t'es vraiment doué Zol...continu

ps : tu fais encore des études ? et de quoi ?

Merci neutrinoo.

Pour information je suis en master droit des affaires/droit social.

Mais les cours sont finis donc j'ai plus de temps pour écrire.

Si t'arrives à la fin de l'histoire ça va faire un sacré livre.. tu pourras me le filer ? ^^ en pdf ou txt enfin tu dois bien avoir un fichier avec l'histoire dedans non?

J'ai jamais eu l'occas de lire un ff...

Je vais carrément mettre en vente le livre sur un site internet spécialisé, comme je l'ai fait avec d'autres précédents livres.

Je les mets au prix de fabrication, ainsi je ne me fais pas d'argent sur le dos de Square-enix, ce qui est légal. Donc y'a pas de soucis.

Franchement je te conseille de le prendre.

Désolé je ne voulais pas donner l'impression de me plaindre, c'est peu de chose que de mettre un encouragement si on compare à ce que toi tu post =)
Je voulais juste m'excuser de mon manque d'inspiration ^^
Bon courage !

Djidane était soulagé mais déçu : ce n’était pas lui qui avait tué le monstre, et Freyja allait certainement remporter le tournoi maintenant. Mais bonne joueuse, elle lui permit de prendre l’une des oreilles à l’animal. Il est vrai que sans lui, elle n’aurait pas pu le battre. Djidane accepta l’offre.

Peu de temps après, trois sons de cloches se firent entendre : le concours était terminé. Les soldats entrèrent dans les rues pour capturer ou tuer les monstres restants, et les participants furent conviés sur la place principale de la ville pour donner leurs oreilles et attendre les résultats. Djidane remarqua qu’il en avait globalement plus que les autres concurrents, et se sentait confiant, en particulier parce qu’il détenait une des oreilles du phacoche, qui devait valoir beaucoup. Il savait que sa principale rivale était Freyja, qui possédait aussi un butin impressionnant. Bibi n’était pas en reste, mais il n’avait pas vaincu le phacoche.

Après une heure de décompte et de délibérés, le conseiller Olmetta arriva sous les acclamations du public qui s’était rassemblé. Djidane pensa que cela aurait dû être le Roi Cid, mais qu’il ne voulait pas que son apparence de puluche soit dévoilée. Olmetta s’adressa à la foule d’une voix forte :

- « Je tiens tout d’abord à féliciter tous les participants. Cette année, il n’y a eu que des blessures superficielles. Les concurrents ont bien combattu et nous pouvons les applaudir.

La foule acclama les participants qui s’étaient rassemblés devant la tribune où parlait Olmetta.
Le conseiller Olmetta donna les noms des cinq premiers. Le cinquième était Bibi, qui avait valeureusement combattu. Le quatrième se prénommait Bergas, un homme puissant mais qui paraissait déçu : c’était lui qui avait gagné l’année d’avant. Le troisième était un homme mystérieux qui s’appelait Guenero, un humanoïde à tête d’hippopotame qui faisait trois mètres de haut et presque autant de large. La deuxième était Freyja, et le grand gagnant fut acclamé comme il se doit : Djidane, qui fut appelé sur la tribune.

- Vous gagnez le titre de champion avec 201 points ! » précisa Olmetta. Voici la Diane d’Or.

Il donna à Djidane un trophée représentant le buste d’une belle femme, tout fait d’or. Fier, Djidane brandit sa récompense et fut applaudit une dernière fois par la foule. Puis il descendit de scène, se faisant féliciter par certains concurrents, et jalouser par d’autres. Bibi courut vers lui :

- « Tu es génial, Djidane !
- Tu t’en es bien sorti aussi !

Cependant, il semblait se passer quelque chose à la tribune. Un soldat de Bloumécia, reconnaissable de part le fait qu’il était de la même race que Freyja et portait la tenue de ce royaume, avait demandé à parler au conseiller. Il était visiblement dans un mauvais état, faible et alarmé. Intrigué, Djidane se rapprocha avec Bibi et Freyja. Déjà à côté du conseiller, Dagga et Steiner écoutaient le soldat :

- J’apporte un message urgent du roi de Bloumécia. Il me faut parler au Roi Cid le plus vite possible. »
Olmetta, inquiet, accepta de conduire le soldat au château. Il céda à la demande de Dagga et permit à Djidane, Bibi et Freyja de l’accompagner. Tous se rendirent dans la salle du trône où Cid les reçut. Le soldat fut étonné de voir que le roi était un puluche mais il n’avait pas de temps à perdre et commença son récit :

- « Notre royaume est attaquée par une armée inconnue. Le combat tourne à notre désavantage. Je vous demande des renforts ! L’armée ennemie porte des chapeaux pointus.
- Bloumécia et Lindblum ont toujours été alliés ! Je vais envoyer notre flotte en renfort !
- Je vous remercie pour votre aide, Roi Cid. Le roi de Bloumécia vous en sera reconnaissant. Je dois en informer Sa Majesté… au plus tôt…

Mais le soldat était visiblement trop faible. Il fut emmené à l’infirmerie.

- Que s’est-il passé là-bas ? s’interrogea Freyja, inquiète pour son pays.
- Qu’allez-vous faire ? demanda Olmetta à Cid. La plupart des soldats est occupés par la fête de la chasse, il n’y en a plus assez au château pour armer la flotte !
- Appelez la flotte de la frontière.
- Voudriez-vous arrêter de surveiller Alexandrie ?
- Je ne peux pas laisser détruire Bloumécia.
- Des chapeaux pointus… réfléchit Freyja. On dirait des Mages Noirs comme Bibi…
- Mais, non… nia le petit mage.
- Mère attaquerait Bloumécia ? s’inquiéta Dagga.
- Permettez-moi de me retirer, déclara la renarde.
- Je viens avec toi, Freyja, décida Djidane.
- Je te remercie, mais c’est mon affaire, pas…
- Tais-toi ! Je ne peux pas laisser détruire le pays d’une amie ! Même si tu veux pas, je vais à Bloumécia !
- Djidane… merci.
- Je viens aussi ! affirma Bibi. Je veux le voir de mes yeux.
- D’accord, accepta le Tantalas.
- Allez, partons vite, pressa Dagga.
- C’est trop dangereux pour vous, Princesse ! refusa Steiner.
- Le capitaine Steiner a tout à fait raison, approuva Cid. Et puis, on ne sait pas encore qui est l’agresseur.
- Mais, si c’est son des Mages Noirs… c’est sûrement ma mère, expliqua la princesse. Je dois l’arrêter !
- Je peux pas t’emmener… sur un vrai champ de bataille, dit Djidane. Reste ici, s’il te plait.
- Qu’est-ce que ça veut dire ? Je sais bien que c’est dangereux !
- C’est quoi une guerre ? C’est comment des gens qui meurent ?
- Mais, je…
- C’est pas le moment de tenter de persuader ta mère d’arrêter la guerre ! On a pas de temps à perdre.
- Mais…
- Eh là, calmez-vous, ordonna Cid. Ce n’est pas le moment de vous disputer.
- Il a raison, approuva Freyja. Nous devons partir pour Bloumécia. Pourriez-vous ouvrir la Porte du Dragon Terrestre ? demanda-t-elle au roi.
- Bien sûr. Si vous y aller à pied, c’est la seule sortie. En attendant l’ouverture de la porte, je vous propose de prendre un repas. Je vais vous faire préparer un équipement et des vivres pour le voyage. Vous partirez dans l’après-midi. »

Peu de temps après, un festin fut servi dans la salle à manger du château. Les invités, Djidane, Dagga, Steiner, Bibi et Freyja s’attablèrent avec Cid. La table était couverte de mets esquis. Bibi en avait l’eau à la bouche :

- « Il y a plein de bons plats !
- C’est le repas traditionnel que l’on sert à l’occasion de la fête de la chasse, depuis plus de 500 ans. La coutume veut que l’on mange avec ses doigts. Ne vous gênez pas.
- Puisque vous nous y encouragez… mangeons avant que ça ne refroidisse, proposa Dagga.

Cid, Djidane, Bibi et Steiner se jetèrent sur les plats et commencèrent à manger goulument. Dagga et Freyja étaient plus lentes à se servir.

- Oui, c’est très bon, approuva Bibi.
- Allez, mange ! dit Djidane en voyant que Freyja attendait. De toute façon, il y aura rien à faire en attendant que la porte soit ouverte.
- Tu as raison, répondit Freyja en mordant dans une cuisse de moinosor.
- C’est bon ça ! trouva le Tantalas.
- Je n’avais rien mangé d’aussi bon depuis longtemps, ajouta Steiner. Vous ne mangez pas, Princesse ?
- Je n’ai pas faim… Tous les plats ont l’air très bon !
- Ils sont vraiment bons. Particulièrement ce plat de viande.
- J’ai de plus en plus sommeil… se plaignit Bibi avant de s’écrouler dans son assiette.

Freyja, Djidane et Cid firent de même.

- Bon dieu ! On nous a empoisonnés ! hurla Steiner en essayant de recracher. Ce… n’est pas vrai… je… je… J’étouffe… Pardonnez… moi… Princesse… J’aurais dû vérifier les plats.
- Ce n’est pas possible ! s’écria Dagga. Je n’ai rien mis dans votre assiette !
- Hum ? Tiens, c’est vrai, je ne sens rien. Mais… attendez Princesse ! Comment le savez-vous ? Princesse… vous avez…
- Ce n’est pas du poison, juste un somnifère que m’a donné Djidane. Je ne comptais pas l’utiliser comme ça mais… Ecoutez Steiner. Je veux faire ce que je peux. Je n’aime pas qu’on décide pour moi.
- C’est que tout le monde s’inquiète tellement pour vous, Princesse !
- Je le sais bien, mais…
- Non, vous ne comprenez pas, Princesse ! Je connais bien l’horreur de la guerre ! Même si vous m’ordonniez de vous y emmener, je ne pourrais pas le faire !
- Si c’est l’armée d’Alexandrie qui a envahi Bloumécia, la guerre s’étendra à tout le continent de la brume. Beaucoup de gens perdront la vie… ma mère aussi… Il doit y avoir des choses que seule la princesse d’Alexandrie puisse faire ! Je n’ai plus ma mère… Je ne veux pas la voir mourir…
- Je comprends bien vos sentiments. Je vous suivrai n’importe où.
- Je vous remercie, Steiner. Allez, partons pour Bloumécia avant qu’ils ne se réveillent.
Elle se tourna vers Djidane, étendu sur le sol, endormi :

- Pardonne-moi, Djidane.

Puis elle fit signe à son chevalier :

- Allez, vite ! »

Plus tard, Cid, Freyja et Djidane se réveillèrent un à un. En ne voyant pas Dagga et Steiner, ils comprirent rapidement ce qu’il s’était passé.

- « Ce devait être une sorte de somnifère, pensa Freyja.
- Je lui en ai donné un peu, expliqua Djidane.
- Elle nous a eu, constata Cid.
- Je ne la savais pas aussi intrigante, dit Freyja.
- Qu’est-ce qu’elle veut faire ? s’énerva Djidane. Elle est partie pour Bloumécia ?
- Dans ce cas-là, vous pourrez encore les rattraper, précisa Cid.

Le Tantalas alla réveiller Bibi qui dormait toujours :

- Hé Bibi, réveille-toi ! On part à Bloumécia tout de suite !
- Passons par la Caverne de Guismar, suggéra Freyja. Nous serons plus vite à Bloumécia.
- Descendez jusqu’au sous-sol par l’ascenseur, et sortez du château par la Porte du Dragon Terrestre », expliqua Cid.

Le trio prit les vivres préparés par les hommes de Cid, ainsi que deux tentes et du matériel, puis s’engagea dans l’ascenseur jusqu’au sous-sol. L’élévateur arriva dans une sorte de métropolitain souterrain. Le groupe emprunta la voiture sur rail en direction de la Porte du Dragon Terrestre. Ils franchirent une petite porte de bois pour sortir de Lindblum et s’engager sur le plateau de Younolas.

très sympa
keep goin'

Bon j'abandonne mes envies d'originalité : toujours aussi fidèle
au jeu et agréable à lire !
Juste n'aurais-tu pas oublié un "que" lorsque que tu écris " je n'ai plus ma mère ..."?
Continu tu es doué !

Parfait! continue Zoloom tu me fais rever!!

Juste un post pour dire que je suis toujours là et te soutient à fond

(je suis _Andrewrocks_)

Merci pour votre soutien les gars. Du coup voici l'intégralité du chapitre 12.

Enjoy.

Chapitre 12
Le Marais des Kwe

Le plateau de Younolas était une vaste région constituée de plaines et de forêts, au pied du versant nord de la chaîne de montagne sur laquelle était construite Lindblum. Bien que plus étendue, la contrée faisait beaucoup penser à la Vallée de Gounitas entre la Forêt Maudite et la Grotte des Glaces. Elle aussi était envahie par la brume, ce qui rendait l’environnement humide et pauvre en végétation. Il pleuvait souvent et le soleil était constamment par l’épais brouillard qui flottait à quelques centaines de mètre en contre-haut. Le groupe avança pendant le reste de l’après-midi dans cette région sinistre avant de se décider à lever le camp.
Freyja savait que demain ils devaient être en forme pour pouvoir traverser le marais qui se trouvait sur la route de la caverne de Guismar.

Le groupe se leva de bonne heure le lendemain et mangea quelques brioches avant de débuter leur marche. La brume se faisait plus épaisse à mesure qu’ils se rapprochaient du marais.

Le sol se faisait plus boueux, et l’eau finit par monter de telle manière qu’ils en avaient jusqu’aux chevilles. Ils repérèrent un petit chemin en bois qui permettait de continuer sans se mouiller et l’empruntèrent. Le chemin continuait entre les roseaux, les nénuphars et autres plantes qui poussaient dans cette eau brune et sale. Bibi n’avait jamais vu autant de grenouilles de sa vie. Leurs coassements produisaient un véritable vacarme. Il y en avait de toute sorte, des gros crapauds et des petites rainettes, qui sautaient partout, effrayés par l’arrivée du trio.

Dans l’après midi, le groupe remonta sur un ilot de terre ferme au milieu du marais et continua de progresser vers le nord. Ils trouvèrent une hutte en bois montée sur pilotis. Apparemment elle était vide, mais cela montrait que l’endroit était habité car la maison ne semblait pas abandonnée. Plus loin, ils tombèrent sur un être étrange : une sorte de monstre trapu, avec une grosse tête blanche, une bouche si large qu’elle prenait la largeur de sa tête, une très longue langue pendante qui ne semblait jamais rentrer à l’intérieur de la bouche, et enfin des bras massifs et tellement allongés qu’ils touchaient presque le sol. Il courait sur ses deux jambes, et portait des vêtements, qui bien que amples et grossiers, ressemblaient à une robe : le groupe avait devant lui une femme Kwe, le peuple de ces marais, qui était en train de chasser des grenouilles.
Djidane regarda un moment la Kwe, constatant qu’elle n’arrivait absolument pas à attraper de crapauds, trop rapides. Elle vit le groupe la regarder mais n’y prêta pas plus d’attention que cela, tentant désespérément de chasser les batraciens, et se plaignant de la faim : les grenouilles étaient la nourriture de base des Kwe.

Djidane décida de l’aider et grâce à son agilité, attrapa aisément un crapaud qu’il présenta à l’autochtone.

- « T’as une grenouille, constata la Kwe d’une voix croâssante, en regardant dans les mains du Tantalas avec envie. Elle a l’air bonne !
- T’es qui toi ? interrogea Djidane sans rien lui donner.
- Je m’appelle Kweena.
- Kweena, tu veux cette grenouille ?
- Oh oui, je la veux ! répondit-elle en secouant la tête avec force.
- Tiens, je te la donne.

Kweena attrapa la grenouille que lui présenta Djidane d’un geste vif, fière d’elle :

- Je l’ai eue ! Elle est à moi, maintenant.

Un autre Kwe arriva, un mâle apparemment, qui ressemblait beaucoup à Kweena hormis ses habits. Il avait aussi des yeux minuscules et une langue pendante.

- Kweena ! brailla-t-il. Tu ne dois pas prendre les grenouilles des gens !

Kweena était déçue. Le Kwe poursuivit :

- Tu ne pourras pas trouver la voie de la nourriture avec les grenouilles d’ici.
- Mais maitre, il y a rien de mieux que les grenouilles d’ici ! J’en ai jamais trouvé d’aussi bonnes ailleurs !
- Halala ! Si tu te contentes de ces grenouilles, tu ne trouveras jamais la voie ! Le monde est vaste, plein de choses à manger et de grenouilles ! Tu dois voir d’autres endroits et connaître d’autres plats !
- Il y a d’autres mondes ? J’y avais jamais pensé. Il y aurait des grenouilles meilleures ?
- Bien sûr ! répondit le maître en s’énervant.

Il semblait plus âgé que Kweena mais Djidanew ne voyait pas la différence. Il avait pratiquement la même taille et le même visage.

- Les Kwe grandissent en mangeant des grenouilles ! continua le maître. Il y a d’autres endroits habités par des Kwe à l’extérieur. En mangeant des grenouilles en différents endroits, tu trouveras la voie. Pendant ton voyage, cherche les marais des Kwe.

Le maître se tourna vers Djidane :

- Voyageur, je voudrais que tu fasses découvrir les cuisines du monde à Kweena. Tant qu’il y a à manger, elle peut aller n’importe où.
- Tu veux qu’elle vienne avec nous ? questionna Djidane, gêné. Je ne sais pas, c’est dangereux où nous allons…
- Je pourrais manger des grenouilles ? coupa Kweena.
- Il y a plein de trucs meilleurs que les grenouilles dans le monde.
- Meilleurs que les grenouilles ? interrogea la Kwe, l’eau à la bouche. Alors je pars ! Je viens avec vous ! »

Djidane et Freyja n’étaient pas vraiment emballés par cette nouvelle venue et tentèrent de l’en dissuader, mais sa décision était prise et il semblait impossible de s’en débarrasser à présent. Qui sait, peut-être serait-elle utile… Ils acceptèrent qu’elle les accompagne.

Le maître, Kwell, les invita dans sa hutte pour la nuit et Kweena prépara ses affaires. Dans son paquetage elle semblait ne mettre que de la nourriture. Kwell leur servi en guise de repas une sorte de potage peu ragoûtant aux cuisses de grenouille, que cependant le groupe avala, affamé par la marche. Il avait besoin d’être réchauffés et ce potage faisait son petit effet. Pendant tout le repas, Bibi semblait étrange, et parla encore moins que d’habitude. Ils s’endormirent tôt, demain une longue marche leur attendait.

Le lendemain le groupe se prépara à partir, mais au moment de quitter Kwell, Bibi alla voir Djidane, pensif.

- « Qu’est-ce que t’as, Bibi ? demanda le Tantalas.
- Il ressemble à mon grand-père.
- Tu veux dire que Kwell ressemble à ton grand-père ?
- Il le connaît peut-être… Je vais lui parler.

Le petit mage, accompagné de Djidane, alla voir Kwell.

- Qu’est-ce qu’il y a ? s’étonna le maître en voyant Bibi le fixer sans oser lui parler.
- Euh… Tu connais Kwane ?

Kwell sursauta :

- Je ne connais pas ce vieux fou.
- Grand-père était un peu bizarre, mais… Pourquoi, tu le connais ?
- Je… je ne peux pas le dire !
- Grand-père te ressemblait beaucoup.
- C’est normal, tous les Kwe se ressemblent !
- Tu le connais vraiment pas ? intervint Djidane.
- Je ne le connais pas ! Pas du tout !

Le Tantalas s’adressa à Bibi :

- Puisqu’il dit qu’il le connaît pas… Viens, Bibi, on s’en va. »

Déçu, le petit mage jeta un dernier regard triste à Kwell, qui, impassible, regarda partir Kweena et le reste du groupe à travers les hautes herbes du marais.

En fin de matinée, le groupe avait traversée le marais pour continuer sur le plateau. Ils firent une pause déjeuner prématurée, à cause de Kweena dont le ventre criait famine. Elle sortit de son sac des grenouilles séchées qu’elle avala goulument. Vers midi, il virent se dresser devant euh une barre rocheuse. C’est à ses pieds que se trouvait la caverne de Guismar, qu’ils devaient emprunter pour se rendre à Bloumécia.

Toujours aussi bon !
J'aime beaucoup le fait que tu rendes les déplacements sur la map monde un peu plus réalistes via quelques commentaires sur d'éventuels repas, etc . Très bonne idée .
Je pense que tu as oublié un mot dans cette phrase :
" le soleil était constamment par l’épais brouillard "
genre masqué ou caché j'imagine .
Continue !!

Merci des compliments. C'est vrai que logiquement, les déplacements sur la mappemonde doivent prendre plusieurs jours. J'ai donc décidé de ponctuer leur voyage, c'est plus vivant, et intéressant.

Sinon, oui, tu as raison, je corrige. Il y a effectivement un oubli : "masqué" est le mot manquant.

C'est vrai que c'est enorme les repas tres bonne idée , encore pleins d'encouagements!! continue ma poule fantaisienne!

super!!! désolé de pas avoir laissé de message depuis longtemps mais ça ne change pas c'est toujours aussi bien a lire. Bravo Zoloom

Vas-tu écrire d'autres ff? genre le 8?

Pour le 8, je l'avais commencé, d'ailleurs tu pourras trouver le début sur le forum de FF VIII. Mais je me suis rendu compte de la mauvaise idée d'avoir mis le temps au présent, alors j'ai fait une pause pour pouvoir le réécrire au passé.

Donc quand j'aurais fini le 9, oui je repasserai au 8.

Chapitre 13
La Caverne de Guismar

La caverne de Guismar n’avait rien d’un souterrain inhabité et naturel comme la Grotte des Glaces. C’était un passage fréquemment utilisé par les habitants du royaume de Bloumécia et de Lindblum pour se rendre d’un territoire à l’autre. Le passage était donc gardé, et était même une garnison bloumécienne aménagée. Cependant, c’était autre chose qui attendait nos amis.

Devant la porte détruite de l’entrée de la caverne gisait le corps de deux soldats blouméciens. Freyja se précipita pour vérifier qu’ils n’étaient que blessés. Mais ils étaient morts, depuis plusieurs jours peut-être.

- « C’est impossible, gémit la renarde en inspectant leur corps sans vie. Les Mages Noirs sont des monstres !
- Je… murmura Bibi.
- T’en fais pas, elle en a pas après toi, le rassura Djidane.
- Bibi, tes amis sont… commença Freyja. Non ! Le roi ! Où est le roi ? Djidane, dépêchons-nous ! »

Freyja pénétra sans plus tarder dans le souterrain, suivi de ses compagnons. Djidane s’inquiétait pour Dagga : il savait qu’elle était en grand danger.

La caverne était constituée de divers sas fermés par des portes, ce qui permettait de réguler facilement la circulation du passage et empêcher les intrus de circuler. La grotte était bien éclairée par de multiples lanternes, pavée le plus souvent, ce qui faisait plus penser à un donjon qu’à une caverne. Ils furent bloqué par une première porte. Freyja connaissait la manipulation : les soldats utilisaient une clé sonore, une clochette, pour ouvrir les portes. Sur un cadavre de soldat non loin, elle trouva la clé. Elle l’a fit sonner devant la porte. La porte se mit à résonner avec la cloche et s’ouvrit automatiquement.

Ils arrivèrent à une grande salle au plafond si haut qu’il n’était pas visible. Des bruits de combat se faisaient entendre. En effet, des soldats survivants luttaient contre des Mages Noirs, des répliques parfaites de ceux que le groupe avait vus à Dali. Apparemment les mages détruisaient les dernières poches de résistance à grand coup de sortilèges.

Le groupe accourut pour leur venir en aide, et aperçurent en contre-haut, au-dessus d’une porte, sur des contreforts de quelques mètres, Pile et Face, qui dirigeait leurs troupes. Ces derniers virent Djidane, Bibi, Freyja et Kweena arriver :

- « Qui est-ce ? demanda Pile.
- Je ne sais pas, répondit Face.
- Nous les avons déjà vus quelque part.
- Ah bon ? Je ne les connais pas.
- Eliminons-les de toute façon.
- Vous avez raison. »

Face siffla et deux Mages Noirs arrivèrent tels des zombies. Ils sautèrent au niveau de la porte pour faire face au groupe.

L’un des mages jeta immédiatement une boule de feu sur Kweena mais celle-ci parut ne rient sentir et se jeta sur lui, portée par sa faim de nouvelles saveurs. Elle se rendit vite compte de la non-comestibilité de son adversaire et sa fourchette géante en eut vite fini de lui. L’autre mage n’eut pas le temps d’agir, Freyja lui enfonça sans plus tarder sa lance dans le ventre, le transperçant de par en par.

Pile et Face étaient paniqués :

- « Ah, mais qu’est-ce qu’ils sont violents ! hurla Face.
- Fuyons ! » suggéra Pile.

Bibi semblait affecté par la mort de ces deux mages, mais il comprenait que ses amis n’avaient pas eu le choix et se persuada que ces mages n’avaient rien à voir avec lui, qu’il était mauvais. Il fallait qu’il s’en convainque s’il souhaitait sauver la princesse. Par hasard, Kweena trouva sur l’un des Mages Noirs une nouvelle clochette pour ouvrir une autre porte, sans doute.

Le groupe traversa une petite place au centre de la grande salle, celle entourée par des contreforts, puis monta un escalier. Une porte se dressait devant eux et ils l’ouvrirent grâce à la cloche. Ils pénétrèrent dans une salle circulaire. Une cloche géante trônait en son centre. Ils passèrent par une porte au fond qui ne s’ouvrit qu’en tapant dans la cloche géante.

Ils parvinrent à une nouvelle grande salle très humide : apparemment un réservoir était endommagé et l’eau commençait à s’infiltrer depuis les murs et le plafond, formant une nappe de plus en plus importante. L’eau était actuellement simplement à quelques centimètres de profondeur, mais plus loin dans la salle un escalier conduisait à l’étage inférieur, qui était complètement inondé. A côté de débris, Freyja trouva un soldat bloumécien faible mais en vie, allongé sur le sol.

- « Ca va ? lui demanda-t-elle.
- Dame Freyja… Faites attention… Deux êtres étranges offensent… le Seigneur Guismar…
- Ils ne font pas qu’offenser le Seigneur Guismar ! Ils en veulent au roi ! »