en suivant la voie du chemin de fer tandis que Daithe le suivait sans parler. Au bout d'une heure Dietrich finit par soupirer et attendit qu'elle arrive à sa portée . Ils reprirent ensemble leur chemin jusqu'à une petite ville où ils s'arrêtèrent pendant la nuit pour prendre le train du lendemain .
Après plusieurs heures de marche ils s'arrêtèrent dans une auberge afin de pouvoir se reposer de leur périple . Dietrich attendit que la nuit tombe pour allumer une bougie et s'asseoir sur le lit . Son revolver en main il maintenant Daithe en joue , rendant l'ambiance assez froide .
-Tu peux baisser ça ? Ça ne me rassure pas .
-Je suis sensé partager ma chambre avec une femme qui a tué ses trois maris donc excuse-moi de ne pas avoir confiance .
-Tu es riche ?
-Non .
-Tu n'as donc rien à craindre . Tu t'appelles comment ?
-Dietrich Von Leinsnitz , capitaine d'infanterie , de cavalerie et d'artillerie . Je suis spécialisé dans la direction de l'infanterie .
Il avait prononcé cela d'un ton si mécanique qu'il n'y avait aucun doute à avoir . Daithe l'observa un bon moment avant de s'allonger dans le lit .
-Tu n'es donc pas un alsacien mais un prussien …. Soit ! Que fais un soldat prussien en France ?
-Je dois … apporter quelque chose à un …. un cousin anglais .
-Je vois …. Bon et bien bonne nuit , soldat .
Dietrich l'observa dormir pendant quelques instants . Il songeait à la dénoncer à la police en affirmant avoir été menacé . Dans le meilleur des cas , elle le ralentirait et il avait besoin d'être rapide ; dans le pire des cas , elle le tuerait pour une raison ou une autre . L'abandonner était donc la meilleure solution possible mais au fond de lui il ne pouvait se résoudre à l'abandonner . Il avait le sentiment qu'elle finirait par le tuer mais malgré cela elle l’intéressait .

Lorsque le soleil se leva , Dietrich était toujours là , immobile . Il alla se passer un peu d'eau sur le visage avant de changer de vêtements . Il avait désormais l'air d'être un professeur d'université qui voyageait en compagnie de sa femme . Sans ménagement , il secoua Daithe jusqu'à ce qu'elle se réveille en sursaut .
-Allez , prépares-toi , nous partons .
-Oui oui attends ….
Elle prit le temps de se nettoyer et de se maquiller pendant que Dietrich regardait par la fenêtre .
-J'éprouve vaguement le désir de la tuer , pensa le soldat .

Jet_lag Jet_lag
MP
Niveau 10
14 septembre 2012 à 17:55:30

Patinier, ton personnage est trop bien :bave: l'histoire, la "réalité" (ça me fait toujours rire ceux pour qui tout le monde connait les templiers, tout le monde connait les assassins, mais ça reste une guerre secrète :sarcastic: )

Juste le nom qui ne fait pas français. J'attends tes textes, si ils sont comme ta présentation tu écris très bien :-d

Lenski Lenski
MP
Niveau 10
14 septembre 2012 à 18:53:29
  • relit son texte*

Comme j'ai inséré un personnage caricatural :noel:

Bilbo1997__ Bilbo1997__
MP
Niveau 10
14 septembre 2012 à 18:58:33

Lenski : C'est les textes de voyage tranquilles comme ceux-là que je préfèrent, perso :-)

Jet_lag Jet_lag
MP
Niveau 10
14 septembre 2012 à 19:02:44

Bah voila lens, ce texte est très bien, à ma portée :-d
L'annafelows me plait bien, même si je je ne l'aime pas (qui a dit que c'était contradictoire? :-p ) Enfin j'espère que tu enchaineras avec cette trame, ça devient intéressant
:ok:

Bilbo1997__ Bilbo1997__
MP
Niveau 10
14 septembre 2012 à 19:04:19

Le Fantôme (partie 3) :

1942, océan Atlantique…

Le mercenaire entra dans la pièce en sifflotant. Il avait bien mérité une petite pause. Richard le remplacerait, il…
Le mercenaire se stoppa brusquement et écarquilla les yeux devant le cadavre de son collègue, baignant dans son sang. Le soldat fit volte-face et tendit son bras vers l’alarme mais un homme, apparu comme par magie, s’interposa.
Il avait un grand sourire et était vêtu d’un costume cravate.
Le mercenaire sursauta et mit l’individu en joue, par reflexe. Puis, il le reconnut et recula avant de baisser le canon de son fusil. Un soupir de soulagement lui échappa.
-Ah, c’est vous monsieur Malroy… Richard a été tué, il y a un intrus dans le bâtiment, il faut sonner l’alarme !
Franz ne répondit pas.
-Mais… Je croyais que vous étiez invité dans les quartiers du général. Vous ne devriez pas dîner avec lui ?
-Hum. Non.
Franz dégaina un pistolet et mit une balle dans la tête du mercenaire, sans même le regarder. Ensuite, il souffla sur la fumée qui sortait du canon.

Peter appuya sur la gâchette. Au bruit qu’il entendit, il su qu’il avait touché sa cible en pleine tête. Il vit la silhouette du mercenaire en chef s’écrouler, dans le nuage de fumée. Les quatre autres, malgré la surprise, se dispersèrent aussitôt.
Oui, définitivement, c’étaient des professionnels.
Peter fit une roulade acrobatique et s’abrita derrière une caisse en métal. Il entendit les rafales de balles heurter sa couverture et les murs autours de lui. Un mercenaire hurla un ordre, un autre demanda une cartouche.
Peter fit une seconde roulade tout en vidant son chargeur vers ses ennemis. Une de ses balles ricocha contre la combinaison d’un des soldats. Une autre transperça le crâne du scientifique. Une troisième frôla la jambe d’un mercenaire en retrait.
Peter disparut derrière une autre caisse.
La fumée commença à se désagréger. Peter lança une nouvelle grenade fumigène. Les mercenaires allèrent se couvrir à leur tour.
-Merde ! lâcha Peter.
Il rechargea son pistolet et lança son couteau dans la direction du mercenaire le plus proche. Celui-ci esquiva la lame mais se prit six balles dans la tête. Il s’écroula dans une mare de cervelle et de cartilage.
-C’est qui ce cinglé ?! cria un des mercenaires.
-Bordel, qu’est-ce que j’en sais ? répondit un autre en tirant une rafale. On fait quoi ?!
-On le bute !
Peter sortit de sa cachette et y retourna aussitôt, se protégeant rapidement des centaines de balles qui fusaient dans tous les sens et percutaient les murs autours de lui. L’Assassin grogna et jeta un coup d’œil dans la salle.
Une rafale le força à se cacher de nouveau.
Finalement, il leva son bras, orienta le canon de son pistolet vers les mercenaires et tira à l’aveuglette en laissant son doigt appuyé sur la gâchette. Il entendit un corps s’écrouler, signe qu’il avait fait une victime.
Plus que deux.
Mais Peter vida rapidement son chargeur et, au lieu de perdre du temps à recharger son arme, il la jeta sur le côté et tira son second pistolet de sa ceinture. Puis, il se leva brusquement, sortant de sa cachette, et noya les deux mercenaires restant sous une pluie de balle.
Les deux soldats coururent se mettre à couvert. Peter en profita pour se tourner vers le dôme de verre et tirer trois balles. Mais elles rebondirent sans faire plus de dégâts que quelques fissures légères. Le verre était bel et bien blindé, et solidement.
Un des mercenaires sortit de sa cachette et voulut lancer une grenade mais Peter tira dedans et elle explosa entre les doigts du soldat.
Des morceaux de chaires volèrent dans toute la salle.
-Bobby ! hurla le dernier mercenaire. Noooon !
Peter profita de son instant d’inattention pour lui exploser la tête d’une balle dans la tempe. Le cadavre du mercenaire tomba sur le côté et une mare de sang s’élargit autours.
Peter soupira, essuya du sang sur sa joue et s’approcha du dôme.
« Comment je vais faire pour ouvrir ça ? »
-Salut Peter.
Le jeune homme se retourna avec la vivacité d’un serpent et mit en joue celui qui avait parlé. Un sourire surpris se dessina sur son visage.
-Franz ?
Franz écarta les bras avec un large sourire.
-Viens dans mes bras petit frère !
-La ferme. Recule et mets bien tes mains en évidence. Je ne suis pas là pour jouer.
-Oh, fit Franz avec un air déçu.
Il leva les bras au ciel et recula de trois pas.
-Tu ne veux pas jouer hein ?
-C’est une mission importante.
-Tu vas mourir.
-Que… comment le sais-tu ? Comment sais-tu que je vais me sacrifier ?!
-Te sacrifier ? Non, non, je parle du type derrière toi.
Un coup de feu retentit et Peter s’écroula, un trou fumant dans le dos. Il gémit de douleur. Un mercenaire s’approcha en riant.
-Ha ! Ha ! J’ai tué l’intrus ! Je vais avoir une promotion !
Franz haussa un sourcil et dégaina son propre pistolet avant de tirer une balle dans la gorge du soldat. Celui-ci tomba à genoux en crachant du sang. Franz lui explosa le visage avec son pied et rangea son arme.
-Une autre fois peut-être.
Il s’approcha lentement de son frère. Celui-ci voulut ramper dans la direction contraire mais Franz s’agenouilla à ses côtés.
-Laisse-moi voir ta blessure.
-Ta gueule ! Qu’est-ce que tu fous ici ?!
Peter colla le canon de son pistolet sur le front de Franz. Celui-ci secoua la tête.
-Ton chargeur est vide Peter.
Le jeune homme laissa mollement retomber son arme sur le sol, avec un soupir. Son visage dégoulinait de sueur à cause de la douleur intense de la balle. Franz contourna son frère et examina les blessures, les sourcils froncés.
-Il ne t’a pas raté en tout cas. La balle est encore dans la blessure. Tu veux que je te la retire ?
-Ne me touche pas, sale…
-T-t-t-t-t-t.
Franz enfonça son doigt dans la blessure. Peter hurla de douleur et se tordit en deux.
-Ce que tu as dit m’intrigue, fit Franz. Te sacrifier… Tu veux dire que tu vas libérer le gaz dans le cargo et te tuer par la même occasion ?
-Très… Très perspicace frérot, répondit Peter en haletant. Comme toujours.
-Je suis sérieux pour une fois, alors sois sérieux aussi.
Franz enfonça un deuxième doigt dans la blessure. Peter serra les dents et frappa le sol avec son poing en gémissant.
-Donc, continua Franz, le mentor t’a ordonné de te suicider pour la réussite de la mission ?
-Je…
-Ne me mens pas.
Franz fit tourner ses doigts. Peter cria mais répondit.
-Oui ! Oui, c’était le but de ma mission ! Aaaaaaah !
-Je l’ai.
Franz sortit ses doigts dégoulinant de sang de la plaie et observa la petite balle. Il la jeta derrière son épaule et reporta son attention sur Peter.
-Elle a transpercé un poumon.
-Je m’en… était rendu compte…
En effet, Peter haletait et crachait du sang. Sa respiration était difficile et son visage de plus en plus pâle.
-Tout ça, parce que le mentor t’a ordonné de mourir.
Une ombre de colère passa sur le visage de Franz. Peter ne sembla pas le remarquer.
-Merci d’avoir… retiré la balle. Tu peux faire… faire une dernière chose… pour moi ?
-Dis toujours.
-Libère le gaz dans le navire.
-Et que je meurs dans la foulée ? Que le gaz te tue aussi, en même temps que tous les nazis et les mercenaires ? Non.
-Depuis quand tu t’inquiètes… pour ma vie ?
-Pas pour ta vie, pour la mienne, dit Franz en faisant un clin d’œil à son frère. Mais bon, je veux bien faire ce que tu veux. On se serre les coudes entre frères et…
Des bruits de pas retentirent derrière la porte menant à la salle. Les pas d’un seul homme. Peter voulut tourner la tête mais Franz continua sa phrase.
-…Il n’est pas nécessaire que tu assiste à ce qui va suivre.
Franz envoya un puissant atémis sur la nuque de Peter. L’Assassin s’évanouit instantanément.

Lenski Lenski
MP
Niveau 10
14 septembre 2012 à 19:14:44

bilbo : moi je préfére les textes de diplomatie et de chantages :noel: /

Bilbo1997__ Bilbo1997__
MP
Niveau 10
14 septembre 2012 à 19:22:16

Lenski : Et tu as un avis sur mon dernier chap ? :noel:

Lenski Lenski
MP
Niveau 10
14 septembre 2012 à 19:24:16

Oui :

:pf:

Nan sérieusement .... Je suis plus intérressé par le vieil as de pique :noel:
Sinon bah .... J'ai bien aimé comment peter s'est fait troller :noel:

Lenski Lenski
MP
Niveau 10
14 septembre 2012 à 19:26:30

Je viens de compter , il y a au moins 7 Lenski en vie durant la 2éme gm :rire:

Jet_lag Jet_lag
MP
Niveau 10
14 septembre 2012 à 19:27:38

La même :rire: Franz est le frère dont j'ai toujours rêvé :cute: à une cinquantaines / soixantaines de points près :hap:

Ah, et comparé à Marcus, C'est une tapette Peter :noel:

Lenski Lenski
MP
Niveau 10
14 septembre 2012 à 19:32:54

il y a au moins 7 Lenski durant les deux gm :rire:
Et il n'y a que deux ou trois qui ont des liens entre eux :pf:

Bilbo1997__ Bilbo1997__
MP
Niveau 10
14 septembre 2012 à 19:57:02

Jet : c'est marrant que tu parle de Marcus maintenant :noel:

Le Fantôme (partie 4) :

1942, océan Atlantique…

Les pas devinrent plus sonores à mesure que la personne approchait. Franz se redressa lentement. La porte s’ouvrit en grinçant et l’homme pénétra dans la salle, d’une démarche tranquille. Il était seul.
Il avait les cheveux blonds, presque blancs, coupés très courts. Il était vêtu d’une combinaison noire légère affichant une croix nazie sur le torse. Il portait des protections en acier à chaque articulation, mais ce n’est pas ce qui retenu l’attention de Franz.
Ce fut le katana dépassant d’entre les épaules de l’homme, un long katana noir attaché dans son dos, dans un fourreau en métal.
-Herman Klauster, fit Franz. Dit le « Faucheur ».
-Franz Malroy, répondit Herman. Dit le « Cinglé ».
-On ne m’appelle pas comme ça.
-C’est le surnom qui te convient le plus.
-Je ne savais pas que tu étais sur le navire.
-Quand le général t’a invité, il se doutait que tu préparais un mauvais coup alors il m’a payé pour que je te surveille.
-Je ne t’ai pas remarqué.
-C’est mon boulot, d’être discret.
-C’était un compliment. Dans le monde, les personnes capables de me surveiller sans que je m’en rende compte se comptent sur les doigts d’une main. Félicitation. C’est un grand honneur pour moi que l’assassin personnel d’Hitler soit payé pour me garder à l’œil.
-Je suis indépendant tu sais.
-On t’appelle bien « le Chien du Führer ? »
-Non, ce n’est pas…
-C’est le surnom qui te convient le mieux.
Herman eut un instant de surprise avant d’éclater de rire. Franz attendit qu’il se calme en croisant les bras. Herman finit par s’arrêter. Il essuya ses larmes et sourit à son interlocuteur.
-Bon, Franz, je t’aime bien. Sors sagement de la salle et dégage de ce cargo, et ne revient plus jamais, et je m’occuperais de cacher les cadavres et de couvrir ton rôle dans l’affaire.
-Malheureusement, mon frère veut…
-Ton frère, ton frère. On sait tous deux que tu ne te sacrifieras jamais pour personne, même pas pour Peter.
-Qui te dit que je vais me sacrifier ?
-Eh bien, tu vas bien libérer le gaz non ?
-Non, je vais simplement m’emparer de la bombe et la garder en sécurité, au cas-où j’en aurais besoin.
Herman haussa un sourcil.
-Ah, et tu penses que tu vas réussir à sortir de ce cargo après m’avoir tué, en passant sous le nez de tous les soldats et de tous les mercenaires présents, une bombe chimique sous le bras, en sifflotant tranquillement ? Et qu’ensuite tu vas rejoindre la rive à la nage, soit une rive à plus de cents kilomètres ?
-J’ai déjà fait quelque chose comme ça, sans la rive à la nage. Le vol de la couronne de la Reine d’Angleterre, ça te dit quelque chose ?
-Euh, non.
-C’est normal, ils n’en ont pas parlés dans les journaux. Enfin bon, dégage Herman.
-Sinon quoi ?
Franz et Herman « le Faucheur » le fixèrent avec gravité.
-Sinon je te tue, fit Franz.
Herman ricana. Il se mit à marcher lentement autours de Franz avec un sourire en coin. Il caressait le manche de son katana.
-Franz, as-tu déjà entendu parler du Projet Réincarnation ?
Franz haussa un sourcil.
-Non.
-Dans ce cas je vais te raconter : Marcus Edmond est considéré encore aujourd’hui comme l’un des plus grands Templiers, si ce n’est le plus grand Templier, de tous les temps. Guerrier exceptionnel, stratège incroyable, mental en acier trempé, sens affûtés à l’extrême, instinct de prédateur, combattant surhumain, érudit dans de nombreux domaines… Quand son cadavre a été découvert par les Assassins, en Espagne, ils l’ont caché dans un de leurs Q.G en Suisse. Ce Q.G a ensuite été déserté et scellé comme un tombeau, régulièrement surveillé par des maîtres Assassins.
Franz écoutait attentivement.
-Un jour, le 21 Juin 1914 exactement, ce Q.G a été attaqué par une troupe de maîtres Templiers. Les quelques sentinelles ont été massacrées et les murs démolis. Le corps de Marcus a été enlevé. Il était, personne ne sait comment, comme le jour de sa mort. Aujourd’hui, la théorie la plus commune est que les Assassins se sont servis d’un des Fragments d’Eden en leur possession pour conserver le cadavre de Marcus, mais il n’existe strictement aucune preuve. Bref, le corps a été enlevé et caché dans un autre Q.G, appartenant cette fois aux Templiers. Juin 1914, ça ne te dit rien Franz ?
-L’attentat de Sarajevo.
-Exactement. Les Assassins, en apprenant le pillage de leur cachette, ont immédiatement contre-attaqué, et une semaine plus tard, François-Ferdinand, l’héritier de l’empire d’Autriche-Hongrie, et son épouse mourraient. Il faut savoir que la famille de François-Ferdinand avait des contacts extrêmement proches avec les Templiers. Une rumeur dit que l’épouse de François-Ferdinand était elle-même Templière, mais ça reste encore à prouver.
-Pourquoi me racontes-tu tout cela ? Tu me fais un cours d’histoire ?
-Patience, j’arrive à l’essentiel. Officiellement, c’est donc l’attentat de Sarajevo qui a provoqué le début de la guerre 14-18, mais officieusement, ce que savent seulement les dirigeants Templiers et les grands maîtres Assassins, ainsi que quelques chefs d’états, c’est le vol du cadavre de Marcus Edmond qui en est responsable. Pendant toute la guerre, les guildes des Assassins de presque tous les pays se sont alliées pour retrouver la cachette des Templiers et y reprendre le corps. Tu vas être surpris mais jamais cette cachette n’a été retrouvée par les Assassins. C’est Hitler qui, quelques années après son arrivée au pouvoir, en 1935, est parvenu à remettre la main sur le cadavre, avec l’aide de ses généraux, et de son Fragment qu’il possédait. Là où toutes les forces réunies des Assassins avaient échoués, un minuscule tyran m’arrivant à peine à la taille avait réussi. Etrange comme est l’histoire, n’est-ce pas Franz ?
-Je croyais pourtant qu’Hitler était un Templier.
Herman ferma les yeux et haussa les épaules.
-Il était en de très mauvais termes avec sa confrérie, et il n’attendait qu’une occasion de les attaquer directement. Il a trouvé le bon prétexte et l’a fait. S’il gagne la guerre, nul doute qu’une de ses priorités sera d’anéantir l’ordre des Templiers, et celui des Assassins, cela va de soit.
Franz eut un grognement d’impatience.
-Abrège, Faucheur !
-D’accord, d’accord. Peu après avoir remis la main sur le corps, Hitler a fait appel à ses meilleurs scientifiques qui sont parvenus à extirper un prélèvement d’A.D.N de Marcus. Parmi ses savants, un certain Dick MacHeaven, un illuminé persuadé qu’il était possible de transformer les humains en mutants dotés de pouvoirs extraordinaires. C’est lui qui a été le plus utile dans l’expérience. Etrangement, il a disparu quelques temps après, évaporé dans la nature. Personne ne sait ce qu’il est devenu. Enfin, je vais maintenant te résumer en quelques mots ce qu’à été ce Projet Réincarnation.
-Enfin.
-Cinq jeunes personnes, de 16 à 25 ans, enlevés à leur famille et enfermés dans des laboratoires. Des seringues, des machines, et cinq morceaux d’A.D.N du plus grand guerrier de tous les temps implanté dans leur organisme. Cinq jeunes personnes, tout à fait ordinaires, transformées en arme de destruction humaines, en réincarnation de Marcus Edmond, aux ordres d’Hitler.
-Hum… Et tu veux que j’aie pitié de toi ?
Herman écarquilla les yeux et éclata de rire.
-Au contraire, Franz ! Le jour où les S.S ont massacrés ma famille et m’ont enlevés a été le plus beau jour de ma vie ! Imagine ! J’ai l’A.D.N du Templier légendaire dans mon organisme ! Cette expérience m’a procurée des capacités physiques et mentales ahurissantes ! Ah, Franz, moi j’étais un homme ordinaire, un simple maçon, sans talents particuliers, mais imagine… Imagine si l’expérience avait été tentée sur quelqu’un comme toi. Imagine si les nazis t’avaient injectés l’A.D.N de Marcus. Imagine le surhomme que tu serais devenu, face auquel même une armée ne serait rien. Ah, Franz, je regrette que tu n’ais pas fait parti de nous cinq.
-Donc vous êtes cinq. L’expérience a réussie pour tous ?
-Eh bien… Hum, disons que je suis celui qui m’en suit le mieux sortis.
Herman retroussa sa manche gauche, révélant un avant-bras immonde parcouru de veines bleues et de cicatrices ressemblants à des brûlures, ainsi que des cloques et des excroissances. Herman remit sa manche en place et sourit.
-Ca été un enfer. Nos organismes ont eu du mal à supporter l’expérience. L’A.D.N de Marcus était féroce, c’était à nous de le dompter. En vérité, nous étions deux-milles. Mais seuls cinq d’entre nous ont survécus. Je suis celui qui a… disons qui a le moins « changé ». Les autres… Les autres sont difficiles à voir. D’après Dick, c’est moi qui avais l’organisme le plus apte à accueillir l’A.D.N de Marcus.
-Je vois. Et tu as donc ses capacités physiques et mentales maintenant ?
-Hum, non. Je serais heureux si c’était le cas mais non. Je ne suis qu’un homme ordinaire ayant une partie de Marcus Edmond en moi. Je ne suis pas Marcus Edmond.
-Tant mieux.
-Hein ?
Franz dégaina un pistolet de sa veste et sourit en se léchant les lèvres.
-Si tu avais les véritables capacités de Marcus Edmond, je ne vois honnêtement pas comment j’aurais pu sortir vivant d’ici. Mais je suis rassuré.
Franz appuya sur la gâchette.
Herman ferma les yeux. Autours de lui, le temps sembla geler. Les balles ralentirent et se stoppèrent presque, arrivant vers le Faucheur à une lenteur extrême. Franz était complètement figé.
Herman, avec des gestes fluides et maîtrisés, tira son katana de son fourreau, accroché dans son dos, et exécuta une série de gestes avec sa lame.
Le temps reprit son cours.
Franz écarquilla les yeux.
Les balles, tranchées en deux, retombèrent derrière Herman tandis que celui-ci faisait tourbillonner son sabre avec un sourire. La lame du katana était chauffée à blanc à l’endroit où il avait coupé les balles. Franz recula d’un pas. Herman avança.
-J’ai dit que je n’avais pas toutes les capacités de Marcus, mais celles dont j’ai héritées, et bien disons que je les ai poussées à leur paroxysme.
Herman se lécha les lèvres à son tour.
-Bon, par qui je commence ? Par toi où ton petit frère ?
Franz fronça les sourcils et dégaina un second pistolet de sa ceinture. Herman garda un visage neutre.
-Quel que soit le nombre d’armes que tu utiliseras, le résultat sera le même, Franz.
-Certes, tu peux voir les balles arriver. Certes, ton corps ayant acquis un physique monstrueux est capable de réagir assez vite pour trancher les quelques-unes qui fusent vers toi. Mais es-tu vraiment capable de t’en sortir indemne face à une vraie rafale ?
Herman, sans répondre, fléchit les genoux, prit son katana à deux mains et ferma les yeux.
-Nous allons voir ça, continua Franz en appuyant sur les deux gâchettes simultanément.

Bilbo1997__ Bilbo1997__
MP
Niveau 10
14 septembre 2012 à 19:58:40

Ceux qui ont suivis mon RP Infamous y trouveront une référence dans ce chap mais faut chercher :cool:

Lenski Lenski
MP
Niveau 10
14 septembre 2012 à 20:04:28

Le retour du ninja ? :o))

Lenski Lenski
MP
Niveau 10
14 septembre 2012 à 20:04:54

Ha oui , l'un des faucheurs :noel:
ça me revient :rire:

Bilbo1997__ Bilbo1997__
MP
Niveau 10
14 septembre 2012 à 20:20:02

Lenski : L'un des faucheurs ? C'est quoi ça ? :hap:

Nn, c'est pas ça. :noel:

Lenski Lenski
MP
Niveau 10
14 septembre 2012 à 20:47:12

Bah c'était sur quel rp qu'il y avait des faucheurs ? :doute:

Bilbo1997__ Bilbo1997__
MP
Niveau 10
14 septembre 2012 à 20:56:10

Lenski : Aucune idée, mais la référence au rp infamous c'était Dick MacHeaven :noel:

[Laflamme] [Laflamme]
MP
Niveau 10
14 septembre 2012 à 21:07:10

Le coup des balles m'a fait pensé à Dishonored :pf:
Sinon j'ai crût que t'aller faire intervenir le descendant de Marcus :-(

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