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Sujet : Roman du jeu

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BlackScrawl BlackScrawl
MP
Niveau 10
11 juin 2010 à 15:04:40

:fete: :bravo:

french-kill french-kill
MP
Niveau 6
13 juin 2010 à 19:49:25

Vraiment, bravo pour tout ton travail, que tu ne fais même pas pour l'argent, tu le fais juste pour le plaisir et le plaisir des autres...

:bravo: Vraiment tu es super, comme ton roman.

zero-dono zero-dono
MP
Niveau 3
14 juin 2010 à 18:13:54

Désolé de mon retard ! Nickel comme toujours !
Bien vu le style pour la manière dont se bat Kweena, ça ne
doit pas être évident vu l'originalité du truc, et t'as réussi à ce que ça ne soit pas trop déroutant à mon goût !
Bon courage pour la suite !

Tonio373 Tonio373
MP
Niveau 3
24 juin 2010 à 14:54:34

Yaaaa-Man T'as Géré!! On attends la Suite!

[Zoloom] [Zoloom]
MP
Niveau 6
28 juin 2010 à 17:04:06

Merci à tous de vos encouragements.

Comme promis voici la suite. Avec du retard, vous m'excuserez.

[Zoloom] [Zoloom]
MP
Niveau 6
28 juin 2010 à 17:04:34

Chapitre 14
La Porte Boden

Steiner, qui portait un très grand sac sur ses épaules qui semblait lourd, arrivait d’un pas traînant à la Porte Boden, frontière entre le Royaume de Lindblum et le Royaume d’Alexandrie.

La Porte Boden était un bastion militaire fortifié, construit sur un col, au-dessus d’un fleuve, si bien qu’on ne pouvait y accéder que grâce à un pont-levis, aujourd’hui baissé. Au sommet du versant se tenait la Porte Sud, par laquelle Djidane, Dagga, Steiner et Bibi étaient passés en force pour atteindre Lindblum.

Deux gardes de Lindblum gardaient de la citadelle. Steiner s’avança : il savait que dès qu’il aurait passé cette porte, il serait enfin à Alexandrie. L’un des gardes, plus petit que l’autre, l’arrêta :

- « Eh, toi. Ton visage ne m’est pas inconnu.
- Qu’est-ce que tu viens faire ici ? demanda l’autre soldat.
- J’ai vu qu’on cherchait des ouvriers pour réparer la Porte Sud, alors je suis venu. Comme on m’a dit que je serais logé, j’ai juste pris le strict nécessaire.
- C’est bien ça. On est en travaux depuis l’accident, mais ça avance pas beaucoup.
- On doit fouiller ton sac, ce sont les ordres, précisa le petit garde.

Steiner posa délicatement le sac sans dire un mot.

- Tu peux aussi reculer de quelques pas ? interrogea le soldat. Ca fait aussi partie des ordres.

Le chevalier obéit et recula.

- Ici, ça sera très bien, l’arrêta le grand garde. Désolé, mais on a des ordres.

Le petit soldat commença à défaire le nœud du sac du chevalier. Steiner était gêné : il ne pouvait vraiment rien faire.

- On doit aider les autorités, poursuivit le soldat. Ils recherchent une jeune fille accompagnée d’un homme d’âge moyen. Tu les aurais pas vus par hasard ? La fille serait la plus belle princesse qu’ai jamais eu Alexandrie. Mais c’est la fille de Branet, pas vrai ? J’ai du mal à croire qu’avec la mère qu’elle a, la fille puisse être belle !

Alors que l’autre garde ouvrait l’autre sac, il fut aussitôt incommodé et recula :

- Qu’est-ce que… Qu’est-ce que c’est que ça ? Ca… ça… ça empeste ! C’est pourri, ou c’est du poison ? Qu’est-ce que tu prépares ?
- J’ai rien de pourri…
- C’est juste les trucs que tu détestes, affirma le grand soldat en sentant l’odeur. C’est des chocolégumes séchés, ils adorent ça à Lindblum. Apparemment t’en a un paquet.
- J’adore ça ! Je ne peux pas passer une journée sans en manger.
- C’est bon, tu peux y aller, répondit-il, écœuré par l’odeur. Tous ceux qui aiment ça disent la même chose.
- A vos… Merci de me laisser passer », se réjouit Steiner en reprenant son sac.

Le garde donna signe à un garde sur une muraille au dessus de la porte et celle-ci s’ouvrit lentement pour laisser passer le chevalier.

Steiner se retrouva sur une petite place où des commerçants côtoyaient des soldats. Certains marchands semblaient être l’objet de contrôle de leur cargaison, d’autres étaient installés, peut-être pour vendre leur marchandise aux militaires, ou au gens de passage.

Le chevalier n’en revenait pas : ils avaient réussi à passer, grâce au plan de la princesse. Maintenant, il lui fallait un droit discret. Il aperçut un passage étroit un peu à l’écart et s’y dirigea, mais fut arrêté par le petit garde de tout à l’heure qui venait vers lui :

- « Hé ! Attends !

Steiner stoppa net sans se retourner, comme pétrifié.

- C’est les ordres, poursuivit le soldat. Viens par ici, deux minutes.

Le chevalier s’approcha lentement de lui, nerveux.

- Voila, pour aller au sommet, il faut un laissez-passer. J’ai vu que tu t’y dirigeais, alors je vais te signer ça.

Le soldat lui signa un papier et lui donna. Soulagé, Steiner le remercia. Il vérifia que personne ne venait vers lui et retourna vers le passage. Là, il déposa son sac, regarda de l’autre côté pour vérifier qu’il n’était pas observé, puis se retourna vers le sac et chuchota :

- Cesse tes plaisanteries. Il n’y aurait pas de situation plus malheureuse de par le monde.

Le sac bougea, et la voix de la princesse se fit entendre : elle avait entendu le mot de passe :

- Steiner… La voie est libre ?
- Oui.
- Très bien. Surveillez les alentours.
- Oui !

Le chevalier retourna guetter tandis que la princesse sortit du sac. Elle étouffait.

- Quel plaisir de sentir le vent sur mon visage. Quelle odeur ! J’ai bien cru que ma tête allait exploser…
- Princesse…
- Steiner ! s’écria-t-elle, énervée qu’il fasse encore l’erreur de risquer de dévoiler son identité en public.
- Hein ? Ah ! Dame Dagga !
- Appelez-moi ainsi et ne soyez pas trop poli avec moi tant que nous ne serons pas à Tréno.
- Très bien. Je ferai attention jusqu’à ce que nous ayons atteint Tréno et de là, le château.
- Très bien, allons-y. »

Le duo traversa le passage pour arriver à un funiculaire, un engin dont la locomotive avait la forme d’un cheval. A côté de la voie se tenait le comptoir où l’on achetait les tickets. Les rails continuaient le long du flanc de la montagne, et montaient jusqu’au sommet.

- « Nous allons pouvoir aller au sommet avec ça ? demanda Dagga. Alexandrie est de l’autre côté, c’est ça ? J’ai pu arriver jusqu’ici sans Djidane.
- C’est lui qui viendra vous supplier, ricana Steiner.

Le chevalier acheta les tickets au comptoir et ils attendirent le départ du funiculaire. A l’heure de l’appel du contrôleur, les gens qui attendaient commencèrent à faire la queue. Ils n’étaient qu’une petite dizaine en comptant Dagga et Steiner. Ceux-ci montrèrent leur ticket ainsi que le laissez-passer signé par le garde et purent monter à bord.

Le wagon était presque vide et la princesse proposa au chevalier un des bancs :

- Asseyons-nous là.
- Nous n’allons pas tarder à partir, veuillez patienter un instant, prévint le contrôleur.

Il fit des signes à un agent sur le quai et tira une petite sonnette.

- Attention au départ !

Le funiculaire commença lentement son ascension.

- Je me sens un peu fatiguée, remarqua Dagga en regarde le paysage défilé par la fenêtre.
- C’est tout à fait naturel, répondit Steiner. La route a été très dure depuis Lindblum. Nous avons combattu des monstres et votre magie nous a sauvés ! Dans la forêt des chocobos, vous avez su vous montrer ferme avec cet insolent mog. Et votre plan avec les légumes secs ! Vous avez été magnifique, Princesse !
- Steiner, ne m’appelez pas ainsi ! chuchota vivement Dagga.
- Ah ! Excusez-moi…
- Moi aussi, je me trompe souvent depuis que Djidane m’a dit que faire attention à mon langage.
- C’est un rustre. Enfin… Je ne nie pas ses qualités, mais… il est définitivement trop familier avec vous, Princ… Dame Dagga. Nous avons bien fait de nous en séparer. »

Dans la Caverne de Guismar, Freyja se pencha vers le soldat de Bloumécia blessé que le groupe avait trouvé dans la salle inondée :

- « Peux-tu marcher ?
- Dame Freyja… Ne vous occupez pas de moi. Sauvez Bloumécia. Sauvez…

Dans un ultime effort pour parler, le soldat rendit son dernier soupir.

- Qui peut oser attaquer Bloumécia ? se demanda Freyja, visiblement très affectée, en se relevant.

Elle continua son chemin, suivi par Djidane, Bibi et Kweena. Peu après, le groupe parvint enfin à sortir de la caverne. Ils avaient franchi la chaîne de montagne et se trouvaient à présent sur le versant nord. Ils devaient encore traverser la vallée du Dancezos pour arriver à Bloumécia.

Toujours plongée dans la brume, la vallée du Dancezos n’était pas accueillante. La pluie y était torrentielle, le sol boueux, le froid omniprésent. La région était davantage terreuse qu’herbeuse, mais moins ventée que la majorité du continent de la brume. Après une bonne progression, le groupe décida de camper dans un champ abandonné, mais la pluie battante les empêcha de dormir suffisamment et le réveil le lendemain fut difficile.

satriani72 satriani72
MP
Niveau 10
29 juin 2010 à 11:59:02

Wouah c'est vraimant bien adapter, mais tu t'attaque a un sacrée morçeau avec cette histoire , tu va avoir un probleme avec les monologues de kuja et les explications de garland au sujet des origine de djidane . Sinon a part ça tu est pas mal doué pour les passage descriptif , c'est en plus d'etre un gros travail,du beau travail :ok:

[Zoloom] [Zoloom]
MP
Niveau 6
29 juin 2010 à 14:45:40

Merci.

Tu verras bien pour les monologues, mais t'inquiète je m'en sortirais.

C'est justement le plus intéressant, de devoir adapter les choses.

[Zoloom] [Zoloom]
MP
Niveau 6
02 juillet 2010 à 22:26:20

Chapitre 15
Bloumécia

C’est alors que la matinée, toujours aussi grise et pluvieuse, était bien entamée, que le groupe arriva à Bloumécia, la ville de Freyja, la capitale de son peuple.

Bloumécia était construite au fin fond de la vallée, et était de taille relativement modeste pour une ville de cette importance. Alors que Djidane et ses amis passaient le portique marquant l’entrée, tout semblait calme, et ce temps rendait l’environnement sinistre, effrayant, en particulier parce qu’on entendait au loin un orage bourdonner.

Mais ce calme n’était pas celui de la quiétude. A mesure qu’il avançait, le groupe remarquait des signes de lutte, de fuite : des paniers de légumes renversés sur la voie, des vitres cassées. Il s’était passé quelque chose de grave ici.

- « C’est ici que Freyja est née, murmura Djidane en avançant lentement.

Il la chercha du regard. Celle-ci était en arrière.

- Freyja ! Qu’est-ce que tu fais, dépêche-toi !

La renarde avançait, effrayée parce qu’elle allait découvrir. Elle s’arrêta et chuchota d’une voix tremblante :

- Il y a 5 ans que je suis partie d’ici. Combien de fois ai-je rêvé de ce pays ? En fait, il n’y a pas eu une nuit sans que j’en rêve. Tout cela me touche tellement… J’ai changé moi aussi depuis tout ce temps. Et voilà que je reviens éprouver mes talents de chevalier dragon.
- Je ferai ce que je peux pour t’aider, lui assura Djidane.
- Moi aussi, acquiesça Bibi.
- Je suis là, répondit Kweena, plus grave qu’à son habitude.
- En avant », lança le Tantalas.

Et le groupe se remit en charge. Freyja était accablée. Jusqu’où sera-t-elle capable d’aller ? Elle ne devait pas se poser de questions pour le moment. Elle devait sauver son pays.

Le centre-ville était totalement désert. Il n’y avait pas un bruit excepté la pluie qui tombait sur les pavés, comme en signe de deuil. Ils passèrent devant une auberge dont l’entrée s’était effondrée, et découvrirent plusieurs cadavres de soldats blouméciens, morts depuis plusieurs jours apparemment. Plus loin alors que le quatuor pénétraient dans une ruelle, il entendit du mouvement dans une des habitations. La porte d’entrée s’ouvrit alors : c’était Pile, un des bouffons de la Reine Branet, rapidement suivi par son comparse Face :

- « Encore vous ? hurla Pile qui ne s’attendait pas à de la visite.
- Vous êtes véritablement impossibles ! s’insurgea Face. Il faut en finir ! »

Ils s’écartèrent pour laisser la place à deux mages noirs. L’un d’un envoya instantanément un sort de glace à Bibi que celui-ci para avec un sort de feu, qu’il accentua pour toucher son adversaire qui brûla rapidement. Djidane n’eut pas de mal à se débarrasser de l’autre ennemi en le poignardant.

- « Si nous ne faisons pas mieux, la générale va se mettre en colère, couina Pile en voyant ses sbires tomber sur les pavés.
- Oui et quand elle est en colère, elle est vraiment redoutable », ajouta Face.

Les deux bouffons s’enfuirent en courant et disparurent dans les rues de Bloumécia.

Le groupe suivit Freyja qui montait la colline afin d’arriver jusqu’au château. Il traversa un portique ouvert et monta les marches d’un grand escalier sombre dans un tunnel. Freyja s’approcha du Tantalas :

- « Djidane… quand je vois les ruines qui nous entourent, j’ai peur d’aller plus avant.
- On peut pas s’arrêter là. On doit découvrir qui ils sont.
- Moi aussi je veux savoir qui sont ces mannequins qui me ressemblent, ajouta timidement le petit mage.
- Tu vois, même notre petit Bibi veut connaître la vérité.
- Tu viens avec nous, hein, m’dame Freyja…
- Bibi… Tu n’as donc pas peur ? La vérité que nous allons découvrir te précipitera peut-être dans les ténèbres.
- Peut-être… mais… mais… Je… Je veux savoir qui je suis ! Peut-être… peut-être que je ne suis pas humain, mais…
- Bibi…
- Qu’est-ce que tu dis ? intervient Kweena. T’as tout d’un petit garçon humain !

Djidane entendit des bruits de pas venant du fond de l’escalier.

- Voila quelqu’un !

Le groupe se prépara au combat, mais ce sont trois blouméciens qui arrivèrent, haletant. Un soldat, une femme et un enfant.

- Qui êtes-vous ? demanda le soldat, prêt à dégainer son épée. Vous êtes avec les mages noirs ?
- Non ! assura le Tantalas.
- Ne mens pas ! Il y en a un derrière toi ! cria le soldat en voyant Bibi.
- Je ne suis pas comme eux ! hurla le petit mage. Je tue pas les gens, moi !
- Vraiment ?
- Vraiment, approuva Freyja, que le soldat n’avait pas encore vu.
- Freyja ? balbutia-t-il, les yeux écarquillés.
- Dan, ça faisait longtemps.
- Tu peux le dire ! Où étais-tu passée ? Mais l’heure n’est pas aux questions ! Les mages noirs seront bientôt là, vous devez fuir avec nous !

Les blouméciens s’apprêtèrent à partir mais Djidane et ses amis ne bougèrent pas.

- Qu’est-ce que vous attendez ? Partez !
- Dis-moi… Où est le roi ? demanda Freyja.
- Le roi ? Je ne l’ai pas vu. Pour l’instant, la survie de ma famille importe plus que la sienne ! Oublie le roi, Freyja. Pars ! Tu ne connais pas les mages noirs !

Dan jetta un dernier regarde à la renarde mais celle-ci était déterminée. Ainsi le soldat s’éloigna avec sa famille. Freyja murmura :

- Mon pays et mon roi sont importants à mes yeux. Je ne peux plus reculer. Au palais, vite ! »

Le groupe arriva dans une cour et entendit des cris devant d’une petite chapelle. A l’intérieur, il vit une bloumécienne parler avec son mari, assis sur le sol :

- « Vite, partons !
- Je ne peux pas marcher… Pars sans moi
- Jamais ! Tu as oublié la promesse que nous avons faite devant le seigneur Guismar ?
- Non, bien sûr… Tout ce que je veux pour le moment, c’est que tu vives. Et que tu prennes soin de l’enfant que tu portes.
- Tais-toi !
- Vous pouvez pas rester ici, intervint Djidane. Partez, allez à Lindblum ! Là-bas le Roi Cid vous prendra sous sa protection.
- Mon mari est blessé, il ne peut pas marcher ! Comment pourrions-nous aller à Lindblum ?

Les murs se mirent à trembler.

- Attention ! cria le Tantalas.

Il courut vers le bloumécien blessé et le tira de toutes ses forces alors qu’un pan de mur fragilisé s’écroula, manquant de peu de l’écraser.

- Ouf, c’était juste, dit Djidane.
- Tu m’as sauvé la vie… Merci, murmura l’homme affaibli.

Un autre bloumécien arriva, essoufflé :

- Oueil ! Gal ! Ca va ?
- Nous sommes toujours vivants. Tu pourrais m’aider ? Je ne peux pas marcher tout seul.
- Bien sûr.

Tandis que le bloumécien aidait Gal à se lever, ce dernier s’adressa à Djidane :

- Merci encore… Viens nous voir quand notre enfant sera né.
- Promis, j’y manquerai pas.

Les trois blouméciens s’éloignèrent vers la sortie de la ville et le quatuor arriva enfin sur le parvis du château, sur lequel trônait une fontaine en mauvaise état. Un cabanon sur un côté était l’armurerie : Freyja décida d’aller voir.

- « Reste-t-il des armes utilisables ? se demanda-t-elle en regardant un peu partout.

Elle repéra une lance particulière dans un panier :

- Cette lance peut-être…

Elle la prit et commença à frapper dans le vide pour la tester.

- Hum… Elle est légère. La bonne lance que voilà !

Freyja se débarrassa de sa vieille lance qui était dans son dos, dans un fourreau, et mis la mithlance à la place.

- Parfait ! s’exclama Djidane. Maintenant que tu l’as, on va faire leur fête aux mages noirs !

Le petit mage baissa alors la tête.

- Désolé, s’excusa le Tantalas. Je disais pas ça pour toi, Bibi.
- Je sais… Mais… Non… c’est rien.
- Bibi… »

Le groupe repris sa marche vers le palais. Il s’arrêta devant la grande porte, au pied d’une immense statue d’un lézard humanoïde. Djidane leva les yeux vers la façade du château et vit de la lumière dans certaines pièces, signe que des bougies étaient allumées.

- « Ils sont là. Freyja, vu la situation, je pense que le roi…

Mais la renarde ne répondit pas. Elle semblait se recueillir, comme pour méditer sur un choix qu’elle allait faire maintenant, et qui allait déterminer son avenir. Le Tantalas la regarda puis se tourna vers le petit mage :

- Bibi, comment tu te sens ?

Mais à ce moment, Freyja cria :

- Il y a quelqu’un !

zero-dono zero-dono
MP
Niveau 3
03 juillet 2010 à 12:19:40

Je préviens juste que je lis toujours ton roman, et que je prends toujours autant de plaisir à découvrir chaque chapitre .
Courage pour la suite !

Tonio373 Tonio373
MP
Niveau 3
09 juillet 2010 à 12:30:50

Génial! Super! J'ai vu quelques petites fautes vite fait mais tu les verra vite en relisant. Sinon, c'est toujours aussi bien de te lire, encore bravo!!!

[Zoloom] [Zoloom]
MP
Niveau 6
12 juillet 2010 à 18:26:21

Elle avait repéré quelqu’un par une fenêtre apparemment, et fit un saut de plusieurs mètres de haut, digne des meilleurs chevaliers dragons, pour arriver à une terrasse au deuxième étage. Elle se tourna vers ses compagnons :

- Montez vite !

Puis elle disparut à l’intérieur du palais.

- Elle en a de bonnes, on peut pas monter aussi facilement que ça nous, grogna Djidane.

Il essaya d’ouvrir la porte mais elle était bien fermée. Il se tourna alors vers la statue géante du lézard :

- Peut-être qu’en passant par là…

Il commença à monter : en effet l’escalade était relativement facile ici.

- Allez, on y va ! fit-il aux deux autres.

Mais Bibi était trop petit et maladroit pour monter : il ne parvenait pas à trouver des prises. Et Kweena était trop grosse et pataude également.

- Essayez de trouver un moyen d’entrer et rejoignez-nous ! suggéra le Tantalas.
- Il y a sûrement à manger à l’intérieur, on vous rejoint bientôt, approuva la Kwe.

Djidane escalada facilement la statue et retrouva Freyja qui se cachait derrière des statues, observant une cour surélevée intérieur.

- Mais c’est… !
- Evidemment.

Le duo avait reconnu la Reine Branet en personne, qui discutait en privé avec Beate, sa général. Elles semblaient seules.

- Comment ça « évidemment » ? chuchota Djidane.
- J’avais entendu dire que Branet avait des vues sur Bloumécia, c’est pour ça que je suis revenue.
- A côté d’elle, c’est Beate. Elle commande les armées d’Alexandrie.
- Voici donc la fameuse Beate… J’ai entendu dire que son seul nom suffisait à calmer les enfants. Mais je ne l’avais jamais vue. Beate… »

Freyja se rappelait d’un temps révolu. Du temps où elle avait entendu pour la première fois le nom de Beate. C’était un bloumécien qui l’avait évoqué. Son maître, Fratley. Freyja se rappelait de lui, toujours armé de sa faux. Tout ce qu’elle avait appris, elle le tenait de lui.
Elle l’avait toujours pensé invincible, mais son maître lui avait dit qu’il y avait de nombreuses personnes plus fortes que lui de par le monde. Beate était certainement la plus douée.
Un jour, son maître l’a laissé à Bloumécia. Son royaume était en paix, il n’avait pas besoin de lui. Il voulait parcourir le monde et rencontrer des puissants combattants. Freyja avait souffert de ce départ, mais Fratley savait qu’elle était forte. Il lui promit alors qu’il rentrerait à Bloumécia lorsqu’il aurait fait le tour du monde. Mais il ne revint jamais. Freyja entendit toutes sortes de rumeur, comme quoi il aurait été tué. Mais Freyja ne le croyait pas. Elle devait en avoir le cœur net, et c’est pour cela qu’elle a à son tour parcourut le monde.

- « Freyja ? Ca va ? s’inquiéta Djidane en voyant son amie perdue dans ses pensées.
- Oui, ce n’est rien. Juste quelques vieux souvenirs.
- T’as toujours pas oublié ?

Mais le Tantalas se tapit de nouveau dans l’obscurité :

- Voilà quelqu’un !

En effet, une personne venait d’arriver dans la cour, et fit face à Branet et Beate. C’était un homme, âgé de quelques années de plus que Djidane apparemment, vêtu richement, d’une pureté presque anormale dans le regard et d’une grande beauté. Il avait les cheveux longs et fins, et la démarche lente et gracieuse. Il s’exprima poétiquement, d’une voix claire et douce, mais passionnée :

- Cette pluie n’est-elle pas fantastique ? demande-t-ile en écartant les bras comme pour recueillir le plus d’eau possible. C’est ça ! Elle vient bénir notre victoire.
- Kuja ! brailla Branet. Bloumécia est tombée grâce à tes mages noirs. Mais le roi de Bloumécia reste introuvable ! Si on ne l’arrête pas, les rats vont se rassembler et répliquer ! Qu’en est-il, Beate ?
- Pile et Face sont en train de fouiller la ville. Je vais moi-même me joindre aux recherches.
- N’est-ce pas inutile ? coupa Kuja.
- Pardon ?
- Vous ne le saviez pas ? En cas de tremblement de terre, les rats ont tôt fait de fuir. Cette fois, ils seront partis dans un nuage de sable. Ils seront partis la queue entre les jambes, le roi comme les autres.
- Un nuage de sable… Il est à Clayra, c’est ça ? interrogea Branet. Si c’est le cas, c’est plus embêtant.
- Clayra… Mes troupes pourraient entrer dans la colonne de sable et remonter, suggéra Beate.
- S’ils sont à Clayra, il n’y a rien à faire. Kuja. Tu ne pourrais pas nous aider encore une fois ?
- Ne vous inquiétez pas. Je ferai ce qu’il faut pour que votre gloire soit totale.

Puis il se tourna vers Beate :

- Générale, je ne vous demanderai qu’une chose : pourriez-vous réunir vos troupes aux abords de Clayra ? Les rats risquent de résister et les mages noirs ne suffiront pas.

Depuis sa cachette, Djidane s’énervait :
- Tu parles !
- Qui est cet odieux personnage ? demanda Freyja.
- Je l’ai jamais vu… Clayra, c’est pas une ville imaginaire ?
- Non, mais il y a plus de cent ans qu’elle n’a pas eu de contact avec le reste du monde. Si le roi s’est réfugié là-bas, il est en sécurité pour le moment.
- Qu’est-ce que tu veux dire ? C’est quoi cette ville à la fin ?
- Le peuple de Clayra est le même que celui de Bloumécia. Ils ont quitté Bloumécia suite à un petit conflit, il y a très longtemps. Il semblerait que ce soit une ville tranquille, isolée au milieu d’une tempête de sable.
- Freyja ! Voilà quelqu’un !

En effet une quatrième personne venait d’arriver dans la cour. C’était un soldat de Bloumécia, qui faisait face à Branet, une épée à la main. Beate s’interposa aussitôt, avec sa propre épée.

- Oh non ! cria Djidane.
- Il faut intervenir, décida Freyja.

Le duo quitta sa cachette pour s’élancer à la rescousse du bloumécien. Pendant ce temps le soldat menaçait toujours la générale :

- Je ne vous laisserai pas détruire la ville impunément !
- On m’appelle Beate, est-ce moi que tu défies ?
- Beate ? bégaya soudain le bloumécien, qui baissa alors sa garde, apeuré.
- Voyons jusqu’où va ton courage. Je te préviens, je suis sans pitié.

C’est à ce moment qu’arrivèrent Djidane et Freyja.

- Beate ! Arrête ! ordonna le Tantalas.
- C’est moi que tu dois combattre, annonça la renarde.

Elle s’adressa alors au soldat :

- Nous nous occupons d’eux, allez auprès du roi !
- Pardonnez-moi Dame Freyja ! Je vous en prie !

Et il s’enfuit hors de la cour. Beate le laissa faire. Elle était amusée :

- Voila des gens que j’ai plaisir à voir.

Bib et Kweena arrivèrent à leur tour, mais cela n’impressionna pas la générale :

- Au vu de mon expérience, nous n’êtes que de la vermine.

Aussitôt elle brandit son épée en direction de Bibi. Une rafale d’énergie en sortit et frappa le petit mage avec une puissance inouïe. Celui-ci resta inanimé sur le sol. Elle se tourna vers Kweena et des éclairs jaillirent de son épée pour la toucher de plein fouet. La Kwe se tordait par terre de douleur.

Beate s’adresse à Djidane et Freyja qui n’avaient pas eu le temps d’agir :

- Vous êtes trop jeunes pour m’affronter. Vous allez regretter votre insolence.

Elle fonça sur eux mais frappa dans le vide. Cependant un halo de lumière s’agrandit et frappa Freyja et Djidane en même temps. Désarmée, il était gravement touché, incapable de bouger. Le quatuor était à présent étendu sur le sol, impuissant face à la terrible puissance de Beate.

- Pff… de la vermine, soupira la générale en rangeant son épée dans son fourreau. Je ne trouverai donc pas d’adversaire digne de moi ici ?

Branet et Kuja étaient déjà sur le point de partir :

- Dépêchez-vous, Beate, ordonna la reine. Nous devons préparer l’invasion de Clayra.
- A vos ordres ! répondit Beate en se mettant au garde-à-vous.

Elles quittèrent la cour, suivi par Kuja, qui jeta un coup d’œil méprisant à Freyja :

- Les rats… sont sans importance…

Il se tourna vers le corps inanimé de Djidane :

- Seul ce jeune garçon est un problème. »

Freyja tenta péniblement de reprendre ses esprits, sous le regard amusé de Kuja. Il s’éloigna nonchalamment vers un gigantesque animal, une sorte de dragon blanc majestueux. Il monta sur son dos, l’animal prit son envol en provoquant des rafales de vent, et l’homme décolla dans le ciel nuageux.

zero-dono zero-dono
MP
Niveau 3
12 juillet 2010 à 22:49:05

Ce premier CD est une réussite =) Bon courage pour la suite !

[Zoloom] [Zoloom]
MP
Niveau 6
13 juillet 2010 à 00:06:28

Ouais, CD1 finit comme on dit. Ca, c'est fait.

Le commencement du CD2 très prochainement.

zero-dono zero-dono
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Niveau 3
15 juillet 2010 à 23:01:58

J'ai hâte de voir ça .

ijoke17 ijoke17
MP
Niveau 3
16 juillet 2010 à 02:38:39

Je m'en pourlèche les babines, Zoutemelk!!

ff23 ff23
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Niveau 8
19 juillet 2010 à 14:29:26

bonne idée ce roman

[Zoloom] [Zoloom]
MP
Niveau 6
19 juillet 2010 à 21:52:16

Et en exclusivité mondiale...

Le CD2 commence !

[Zoloom] [Zoloom]
MP
Niveau 6
19 juillet 2010 à 21:53:42

Chapitre 16
La Gare du Sommet

A la Porte Boden, les deux soldats discutaient, tout en montant la garde devant le pont-levis.

- « C’est de plus en plus dangereux, pas vrai ?
- Tu veux parler de Bloumécia ?
- Il paraît qu’ils ont été attaqués par des inconnus avec des chapeaux pointus.
- On a pas eu de chance en étant affecté ici.
- Tu crois ? Moi, j’aime pas la guerre et puis j’ai une copine. J’y repense, le type de tout à l’heure, il t’a pas paru suspect avec son gros sac ?
- Bah non… Pourquoi ?
- Pourtant, tu l’as bien questionné, non ?
- Je fais toujours ça ! Tu le sais bien, pourtant ! Je vais te dire un truc : un type qui aime les légumes secs ne peut pas être méchant, moi aussi j’aime ça d’habitude. Il y a que ceux qui puent que je peux vraiment pas manger. Je l’envie ce gars-là.
- T’es compliqué comme mec.
- Je sais… C’est pour ça que je monte la garde ici. »

Dans le funiculaire, Dagga était assise, les yeux fermés, dans son compartiment. Steiner arriva du couloir.

- « D’après le conducteur, nous seront bientôt au sommet. Princ… Euh… Dame Dagga ? Dormez-vous ?

La jeune fille semblait en effet assoupie. Steiner réfléchit à la situation. La princesse croyait les rumeurs qui courent sur la Reine Branet. Mais lui était persuadé de leur fausseté : sa reine ne pouvait vouloir la guerre. Dagga faisait bien de rentrer pour discuter. Sa mission était de la ramener au château saine et sauve.

Le chauffeur cria alors :

- La gare du sommet, terminus !

Le funiculaire s’immobilisa et les passagers sortirent l’un après l’autre.

- Merci infiniment ! dit la princesse au chauffeur.
- Soyez prudente… Mais vous avez encore le temps avant l’arrivée du train d’Alexandrie.
- Quand arrive-t-il ?
- Quand je repars pour Boden… Il faut à peu près autant de temps que pour venir jusqu’ici. Il y a une salle d’attente par là-bas, profitez-en !
- Merci.

Dagga et Steiner sortirent du wagon. Le chevalier semblait curieusement silencieux :

- Qu’avez-vous, Steiner ?
- Princesse…
- Je vous ai dit d’arrêter de…
- C’est le royaume d’Alexandrie. Nous sommes rentrés !
- Quoi ?

La jeune femme regarda en direction de Steiner. Le quai était en altitude, au niveau d’un col qui offrait une vue imparable sur le royaume d’Alexandrie.

- On est rentré, dit-elle, émue. Mais… Je ne vois pas le château…
- Vous savez Princesse, le royaume ne se limite pas au château…
- Je le sais bien ! Ne vous moquez pas de moi !
- Je n’oserais pas…
- Très bien. Allons-y.

Le duo se dirigea vers l’intérieur de la gare, là où leur avait indiqué le chauffeur du funiculaire. Mais c’était davantage une taverne qu’une salle d’attente tranquille. L’hygiène était loin d’être irréprochable et l’endroit était très bruyant.

- C’est ça la salle d’attente ? interrogea Dagga.
- Tâchons de recueillir des informations en attendant le train d’Alexandrie, proposa Steiner.

Steiner alla au comptoir pour prendre une pinte. La princesse entendit un bruit venant du dehors et demande à un contrôleur :

- « Qu’est-ce que c’est ?
- C’est le train de Lindblum qui démarre.

Dagga discerna alors un cri venant du quai :

- Attendez-moi ! Ze dois monter !

Cette voix rappela aussitôt quelque chose à la princesse, qui se précipita dehors. Elle vit alors sur le quai d’en face Cina et Markus, les deux Tantalas. Cina semblait énervé :

- On l’a raté ! Qu’est-ce qu’on va faire ?
- J’en sais rien, moi. Je veux dire, t’aurais pas voulu regarder le paysage en mangeant de la tarte au maroilles, on en serait pas là !
- On va être en retard…
- On y peur rien… Tu voulais pas que le chef le sache !
- Merci ! Tu m’aides beaucoup ! Puisque c’est ça, ze vais reprendre une tarte au maroilles.
- Ben voyons…

Les Tantalas entrèrent depuis le quai d’en face dans la salle d’attente. La princesse fit de même pour les rejoindre. Elle entendit Steiner crier :

- Brigands ! Vous cherchez encore à enlever la princesse ! Avouez-le !
- C’est qui ce type à ressort ? demanda Cina à Markus.
- Ne me dites pas que vous avez oublié ! s’énerva encore davantage le chevalier.
- Tu l’as oublié ? C’est le chef des Brutos, rappela Markus.
- Ah ! Ze me souviens ! Le cevalier qui joue comme un pied.
- Surveillez votre langage ! s’insurgea Steiner.

Dagga avança :

- Vous êtes Markus, n’est-ce pas ? Que faites-vous ici ?
- Mais, c’est la princesse ! Je veux dire, c’est à moi de vous le demander !
- Hein… pour une surprise ! s’exclama Cina. Qu’est-ce que vous faites-là, princesse ?
- On est sorti de la Forêt Maudite et… commença Markus.
- Princesse ! interrompit Steiner. Vous ne devez pas parler à des individus pareils !
- Steiner ! cria-t-elle d’une voix étonnamment forte. Taisez-vous !
- Pourquoi… ?
- Vous voudriez que je ne parle pas à des amis que je retrouve ?
- Des amis, ces… ?
- Adelbert Steiner !
- A vos ordres !
- Elle est en colère, chuchota Cina à Markus.

Un vacarme se fit entendre de l’extérieur. Le contrôleur annonça :

- Le train pour Alexandrie entre en gare !
- Il arrive ! se réjouit Cina en se dirigeant vers le quai.
- Eh ! l’arrêta Markus. Tu dois aller à Lindblum !
- Ze sais bien ! Mais toi tu vas à Alexandrie !
- Enfin… Je vais à Tréno.
- Ze t’accompagne sur le quai.

Les deux Tantalas quittère la pièce avec d’autres voyageurs. Dagga s’interrogea :

- Markus va à Tréno ? Steiner, allons-y !

Mais Steiner ne bougea pas. Il semblait contrarié.

- Steiner ? Seriez-vous fâché ?
- Non, pas du tout, se ravisa le chevalier. Vous aviez parfaitement raison.

zero-dono zero-dono
MP
Niveau 3
20 juillet 2010 à 14:13:01

Toujours aussi bien =)
Bon courage !

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