Chapitre 21
L’Attaque de Clayra

Djidane retrouva Freyja au belvédère de Clayra, pensive.

- « C’est là que t’étais, Freyja ?
- Pourquoi la tempête s’est-elle arrêtée, d’après toi ?
- J’étais déjà surpris qu’elle soit là… Alors je sais vraiment pas pourquoi elle s’est arrêtée.
- Tu n’en sais rien ? Cette tempête a soufflé sans interruption pendant près de cinq-cents ans. C’est encore à cause de Branet !
- Je pense plutôt au type qui était avec elle.
- Celui qui était à Bloumécia ? Qui est-il exactement… Djidane, je vais descendre pour essayer de comprendre pourquoi la tempête s’est arrêtée.
- Ca tombe bien, c’est ce que je venais te proposer de faire. On perdra moins de temps à discuter. Je vais chercher Bibi et Kweena. On se retrouve à l’entrée de la ville.

Djidane descendit du belvédère. Après une brève réflexion, Freyja le suivit.

Elle rejoignit Djidane, Bibi et Kweena à l’entrée de la ville.

- On y va, décida Djidane.

Le quatuor se mit en marche. Kweena discutait avec Freyja :

- Le sable d’ici est très doux. C’est une ville succulente ! »

La renarde était touchée par le fait que ses amis se joignent à elle sans réfléchir pour protéger Clayra. Elle devait récompenser leur amitié.

Le groupe entama la longue descente du tronc. Djidane remarqua que le sable ne coulait plus à l’intérieur du tronc : tout était figé. C’était certainement le résultat de l’arrêt de la tempête.

Un peu plus loin, le groupe entendit des bruits de pas qui résonnaient dans le tronc. Ils se cachèrent et virent monter dans les étages inférieurs quatre soldates d’Alexandrie. Ces femmes soldats étaient certainement de la division de la générale Beate. Le groupe décida de les prendre en embuscade : Djidane, Freyja et Kweena sortirent leur arme, et attaquèrent dès que l’ennemi arriva à leur niveau. Surprises, incapables de réagir, les soldates furent décimées.

Le groupe continua la descente avec plus de précaution, à l’affut du moindre bruit, mais il ne croisa plus de soldats. Arrivée à un pont, Freyja prit la parole :

- « Djidane, attends un peu. Je trouve qu’on a croisé bien peu de soldats d’Alexandrie pour pouvoir parler de véritable attaque, pas toi ?
- Moi aussi, ça me paraît louche.
- Attendez ! cria une petite voix derrière eux, ce qui les fit tous sursauter.

Un petit souriceau arriva en courant. Bibi reconnut avec stupeur Puck, l’ami qu’il s’était fait à Alexandrie et grâce auquel il avait pu assister au spectacle. Il prit la parole, complètement affolé :

- Freyja ! C’est terrible, la ville est attaquée !
- Qui es-tu ? demanda Djidane, méfiant.
- C’est le Prince Puck, Djidane, répondit Freyja. Le fils du roi de Bloumécia.

Puck adressa un petit sourire à Bibi, et se retourna vers la renarde :

- Il faut que t’y retournes ! Vite !
- J’en étais sûre, mon inquiétude était justifiée, s’écria Freyja. J’y retourne sur le champ.

Sur ces mots, Freyja rebroussa immédiatement chemin en courant.

- Qu’est-ce que vous attendez ? glapit Puck. Venez !
- On y va », décida Djidane.

Le groupe suivit Freyja et Puck. Peu de temps après, Beate arriva à son tour sur le pont, encadrée par des soldates. Elle montait apparemment elle aussi à Clayra, et avait visiblement vu le groupe retourner à la ville.

- « Parfait, tout est en place, indiqua-t-elle.

Dans Clayra, c’était la panique : des Mages Noirs envahissaient toutes les villes. Des boules d’énergie venaient du ciel et tombaient sur le sol. En émergeait un mage noir qui commençait à agresser mécaniquement toute personne passant à portée en lui jetant un sort de brasier, de glacier, ou encore de foudre.

Voyant cela, un soldat bloumécien empoigna son épée et sortit d’une habitation. Il fit face à un Mage Noir.

- « Vous êtes donc venu jusqu’ici ! » cria-t-il, les yeux plein de haine.

Il voulut frapper le mage mais n’eut pas le temps d’agir : celui-ci généra dans ses mains une boule de glace de la taille d’une tête humaine et l’envoya contre son adversaire avec une force colossale. Le bloumécien reçut le choc en plein visage et s’écroula sur le sol, mort sur le coup.
Plus loin, des prêtres clayrois fuyaient, mais il y avait trop de mages, et ne pouvaient éviter les sorts qui les tuaient les uns après les autres.

Deux femmes clayroises parvinrent à sortir de la ville et rencontrèrent le groupe de Djidane qui arrivait. Elles étaient en larmes :

- « Aidez-nous !
- La ville est pleine de monstres !
- Il y en a tant que ça ? demanda Djidane.
- Ils ne cessent de tomber du ciel ! »

A ce moment précis une boule d’énergie vola près d’eux et s’enfonça dans le sable, libérant un Mage Noir qui, sans un mot, commença à générer un sort. Les deux femmes crièrent et s’enfuirent. Djidane fut plus rapide, et transperça son adversaire de ses dagues avant qu’il n’ait pu lancer son attaque.

Freyja et Kweena sortirent leur arme, et Bibi étaient prêt à se servir de sa magie. Le groupe se dirigea vers le centre de la ville pour contrer la menace.

On se battait partout dans Clayra. Les soldats blouméciens s’étaient un tant soit peu organisés et luttaient vaillamment contre les Mages Noirs, qui faisaient beaucoup de dégâts. Djidane et ses amis progressaient dans la ville mais ils se rendirent compte qu’ils étaient suivit par une division de soldates de Beate et décidèrent de leur faire face.

- « Rendez-vous ! cria l’une des alexandriennes.
- Venez voir ici », répondit Djidane sur un ton de défi.

Djidane, Bibi, Kweena et Freyja s’élancèrent dans la bataille. Les soldates n’attaquaient pratiquement pas, se contentant d’éviter et de parer les coups. Après un moment, la cheffe de la division leur ordonna de se replier et elles se dirigèrent vers la sortie de la ville.

- « On dirait une diversion, constata Djidane. Vite, montons en ville.

Le groupe se dirigea vers la réserve d’eau de Clayra et tomba sur deux prêtres qui couraient.

- Les soldats sont en train de monter, prévint le Tantalas. Comment ça se présente par ici ?
- Les habitants de Bloumécia résistent, mais plus ils tuent de monstres et plus il y en a…
- Nous ne pouvons rien faire d’autre que fuir, ajouta le deuxième prêtre.
- C’est encore un coup d’Alexandrie ! s’exclama Djidane.
- Que faire ?
- A droite, vite ! Allez vous réfugier dans le Grand Temple !

Les deux prêtres obéirent et se dirigèrent vers le sommet de Clayra sans encombre. Le groupe quant à lui se précipita vers le centre-ville.
Une femme clayroise affolé courrait vers eux avec ses deux enfants.

- Vous… Vous n’avez pas vu mon mari ?
- Non, pas encore, répondit Freyja.

Des Mages Noirs montaient par ici.

- L’escalier de droite, vite ! ordonna Djidane.

La femme et ses enfants suivirent le conseil mais tombèrent nez à nez avec un autre mage.

- Pas par là ! cria Freyja. Par ici, vite !

Les clayrois rebroussèrent chemin et le groupe bloqua la route aux mages. Mais la femme reconnut son mari étendu sur le sol, mort. Elle dit à ses enfants se rendre dans le Grand Temple et s’agenouilla devant le corps du soldat.

- Les monstres… ils l’ont tué…, balbutiait-elle en pleurant.
- Qu’est-ce que vous attendez ? lui cria Djidane. On s’occupe d’eux ! Partez !

La femme, ivre de chagrin et de haine, se releva et courut vers les Mages Noirs

- Vous n’avez pas tué mon mari, ce n’est pas possible !
- Attention ! cria Freyja.

Mais c’était trop tard, l’un des ennemis envoya une déflagration sur la femme qui devint une véritable torche. Elle succomba rapidement sous les regards impuissants de Djidane et ses amis.

- Vous allez le payer ! hurla le Tantalas en se jetant sur les mages.

Freyja, Bibi et Kweena le suivirent dans sa rage vengeresse. Animés par l’émotion, ils ne mirent pas longtemps à se débarrasser des ennemis.

- Si on attend trop, on va tous y rester, affirma Djidane à la fin du combat.

Et il mena le groupe vers le Grand Temple. Apparemment l’information avait circulé car il vit la plupart des blouméciens et clayrois en vie s’y diriger. Mais ils ne semblaient que quelques dizaines.

- Allez, tous dans le Grand Temple ! cria Djidane aux survivants qui fuyaient à ses côtés. Tous à l’intérieur, vite ! »

Les habitants s’exécutèrent et Puck les suivit. Le groupe de Djidane décida de rester pour contenir les attaques. Les Mages Noirs affluaient de toutes parts, et semblaient au moins trente à arriver vers le Grand Temple. Djidane savait qu’ils ne parviendraient pas à tous les éliminer.

Alors que les mages se rapprochaient inexorablement, Djidane entendit une voix qui venaient d’en haut :

- « C’en est fini des fauteurs de troubles !

Ha, vivement le combat contre Beate.

Je me souvenais pas de la femme et de son mari sinon.^^

Toujour aussi bien!!

Continue tu est tres fort!!!

Merci pour les encouragements.

Sinon, Mega-Rems, ne t'excite pas trop pour le combat contre Beate car je l'ai fait de la même manière que le 1e, mais en plus court.
Beate écrase ses adversaires. Inutile donc de vouloir faire durer les hostilités.

Et la femme est son mari, j'ai rien inventé. Par contre il y avait plusieurs possibilités, et j'ai choisi de faire mourir la femme pour plus de dramatique.

Ha d'accord.

Sinon, désolé, c'est juste que c'est bien écrit, et donc ça me rappelle le jeu et... je fais un peu trop mon fan-boy avec Beate.

Salut,

Tu mets quand la suite? Stp

salut,

Je te présente mes excuses Zoloom pour ma réponse tardive, je n'ai plus internet à disposition c'est difficile pour moi de suivre régulièrement ton roman . Il va sans dire que je viens et continuerai de venir aussi souvent que possible .
Si la fréquence de mes posts diminue la qualité des tiens et toujours aussi bonne .
Je me permets de reprendre notre discussion sur les chimères, effectivement si tu considère que la fusion implique un lien personnage/chimère celle-ci n'est plus possible .
En revanche tu pourrais toujours dire que les invokeurs sont les seuls à avoir la possibilité de fusionner avec une chimère . Enfin je dis ça car le côté monstre surgit de nulle part me paraît plus adapté au jeux vidéo qu'au roman, car trop irréaliste ( même dans un monde de fantaisie ) . sinon quand tu dis que Odin est LA chimère, ça pourrait passer si c'était le seul invoqué pour détruire des villes, mais Bahamut et un autre sont utilisés et ceux-ci sont utilisable en combat . Après si tu décides d'utiliser Odin a chaque destruction, le problème est également reglé .
quoiqu'il en soit je te fait confiance, pour la mort de la femme bonen idée, tes initiatives sont souvent bonnes et il en faut pour permettre au jeu d'être un roman crédible .
Encore toutes mes félicitations et toutes mes excuses .

Rien que pour faire la différence avec FF VIII je préfère ne pas les faire fusionner. Les chimères ne viennent pas de nulle part : l'invocation ouvre un portail dimensionnel d'où sortent les chimères, et Odin n'échappe pas à la règle.

Je n'utiliserais pas Odin à chaque destruction, je resterai fidèle au jeu le plus possible.

Bref sinon c'est à moi de m'excuser pour le retard. Je poste immédiatement la suite et fin du chapitre 21.

Un homme, ou plutôt un bloumécien, de la même race que Freyja en tout cas, habillé avec une armure lourde et possédant une lance aguisé, se tenait sur le toît du Grand Temple.

- Tant que ma lance sera de ce monde, nul ne dérobera cette terre.
Le lancier inconnu sauta incroyablement haut, à la manière d’un chevalier dragon, et atterrit sur le sol, devant le groupe et les Mages Noirs.

- Face à ma lance, vous ne valez guère mieux qu’une feuille.

Il sauta une nouvelle fois en l’air en pointant sa lance sur le groupe de mages. Il frappa un coup si violent que quatre ennemis tombèrent à la renverse et ne se relevèrent pas. Il se tourna alors vers le groupe.

- Fuyez, vite.
- Je te connais pas, mais je suis content de te voir », assura Djidane avant de partir avec les autres.

Nul ne sait comment le lancier parvint à se débarrasser de la trentaine de mages, mais aucun ne réussit à entrer dans le Grand Temple, et lorsque la menace fut vaincu, tout le monde constata les dizaines de corps de mages étendus sur le sol.

Freyja avança lentement vers le lancier. Elle n’en croyait pas ses yeux. C’était lui, plus âgé, indéniablement, mais toujours aussi vigoureux.

- Maître Fratley… Je suis heureuse de vous voir. Peu après votre départ, j’ai quitté Bloumécia pour aller à votre recherche. Vous aviez déjà traversé tant de rivières et franchi tant de montagnes… Dans quel royaume étiez-vous arrivé ? Maître Fratley… J’ai traversé mille rivières, et franchi mille montagnes, pour vérifier des rumeurs racontant votre victoire sur tel ou tel champion. Mais même ainsi je n’ai pu vous retrouver. Quant à la dernière rumeur vous concernant… Je veux l’oublier, dit-elle en détournant le regard, les larmes aux yeux.
- Freyja… C’est pour moi la première fois que nous nous rencontrons.
- Que dites-vous ?
- Pardonnez-moi, mais je n’ai aucun souvenir de vous.
- Cette plaisanterie n’est pas amusante ! Etes-vous en train de me dire que vous m’avez oubliée, moi, Freyja ? C’est moi, Freyja ! Freyja de Bloumécia !
- Pardonnez-moi…
- C’est impossible…
- Comment ça, tu la connais pas, intervint Djidane, qui écoutait la conversation. C’est Freyja ! Celle que t’aimes ! Essaye de te souvenir ! Fais un effort ! Hé ! Dis quelque chose au moins !
- Djidane, ça suffit, coupa Freyja, la mine sombre.
- Comment ça, ça suffit ? Celui que t’aimes et que t’as cherché partout est là !

Le roi de Bloumécia s’avança.

- Fratley ! Vous souvenez-vous de moi ? Je suis le roi de Bloumécia.
- Je ne me souviens de rien.
- Auriez-vous donc oublié tout de votre passé ? Mais alors pourquoi êtes-vous venu à Clayra ? Ne serait-ce pas parce que vous saviez que nos frères de Clayra étaient en danger ?
- Eh bien…
- Je vais vous expliquer ! interrompit une petite voix criarde.

C’était Puck, le prince de Bloumécia.

- J’ai retrouvé Fratley en parcourant le monde. D’abord, il m’a pas reconnu. Il savait même plus qui il était. Mais quand il a su qu’on avait attaqué Bloumécia et que Clayra était en danger, ses derniers souvenirs de Chevalier Dragon l’ont rappelé ici.
- Chevalier Dragon… réfléchit Fratley. Oui, j’étais un Chevalier Dragon. C’est tout ce dont je me souviens.
- Maître Fratley… commença Freyja.
- Permettez-moi de me retirer.

Et il quitta le Grand Temple sans que personne ne songe à l’arrêter.

- Freyja, tu veux pas le suivre ? demanda Djidane.
- C’est inutile. Maître Fratley est vivant, mais je ne suis pas plus heureuse.
- Excuse-moi, Freyja, intervint Puck. Je voulais pas que tu le revoies, mais il fallait sauver Clayra.
- Ce n’est rien, ne vous inquiétez pas.
- Je vais suivre Fratley. Salut !

Puck quitta le Grand Temple, et le roi de Bloumécia tenta de le stopper :

- Puck, attends ! Il y a si longtemps que nous ne nous sommes pas vus !

Mais c’était trop tard, il avait déjà disparu. Peu de temps après, Bibi et Kweena arrivèrent dans le Grand Temple, et virent Djidane et Freyja la mine sombre :

- Qu’est-ce que vous avez ? Mais, Freyja, tu pleures ?

La renarde sécha ses larmes et esquissa un sourire :

- Je n’avais jamais imaginé que l’homme que je rêvais de retrouver m’aurait totalement oubliée. Djidane. Nous nous sommes assez reposés. L’ennemi nous attend. Il est temps de redresser la situation.
- Freyja…

Un cri se fit soudainement entendre dans une autre pièce du Grand Temple. Tout le groupe se précipita dans sa direction. Dans une des chambres, ils trouvèrent le Grand Prêtre couché sur le sol, qui se protégeait de Beate. La générale le menaçait de son épée.

- Epargnez au moins ma vie ! implorait le Grand Prêtre.
- Misérables rats ! s’écria Beate en voyant arriver le groupe. Vous n’êtes pas digne de posséder cette perle.

Elle arracha des mains du prêtre une pierre précieuse d’un rouge éclatant. Djidane reconnut la pierre qui trônait au sommet de la harpe pendant la cérémonie.

- Pas la pierre ! cria le prêtre.
- Maintenant qu’elle est à moi, plus rien ne me retient ici. »

Beate sauta par la fenêtre ouverte et atterrit à terre un étage plus bas. Djidane, Freyja, Bibi et Kweena décidèrent de partir à sa poursuite et sautèrent à leur tour.

Beate fuyait dans Clayra, avec le groupe sur ses talons.

- « Arrête ! cria Djidane. Tu as peur ou quoi ?

Beate stoppa net sa course et se retourna :

- Peur ? Tu as bien dit que j’avais peur ?

La générale éclata de rire.

- Aurais-tu oublié votre défaite de Bloumécia ?
- Tu vas regretter de ne pas nous avoir achevé, menaça Freyja.
- Je te pardonnerai pas non plus, ajouta Bibi.
- T’auras pas de mon super gâteau au sable doux de Clayra, conclue Kweena.
- Bien, faisons comme il vous plaira, accepta Beate.

Beate sortit son épée et la brandit en l’air. La foudre, venant du ciel pourtant bleu, tomba sur l’arme, la rendant électrifiée. La générale la pointa alors face au groupe et envoya une décharge qui frappa le quatuor. Celui-ci souffrait et il semblait impossible de se défaire de ce choc électrique. Beate resta quelques dizaines de seconde à envoyer des décharges, puis déclara :

- Assez joué, je n’ai plus le temps

Elle invoqua un Mage Noir qui arriva du ciel dans une boule d’énergie, comme les autres.

- Mage Noir, nous avons eu ce que nous voulions. Partons.

Le mage généra une nouvelle boule d’énergie et disparut. Beate entra dans cette boule et se volatilisa à son tour. La boule resta un moment en suspend.

- Ils ont disparu ! cria Djidane, qui se remettait à peine du choc électrique. Freyja, qu’est-ce qu’on fait ?

Freyja aidait les autres à se relever.

- Allez, je les suis, décida Djidane. Traînez pas trop.

Le Tantalas courut et rentra en contact avec la boule d’énergie et disparut.

- Djidane est parti ? demanda Bibi.
- Je n’ai plus rien à espérer ici, répondit Freyja. Et c’est peut-être ta dernière chance de découvrir ta vraie nature. Courage, Bibi. Allons-y. »

La renarde à son tour courut et se volatilisa dans la boule. Le petit mage s’était décidé et la suivit. La boule s’envola alors dans le ciel et s’éloigna jusqu’à ce qu’on ne puisse plus la voir. Kweena n’avait pas eu le temps de les accompagner.

***

Dans son immense vaisseau volant, la reine Branet survolait Clayra. Elle était sur le pont de l’aéronef avec des soldates de Beate, et tenait entre ses mains une grosse boule d’énergie violette parcourut par des reflets brillants. Elle pensait à Grenat. Sans la magie chimérique, ce n’était qu’une simple fillette. Désormais, elle ne pouvait plus en invoquer. Seul cet H-Espace était capable de le faire. Avec l’H-Espace, elle saurait si ce qu’avait dit Kuja était vrai ou non.

Elle se mit soudain à crier en regardant la boule :

- « Allez, Odin ! Montre-moi ta force ! »

De la boule sortit alors un laser bleu qui monta vers le ciel. Il sembla exploser en vol, provoquant une ouverture dans les cieux, une porte dimensionnelle ardente dont un rayon rouge descendit jusqu’à l’arbre de Clayra.
Sorti alors du passage un chevalier maléfique, un démon aux cornes diaboliques, les yeux vermeils et brillants, la cape flottante, sur un destrier tout aussi démoniaque. Muni d’une lance, le cavalier, Odin, galopait de la porte dimensionnelle vers l’arbre de Clayra, dans le ciel devenu sombre. Il brandit alors sa lance et la projeta contre l’arbre.

Lorsque l’arme toucha Clayra, une énorme explosion retentit en son cœur. Toute la ville semblait être prise dans la déflagration. Odin remonta alors dans les cieux et disparut à travers la porte dimensionnelle, qui se referma.
Branet était choquée par l’explosion, mais regardait l’arbre de Clayra disparaître dans la poussière avec un sourire d’admiration.

Le ciel rouge s’estompa, et peu à peu l’après-midi bleu et calme reprit. Mais il y avait toujours un immense nuage de fumée à la place de Clayra.

Joli passage, c'est le meilleur argument que tu es fourni pour ton adaptation des chimères me voila convaincu tu avais raison =)
Courage

T'as pas abandonné quand même

J'adore vraiment lire ce que tu fais !

Et Beate.
Elle aurait dû rejoindre l'équipe à la place de Tarask.

Salut,

Quand c'est que tu met la suite stp?

Merci!!

Merci des encouragements et désolé pour le retard, avec la rentrée c'est moins évident.

Je poste tout de suite l'intégralité du chapitre 23.

Chapitre 22
L’Aéronef Royal

La boule d’énergie contenant le mage noir, Djidane, Freyja et Bibi, arriva sur le pont de l’aéronef de la reine Branet et se scinda en quatre. Chaque nouvelle boule entra alors dans une des innombrables capsules disposées sur le pont. Djidane, Freyja et Bibi poussèrent fortement la porte de la leur et parvinrent à en sortir. Inexplicablement, il n’y avait pas de trace de Beate.

- Eh, vous avez vu ? demanda Djidane, alarmé.
- Clayra… Puck… Kweena… Ils ont tous disparu, pleurait Bibi, qui avait visiblement assisté à toute la scène depuis la boule d’énergie.
- Qu’est-ce qu’on doit faire ? s’énerva Djidane, qui refusait de céder à la détresse. Je sais ! Beate ! Elle est où ? Elle doit être à bord, elle aussi !

Le Tantalas parcoura discrètement le pont pour vérifier la présence d’ennemi, mais ce côté paraissait vide. Il fit un signe à Bibi et Freyja.
Le petit mage alla secouer la renarde, qui semblait être anéantie.

- Freyja… Djidane t’appelle.
- Pourrais-tu me laisser tranquille… un moment ?

Le Tantalas entendit alors quelqu’un arriver. Il alla retrouver ses compagnons.

- Il y a quelqu’un en haut ! murmura-t-il. Cachons-nous !

Le trio alla se cacher derrière des capsules. Ils virent Beate sortir d’une des chambres du vaisseau, accompagnée d’une soldate :

- Dame Beate, ce fut un beau combat.
- Et Sa Majesté ?
- Sa Majesté attend impatiemment votre retour. Sa Majesté vous portera sûrement aux nues. Par rapport à votre troupe, les Brutos du Capitaine Steiner ne sont qu’une bande de rats…
- Tu parles un peu trop.
- Excusez-moi.
- Dis à Sa Majesté que j’arrive immédiatement.

La soldate salua et s’éloigna. Se tourna vers le paysage, pensive. Elle regardait ce qui restait de Clayra. Etait-ce nécessaire de détruire tout Clayra ? Pourquoi avait-elle employé de préférence les Mages Noirs et les Chimères ? Aurai-t-elle fait tant d’effort pour si peu d’honneur ?

Une autre soldate d’Alexandrie arriva, accompagnés de Mages Noirs. Elle leur donna des ordres :

- Vous trois, retournez à Alexandrie par les vasques de téléportation et défendez le château.

Trois des mages descendirent au niveau de Djidane, Freyja et Bibi et entrèrent dans des capsules vides, sous le regard de Beate. Est-ce qu’elle ne valait pas mieux que ces machines sans âme ? Ne valait-elle pas mieux que ce traître de Steiner ?

Elle alla alors voir la reine, laissant la voie libre au trio. Djidane prit la parole :

- Hé, vous avez entendu ? Il paraît que Branet est à bord.

Des capsules où étaient entrés les Mages Noirs, des boules d’énergie en sortir par le toit et s’envolèrent dans le ciel.

Le trio décida de suivre discrètement Beate. Le couloir était vide, et au bout une nouvelle porte était close. Djidane regarda par la serrure.

- Tu peux voir quelque chose ? demanda Freyja.
- Non, je vois rien.

Soudain, ils entendirent une voix s’élever, certainement de plus loin sur l’aéronef :

- Générale Beate !

Ce ne pouvait être que Branet. Le groupe décida de tendre l’oreille :

- Oh, Beate ! Tu as réussi à la récupérer ?
- Voila la Perle que j’ai eu l’honneur de chercher pour vous.
- Bravo, Beate ! Ha ha ha ! Elle est belle ! Tant que je l’aurai… Mais non ! Il m’en faut encore une ! Encore une Perle ! Générale Beate, trouve-moi vite la dernière Perle !
- A vos ordres. Au fait, la princesse Grenat est-elle en pleine forme ?
- Grenat ? Une fois que j’aurai arraché toutes les Chimères de son corps, je n’aurai plus besoin d’elle.
- Que voulez-vous dire ?
- Elle sera exécutée pour le vole de la Perle.
- Mais, Majesté…
- C’est moi qui décide ! Mêle-toi de tes affaires ! Dès que je serai arrivée à Alexandrie, Grenat sera exécutée sur le champ ! Tu n’as qu’à me trouver la dernière Perle, vite !
- Votre Majesté…

Depuis sa cachette, Djidane ne croyait pas ses oreilles :

- Quoi ? Dagga sera exécutée ?
- Tu ne pourras jamais sauver Grenat en te battant à bord, lui dit Freyja.
- Mais sa vie est en danger ! Je peux pas laisser faire ça ! On doit à tout prix arriver à Alexandrie avant Branet ! Comment on va faire ?
- Djidane ! intervint Bibi. J’ai une idée. Avec ces grands pots…

Le petit mage s’éloigna en rebroussant chemin.

- Attends, Bibi ! s’exclama Freyja. Qu’est-ce qui te prend ?

Et Djidane et elle le suivirent. Ils retrouvèrent Bibi près des vasques de téléportation.

- Djidane, tout à l’heure, le soldat a ordonné à ses hommes de retourner à Alexandrie par vasque de téléportation.
- Oui, c’est le seul moyen. Tous là-dedans.

Chacun choisit une vasque vide.

- Concentrez-vous, conseilla Djidane. Dagga, j’arrive ! »

Le trio se concentra sur Alexandrie et Dagga. Chacun se sentit compressé, et une boule d’énergie se forma autour d’eux. Ils s’envolèrent dans la même direction.

Ha, une partie intéressante va commencer !

Let's go, fool!!

Toujours aussi génial!!

continue c trop bien comme d'hab

C'est toujours nickel, félicitations