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Sujet : Roman du jeu

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zero-dono zero-dono
MP
Niveau 3
26 août 2010 à 13:09:14

" Mais maintenant il était déterminé à ne pas manquer le précédent" C'est ici que je ne comprends pas le "précédent"... Désolé si j'insiste à tort, mais j'ai du mal avec cette phrase ^^
Sinon je ne pense pas que le combat contre Arkh soit vital, j'étais HS hier, j'avais oubliais que tu zappais les combats inutiles . Au contraire, dans le jeu, puisqu'il est à la fois boss et invocation, je trouve que cela pose des problèmes de cohérences dans le level up ...
Après, si jamais il y a un dialogue quand Dagga est dans l'équipe tout dépend de l'importance de ce dialogue ... mais je ne me souviens plus désolé .

[Zoloom] [Zoloom]
MP
Niveau 6
26 août 2010 à 13:47:19

Ah oui pardon, je regardais la phrase d'avant.

Tu as raison c'est une erreur de ma part, il faut bien lire "suivant". Je vais corriger ça.

Je pense que je vais zapper le combat contre Arkh. Fin je verrais ce que dit Dagga. Tout dépendra de ça.

Tony-De-La-Vega Tony-De-La-Vega
MP
Niveau 8
27 août 2010 à 18:16:35

Bonjour chère Zoloom.
Cela fait depuis le mois de mars que je te suis toi et ton magnifique ouvrage, et je voudrais que tu sache que final fantasy IX représente beaucoup de chose dans ma jeunesse, et graçe a ta juste magnifique retranscription je me replonge et redécouvre ce monde extraordinaire qu'est ce jeux et pour cela je ne peut te dire que bravo. Merci vraiment beaucoup de faire tout ce travaille et de prendre autant de temps pour rendre cette ouvrage plus vrai que nature. Pour moi tout est juste parfait et je te souhaite d'avoir le courage de tenir jusqu'au bout et de continuer cette pure merveille. Sache que dorénavant lorsque tu en auras un peu marre et que tu pensera faire sa un peu pour rien comme sa t'es arriver précédemment, je serais la pour te redonner l'envie de continuer. N'oublie pas qu'il y a beaucoup de personne qui ne sont pas inscrit sur ce site mais qui vienne quand même voir le forum et j'en faisait parti jusqu'à aujourd'hui. Donc une dernière chose, ne lâche pas l'affaire car tu es très doué. Bravo et Merci encore.

[Zoloom] [Zoloom]
MP
Niveau 6
28 août 2010 à 11:28:17

Merci mon gars ça me fait plaisir de lire ça. Tant qu'il y aura des gens comme toi pour poster et m'encourager, tu peux être sûr que je terminerais ce boulot. J'ai trop avancé pour m'arrêter maintenant.

Pour la peine, je poste immédiatement la suite.

[Zoloom] [Zoloom]
MP
Niveau 6
28 août 2010 à 11:30:25

Chapitre 19
Clayra

A Bloumécia, toujours sur une pluie battante, Djidane, Freyja, Bibi et Kweena se remettaient lentement de leur défaite face à la générale Beate.

- « Freyja, tu peux te lever ? demande le Tantalas à son amie, assise sur les pavés.
- Je dois encore en être capable.
- Force pas surtout. Bibi, ça va ?
- Hum… ça va, répondit le petit mage qui se tenait à un pilier, courbé.
- Et toi Kweena ?

Le Kwe fit un vif signe de tête pour montrer qu’elle allait relativement bien.

- Ils sont partis pour Clayra… Qu’est-ce qu’on fait, on les suit ? interrogea Djidane.
- Bien sûr, approuva Freyja. Je dois aller là-bas.
- C’est bien ce que je pensais. Et vous Bibi et Kweena, vous venez aussi ?
- Si je viens avec vous, j’apprendrai des choses sur les Mages Noirs ? demanda le petit garçon.
- On apprendra sûrement quelque chose en suivant Branet et ce Kuja.
- Alors je viens.
- Clayra… intervint Kweena. C’est appétissant comme nom, c’est sûrement bien.
- Et m’zelle Dagga… commença Bibi.
- T’inquiète pas, coupa Djidane. Je l’oublie pas. Elle est pas venue avec nous, mais on la retrouvera sûrement.
- Clayra est dans le désert à l’ouest de Bloumécia, mais pourrons-nous y pénétrer ? se questionna Freyja.
- T’inquiète pas, on verra bien sur place. »

Le groupe décida de dormir dans une maison abandonnée de Bloumécia avant de reprendre la route. Ils y trouvèrent des lits confortables et des vivres. Leur nuit de sommeil fut particulièrement réparatrice pour les plaies qu’ils avaient subi contre Beate.
Djidane faisait mine de ne pas s’inquiéter pour Dagga, mais en vérité cette question le taraudait. Il savait qu’elle était en danger, mais il ne pouvait pas abandonner Freyja pour aller la secourir. Et il ne savait même pas où elle se trouvait à présent.

Le lendemain, le groupe avait fait le plein de matériel et de vivres, et quitta Bloumécia. Ils traversèrent la vallée du Dancezos, toujours aussi humide, vers l’ouest.

A mesure qu’ils progressaient, la pluie se faisait moins forte, et s’arrêta enfin à midi, où le groupe s’arrêta pour déjeuner. Puis l’herbe verte céda peu à peu sa place à un sol sec et rocailleux, et en fin de journée, ils avaient atteint le désert de Vouby, chaud et venté. Au loin une immense tornade tournoyait en plein cœur du désert : c’était leur destination pour demain. Le quatuor décida de s’arrêter pour aujourd’hui après une longue journée de marche.

Ils se levèrent tôt le lendemain et progressèrent vers la tornade. Le vent était de plus en plus violent à mesure qu’ils se rapprochaient, et le sable volait dans les airs : le groupe se couvrit la tête de linge pour se protéger et continua la route

La tornade était très proche à présent et avancer devenait de plus en plus difficile à cause de la tempête. Le groupe suivait une vieille route à moitié enfoui dans le sable. Autour d’eux le paysage était morne : les rares arbres étaient morts, certainement à cause de cet environnement hostile.

Cependant, étrangement, la tempête semblait se calmer à mesure que le groupe progressait en son cœur. Elle finit par s’arrêter complètement, et tous purent enfin enlever leur protection et voir à plus de 3 mètres devant eux. Ils remarquèrent alors qu’ils étaient au cœur de la tornade, qui les entourait sur plusieurs kilomètres de diamètre, formant un mur circulaire qui n’était plus si infranchissable que cela.
Devant eux se dressait un arbre gigantesque, d’un rayon de plusieurs kilomètres et d’une hauteur de plus de 400 mètres de haut. Il ressemblait d’ailleurs de part ses dimensions plus à une montagne qu’à un arbre, mais son feuillage épais ne trompait pas.
Tout autour de l’arbre s’entremêlaient des immenses racines, longues et épaisses, qu’il fallait traverser depuis une passerelle en bois sur un demi-kilomètre pour arriver au tronc de l’arbre. Le groupe s’y entreprit donc.

Le quatuor arriva enfin devant le tronc, qui était parfaitement aménagé : des escaliers, des ponts, des passerelles, permettaient d’y monter lentement en faisant lentement le tour du tronc.

Ils arrivèrent à une porte fermée paraissait mener à l’intérieur du tronc. La simple activation d’un levier permit de l’ouvrir automatiquement.

Le tronc était creux et bruyant, à cause du vent venant de la tornade qui s’engouffrait à l’intérieur. Il y avait du sable partout, ce qui gênait la progression. Le bois avait formé des sortes de pièces qui avaient été ouvertes apparemment par les habitants du lieu, car les chemins et entrées n’avaient rien de naturel. Du sable coulait des multiples trous du tronc, et s’enfonçait ensuite par d’autres cavités dans le sol.

Le groupe traversa la salle en montant et arriva de nouveau à l’extérieur, sur un étroit sentier bordant le tronc. Il entreprit alors son ascension.
Après une longue montée, de nouveau le sentier les fit entrer dans le tronc. Ils suivirent un chemin de sable totalement désert. Ils repérèrent après une demi-heure de marche un panneau de bois sur lequel était peint « Clayra », planté à un carrefour. Ils décidèrent de suivre la pancarte et continuèrent de grimper à l’intérieur du tronc.

La piste devenait moins praticable par la suite : le sable coulait, s’enfonçait sous leur pas, et à plusieurs reprises Kweena appela à l’aide pour qu’on aille la tirer hors du sable alors qu’elle semblait véritablement couler dans le sentier.

Une dernière fois le sentier sortit du tronc pour continuer autour de ce dernier. Le groupe était pratiquement au sommet de l’arbre à présent. Une échelle de corde aménagée semblait leur céder les derniers mètres d’ascension.

Le spectacle qu’offrait le sommet de l’arbre n’avait rien à voir avec le chemin que le groupe avait dû emprunter pour arriver jusque là. L’écorce nue et noueuse d’une plante apparemment morte avait laissé la place à une végétation resplendissante, avec des branches dotées d’immenses feuilles d’un vert brillant. La tornade ne tournait plus autour de l’arbre à cette altitude, ainsi le soleil n’était plus caché et scintillait dans un ciel bleu azur.
Un village était installé ici, habité par des personnes semblables à Freyja : des humanoïdes avec un museau, des oreilles et une queue pareils à un renard, qui déambulaient tranquillement dans les rues, interloqués par la présence du groupe.
Les habitations étaient très jolies, de bois et de pierres, toutes bleues. Certaines paraissaient comme enracinées dans l’arbre. Le sable était omniprésent sur le sol, doux et chaud.

Dès leur arrivée, deux habitants mâles d’une haute stature, vêtis de robes vertes et avec des mitres sur la tête, vinrent à leur rencontre. C’était des prêtres blouméciens.

- « Dame Freyja, je présume ? demanda l’un deux.
- C’est bien moi, mais…
- Nous vous attendions, assura le second.
- Comment me connaissez-vous ?
- Le souverain de Bloumécia nous a demandé de vous attendre et de vous accueillir.
- Le roi est-il sain et sauf ? Conduisez-moi jusqu’à lui !
- Ce sera un honneur.

La renarde se tourna vers le Tantalas :

- Djidane, je vais voir le roi. Profitez-en pour vous reposer un peu.
- D’accord.
- Par ici, je vous prie, dit le prêtre à Freyja.

Le bloumécienne et l’homme montèrent des escaliers pour se diriger vers la demeure du roi. L’autre prêtre s’adressa à Djidane, Bibi et Kweena :

- Souhaitez-vous que je vous fasse visiter la ville.
- Oui, s’il-vous-plait, accepta Djidane.
- Si vous voulez bien me suivre.
- Je vais chercher à manger toute seule ! décida Kweena, apparemment peu intéressée par la visite.

Ainsi, Djidane et Bibi partirent seuls avec le prêtre. Celui-ci les emmena hors du village, jusqu’à une petite cascade qui se jetait dans un étang. Un moulin à eau était installé à proximité.

- Voici nos réserves d’eau, montra le prêtre. Je vous dirai plus tard comment nous faisons pour avoir de l’eau à cette altitude. Par ici, je vous prie.

zero-dono zero-dono
MP
Niveau 3
28 août 2010 à 12:32:24

Salut,
C'est toujours aussi bien, j'ai juste relevé ça :

"Toujours sur une pluie battante" je pense que tu voulais dire "sous"
"Ils arrivèrent à une porte fermée paraissait mener à l’intérieur du tronc" j'imagine que tu as oublié un " qui " .

Sinon je me permets juste de dire que je partage le sentiment de Tony-De-La-Vega, et que je me joins à lui pour te remercier =)!

[Zoloom] [Zoloom]
MP
Niveau 6
28 août 2010 à 14:32:32

Effectivement zero-dono comme d'hab heureusement que t'es là. Je corrige ça.

Je te remercie également pour ton soutien.

Tony-De-La-Vega Tony-De-La-Vega
MP
Niveau 8
28 août 2010 à 14:35:46

Super encore une fois zoloom merci a zero-dono de poster trés souvent et d'avoir un trés bon avis sur ce boulot. Chaque jour je viens voir ce sujet et cela reste un de mes préférés. Merci encore et toujours je kiff.

[Zoloom] [Zoloom]
MP
Niveau 6
30 août 2010 à 21:21:03

Tout de suite la fin du chapitre 19.

[Zoloom] [Zoloom]
MP
Niveau 6
30 août 2010 à 21:22:21

Ils revinrent dans le village, et s’arrêtent dans une place en plein cœur de Clayra, en face d’un grand bâtiment qui ressemblait à une taverne, à en croire ses écriteaux.

- Voici l’endroit le plus animé de notre ville, expliqua le prêtre. Bien qu’aujourd’hui il n’y ait que peu de monde.

Le trio monta plus haut dans le village, se rapprochant sur sommet de l’arbre. Là, des éoliennes étaient construites et tournaient rapidement, grâce à l’action du vent, très fort à cet endroit. C’est aux pieds des éoliennes qui semblaient jaillirent une source d’eau pure, qui coulait ensuite au cœur de la ville telle une rivière.

- C’est grâce à ces éoliennes que notre ville connaît la bénédiction de l’eau. Elles fonctionnent grâce à la tempête et font monter l’eau de la surface jusqu’ici. A présent, laissez-moi vous montrer notre belvédère.

Le clayrois les conduisit en bordure de la ville, sur une énorme branche au-dessus du vide. Celle-ci était aménagée, et formait une petite place ronde avec des bancs et un toit.

- Ce belvédère est notre lieu de méditation. Nous y venons y regarder notre tempête protectrice et lui adresser nos prières. Pour finir, dirigeons-nous vers le Grand Temple.

Le Grand Temple était construit tout au sommet du village. C’était un bâtiment imposant, bleu virant sur le violet, avec un dôme richement décoré. Au sommet était installé un clocher avec une girouette en forme de croissant de lune.

- Voici le Grand Temple, résidence du Grand Prêtre qui nous apporte la paix. C’est ici que la roi de Bloumécia reçoit Dame Freyja. C’est aussi dans le Grand Temple qu’est gardée la harpe incrustée de pierres magiques, dont la magie engendre notre tempête protectrice. La visite est terminée.
- Merci, répondit Djidane, ravi de la ballade.

Le prêtre partit de son côté, et Bibi et le Tantalas décidèrent également de visiter la ville du leur.

***

Pendant ce temps, Kweena était désespérée. Elle errait dans le village à la recherche de quelque chose à manger, mais ne trouvait rien. Elle repéra deux habitantes et s’élança vers elles. Ces dernières, paniquées, partirent en courant.

***

Bibi marchait dans le centre-ville. Il tomba sur une femme bloumécienne et ses deux enfants. A la vue du petit mage, celle-ci cria de terreur.

- « Un monstre à chapeau pointu ! hurla un des enfants.
- Ne vous approchez pas de nous ! s’exclama la femme.
- Je le savais, t’es venu nous agresser ! dit un soldat bloumécien, qui était sortit d’une habitation après avoir entendu les cris. Pourquoi avez-vous attaqué Bloumécia ?
- Pourriture ! insulta la femme.
- Méchant ! cria un des enfants.
- Sale type ! renchérit l’autre.

Un prêtre clayrois arriva :

- Allons, allons, calmez-vous, voyons.
- C’est l’un de ceux qui ont attaqué Bloumécia ! s’égosilla le soldat.
- Non, je… bégaya Bibi pour toute réponse.

***

Kweena, qui était toujours à la recherche de nourriture, se baladait à présent près de la cascade. Elle repéra près de l’eau des champignons géants et s’en approcha, l’air affamée : elle n’avait jamais vu des champignons de cette taille, lui arrivant pratiquement aux genoux.
Elle se demanda un instant si elle pouvait bien les manger.

***

Freyja avait fini de s’entretenir avec le roi de Bloumécia lorsque Djidane arriva dans le Grand Temple. Le Grand Prêtre de Clayra, un vieux sage habillé encore plus richement que les autres prêtres de Clayra, arriva et les interrompit :

- « Dame Freyja, nous allons procéder à la cérémonie ancestrale visant à renforcer la tempête qui nous protège. En renforçant la tempête, nous découragerons nos ennemis et ils rentreront chez eux. Afin de la rendre encore plus puissante, j’aimerais lui insuffler votre pouvoir de Chevalier Dragon.
- Cette cérémonie vient du temps où Bloumécia et Clayra ne faisaient qu’un, n’est-ce pas ? demanda la renarde. Je suis d’accord.

Elle alla voir Djidane pour lui dire :

- Djidane, je n’ai pas su protéger Bloumécia, mais… Je ne laisserai pas Branet aller plus avant dans ses desseins.
- T’as changé Freyja. Quand je t’ai rencontrée la première fois, je te pensais pas aussi forte.
- Maître Fratley voulait que la paix règne à Bloumécia et je n’ai pas pu réaliser son souhait. Tout ce que je peux faire à présent, c’est protéger Clayra.
- Et en la protégeant, tu te protégeras toi-même.
- Je me protégerai… »

Peu après, des danseuses arrivèrent dans le Grand Temple. Elles se mirent en place au centre de la pièce, sous l’œil bienveillant du Grand Prêtre. L’une des prêtresses se mit à jouer de la harpe qui trônait sur un côté de la pièce, munie d’une grande et belle pierre précieuse en son sommet. Une autre prêtresse était au tambourin, et les danseuses ainsi que Freyja qui s’était ralliée à elles entamèrent une danse très gaie et rythmée. Djidane fut étonné de voir que Freyja la connaissait.

Soudain, les cordes de la harpe volèrent en éclat dans un choc d’étincelles multicolores, et tout le monde s’arrêta de danser.

- « Les cordes ont cassé… balbutia la harpiste, décontenancée. C’est un mauvais présage.

Une immense lueur bleue se mit à briller juste au sommet de l’arbre géant, se qui provoqua la panique dans Clayra. Djidane, Freyja, le Grand Prêtre et le roi de Bloumécia se précipitèrent au balcon du Grand Temple. Une traînée bleue, qui venait de la lueur, commença à tourner lentement en descendant vers la tornade, et semblait l’effacer à mesure qu’elle progressait. En l’espace de quelques minutes, la tempête s’était dissipée, laissant l’arbre sans défense. La lueur bleue s’éteignit aussitôt.

- La tempête s’est arrêtée ! cria Djidane. Vous deviez pas la renforcer ?
- Je ne comprends pas… murmura Freyja.
- Ce genre de chose n’est jamais arrivé depuis que nous sommes arrivés à Clayra, expliqua le Grand Prêtre, désemparée. D’après les écrits, nous avons incrusté la pierre magique dans la harpe. Puis, grâce à son pouvoir, nous avons engendré la tempête.
- Quelqu’un aura voulu abattre cette barrière… réfléchit le roi de Bloumécia.
- C’est aussi ce que je crains.
- Si encore nos ennemis étaient arrivés par le tronc… »

Mega-Rems Mega-Rems
MP
Niveau 35
31 août 2010 à 11:21:36

J'aime ! Continue !

En plus, y a plein d'évènements qui vont s'enchaîner. :bave:

zero-dono zero-dono
MP
Niveau 3
03 septembre 2010 à 20:27:34

Mille excuses pour mon retard, mais j'ai eu quelques problèmes pour trouver une connexion suite à ma rentrée ..
Vraiment sympa ce passage, une minuscule erreur lors de la description du grand temple tu marques " la " roi à la place de " le " roi ...
Voila voila, c'est vrai que ce message n'est pas très utile mais je me réserve pour la suite, car tout comme Mega-Rems, je suis impatient de lire la suite avec tout ce qui arrive .
Bravo comme toujours =)

[Zoloom] [Zoloom]
MP
Niveau 6
04 septembre 2010 à 00:01:58

Merci les gens.

Je poste la suite tout de suite.

[Zoloom] [Zoloom]
MP
Niveau 6
04 septembre 2010 à 00:11:21

Chapitre 20
La Traîtrise

Dans les sous-sols d’Alexandrie, Steiner et Markus étaient enfermés dans une cage suspendue en hauteur, gardée par deux sentinelles. Le Brutos fulminait :

- « M’enfermer, moi, dans un endroit pareil ! Pile ! Face ! Vous me le paierez !
- Vous m’ennuyez, là, lui dit Markus, fatigué des geignements incessants du chevalier.
- N’oublie pas que c’est toi qui nous as suivis !
- Je veux dire, ça doit être terrible d’être trahi par la reine Branet…
- Il s’agit sûrement d’un malentendu ! Sa Majesté ne trahirait pas l’un de ses fidèles serviteurs !
- Et vous croyez ce que vous dites ? On ne sait même pas comment elle a reçu la princesse.
- Princesse ! s’énerva encore davantage Steiner. Tenez bon ! Je viens vous sauver ! »

***

Dagga était dans sa chambre, dans le château d’Alexandrie. Elle avait demandé un entretien avec la reine Branet, et l’attendait, anxieuse. Sa mère daignerait-elle l’écouter ? Pourquoi avait-elle attaqué Bloumécia ? Etait-elle contrariée d’avoir dû la faire arrêter ? Dagga savait qu’elle devait tout lui expliquer.

Dagga avait conscience que la reine avait changé, et ce depuis environ son anniversaire, l’an dernier. Elle se rappela ce jour-là d’un grand homme qu’elle n’avait encore jamais rencontré. Etait-il le rapport avec tout cela ?

La verrou de sa porte se déclencha et Pile et Face entrèrent de la chambre.

- « Sa Majesté te demande, annonça Pile.
- Nous allons te conduire à elle, précisa Face.
- Comment ? s’étonna Dagga. Vous n’êtes que des bouffons ! Je vous interdis de me tutoyer !
- Ne discute pas ! insista Pile.
- Quand nous disons que nous t’emmenons, nous t’emmenons, ajouta Face.

Dagga réfléchit. Elle savait que quelque chose n’allait pas et cria soudain :

- Fermez-la, bande d’abrutis !
- Qu’est-ce qu’elle dit ? demanda Pile à Face. Je ne comprends pas.
- C’est difficile à expliquer. Toujours est-il que Sa Majesté nous attend.

Les deux bouffons l’attrapèrent par les bras pour la forcer à les suivre. La princesse chercha à se débattre mais ils la tenaient trop fermement. Elle décida alors de se laisser faire et leur demanda de la lâcher.

En rentra ainsi calmement dans la salle du trône où l’attendait passivement la reine Branet. Dagga se courba devant elle et commença :

- Mère…
- Grenat ! piailla la reine, apparemment irritée. Où étais-tu partie ? J’étais si inquiète ! Je n’en dormais plus ! Approche-toi, que je te voie.

Dagga s’approcha lentement de sa mère, toujours assise sur son trône et qui remuait un éventail sur son ignoble visage.

- Mère, j’aimerais vous poser une question… dit-elle.
- Laquelle ? demanda Branet d’un ton plus mielleux. Tu es si mignonne, je répondrai à toutes tes questions.
- On dit… que vous avez détruit Bloumécia. Est-ce vrai ?
- C’est donc ça que tu voulais me demander ? Mais c’est faux, Grenat ! Ce sont les rats de Bloumécia qui ont voulu détruire Alexandrie ! Je ne pouvais pas laisser détruire notre beau pays aussi facilement. Alors nous avons attaqué les premiers.
- C’est là ce que je dois croire ?
- Bien évidemment !
- Je ne peux pas croire une chose pareille !
- Et pourquoi donc ? Tu oses dire que ta mère ment ?

Une nouvelle personne entra dans la salle : Kuja, celui que Djidane avait vu à Bloumécia. Celui que Dagga avait vu dans la salle d’enchères de Tréno. Il arriva d’un pas lascif :

- Pardonnez-moi, mais puis-je prendre part à ce drame ?
- Ce drame ? demanda la princesse.
- Oui, la belle histoire qui se joue ici. Celle qui parle de l’amour déçu d’un prince au blanc destrier pour une belle princesse. La beauté de la princesse se trouve voilée par le chagrin et la belle s’endort pour cent ans.
- Je… Je vous ai déjà vu ?
- Notre rencontre est un fait du destin. Mon bel oisillon, vient à moi.

Kuja s’approcha de Dagga, qui recula. L’homme l’attrapa alors par la taille :

- Je t’emmènerai dans le monde des rêves !

Il se libéra une main et fit un signe avec son doigt devant les yeux de la princesse. Une lueur rouge en sorti et Dagga s’endormit aussitôt dans les bras de Kuja.

- Je le savais, elle est si belle, quand elle dort, constata-t-il.
- Petite effrontée, murmura la reine en regardant la jeune fille d’un air méprisant.

Elle se tourna vers ses deux bouffons :

- Pile ! Face ! Préparez ce qu’il faut pour prendre les chimères à Grenat ! »

***

Dans une salle sombre du château, Pile et Face avaient déposé la princesse toujours endormie sur un autel. L’endroit semblait mystique : les dalles formaient au sol un cercle avec un signe magique à l’intérieur. Le tout était encadré par six socles de pierre.

- « Princesse, enfin, vous avez 18 ans, commença Pile.
- Princesse, enfin, nous pouvons vous retirer vos chimères », termina Pile.

Ils commencèrent alors une incantation en cœur :

Chimères à la vie éternelle,
Enfin, après toutes ces années,
Le moment est venu.
Viens à nous
Odin, esprit guerrier des Ténèbres

Peu à peu des rayons bleus transpercèrent de part et d’autre le corps inanimé de Dagga. Les bouffons tournoyaient autour de l’autel tandis que le corps de la princesse se mit à léviter. Des éclats rouges sortaient de la jeune femme.

zero-dono zero-dono
MP
Niveau 3
04 septembre 2010 à 12:38:35

Très bon passage !
Je me permets juste de te faire remarquer que juste après que Pile et Face emmènent Dagga tu as fait un petite faute de frappe en écrivant "En rentra"
Sinon puisqu'on en vient aux chimères, j'aurais quelques questions :
Comptes tu t'en servir durant les combats ?
Si oui, comptes tu trouver un moyen pour mieux gérer leur force ? Puisque dans le jeu, une chimère peut détruire une ville tout de même, l'utiliser dans un combat nécessiterait des modifications ..
Ensuite si toujours tu les utilises en combats, j'avais lu un début d'adaptation du VIII en roman (qui est de toi d'ailleurs, si mes souvenirs sont bons =) ); dans laquelle lors de l'utilisation d'une G-force, le personnage fusionnait avec cell-ci . Cette idée était particulièrement intéressante je trouve . Comptes tu t'en resservir ?
Le cas écheant, pour expliquer une différence de niveau, ( destruction de ville/utilisation en combat ) tu pourrais dire que lorsque l' Invincible détourne une chimère il invoque LA chimère ( genre ultra_puissance ) et en combat l'invokeur fusionne d'où un peu moins de puissance .
Enfin en tout cas je me demandais ce que tu avais prévu à ce propos .
Félicitation encore, et bon courage

[Zoloom] [Zoloom]
MP
Niveau 6
05 septembre 2010 à 20:58:59

Je compte bien sûr me servir des chimères lors des combats. Mais pas souvent. Une fois, c'est certain, peut-être 2, voire 3. Mais pas plus.

L'explication pour montrer que la chimère n'est pas aussi forte qu'Odin, tu l'as trouvé. Odin et LA chimère, les autres sont bien moins puissantes, tout simplement.

Je ne compte pas reprendre l'idée de la fusion. Parce que pour le roman FF VIII, j'avais décidé de dire qu'il y a qu'une seule G-Force par personne. En gros, la G-Force est un peu le reflet de la personnalité de l'utilisateur.

Là, c'est pas le cas du tout : seule Dagga peut les invoquer, et plusieurs. Et d'ailleurs lorsque Odin apparait, il faudrait dire qu'il a fusionné avec quelqu'un, non ? Ce qui n'est pas le cas. Donc non, Dagga invoque une chimère qui arrive de nulle part. Mais Dagga ne disparait pas.

Sinon, merci pour tes encouragements et ta fidélité.

Mega-Rems Mega-Rems
MP
Niveau 35
05 septembre 2010 à 21:30:15

J'ai prit plaisir à lire, je me souvenais même plus de Pile et Face qui ne savent ce que veut dire "abruti" et de Kuja qui vient.

Sinon, elle a pas 16 ans Dagga ?
Ha, et dans le chapitre, tu as choisis de mettre "Je ne vous croit pas" quand Dagga parle à sa mère (dans le jeu, on doit choisir entre cette réponse et "Je vous crois"). Quelqu'un sait ce qu'il se passe quand Dagga dit qu'elle croit sa mère ?

DarkDick DarkDick
MP
Niveau 10
05 septembre 2010 à 21:44:10

Effectivement quelques petites erreur de frappes mais pas méchant,sinon c'est toujours aussi bien écrit :ok:

[Zoloom] [Zoloom]
MP
Niveau 6
05 septembre 2010 à 22:59:40

Si, Dagga a 16 ans dans le jeu. Mais j'ai modifié, je trouve que ça fait trop jeune étant donné sa maturité.

Dans la plupart des jeux japonais les héros sont trop jeunes par rapport à leur look et/ou leur maturité. J'ai voulu contrer cette manie.

Sinon, j'ai essayé : si on fait dire à Dagga "je ne vous crois pas", Branet répond juste un truc comme "Comment oses-tu petite effrontée ?", et le reste de la discussion ne change pas.

A chaque fois qu'il y a un choix de réponse à faire, je teste les deux, et je prends le plus sensé, ou celui qui amène à la discussion la plus logique ou la plus intéressante.

Cependant on se rend compte en faisant cela que la suite de la discussion ne change presque jamais, sauf la première réponse. C'est sans grand intérêt en réalité.

[Zoloom] [Zoloom]
MP
Niveau 6
07 septembre 2010 à 16:29:15

Je vais poster la première partie du chapitre 21.

Enjoy.

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