Qui sont ?

Un petit com sur mon ancien chapitre , non ? pas du tout ?

Lenski : Toujours aussi bon, comme d'hab Je pensais pas que Dimitri était un tel pochtron Les trois dangers d'un Assassin "l'alcool, le jeu et les femmes", manque plus que Dimitri aille claquer son fric dans une table de poker avec une courtisane dans chaque bras

Et à un moment, tu parles d'un allemand à la fin, j'espère que tu vas pas prendre l'époque de la 2ème G.M sinon on sera deux à avoir un Assassin dedans ( ce serait pas si grave en fait mais bon, nos histoires se ressemblerait. Remarque, nos Assassins pourraient se rencontrer sans trop de problèmes )

+En gros, les As de Pique ont deux buts dans leur vie, des buts qu'ils veulent poursuivre au péril de leur vie. Plutôt crever que d'échouer.

-Tuer les Magerlan
-Trouver les fragments d'Eden

Le seul As de Pique de l'histoire qui renie ses valeurs c'est le dernier As de Pique en date ( celui dans l'histoire de Leeve ) qui en a royalement rien à foutre des Magerlan et dont le seul Fragment d'Eden qu'il recherche est la paire de Botte qui se transmet dans sa famille ( et maintenant qu'il a trouvé les Bottes, les autres fragments l'indiffèrent totalement ).

Et à la base, les As de Pique s'en foutent de la guerre Assassin-Templier, eux, la seule guerre qu'ils mènent, c'est contre les Magerlan ( sauf le dernier As de Pique qui, comme je l'ai dit, n'en a rien à faire )

Disons que Dimitri a fait une folie pour fêter la fin de la guerre

J'aimerais faire apparaître un personnage comme ça dans l'histoire mais bon, chaud le look à l'époque Même aujourd'hui, un mec comme ça se ballade dans la rue, il se fait tabasser

Mais bon, il est crédible en super héros non ? Vol + super force

Ouais en super héros de comic est il est crédible
par contre ouais , c'est pas discret

Quelqu'un d'autre pour faire un comm sur mon chap , sur les pensées militaires de Dim ?

Bah il est bourré à la fin
Mais sinon je vois pas trop quoi dire

On voit bien que Dimitri a de l'expérience dans le domaine

Je crois que j'éviterai les passage se déroulant dans les tavernes à l'avenir

Autant vous prévenir, ce chap est très moyen Mais il sert juste à introduire l'arrivée dans le Fort, donc pas d'inquiétude.

L’assaut (partie 1) :

1809, Normandie, Q.G du Chardon Pourpre

-Nous attaquerons par le Nord. Nos troupes se sépareront en dix, avec cent hommes par troupe. Chaque troupe empruntera un chemin différent. Nous devons parvenir à encercler le Fort en moins de dix minutes et à installer les canons en vingt minutes.
Leeve penché sur une grande carte de la région où se trouvait le Fort Sainte Laurentia, expliquait le plan en détail à ses lieutenants.
Parmi ses lieutenants, Sam, Elliot, Diego et Samuel. Marcus aussi était là. Il se tenait un peu à l’écart mais observait avec attention la carte.
-Les hommes de Napoléon seront les premiers à se déployer. Il y a deux entrées. Là et là. Ils sortiront par celle-ci mais posteront quelques hommes ici. Nous n’en ferons qu’une bouchée. Selon nos informations, les hommes de l’As de Pique seront tous à l’intérieur, au moment de l’assaut. Il y a fort à parier qu’ils y resteront pour nous recevoir.
Leeve leva la tête.
-Ces hommes sont des tueurs d’Assassin, spécialisés dans notre élimination. Ne les sous-estimez pas ! Ce serait une erreur des plus graves.
Marcus s’approcha. Il posa son doigt sur un endroit du bâtiment.
-Normalement, l’As de Pique sera dans cette pièce, fit-il. Il est pour moi.
Leeve hocha la tête.
-Je m’occuperais du chef des Templiers avant, ajouta Marcus en s’écartant de nouveau.
-Bien, fit Leeve. Vous avez tous le plan en tête ? Nous partons demain à la première heure ! Soyez prêt !

Le voyage fut long, périlleux, parsemé d’obstacles. Mais les Assassins arrivèrent indemnes jusqu’à la frontière Espagnole.
L’armée des Assassins s’élevait à plus d’un millier d’homme encapuchonné, épée à la ceinture, revolver en main, arc en bandoulière pour certains, lame secrète au poignet pour tous. Même les nouvelles recrues avaient été équipées de la fameuse arme pour l’assaut.
Des couteaux de lancer et des munitions pour fusils et revolver avaient été distribuées. L’attaque débuta à neuf heures.
Les sentinelles, sur les remparts, aperçurent une ligne noire surgirent des collines alentours et fondre sur le Fort, par tous les côté, soulevant une masse de poussière derrière eux. Des Assassins. Ils firent sonner la corne d’alerte, informant toutes les personnes présentes de l’assaut.
Au moment où la corne retentit, Napoléon était attablé dans la grande salle du Fort, avec à sa droite le Chef des Templiers et à sa gauche une magnifique jeune femme.
Tous ses hommes étaient postés dans le Fort mais, au bruit de la corne, ils sortirent quasiment tous dehors, armes au clair, entourant les remparts comme leur avait ordonné leurs supérieurs.
A l’exacte même seconde, l’As de Pique, alors dévêtu et plongé dans l’eau chaude d’une baignoire, dans une des plus hautes tours du Fort, entendit lui aussi l’alarme. A une vitesse sidérante, il bondit hors de la bassine, enfila sa tunique, saisit ses armes et sortit.
Alors que l’As ouvrait la porte, le Chef Templier s’excusa et sortit de la grande salle, tandis que Napoléon était évacué vers une sortie secrète. Le vieil homme traversa plusieurs couloirs et alla s’enfermer dans sa chambre.
Quelques secondes plus tard, les Assassins terminaient d’entourer le Fort et préparaient les canons et la poudre. En même temps, comme des reflets dans un miroir titanesque, les soldats Napoléoniens se dispersaient aux pieds des murs, chargeaient leurs fusils et empilaient des caisses devant eux.
Les Assassins purent voir des dizaines de tireurs, embusqués sur les toits, prêts à tirer. Ils répondirent en laissant passer leurs propres tireurs, équipés des meilleurs fusils, d’arbalètes ou d’arc.
Au moment précis où l’un des Assassins vérifiait que son sabre glissait bien dans son fourreau, quatre soldats Napoléoniens, parmi les meilleurs, poussaient l’Empereur vers un passage secret, inconnu des Assassins, menant dans un souterrain profond relié à une sortie, plusieurs kilomètres plus loin.
L’As de Pique avait déjà rassemblés ses lieutenants et leur donnaient les ordres adéquats. Il avait été, pour la première fois de sa vie, surpris. Les Assassins l’avaient pris par surprise.
Sans s’en rendre compte, il sourit. Visiblement, il prenait du plaisir dans la difficulté. Et voir ses hommes pris au dépourvu, quasiment désarmés et peu préparés à un tel assaut ne faisait qu’augmenter son excitation.
La main sur la poignée de son épée, les pieds dans ses Bottes, il disparut au détour d’un couloir.
Leeve, à l’extérieur, montant un cheval noir, leva sa faux dans un geste silencieux. Il l’abattit et hurla : « A l’attaque ! »
Les canons tonnèrent. Les fusils crachèrent leurs flammes. Les Assassins chargèrent.

Marcus ne savait pas très bien comment il en était arrivé là, à se battre aux côtés de ses ennemis. Peu importe. Ses blessures le lançaient toujours mais il n’en avait rien à faire. Oublier la fatigue, la peur, la souffrance, tout oublier.
Seulement garder un mot à l’esprit : « tuer ».
C’était ainsi qu’on l’avait formé et c’était cet entraînement qui lui avait permis de survivre jusqu’au aujourd’hui. Le Templier talonna son cheval, tira un revolver de sa ceinture et saisit les rennes de sa monture, de son autre main.
Il vit les lignes de soldat Napoléoniens se rapprocher à toute vitesse. C’était lui qui se rapprochait. Comme une flèche.
Le choc fut violent.
Dans un fracas assourdissant, apocalyptique, les tireurs des deux camps ouvrirent le feu et mirent les canons en marche. Parallèlement, les deux lignes de combattants se heurtèrent avec brutalité.
Marcus appuya sur la gâchette de son pistolet, dégaina son épée, trancha une tête, bloqua une attaque, pivota sur sa selle, fouetta l’air avec son pied, brisa une nuque, tira une deuxième fois avec son revolver, se baissa pour esquiver un boulet de canon, retira ses pieds des étriers, bondit, roula au sol et se releva.
Il vit son cheval s’écrouler, plusieurs balles dans le corps.
Qu’importe.
Sa lame tourbillonna, fendit un crâne, effectua un demi-tour rapide et s’enfonça dans une poitrine.
Trois balles jaillirent du canon de son revolver. Sa lame fusa vers une tête et la sépara de son cou avant de tournoyer et déchirer un ventre tout en ouvrant une gorge, dans le même mouvement. Marcus pivota, esquiva deux coups, contre-attaqua.
Trois soldats Napoléoniens s’écroulèrent.
Le Templier virevoltait dans la bataille, une lame, rendue floue par la vitesse, dans les mains, et du sang volant autours de lui. Il n’était même plus un humain, juste une machine à tuer qui ne laissait que des cadavres derrière elle et qui avançait lentement vers le Fort.
Bien vite, un espace se créa autours de lui. Le sol était jonché de corps ensanglantés. Marcus jeta son revolver et prit son épée à deux mains avant de s’élancer en avant.
Un boulet de canon explosa littéralement une partie des remparts. Marcus s’engouffra dans la brèche.

Leeve avait abandonné son cheval dès le début de l’assaut. Sa monture était plus encombrante qu’autre chose et il se déplaçait plus vite à pied.
Il avait perdu Marcus de vue au moment où un boulet de canon avait percé les remparts.
L’armée des Assassins, traversant celle de Napoléon comme du beurre, pénétra dans le Fort par de multiples trous dans les murs. Leeve avait réuni une quinzaine d’homme autour de lui, dont Sam et Elliot.
Ils arrivèrent dans une grande salle avec un escalier au milieu. Chaque marche était occupée par au moins trois hommes de l’As de Pique. Le combat allait être rude.
-J’espère que vous êtes prêt à mourir pour votre cause, lâcha Leeve à l’intention de ses hommes.
Ceux-ci ne répondirent pas mais Leeve devinait leurs pensées.
-A l’attaque !

[Inde , 1801]
-Je me demande vraiment pourquoi vous avez rejoint nos forces après avoir trahi votre nation
-Si votre pays devenait une dictature gouvernée par des égorgeurs et des violeurs , continueriez-vous à la soutenir ?
-Ce n'est pas encore le cas , monsieur Lenski J'avais cru entendre dire que votre père vous avait inculqué l'amour de la patrie ...
-Gouverneur Wellesley .. Vous n'imaginez pas ce que j'ai traversé . J'ai perdu trois frères , deux les armes et la main et le troisième a été pendu avec ma mère par les révolutionnaires . Ne me parlez pas d'amour de la patrie quand la moitié et ma famille est morte , trahie par la patrie qu'elle souhaitait défendre .
-Certes . Je ne peux cependant nier que sans votre aide , l'occupation de certains de votre comptoirs nous aurait coûté beaucoup d'hommes .
-Les révolutionnaires s'en soucient à peine . Une fois le roi mort , je n'ai eu qu'à revenir , me faire connaître , prendre le commandement d'un assez grand nombre de soldats et le tour était joué .
-Pourquoi ferions-nous confiance à quelqu'un qui trahit sa nation ? Vous pourriez tout aussi bien préparer une nouvelle trahison visant à blesser notre empire .
-L'empire britannique ne me plaît guère , je dois l'avouer . J'ai vu , comme certains de vos officiers , des camarades tomber durant la guerre d'indépendance de vos anciennes colonies d'Amérique
-Merci de me le rappeler .
-Toujours est-il que nous avons un même ennemi et la maxime populaire «  les ennemis de mes ennemis . »
-«  . Sont mes ennemis » , merci , je la connais . Je connais également l'autre qui énonce « les amis d'aujourd'hui peuvent devenir les ennemis de demain » .
-Ce n'est pas pour rien que je fais toujours en sorte d'être entouré par des soldats que vous jugez loyaux à votre cause . Si je devais faire quoi que ce soit pour vous trahir , je leur ai donné l'ordre de me tuer sur le champ .
-Vous jouez avec votre propre vie . Cela demande un grand courage , chose que je respecte , ou une grande folie .
-Les deux ne sont guère différents .
-Si je puis me permettre , l'uniforme britannique vous sied à merveille .
-Merci . Je dois avouer qu'il m'était impensable d'en porter un il y a dix années de cela .
-Tout peut arriver .. D'ailleurs , j'aimerais que tu m'expliques comment tu as fais pour être obéi par ces rustres d'écossais .
-Au début ils ne m'obéissant pas vraiment mais nous sommes tombé dans une embuscade . Je leur ai donné l'ordre de fuir pendant que je retenais nos assaillants et lorsque je fus sur le point de mourir , ils sont revenu et m'ont sauvé la vie . Apparemment ils ont été surpris par mon courage .
-Aucun autre officier n'aurait fait ça . Je comprend pourquoi ils vous respectent .
-N'auriez-vous pas agit de même à ma place ?
-Je ne suis pas fou à ce point , répondit Arthur en buvant une coupe de vin .
-Vous pouvez me faire confiance , nous gagnerons cette guerre .
-J'aurais bientôt besoin de vous en France . Comment saurais-je que vous m'êtes fidèle ?
-Fiez-vous à votre instinct .

[Espagne , 1808]
-As de pique , je présume .
Dimitri s'était arrêté à une auberge avant de partir en Angleterre . Il fit face à son interlocuteur qui paraissait presque aussi calme que lui .
-Dimitri Lenski , lieutenant , je crois .
-En effet . Que puis-je pour vous ?
-Rien . Je me demandais à quoi pouvait bien ressembler le champion des Lenski de ce siècle .
-Vous tentez de me flatter ?
Ils s'assirent à une table et commandèrent à manger .
-Je suppose que ce n'est pas une simple visite de courtoise , avança Dimitri .
-Je venais m'informer sur la mémoire de votre souvenir à propos de la mienne .
-Le pacte de non-agression tient toujours , sauf si vous souhaitez le briser .
-Ce pacte est ancien .
-En effet .
-De la Rome Antique , je crois .
-Je le crois également .
-Vous pensez que je vais l'honorer .
-Je n'ai aucun avis à ce sujet là . Pour être honnête , je m'attends à ce que vous tentiez de me tuer .
-Je pourrais
-Mais vous êtes intelligent et je suppose que , comme moi , vous prévoyez une défaite finale de Napoléon . Vous venez donc vous adresser à quelqu'un du camp ennemi que vous estimez aussi intelligent que vous .
-Je vois que je ne me suis pas trompé .
-J'ai entendu dire que le pouvoir vous intéressait . Malheureusement , les miens sont très limités , à peine à quelques centaines d'homme .
-Vous avez une demeure en Angleterre , non ? Je pensais m'y arrêter pour disparaître quelques temps en cas de défaite totale .
-Faire venir vos recrues devait être un moyen de m'impressionner ?
L'as de pique fit un signe et plusieurs personnes sortirent de l'auberge .
-Vous avez bon œil ..
-Merci . Vous vous doutez bien que vous protégez va au-delà de notre pacte de non-agression et que vous protéger pourrait me compromettre et mettre en danger ma famille .
-Je ne m'attends pas à ce que vous m'offriez tous les biens en votre possession . Je peux me contenter d'une grange que vous laisserez volontairement abandonné . Si je devais être découvert , je ferais semblant de vous attaquer pour ne pas vous compromettre .
-Je vous remercie de cette précaution .
-Sommes-nous donc d'accord ?
-Je vois ce que vous avez à gagner mais je ne vois pas où est mon intérêt .
-De l'argent ?
-J'en ai déjà bien assez .
-Que désirez-vous ?
-Le renouvellement de notre pacte de non agression . Si je me souviens les termes étaient quelque chose comme «  Nulle épée d'un Lenia ne sera tirée contre un as de pique , et inversement , et ce dans toutes les terres de l'Empire » . Le fait que votre ancêtre ait été en position de faiblesse , que l'empire romain ait disparu et que notre famille ait changé de nom tend à le rendre trop ancien pour être applicable .
-Cela me convient parfaitement . Quels seront les termes de ce nouveau pacte ?
-Je pense à quelque chose comme « Ni sur île , ni sur continent , les Lenski et les as de pique ne tendront armes l'un contre l'autre ni ne tenteront de s'éliminer directement ou indirectement  » .
-Cela me semble honnête et sans faille .
-Nous sommes donc d'accord .
-On leur apporta leur commande . Ils se regardèrent quelques instants avant de trinquer de toutes leurs forces .

[Désynchronisation]
-C'est tout ?
-Oui , malheureusement .
-Avez-vous trouvé ce descendant miracle ?
-J'ai envoyé des hommes , ne vous inquiétez pas .

Berlin .
Deux hommes en costumes entrèrent dans un bar .
-Un café , commanda un homme blond .
-Nous cherchons un dénommé Derek Leinsnitz .
-C'est lui , désigna le barman en servant le café à l'homme blond .
Les deux hommes s'avancèrent vers le comptoir tandis que leur signe les ignorait royallement .
-Veuillez-nous suivre , s'il vous plaît .
-D'accord .
D'un geste , Derek se retourna en jetant son café chaud au visage d'un de ses deux agresseurs avant de dégainer un poignard qu'il enfonça dans le ventre du second homme .
-Ce n'est pas parce que ma branche a changé de nom qu'elle ignore ce que vous êtes .

Bonjour, j'ai une question:

ce que vous faite se sont des RP ? des RP naratif bien sur.

sinon je chercher un type qui se nomme Ludo (alias: Massko23)

je lui propose une place d'admin dans le forum d'un ami !

pouver vous lui faire passez le message ?

Lenski : Excellent J'aime le fait que le nom de famille des Lenski change tout le temps d'orthographe en fonction de l'époque et du pays

Lenski, est-ce que je peux faire intervenir physiquement Dimitri dans un de mes chaps ? Il y a un des chaps où j'ai inséré un dialogue avec lui mais j'ai besoin qu'il intervienne vraiment

L’Assaut (partie 5) :

Leeve courut dans un couloir, descendit des escaliers, prit un tournant à toute vitesse.
-Pierre !
Il haletait, couvert de sueur, incapable de s’arrêter de courir.
-Pierre !!!
Il arriva enfin dans une salle de banquet. Pierre était là. Il avait relevé sa capuche. Sa lame siffla en sortant de son fourreau. Leeve serra les dents et tira sa faux de sa ceinture. Des points noirs flottaient dans son regard, souvenir de sa chute des escaliers.
Il titubait, épuisé.
-Viens te battre
-Regardes-toi, Leeve, lâcha Pierre. Tu es pitoyable. Tu veux me défier alors que tu es à peine capable de lever ton arme. Quel fou es-tu donc ?
-Ferme là. Je vais te tuer.
-Tu ne vas rien faire. Tu ne vas pas bouger. Je vais te tuer, rapidement. Ca ne fera pas mal.
Pierre s’approcha. Leeve était immobile.
-Voila, ne bouge pas. Tu vas rejoindre Eva et les autres. Tu ne t’en rendras même pas compte. Ne bouge pas et tu ne sentiras r
Leeve bondit. Sa lame secrète jaillit de sa manche. Pierre saisit le poignet de Leeve au dernier moment, alors que la lame secrète n’était plus qu’à quelques centimètres de son visage. Leeve mit tout son poids dans son bras mais Pierre tint bon.
-Leeve Cesse de te battre Tu as perdu Tout perdu !
-La ferme !
Pierre grogna et repoussa son adversaire d’un coup de pied. Leeve tituba et faillit tomber mais il se rattrapa au rebord de la table de banquet. Il haletait.
Pierre leva son épée avant de l’abattre. Il trancha la table en deux.
Leeve avait plongé sur le côté.
L’Indien tentait de reprendre son souffle et de ralentir les battements de son cœur, en vain. Il sentait la sueur couler de son torse et de son visage. Son souffle était court et saccadé, sa respiration difficile.
Il n’était pas épuisé physiquement mais mentalement. Il n’en pouvait plus. Il voulait tout lâcher. Poser son arme, s’agenouiller devant Pierre et laisser son adversaire lui enfoncer sa lame dans le cœur.
« Je dois me redresser. Je dois me redresser. Je dois enfoncer mon poing dans la gueule de cet enfoiré ! »
Pierre s’approcha et leva de nouveau son épée. Leeve hurla, comme s’il faisait un énorme effort, il bondit sur le côté. La lame de Pierre se ficha dans le mur en brassant de l’air. Leeve recula de quelques pas, la poitrine secoué par ses respirations.
Pierre grogna.
-Je vais te tuer, dit Leeve comme pour s’en persuader. Et Eva sera vengée.
-Tu ne vas rien venger du tout. Eva était préparée à mourir. C’était une Assassin accomplie.
-Tu nous as trahis !
-Le monde n’est pas rose, Leeve. Les guerres se gagnent grâce à la ruse et à la trahison. Pas à la force des soldats.
Pierre retira son épée du mur.
-Je n’ai rien contre toi Leeve. Nous avons simplement des opinions différentes. Si cela ne tenais qu’à moi, aucun sang ne serait versé. Ne résistes pas et tu ne souffriras pas.
-Tu veux me tuer ? Viens me chercher !

Marcus se redressa sur un coude.
-Tu es tenaces, dit l’As de Pique, mais tu n’as pas réussi à esquiver ma lame.
Marcus serra les dents et fixa son bras gauche qui gisait au sol. A son épaule, il ne restait qu’un moignon sanguinolent. Marcus, avec rapidité, déchira un pan de sa tunique et le noua autours de sa blessure, se faisant un garrot et empêchant le sang de trop couler.
Il n’avait aucune chance.
Une seule seconde lui suffit à faire un bilan de ses blessures.
Côtes cassées, bras gauche coupé, dents en moins, multiples hématomes sur tout le corps, coupures innombrables, pommette en miette, poumons en feu, nuque endolorie, épaule gauche déboitée
Il n’avait plus qu’un bras pour se battre, face à un homme en pleine forme et possédant les pouvoirs d’un Fragment d’Eden.
Oui, il n’avait aucune chance.
Ou alors une petite. Une toute petite. Une minuscule chance, infiniment insignifiante, ridicule, pitoyable. Mais elle existait. Marcus se releva, les jambes tremblantes. Il cracha un filet de sang, le regard sombre.
-Je ne suis pas encore mort, gamin. Ne vend pas la peau de l’ours avant de
-L’ours est déjà mort, Marcus !
L’As de Pique disparut. Marcus dut faire un effort mental exceptionnel pour rassembler ses réflexes et ses forces. Le temps s’arrêta. La Botte était déjà en contact avec sa joue. Marcus fusa à travers le couloir avant de retomber au sol.
Il roula un instant sur lui-même avant de se stopper. Il ne sentait même plus la douleur à son visage. Sans la formation que Marcus avait reçue, jamais il n’aurait pu se redresser.
Mais il se redressa.
Il n’avait même pas le temps de reprendre son souffle que le pied de l’As de Pique traversait déjà les airs et fusait dans sa direction. Le temps se stoppa. Marcus n’avait même plus la force de bouger. La volonté, oui, mais pas le corps.
Ses réflexes, devenus surhumains l’espace d’une fraction de seconde, lui permirent de voir le sourire de son adversaire. Il ferma les yeux.
Une seconde plus tard, il était écrasé contre un mur, un hématome de plus au niveau de la poitrine.
Il retomba au sol. Mais cette fois, il ne s’écroula pas. Les jambes tremblantes, le souffle court, les yeux à moitié fermés. Le sang coulait à flot de son bras tranché. L’As de Pique s’approcha. Il passa sa main dans ses cheveux.
-Tu me vois toujours, Marcus ? Non ? Ton regard est trouble, flou. Le monde tourne autours de toi, n’est-ce pas ? Tu peines à respirer, tu tente d’oublier la douleur mais tu n’y parviens pas. Tu enrages de ne pas réussir à bouger. Tu voudrais me sauter dessus mais tu tiens à peine sur tes jambes. J’ai deviné ?
-Tais-toi Viens m’achever
Sans pitié, l’As de Pique saisit la gorge de Marcus. Il éclata de rire et lui releva la tête d’un coup sec avant de plonger son regard dans le sien.
-Tu as perdu ! Je suis plus fort que toi ! Je suis le meilleur !
-« Le meilleur » hein ? Tu n’as rien compris, As de Pique.
-Ha ! Ha ! Ha ! Il me semble que je t’ai entendu dire quelque chose ! Répète-moi ça ?!
-La ferme Tue moi, ça m’évitera d’écouter tes conneries. Vas-y, plonge ta lame dans ma poitrine, fais-toi plaisir. Tu auras au moins réussi quelque chose dans ta vie.
-J’ai tout réussi ! Tout ! Je suis le meilleur !
-Tu n’es rien. Tu es tout seul. Tu vas me tuer et ensuite ? Personne ne veut de toi, dehors. Tout le monde veut ta mort. Tu ne sortiras pas de ce Fort, As de Pique. Tu vas mourir et tu le sais.
-Je ne mourrais jamais ! Je suis immortel !
-Les Bottes Leur puissance n’est pas gratuite. Chaque utilisation t’épuises et raccourcis inexorablement ta vie. Ce n’est pas pour rien que ton père n’utilisait jamais ces Bottes. Tu as été trop gourmand As de Pique. Si personne ne te tue, tu te tueras toi-même. Les Bottes te tueront.
-La ferme !
L’As de Pique perdait son calme. Une lueur de folie et de désespoir brillait maintenant dans ses yeux.
-Je t’ai vaincu ! Je suis plus fort que toi.
-Tu es faible.
-Je suis le plus fort !
La lame secrète de l’As de Pique jaillit de sa manche avec un bruit feutré et s’enfonça dans la poitrine du Templier. Marcus fixa son adversaire. Il cracha un jet de sang et sourit, comme une dernière moquerie.
L’As de Pique le lâcha. Marcus s’écroula. L’As de Pique recula.
-Il est parti le sourire aux lèvres Cet enfoiré. Il m’a sourit !
L’As de Pique partit dans un grand rire fou avant de commencer à pleurer. Il tomba à genoux et frappa le sol. Ses mains commençaient déjà à se rider, ses cheveux à se blanchirent, ses os à se fragiliser, résultat de l’utilisation prolongée des Bottes.
L’As de Pique releva la tête.
-J’ai gagné J’ai gagné Je ne suis pas faible !
Il sentit une main se poser délicatement sur son épaule. Il entendit l’homme s’agenouiller derrière lui, pour se mettre à son niveau, et la deuxième main de l’homme entrer en contact avec son dos. L’As de Pique sourit d’un air fou.
-Père ? Père, c’est toi ? Tu es revenu ?
-Non, je ne suis pas ton père.
-Pardon père, si je t’ai déçu ! Je voulais être digne de toi !
-Tais-toi et meurs.
Une lame sortit du ventre de l’As de Pique. Celui-ci sourit, des larmes sur le visage.
-Cruel spectacle que ta décadence, As de Pique, fit l’homme derrière lui en se relevant. Spectacle funeste de celui qui avait tout et qui finit misérablement, sans rien, dans la folie et la peur.
L’As de Pique hoqueta quand la lame rentra dans son ventre et ressortit de son dos. Il gémit et tendit sa main osseuse vers le vide. Son visage était maintenant parsemé de rides et ses cheveux avaient pris une teinte argentée.
-Je ne veux pas mourir ! cria-t-il avant de s’écrouler.
Dans une mare de sang, il se retourna sur le dos et fixa son assassin.
-Dimitri
Ses yeux se fermèrent et il mourut.

Voila, je me suis pressé pour tout écrire ( en 30 minutes à peine ) pour passer à autre chose. J'ai écris trois chapitres en 30 minutes

Les prochains chaps arriveront pas avant longtemps mais le dénouement est proche

Bonjours je voulait savoir si le topic est assez actif pour que je fasse un assassin en tout cas il y a une bonne embiance

erink : oui

Bilbo : bon bah je voulais répondre oui pour l'utilisation de Dimitri
mais j'ai pas pu te répondre tout de suite car j'ai du m'absenter
Sinon , trés bon chapitre ( le tout ) \ /
Dimitri a agit comme tout bon Lenski l'aurait fait à sa place

Il faut juste que Dimitri arrache l'un des yeux de l'as de pique et tout sera fait