Non je joue a *****

nan, la flemme d'ecrire ~ ~

Avec Alexander la discipline est forte mais pas à ce point

C'est la guerre, il faut que les Assassins soient très disciplinés et stricts A l'époque de Shan et Leeve, c'était pas aussi sévère C'était même super cool ( en même temps, le mentor de l'époque était très zen )

+Le prochain As de Pique sera... original Enfin vous verrez dans deux chapitres

J'aime beaucoup Franz, il est un peu psychopathe sur les bords, et je lui trouve un petit coté blues brothers

Franz m'a fait étrangement pensé au Joker, perso'

Bon, je vois du Batman partout, moi, donc bon...

Moi j'aime pas Batman et le Joker m'a soulé
C'est surement à cause des dessins animés quand j'étais petit, que j'étais forcé à regarder le dimanche matin car il y avait rien d'autres

Je me suis surtout inspiré de Pariston de Hunter x Hunter pour créer Franz, le Joker m'était pas venu à l'esprit

Mais Franz n'a pas le but du Joker. Le Joker veut foutre la merde, mais juste foutre la merde quoi, l'argent et tout, il s'en fout.

Alors qu'on a bien vu que quand Franz fout la merde quelque part pour s'amuser, il rend ce qu'il a volé ou il répare ses conneries ( comme quand il rend la couronne à la reine )

quel joyeux luron! ~ ~

bonjour

Yo la compagnie !
Quoi de neuf ?

J'avance mon texte lentement mais sûrement.
Enfin, plus lentement que sûrement...

Je réfléchis
On devrait découvrir trois ou quatre lenski si je ne change pas d'idée

Je (re)poste ma fiche et je m'attaque à ma mission (que j'ai reçu précisément le 19 mai .

Fiche mis à jours :

NOM : Prochàzka
Prénom : Josef (orthographe slave)
Age : 29 ans.
Nationalité : Tchèque
Lieu actuel : Prague (influence des templiers : 75%)
Equipement pour prochaine mission : Une lame secrète, une dague acérée, du poison (à verser, ne possède pas de flechète ou de lame spéciale empoisonnée incorporée à la lame secrète), un arc et des flèches.

Bourse : 1200 + 400 = 1600 pièces d'or.
Compétence :

-Force : 6
-Déviation : 9
-Vitesse : 9
-Escalade : 8
-Resistance : 4
-Discrétion : 8
-Compétence spéciale : Alchimie (créer ses poisons ou propres soins, cueillir des plantes. Rabais chez les apothicaires spécialisés) : 9.5

Apparence :

Ma mission :

Unités spéciales : Un général Templier de Prague, veut renforcer la sécurité à cause des récents événements dont vous êtes l’auteur. Pour mettre au point son dispositif, il a créé un régiment spécial de six hommes, ils ont reçus un entraînement dit « spécial ». Ils seront dans la cour de la caserne avec le général Templier. Assassinez-les un par un discrètement en laissant sur chacun des corps une plume d’aigle.

Ce n'est pas influence des Templiers 75% mais 60%.

Moi vous allez voir le nouvel As de Pique dans pas longtemps.

Oh Yeah

Hello le peuple !

J'espère que tout le monde va bien. Comme mon internet bug A EN CREVER j'ai du mal à venir mais je boss sur mes textes. J'ai oubliez de faire la mise à jour de ma fiche.

Nom : Lazaro
Prénom : Luciano
Age : 20 ans (née en 1755)
Lieu actuel : Vienne (Empire Austro-Hongrois) % de contrôle des Templiers 90%
Sexe : Homme
Description physique puis moral : Luciano a les cheveux noirs, coupés courts avec de magnifiques yeux bleus. Les nombreuses années passées à l’armé ont fait de lui un combattant hors paire, taillé dans le roc. Son père étant un chef de l’armé Américaine il devint très vite son second officier après son frère. Cette branche des Lazaro n’ayant jamais quittée les assassins depuis le grand Luis Lazaro, leurs techniques d’assassinats sont ancestrales. Luciano et son frère Elian sont à la fois des nobles très influents à la cour d’Espagne et d’Angleterre, mais aussi des assassins tentant de bloquer les actions Templière dans leur pays.
Histoire : Luciano est née à Valence mais son père rejoint l’Amérique quand il avait deux ans. Il passa donc son enfance dans la ville de Philadelphie ou il rejoint la guilde des assassins à l’âge de 6 ans. On lui confia une série de missions qui furent toutes couronnées de succès. Il participa à de nombreuse bataille aux côtés de sa famille et tua énormément de généraux Templier. Il réussit à convaincre les indiens de s’allier à sa famille et reçu en échange un tomahawk.
Tenue de noble : http://www.blogcdn.com/www.joystiq.com/media/2010/08/acbmprender11officer.jpg
Tenue d’assassin : http://images.google.fr/imgres?q=assassin%27s+creed+brotherhood+multijoueur+personnages&start=158&hl=fr&gbv=2&biw=1183&bih=561&addh=36&tbm=isch&tbnid=4jbWqqtnh8oZMM:&imgrefurl=http://www.cosplay-it.com/search%3Fq%3Dassassin%26w%3Dphotos&docid=xbLliTQCmw6ONM&imgurl=http://farm1.cosplay-it.com/photos/1/47217_4eabeb753fdbf.jpg&w=749&h=1123&ei=OY2ET4y3IYyIhQeJ8NjOCA&zoom=1&iact=hc&vpx=309&vpy=171&dur=618&hovh=275&hovw=183&tx=99&ty=203&sig=111877364676828803929&page=11&tbnh=164&tbnw=107&ndsp=15&ved=1t:429,r:1,s:158,i:147

Force : 15/15
Resistance : 5/5
Déviation : 10/10
Vitesse : 10/10
Escalade : 10/10
Discrétion : 10/10
Général : 15/15 (Peut créer des stratégies de guerre très rapidement et peut aussi donner une furieuse envie de se battre à ses soldats.)

Franc: 7000
Arme : Un tomahawk http://www.s-s-tactical.com/165-472-large/tomahawk-atc-comanche-fkmd.jpg
Une épée : http://images.google.fr/imgres?q=Ep%C3%A9e&start=96&hl=fr&biw=1366&bih=651&gbv=2&addh=36&tbm=isch&tbnid=eLgeDRMgpjLSpM:&imgrefurl=http://club.ados.fr/kw15/armes-148811/photo/epee-2448967.html&docid=L7ZaQb0tX_-WJM&imgurl=http://images.ados.fr/photo/2027900202/armes/epee-2448967bc5.jpg&w=516&h=508&ei=SbivT6vXMdK6hAejusTyCA&zoom=1&iact=hc&vpx=1097&vpy=99&dur=3813&hovh=223&hovw=226&tx=173&ty=90&sig=111877364676828803929&page=5&tbnh=142&tbnw=145&ndsp=25&ved=1t:429,r:11,s:96,i:28
Une dague : http://www.equinoxis.net/image_produit/20080418070126_big.jpg

_______________________________________

My channel http://www.youtube.com/watch?v=OlnrV3OYUoY&feature=plcp

Apprentissage (partie 2) :

1942, France…

Le bar, enfumé, aurait plutôt du s’appeler un bordel. Les clients, pour la plupart des alcooliques ou des voyous, buvaient avec des prostituées sur les genoux, ou jouaient aux cartes, toujours avec des prostituées sur les genoux.
Dans le fond, deux hommes étaient assis côte à côte à une table. Ils sirotaient des verres de bière en discutant. Un sac, rempli d’un gros objet rond de la taille d’un ballon, était posé par terre, près d’eux.
Deux autres hommes pénétrèrent dans l’établissement mal famé. Ils étaient vêtus de simples costumes beiges à rayures, typiquement américains, et de chapeau melon. Ils ne cherchaient pas à cacher les pistolets qu’ils portaient à la ceinture.
Ils s’assirent en face des deux premiers hommes.
Ceux-ci devaient être jumeaux car ils se ressemblaient énormément. Il y avait néanmoins quelques différences qui permettaient de les reconnaître.
Le premier était plus grand que le deuxième, et portait les cheveux courts, plaqués sur le crâne. Le deuxième, quant à lui, avait les cheveux mi-longs attachés en queue de cheval lui arrivant à la nuque. Les deux avaient les cheveux noirs.
Le premier avait la moitié d’un as de pique tatoué sur la joue droite, et le deuxième avait la seconde moitié tatouée sur la joue gauche. En dehors de ça, ils étaient identiques.
Les deux hommes leurs serrèrent la main. Les jumeaux se présentèrent.
-Moi c’est As, fit le premier.
-Et moi, c’est Pique, lâcha le second.
-Vous avez la tête ? demanda un des Américains d’un ton impatient.
-Ouais, ouais, on l’a.
Pique se pencha et ramassa le sac avant d’en sortir une tête tranchée ayant appartenu à un homme d’une quarantaine d’année. Elle était à moitié décomposée et des mouches tournaient autours des trous sanglants qui parsemaient le visage rongé par les vers.
Pique rangea la tête dans le sac et déposa celui-ci sur la table.
L’Américain sortit une liasse de billet de sa veste et la tendit à As.
-Cinquante-mille, comme convenu.
As saisit l’argent et compta les billets avec un sourire. Enfin, il les rangea dans sa poche. Personne ne bougea. Enfin, l’Américain tendit la main pour prendre le sac contenant la tête mais Pique attrapa son poignet et le repoussa délicatement.
-Doucement, l’ami, lâcha-t-il. On a quelques questions à vous poser.
-Hein ?
-Qui est votre employeur et combien il vous paye ?
Les deux Américains se regardèrent. Le plus vieux fronça les sourcils et plongea son regard dans celui de Pique, avec une expression de colère.
-On était d’accord pour cinquante-mille, chasseurs de prime, lança l’Américain en grinçant des dents.
La tension était montée d’un cran. L’ambiance s’était faite lourde et pesante. Mais les deux jumeaux ne semblèrent pas s’en rendre compte.
-Soyez réglo les gars, dit le plus jeune Américain. On a passé un marché je vous rappelle. Cinquante-mille dollars contre la tête.
-On a eu une conversation, répondit As. On n’a pas signé de contrat si ?
-Où voulez-vous en venir ? demanda le plus vieil Américain d’un ton grave.
La main du plus jeune s’était discrètement portée à la crosse de son pistolet. Le plus vieux avait légèrement fléchi les genoux et fermé les poings. As sourit en haussant les épaules.
-On vous pose juste une question, relax.
-Et nous n’avons pas l’intention de vous répondre. La tête.
Pique avait, depuis le début, la main posée sur le sac. Il l’avait ramené vers lui et le tenait fermement, un sourire en coin sur les lèvres.
-Oh que si, vous allez répondre, insista As.
-Cette conversation est finie, lâcha le vieil Américain, les dents serrées, en se levant. Nous vous avons payés, alors donnez-nous la tête !
Pique lança un petit coup de coude dans le bras de son frère, avec un sourire en coin.
-Eh, il a l’air énervé là.
-T’as raison, il me fout les boules.
-On ferait mieux de lâcher l’affaire, tu ne crois pas frérot ?
Le jeune Américain se leva à son tour. Des veines étaient apparues sur le cou et les tempes des deux hommes. Ils avaient le visage neutre mais la lueur dans leurs yeux trahissaient la rage intense qui les traversait. Et ils n’avaient pas l’air du genre à supporter longtemps leur colère sans rien faire.
As ricana.
-Allez les gars, rasseyez-vous avant de vous faire mal.
-Ta gueule ! hurla le vieil Américain en dégainant son pistolet, en même temps que son collègue.
Ils ouvrirent le feu.
A une vitesse hallucinante, Pique, d’un coup de pied, renversa la table devant lui pour former un rempart contre les balles. Celles-ci heurtèrent le bois de la table en y creusant des dizaines de trous fumants.
Tous les clients du bordel, paniqués, s’étaient enfuis en courant.
As, comme si de rien n’était, se leva nonchalamment et attrapa les avant-bras des deux hommes. Il serra brutalement et deux craquements secs retentirent, signifiant clairement que les bras des Américains étaient brisés. Ceux-ci lâchèrent leurs armes en criant de douleur.
Pique se redressa à son tour et balança son poing dans le visage du jeune Américain. La puissance de son coup fut telle que l’homme traversa quasiment toute la salle avant de rebondir contre le comptoir et de s’écrouler au sol, le cou tordu dans un angle étrange et la face ensanglantée.
Le vieil Américain avait posé un genou à terre. As se lécha les lèvres.
-Contrairement aux apparences, Pique est celui qui possède le plus de force, de nous deux. Mais je ne me débrouille pas trop mal.
As saisit l’Américain sous les épaules et le hissa sur ses épaules, le souleva au-dessus de sa tête, et le jeta violemment contre la table, la faisant exploser sous le choc et projeter des morceaux dans toute la pièce.
L’Américain gémit et se plia en deux.
Pique prit le pistolet de l’Américain, par terre, et en inséra le canon dans la narine de l’homme à terre. Celui-ci était pâle et dégoulinant de sueur. Pique sourit.
-Bon, je repose ma question : Qui est votre employeur et combien vous a-t-il payé pour la tête ?
-N… Nietz Augürr !
-Combien ?
-Un million ! Un million de dollars ! Ne me tuez pas, je vous en supplie.
Pique ressortit le canon du pistolet du nez de sa victime et éclata de rire.
-Eh ben tu vois que ça va plus vite quand tout le monde est coopératif ! Ha ! Ha ! Ha ! Ha !
-Je… J’ai une femme et des enfants !
-Ouais, ouais, ils disent tous ça. Bon, je suis dans un bon jour, donc je t’épargne. Tu pourrais me remercier. Allez, remercie-moi !
-Merci ! Merci ! Mer…
Un coup de feu retentit. As souffla sur la fumée qui sortait de son pistolet. Une mare de sang s’élargit autours de la tête de l’Américain, un trou ensanglanté entre les deux yeux. Pique tourna la tête vers son frère et la secoua d’un air désespéré.
-J’ai dit que je l’épargnais. Pourquoi tu l’as tué ?
-Aucune idée. Sa tête ne me revenait pas. Enfin j’imagine.
-T’es vraiment louche toi. Ca te prend comme ça ? T’as envie de tuer quelqu’un, tu lui fous une balle dans la tête ? Tu ne peux pas t’en empêcher ?
As haussa les épaules.
-J’ai essayé, je te jure !
-Bon, bon…
Les deux frères se dirigèrent vers la sortie du bordel maintenant désert et silencieux. Ils sortirent. Pique sortit une grenade de sa poche et la dégoupilla avec son pouce avant de la jeter derrière lui.
-Il faudra qu’on reparle de tes pulsions meurtrières frérot, lâcha Pique. Un de ces jours, tu devrais consulter un psy.
-Je l’ai déjà fait !
-C’eeeeest ça.
-Si, je te promets ! Mais je les ai tous tués !
Le bar explosa en soulevant un nuage de fumée noire, illuminant la nuit. Les deux jumeaux continuèrent à marcher sans se retourner, comme s’ils n’avaient rien entendu.
Pique haussa un sourcil.
-Ah, parce que tu en a vu plusieurs ?
As fronça les sourcils et prit une expression songeuse, comme s’il comptait dans sa tête. Enfin, il prit une expression affligée.
-Oui… euh… Onze.
-Onze ?! Ca t’a coûté combien ?!
-Eh bien… Oh ! On a oublié la tête à l’intérieur ! Merde !
-Ne détourne pas le sujet, As ! Eh, mais t’as raison en plus ! La tête !
Les deux frères se retournèrent vers les ruines fumantes et brûlantes de ce qui avait été un bordel. As porta la main à sa bouche, comme un enfant qui venait de faire une bêtise. Pique tomba à genoux et se cogna la tête contre le sol.
-Eeeeeet merde ! C’est ta faute, crétin ! cria-t-il. On vient de passer à côté d’un million de dollars !
-Quoi ?!! fit As. C’est toi qui tenais le sac !
-Menteur ! Menteur ! Menteur !
-Je ne mens pas !
Pique se plaqua les mains sur les oreilles.
-Blablablablabla ! Je n’en-tends-rien !
-Tu dis n’importe quoi, c’est toi qui la tenait, je t’ai vu ! Ne me prend pas pour un con ! Et arrête de faire ton gamin, bordel !
Pique enleva ses mains de ses oreilles et fit un geste apaisant à son frère.
-Bon, bon, d’accord. C’est de ma faute. Mea culpa, okay ?
Les clients commençaient à s’amasser autours des ruines du bar. Ils discutaient entre eux, choqués. As se tourna vers l’un d’eux, lui tira rapidement une balle dans le crâne et s’agenouilla aux côtés du cadavre en tirant un couteau de sa ceinture, tandis que les gens s’enfuyaient de nouveau en hurlant autours de lui.
Il coupa proprement la tête et la montra à Pique. Celui-ci prit son menton entre deux doigts et l’examina. Enfin, il sourit.
-Bon, ça fera l’affaire. Allez, en route ! Nietz nous attend !
-Et, on le trouve où, ce Nietz ?
-Hum… On réfléchira à ça plus tard, d’accord ?
-Ouais !

Le deuxième chap arrive dans quelques minutes, le temps que je relise

Apprentissage (partie 3) :

1942, France…

Pique cligna des yeux quand un homme lui enleva le sac qui était sur sa tête. Il se trouvait dans une pièce sombre, assis sur une chaise en bois, ligotés solidement. Son frère se trouvait à côté de lui, dans la même position.
As et Pique se regardèrent, perplexes.
-On s’est fait avoir comme des bleus, frérot, lâcha As.
-Tu l’as dit.
Devant les deux frères se dressaient plusieurs hommes. La plupart était caché dans l’ombre mais l’un des hommes était debout, juste devant Pique, les bras croisés. Il était grand, blond aux yeux bleus, et portait une chemise blanche et un brassard de nazi.
A côté de lui, un petit homme avec un chapeau fumait un cigare. Nietz Augürr, un haut dirigeant Allemand au service direct d’Hitler. Il avait longtemps fait parti de la gestapo avant de monter en grade après une opération réussit dans un ghetto Juif. Ensuite, sa carrière n’avait été qu’une succession de promotion.
Pique eut un sourire innocent.
-Euh… Bonjour ? Moi c’est Pique, et lui c’est…
Le poing du blond s’écrasa dans la joue du chasseur de prime. Sa tête fut projetée en arrière avec une telle force que la corde qui attachait Pique faillit céder. Le grand blond sourit à son tour et se lécha les lèvres.
-Et l’autre c’est As. On est au courant. Il aura son tour, ne t’inquiète pas. Pour l’instant, je vais m’occuper de toi.
Pique haussa un sourcil, comme si rien ne s’était passé.
-Qu’est-ce qu’on a fait encore ?
-Vous avez tués deux de nos hommes, répondit Nietz en enlevant son chapeau, révélant un visage parsemé de brûlures et de cicatrices.
-C’était des Américains, donc vos ennemis, logiquement.
-Des agents doubles, ils travaillaient pour moi, et ils étaient efficaces. Je les aimais bien. Ils faisaient du bon boulot.
-Jusqu’à ce qu’ils nous rencontrent, ajouta As en ricanant.
Le grand blond lui envoya un coup de poing de toutes ses forces mais As n’eut pas l’air de sentir la douleur alors que le nazi reculait en se massant la main, une grimace sur le visage.
-Il a la tête de dur, ce connard, fit le blond.
-Ferme-là, dit Nietz.
Le blond se tut aussitôt. Nietz s’approcha de Pique et se pencha en avant. Il écrasa son cigare sur le front de sa victime mais Pique ne bougea ni ne cria. Il se contenta de fixer Nietz, un sourire sur les lèvres.
-Si vous nous libérez maintenant, on vous tue sans vous faire trop mal. Pour As, je ne promets rien.
-Tu n’as pas très bien saisit la situation petit, fit Nietz en appuyant chaque mot. Le blond, derrière moi, s’appelle Klaus mais entre nous on l’appelle le Casseur. Tu sais pourquoi ? Parce qu’il aime bien casser les membres de ses victimes avant de passer aux choses sérieuses. C’est un peu sa signature, tu vois ? D’abord, il te brise les épaules et les coudes avec un maillet. Ensuite, il te fracasse les tibias à coup de barre de fer et il finit par les rotules et le bassin. Pour ça, il prend son temps. Il utilise un marteau. Tu comprends maintenant ? Rien de ce que tu pourras me dire ne pourras te sauver, ni toi, ni ton frère. Tu auras beau me supplier, pleurer, hurler, rien ne…
-Il va me casser les jambes ?
-Oui, il…
-Ben qu’il essaye.
La jambe de Pique se détendit avec une vivacité incroyable et son talon explosa la rotule de Nietz, lui tordant la jambe en deux. Deux morceaux d’os jaillirent de chaque côté de son genou, dans un geyser de sang et de cartilage.
Nietz écarquilla les yeux avant de s’écrouler au sol en criant de toutes ses forces.
Pique secoua la tête.
-Non, ne crie pas tout de suite. Attends la suite.
Le grand blond s’élança, le poing levé, et l’abattit dans la face de Pique avec un grognement de rage, tandis que les autres nazis sortaient de l’ombre pour aider leur chef. Pique sourit et cracha une molaire ensanglantée.
Le blond sourit.
-Je t’ai pété une dent, sale…
-Non, deux.
-Hein ?
Pique cracha sa deuxième dent qui fusa vers le blond et se planta dans son œil. Le nazi recula en gémissant et en plaquant ses mains sur son visage. Du sang jaillissait d’entre ses doigts, signe que Pique avait bien visé.
-Mon œil ! Mon œil ! Mon œil, merde ! Il m’a crevé l’œil avec sa dent ! Oh merde !
As, pendant ce temps, agitait discrètement ses mains, dans son dos. Les hommes capables de le retenir avec des cordes étaient peu nombreux, dans ce monde. Et ceux qui l’avaient capturé n’en faisaient pas parti.
En quelques secondes, As défit ses liens et se leva avant d’aller détacher son frère. Personne ne le vit faire. Le grand blond avait les doigts plongés dans son orbite et tentait de retirer la dent de pique de son œil, en pleurant et en gémissant, alors que Nietz se roulait au sol en hurlant, entouré de ses hommes qui essayaient de l’aider.
-Bon, on se casse ? fit As.
-On ne peut pas le laisser comme ça, frérot, répondit Pique en montrant Nietz.
-T’as raison, mieux vaut l’achever. Mais avec tous ces types qui l’entourent…
-Fais-toi plaisir, va. Je te les laisse.
As se frotta les mains en se léchant les lèvres.
-J’aime quand tu parle comme ça Pique ! Bon, je me lance !
Ce fut un massacre à sens unique, une boucherie. La scène fut trop rapide pour être réelle.
As, virevoltant et tournant sur lui-même, à une vitesse digne des plus grands maîtres d’arts martiaux, pulvérisait côtes, os, crânes et articulation, à l’aide de ses poings et de ses pieds, sans qu’aucun homme présent ne puisse se défendre.
L’un d’eux tenta bien de se protéger le visage mais, d’un coup de pied circulaire, As lui brisa les deux bras et lui enfonça le visage.
Pique ne bougea pas, adossé à un mur, les bras croisés.
Il attendit qu’As tue le dernier survivant pour s’agenouiller près de Nietz. Le nazi dégoulinait de transpiration, ayant deviné le sort qui l’attendait. Il tenait toujours sa rotule en miette mais ne criait plus, terrorisé devant l’expression de Pique.
Celui-ci ramassa un pistolet sur un des cadavres et en caressa le canon, le regard plongé dans celui de Nietz.
-Bon, bon, bon, que vas-t-on faire de toi ?
Pique entendit As s’approcher.
-As, je t’interdis de le tuer comme tu as tué l’Américain, hier ! Tu as assez laissé libre court à tes pulsions aujourd’hui ! Attend moi dehors pendant que je discute avec Nietz !
-Roh, mais…
-Je te connais, quand on te donne la main, tu prends le bras. Dehors !
-D’accord, fit As en se retournant et en s’éloignant d’un air déçu.
-Qu… Qu’allais-vous me faire ? lança Nietz.
-Ben c’est la question que je me posais. Je n’ai jamais été un grand adepte de la torture. As non plus, contrairement aux apparences. Tu connais les Lenski ? Non, évidemment. Si tu les connaissais, ça voudrait dire qu’ils font mal leur travail, et dieu sait à quel point les Lenski aiment le travail bien fait. Enfin bon, ils ont l’habitude d’arracher un œil à leur victime, tu vois ? Oui, c’est dégueulasse, je sais. Et en plus, des fois ils le mangent ! Tu m’as bien entendu, ils mangent l’œil qu’ils ont arraché ! J’ai toujours sur qu’ils n’étaient pas net, de toute façon.
Au fil du monologue de Pique, Nietz avait pâli à vue d’œil et avait un air de plus en plus paniqué.
Pique se gratta le menton.
-As est jaloux parce que les Lenski ont leur propre marque de fabrique, leur signature. Un truc qui fait que quand tu vois un type avec un œil arraché, tu sais direct qui l’a tué, tu me suis ? As a proposé qu’on arrache un bras à nos victimes mais c’est un peu difficile d’arracher un bras. T’as déjà essayé d’arracher un bras à mains nues, toi ?! Ben bordel, que c’est dur ! D’abord il faut casser l’articulation, ensuite arracher les tendons et les muscles…
Pique énuméra une à une les conditions pour arracher un bras proprement. Quand il termina, il reporta son attention sur Nietz.
-Enfin bref, tu m’as compris. Tu m’as compris hein ?
-O… Oui.
-Et puis arracher un bras, que c’est vulgaire. Nous, les As de Pique, nous sommes des gens raffinés, nobles. Oui monsieur ! Raffinés et nobles ! Pas des barbares, non ! Bon, As je dis pas, mais… globalement, nous somment des gens raffinés !
Pique sourit.
-Donc moi j’ai pensé à un truc plus raffiné, qui correspond parfaitement à notre caractère.
Pique porta sa main entre les deux jambes de Nietz.

Voila, alors, qu'en pensez-vous ?