Meilleur film que j'ai vu de ma vie
Lt-Schaffer : J'ai été spécifique dans mon post adressé à MegaGrunt2.
Un film qui coûte cher ne me pose aucun problème.
Un film qui coûte cher et qui se permet en conclusion une petite pique insinuant que les riches reste toujours impunis, ça me pose problème. Je trouve ça légèrement démago. C'est mon avis, personne n'est forcé de le partager.
Le but d'un c'est avant tout de kiffer et là j'ai kiffer pendant 3h alors bon
Panem et circenses
Ok merci, j irais surement le revoir
rien que rapprocher Scorsese et l'industrie Hollywoodienne j'en recrache mon cola
tu m'étonnes
j'avais jamais maté les SNL mais j'en ai regardé un aujourd'hui, et y avait S.B.Cohen en Dictator qui a enlevé Scorsese, j'étais étonné de voir Martin jouer
http://www.youtube.com/watch?v=kiGHHL5IYyY
sans étonnement Scorsese ne joue pas particulièrement bien mais quand je l'ai vu j'étais heureux puis je suis assez étonné que cette chaîne youtube ait si peu de vues, quand on voit le nombre d'acteurs assez connus qui y sont passé (Bridges, Malkovich, Rogen, Sandberg, LaBeouf, Ferrell, et j'en passe des dizaines)
putain de bombe le meilleur scorsese et son plus puissant film loin devant l'arnaque raging bull et les infiltrés
ouais mais non, le mot arnaque n'a rien à faire là dedans
raging bull j'ai destesté trop long et peu intéressant pareil pour les infiltrés alors pourquoi un film de 3h m'a semblé plus intéressant ? Pourtant le schéma est classique : parti de rien, l'ascencion et la chute trois actes pour trois heures.
chacun son point de vue mais les deux "arnaques" pour moi sont juste chiant
détesté*
gros film j'ai aimé
Les infiltrés pour le coup c'était une vraie arnaque, plagiée sur infernal affairs.
mimram Voir le profil de mimram
Posté le 25 janvier 2014 à 11:55:14 Avertir un administrateur
Les infiltrés pour le coup c'était une vraie arnaque, plagiée sur infernal affairs.
en tant que remake, c'est assez logique...
"puis je suis assez étonné que cette chaîne youtube ait si peu de vues, quand on voit le nombre d'acteurs assez connus qui y sont passé (Bridges, Malkovich, Rogen, Sandberg, LaBeouf, Ferrell, et j'en passe des dizaines) "
La chaine youtube du SNL est toute récente et est bloquée aux Etats Unis pour cause de droit, du coup ils se privent de la majeure partie de leur public, ça explique le peu de vues.
Mais faut regarder le SNL, c'est génial ! D'ailleurs l'épisode de ce soir c'est Jonah Hill le host, certainement pour la promo de Wolf of Wall Street avant les oscars, ça promet
C'est du très très très bon Scorsese ! Bon là c'est à chaud mais le film est juste exceptionnel et réussi tout ce qu'il entreprend.
Par contre, bizarrement et je ne pourrais pas l'expliquer mais j'ai fait une fixette sur l'employée qui se rasé la tête pour les 10 000 dollars je voulais savoir à tout prix ce qu'il lui arrivé par la suite.
VDD : Le seul élément du film qui m'a choqué
Et puis la scène d'intro avec le couplé "fellation dans la voiture- sniffage de coke sur le cul de sa putain de femme de la mort", j'y suis allé avec un copine et j'ai commencé à me poser des questions. Mais au final ça allait
Un film dans un film
Attention spoilers !
J'ai enfin vu le dernier Scorsese. Sa narration et sa structure sont proches de Casino et des Affranchis, ainsi que cette description quasi-mafieuse des milieux de la bourse. Mais ce n'est pas cela qui m'a impressionné dans le film. C'est davantage l'intelligence et la densité du point de vue de Scorsese. Qu'est-ce qui sépare Wall Street et sa troupe de prestidigitateurs malhonnêtes d'acteurs hollywoodiens ? Rien, semble nous dire Scorsese qui ne conçoit jamais Wall Street et Jordan Belfort que comme une scène de tournage où un performer semble se mettre en scène. Le début intrigue, une publicité où des courtiers se mettent en scène, puis le film commence et tout semble de l'ordre de la farce. La photo fait très fake, la coupe de McGonaughey aussi, et la narration passe par une voix-off, celle de Di Caprio/Belfort qui, tel De Niro dans Casino, semble omniscient. Un commentateur de sa propre vie, qui voit le film avec nous.
The Wolf of Wall Street est un film de Martin Scorsese, certes, mais c'est encore le film de Jordan Belfort dans celui de Scorsese. Belfort n'est jamais vu autrement que comme un acteur de sa propre vie, un performeur. C'est ce qui explique Di Caprio qui n'a jamais autant été Di Caprio, c'est à dire un entertainer, un jeune premier virtuose dans son cabotinage, dans l'exagération très ostensible de son jeu. Di Caprio est donc Belfort, Belfort est donc Di Caprio, personnage et acteur se confondent dans une même dynamique d'acting, de performance. Belfort-Di Caprio n'est jamais autre chose qu'un illusionniste qui commence à jouer (dans le sens théâtral du terme) sur sa femme, sur ses clients (pauvres puis riches), sur ses associés, sur le FBI ...etc etc, et enfin sur le spectateur lui-même (c'est ce qui explique, mieux que jamais, le dispositif scorsesien du personnage qui raconte le film). C'est le film de Belfort que Scorsese filme, tout est bien trop faux, trop exagéré pour être autre chose que du cinéma. Il y a du De Palma dans the Wolf of Wall Street, dans cette ostensible prestidigitation. A la différence près que chez De Palma, ce qui justifie le dispositif de monstration de l'artifice, c'est le plaisir de la destruction (et en même temps, celui de la célébration) du cinéma. Chez Scorsese, la logique est toute autre, puisque la "cassure" de l'illusion épouse la trajectoire du personnage. Le contrat de Scorsese, c'est d'épouser totalement le point de vue de Belfort, de ne voir qu'à travers ses yeux. Mais Belfort est un acteur ET un metteur en scène, c'est pourquoi, comme dans le Spring Breakers de Korine, aucune distance n'est installée entre le cinéaste et le monde qu'il filme. Il y avait déjà, de manière sûrement moins bouclée, moins radicale, cela dans Casino et les Affranchis, où des gangsters désabusés rejouaient des tragédies grecques. La dynamique est similaire ici.
Belfort joue et performe son propre film, celui qui célèbre l'argent et le matérialisme de bout en bout mais surtout celui où Belfort se met en scène. C'est ce qui justifie, cette fois-ci, de ne pas offrir une sortie tragique et héroïque au film (et c'est là, entre autres, que Michael Bay s'est cassé les dents sur son Pain and Gain). A la fin du film, la performance continue, devant les yeux ébahis des spectateurs (le plan final leur est réservé, Scorsese bouclant ainsi son film dans une virtuose mise en abîme).
Véritablement, cette perception de Belfort justifie absolument tous les choix esthétiques et scéniques du film. La photographie est trop léchée pour qu'il y ait une quelconque volonté de reconstitution de la part de Scorsese, les situations trop grotesques pour qu'on puisse y voir autre chose que du cinéma. Et comme le film épouse la perception de Belfort, alors il s'agit d'un film dans un film. Di Caprio est un acteur, Belfort aussi. Mais un acteur interagit toujours avec d'autres acteurs : c'est pourquoi l'on retrouve toutes ces figures connues, qui jouent leur propre rôle. Hill fait du Hill et Dujardin du Dujardin. Scorsese a volontairement choisi des acteurs qui en font trop pour qu'eux et leur personnage se confondent. Et il a pris soin de ne pas les grimer. Pour qu'on les reconnaisse. C'est le cas par exemple du passage où Belfort introduit Madden, véritable moment de performance dicaprienne comme il en a le secret. L'acteur ressurgit dans le costume de Belfort mais ce n'est pas la première fois. Et la force de Scorsese, c'est de suivre Di Caprio-Belfort jusque dans les scènes les plus fausses, les plus grotesques (la prise de Lemmons qui donne lieu à une situation des plus farcesques). Pas grave, tout ceci n'est encore une fois que du cinéma et de la performance.
Mais Belfort fait son film à partir des images qu'il a lui-même regardé, en l'occurrence des publicités de propagande (le film s'ouvre là-dessus et le dispositif publicitaire revient au moment de l'arrestation de Belfort) et des dessins animés. La connexion est inratable lors du passage où Belfort, défoncé, regarde Popeye s'empiffrer d'épinards à la TV, puis singe son geste, de la poudre dans le pif.
En bref, The Wolf of Wall Street est un film dans le sillon de Casino et des Affranchis mais c'est surtout un film dans un film, et un formidable jeu de miroirs et de mise en abîme cinématographiques qui ne disent pas leur nom. Scorsesien jusqu'au bout des ongles.
Le film est l'occasion d'une nouvelle collaboration pour Martin Scorsese et Leonardo DiCaprio : après avoir travaillé ensemble sur "Gangs Of New York" en 2002, "Aviator" en 2004, ou encore "Shutter Island" en 2010, les deux monstres du cinéma nous offrent un nouveau film aussi surprenant que déjanté.
Le film nous plonge dans le monde de la bourse et de ces courtiers qui croulent souvent sous l'argent, ce qui peut parfois engendrer des excès délicats à gérer. C'est exactement le cas de Jordan Belfort, un jeune flambeur, qui va voir son statut de courtier prendre de l'importance au fil des années et le mener dans le monde de la drogue, de l'alcool et du sexe facile.
L'histoire est réelle, il s'agit de celle de Jordan Belfort, un ancien courtier, dont la vie a été des plus détonantes. Martin Scorsese s'est donc basé sur les mémoires de ce dernier afin de les adapter et de nous offrir un pur moment de délire durant près de 3 heures. L'affiche avait donc de quoi nous faire saliver, et autant vous le dire, je n'ai pas été déçu, loin de là ! Le film est euphorique, souvent excessif, mais tellement jouissif qu'on ne sent presque pas les trois heures de séance passer.
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LA CRITIQUE ENTIERE ICI : http://edgarlagachette.blogspot.fr/2014/01/critique-cine-100-le-loup-de-wall-street.html