_Gojira_ Posté le 04 septembre 2005 à 01:28:01

Cissé marque 2buts et il est à l´origine du 3e mais il n´a pas été étincelant pour autant (trop souvent hors jeu et garde trop la balle)
==) pfff pauvre boulet

Gallas à gauche pourquoi pas Thuram tant qu´on y est
==) tu ve mettre qui d´autre

Boumsong faut virer ce clown, il relance n´importe comment et met ses équipiers en difficultés
==) c´est toi le clown qu´il faut virer

Zidane bon match mais ne tente pas assez.
==) ziadane a été l´homme du match, c´est tjrs le meilleur joueur du monde !! !

Pour moi celui qui a le mieux joué c´est Sagnol: très bonne qualité de passe et centre, défend bien.
==) c´est vrai

==============) qu´on vire les footix ce ce forum c´est une invasion

Bref la France m´a déçu
==) en meme temps ils ont pas eu a forcer leur talent

je sais! je suis un boulet, un footix etc..

Cissé marque 2buts ça y est tout le monde est content

Zidane n´est plus le meilleur joueur du monde
ce titre c´est plutot Ronaldinho qui le mérite!

Gallas joue mieux que Boumsong dans l´axe et à gauche il y a des joueurs comme Evra, Abidal, Armand au cas tu ne le saurais pas ils sont français

Ils auraient du car si on finit égalité avec les autres comme on l´est on sera 1er ex-aeqo mais 3e au classement donc bye bye la coupe du monde car on marque pas assez de buts!

L´avertissement de Sagnol

Satisfait d´avoir empoché les trois points à Lens samedi soir face aux Féroé (3-0), Willy Sagnol regrette amèrement la forme employée par l´équipe de France après les deux premiers buts. Le latéral droit dit clairement ce qui cloche et espère un changement d´état d´esprit et de jeu, mercredi en Irlande.

«Willy Sagnol, que retenez-vous de cette victoire contre les Îles Féroé ?
Ce qu´il faut retenir, c´est notre début de match. On a bien joué pendant une demi-heure mais après... c´était beaucoup moins bien.

Comment l´expliquez-vous ?
Je pense qu´on s´est tous vu trop beaux. Après les deux buts, on a davantage pensé à donner du spectacle aux gens, au lieu de se préparer pour le match de mercredi. Et franchement, je crois qu´on a réussi ni l´un ni l´autre.

Certains ont sans doute voulu lever le pied, pensant s´économiser pour mercredi, non ?
Peut-être, mais cela n´empêche pas de jouer simple. Les gestes techniques, malheureusement, il n´y en a qu´un qui arrive à les faire... Il ne faut surtout pas qu´on essaie d´imiter "Zizou", sinon on va droit dans le mur. Par moment, chacun a essayé de faire son petit numéro individuel. Ce n´est pas comme cela que nous allons y arriver. Lilian (Thuram) a essayé de nous avertir du danger à la mi-temps mais cela n´a pas eu d´effet immédiat. On a péché dans le replacement défensif, on est tombé dans la facilité, cela nous coûte des courses inutiles. Ce soir, on a oublié les fondamentaux. On est arrivé à se mettre en difficulté deux ou trois fois contre les Féroé, alors qu´est-ce que cela va être contre l´Irlande?

Pourquoi la qualité du jeu a-t-elle autant baissé en seconde période ?
C´est un peu normal, on a changé de schéma de jeu. Avec la sortie de "Zizou", nous sommes repassés en 4-4-2. Il nous a fallu un temps d´adaptation. Mais cela démontre surtout que lorsque Zinedine n´est pas là, on retombe dans les travers qui étaient les nôtres avant son retour.

Que devez-vous améliorer prioritairement ?
La vitesse d´exécution. Dès que le ballon est récupéré, nous devons être capables d´aller vite vers l´avant. Mais il faut parfois savoir garder le ballon, ne pas toujours chercher à jouer à cent à l´heure. On a des temps forts mais aussi des temps faibles. Il faut apprendre à gérer tout ça, à surtout trouver la bonne cadence. Heureusement, avec les retours de Claude (Makelele), et Zinedine (Zidane) au milieu, on a gagné en expérience.

Quel est le sentiment qui domine après un match pareil ? C´est la satisfaction ou plutôt la frustration ?
La satisfaction prime car il y a les trois points au bout. Dans notre série de quatre matches décisifs, on a gagné le premier même s´il s´agissait certainement du plus facile. Maintenant, il reste trois matches difficiles. A nous d´être plus performants mercredi à Dublin.

D´autant que le contexte va être différent...
C´est sûr... On n´aura pas autant d´occasions que ce soir. Dans un premier temps, il faudra répondre présent dans les duels. Les Irlandais vont essayer de nous bouger. Nous avons des qualités à faire valoir, notamment quand nous avons le ballon. Il faudra donc s´attacher à aller beaucoup plus vite et à jouer beaucoup plus simplement. Une meilleure animation offensive et un bon replacement défensif seront nécessaires.

Ce match contre les Féroé a-t-il été tout de même une bonne préparation ?
(Il hésite) Je ne sais pas. On verra ça mercredi.»

lendemain tout de même heureux pour l´équipe de france ils se sont bien exprimés sur téléfoot en disant que le plus dur était à venir c´est rassurant ils ne prennent pas la grosse tête après une victoire méritée

Foot - Bleus : Zidane : «Tout se passe bien »

Zinedine Zidane, après son retour le 17 août, a affirmé dimanche lors de l´émission Téléfoot qu´il avait «l´impression de n´être jamais parti» de l´équipe de France, au lendemain de la victoire 3-0 contre les îles Féroé.

«J´ai l´impression de ne jamais être parti. J´ai retrouvé des gars qui étaient déjà là (quand je suis parti). J´ai aussi retrouvé des nouveaux... Tout se passe bien. J´ai retrouvé mes marques», a affirmé le capitaine des Bleus, qui a refusé d´endosser le rôle du sauveur.

«Sincèrement, je ne crois pas (que l´équipe de France joue moins sans lui). Il y a eu un flottement en fin de première période quand j´étais sur le terrain et si j´étais resté sur le terrain, cela aurait été pareil en deuxième. On a envie de dire que cela se passe comme ça mais ce n´est pas ce que je ressens ou ce que ressentent mes coéquipiers.», a estimé Zizou.

Quant au match contre l´Eire mercredi, le meneur de l´équipe de France «ne promet pas une victoire» mais déclare: «On va tout faire pour gagner. C´est l´objectif premier, on se prépare pour ça (...) On est convaincu du résultat mais on ne peut jamais donner les résultats d´un match avant de le jouer».

Match moyen de l´équipe de france contre les iles Féroés. Mais je pense que c´est plus dù à la stratégie désequilibré de Domenech avec Henry et Cissé qui étaient toujours à côté l´un de l´autre et aussi pas de milieu droit offensif (heureusement que Sagnol participait à l´attaque sinon à droite c´était mort).
Henry: quand il n´est pas tout seul, il joue mal. Il devrait peut-être arreter de faire le gâté.
Cissé: marque 2 buts et demi, même s´il a une vision de jeu médiocre et une technique moyenne, il a été décisif.
Zidane: comme on l´aime, a accéléré le jeu et n´a jamais perdu un ballon, le coeur de l´équipe.
Vieira: son poste était bizarre, lui non plus ne l´a pas compris mais il s´en est quand même sorti, bon match.
malouda: a apporté offensivement, bon match.
Makelele: bon match rien à dire.

_Gojira_ Posté le 04 septembre 2005 à 12:10:03
je sais! je suis un boulet, un footix etc..

Cissé marque 2buts ça y est tout le monde est content
==) sans lui y a 0-0

Zidane n´est plus le meilleur joueur du monde
ce titre c´est plutot Ronaldinho qui le mérite!
==)ronaldinho est moins efficace que zidane, et puis y a quand meme 10 ans de diference presque entre les deux, c´est enorme

Gallas joue mieux que Boumsong dans l´axe et à gauche il y a des joueurs comme Evra, Abidal, Armand au cas tu ne le saurais pas ils sont français
==) je trouve que gallas s´est bien comporté, m´enfin...

Ils auraient du car si on finit égalité avec les autres comme on l´est on sera 1er ex-aeqo mais 3e au classement donc bye bye la coupe du monde car on marque pas assez de buts!
==) si on gagne tous nos matchs on est qualifié boulet !! ! juste a condition de gagner...

dc footix

encore faut-il gagner en Irlande et en Suisse car c´est loin d´etre fait.

tu aimes dire que je suis un footix mais tu peux parler car sans Cissé tu met Wiltord et là ça aurait été mieux!

Henry etCissé ont un jeu similaire, ils jouent en profondeur avec leur vitesse alors que Wiltord est plus ailié donc il donne plus facilement son ballon à l´autre attaquant.

C´est comme à Turin Zlatan et Trezeguet ont le meme jeu donc mauvaise entante sur le terrain.

Henry se décale sur les cotés

ouais mais bon il rentre dans la surface avec la balle parès son décallage plutot que centrer

Ils ont ratés des occasions mais ils ont tout de même fait un bon match globalement

Pour moi ya que Henry qui s´est troué De tte facon en Edf il est rarement bon

califop Je suis d´accord avec toi, Henry a été le plus mauvais. Mais Vieira n´était pas à son poste, ce qui fait qu´il ne savait pas quoi faire parfois dans son positionnement sur le terrain.

Henry a pas été trop mais il est quand même utile à l´équipe de france

L´ÉPISODE MAVUBA ou

Antonio Rio Mavuba, 21 ans, joue mardi en Irlande avec l´équipe de France Espoirs. Il y a un an, il avait débuté avec les A au Stade de France (0-0), à la surprise générale. Un choix et une prestation très critiqués à l´époque. Le Bordelais ne regrette rien et raconte.

«Autour, ce n´était pas 100% serein non plus»

C´était l´époque de «la reconstruction». Pires jouait encore, l´axe Givet-Squillaci pilotait la défense, avec, devant lui, le duo Mavuba-Diarra pendant une longue partie de match. Ce jour-là, il fallait battre l´Irlande pour décoller dans la course à la Coupe du monde, mais Vieira était suspendu, Pedretti blessé, Makelele retraité. Pour chiper les ballons, Raymond Domenech avait titularisé le pigiste Dacourt, et le jeune Bordelais Antonio Rio Mavuba, 20 ans, à peine plus de matches en L1. Une surprise... et un échec qui n´avait échappé à personne. «Mavuba, le pauvre, s´est ému Rolland Courbis dans France Football. Alors que c´est un bon joueur, il ne savait plus où il était.» Souvent mal placé, faible dans les impacts, coupable de plusieurs pertes de ballons, le "nouveau Tigana" n´avait jamais donné l´impression d´être au niveau. «C´était un match tellement difficile pour lui, tellement physique..., a commenté Dacourt par la suite. Après, il a été massacré. C´est un garçon intelligent, j´espère que tout cela lui servira rapidement. A 20 ans, on apprend.»

Un an plus tard, Rio Mavuba débute la saison internationale avec l´équipe de France Espoirs. Mardi, il jouera à Cork contre la sélection irlandaise, celle de sa catégorie d´âge, et ça lui «fera bizarre». C´est un jeune homme attachant, lucide sur sa progression, son niveau, parfaitement intégré dans le groupe de René Girard, qui se présente aujourd´hui. Il refuse de considérer comme un cadeau empoisonné ces quelques heures de son histoire. «Ça reste un bon souvenir, jure-t-il. C´est une véritable chance de découvrir ce niveau. Tant de joueurs ont cette ambition que j´apprécie d´avoir fait un match de qualification pour la Coupe du monde. Moi, je suis content d´avoir fait ce match, même si j´aurais aimé mieux jouer.» Il ne nie pas ses insuffisances. Il en explique certaines mais ne peut que constater les autres, même avec le bénéfice du recul. «Je n´arrivais pas à me faire une idée du niveau international, confesse-t-il, mais là j´ai pu voir. Les duels, la rapidité, c´est vraiment autre chose. Je n´ai pas été très bon dans le jeu, c´est tout. Je ne peux pas dire si c´est les impacts, la vitesse.» Il note aussi : «Autour, ce n´était pas 100% serein non plus. Il y avait beaucoup de nouveaux. La France avait eu quelques occasions, mais c´est surtout Fabien (Barthez) qui nous avait sauvé le match.» 0-0 à la fin.

Domenech ? «Il croit en moi, voilà»

Quand il parle des "A", croisés la semaine dernière à Clairefontaine, Mavuba dit «nous». «Les retours des anciens, ça ne peut que nous apporter un plus, la confiance qui nous fallait, dit-il spontanément. Deux joueurs évoluent dans ma zone (Zidane, Makelele). Que la France se qualifie, on verra les cas personnels après.» L´Irlande n´a pas coïncidé avec sa sortie du groupe. Mavuba est revenu. Plusieurs fois. Il a même terminé le dernier match de la saison contre la Hongrie (2-1), sa troisième sélection. «Contre l´Irlande, Rio a démontré qu´il était costaud, a toujours défendu Domenech. Il fallait l´être pour revenir dans le match comme il l´a fait en seconde période, après la première mi-temps difficile qu´il avait réalisée.» Quoi qu´il arrive, le sélectionneur restera d´ailleurs comme celui qui aura défendu, envers et contre tous, quelques audaces dont Mavuba reste aujourd´hui le symbole, et dont Diarra incarne la continuité. Le Bordelais ne sait pas pourquoi il a fait partie du bon wagon plutôt qu´un Jérémy Toulalan ou un Benoît Cheyrou, par exemple. «Je n´en ai jamais parlé avec le sélectionneur, assure-t-il. Le Festival Espoirs de Toulon 2004 doit y être pour beaucoup. C´est là qu´on s´est découvert. Ça s´est très bien passé (il avait été élu meilleur joueur du tournoi). Il croit en moi. Voilà.»

Il s´est passé tant de choses dans sa carrière en treize mois que Rio Mavuba ne renie pas l´idée d´une pause salutaire. «Je ne sais pas si j´ai vraiment réalisé tout ça, dit-il dans un sourire. Ce sont surtout les gens qui me donnent cette impression d´avoir vécu un truc extraordinaire. A Bordeaux, depuis que je suis en sélection, les gens me parlent différemment. Tout de suite, ils attendent beaucoup plus.» Début août 2004, quand il avait appris la nouvelle, il n´avait que 21 matches de L1 derrière lui. «Ça faisait six mois que je jouais à ce niveau. Je ne pouvais pas l´avoir envisagé. En plus, à Bordeaux, le club n´informe pas les joueurs pré-convoqués. Les A, ce n´est que du bonheur. J´apprends. Et quand on y a goûté, l´objectif c´est d´y revenir. Il y a un engouement terrible, et ça doit être pire en ce moment.» Il regardera le match mercredi «en premier supporter», loin du groupe des vingt. Pas sûr qu´il soit un moins bon footballeur aujourd´hui. C´est l´équipe de France qui a beaucoup changé.

LE PROGRAMME DU CHANGEMENT

Les principes de jeu que la France doit appliquer pour gagner en Irlande n´ont rien à voir avec ceux qui ont présidé le match contre les Féroés, samedi (3-0). Avec les acteurs du match et notre consultant Angel Marcos, quelques pistes pour faire le tour de la question.

1. Répondre au combat physique et mental

Ce sera un match de haut niveau international, le plus exigeant depuis le début des qualifications, contre une équipe d´Irlande sans rivale dans la détermination. «Rien à voir avec la Côte d´Ivoire et les Féroé, dans tous les domaines, prévient Vieira. Ils vont essayer de nous intimider, joueront sur leur impact physique. Le mental comptera beaucoup, c´est peut-être là-dessus que le match se jouera. » Raymond Domenech n´en fait pas un axe de préparation majeur : «Si ces joueurs, qui jouent tous dans de grands clubs ne sont pas prêts. Ce sont des rendez-vous excitants... C´est pour ça qu´on joue au foot.» Henry lui donne raison : «C´est comme ça tous les week-ends en Angleterre. Il va y avoir de l´engagement physique, ça va être chaud. Mais les autres connaissent ça. En Espagne, quand tu joues au Real Madrid, les adversaires ont le couteau entre les dents partout. Les Lyonnais, pareil. Tout le monde veut créer une petite polémique Roy Keane-Patrick Vieira. Mais avant tout c´est France-Irlande, c´est un match de football, ce n´est pas un match de quartier. Il faut arrêter avec tout ça...» De la pluie et du vent sont annoncés pour mercredi soir. Pas de doute : l´Irlande sera à domicile.

2. Défendre haut et avoir le ballon

Même si l´Irlande a évolué dans un style plus continental (voir plus bas), l´équipe de France doit minimiser les risques de centres. « Il sera capital de faire bloc pour ne pas laisser l´Irlande préparer son jeu, attaque notre consultant Angel Marcos. Ça veut dire qu´il faudra jouer avec des lignes resserrées et donc ne pas défendre bas. Si deux ou trois joueurs partent en contre et que les défenseurs restent en place, l´équipe sera en difficulté. C´est le scénario du but encaissé contre la Suède en février. L´idée, c´est de ne pas les laisser enchaîner quatre ou cinq passes, car le dernier ballon a de fortes chances d´être long et aérien, un domaine dans lequel les Irlandais mettent tout le monde en difficulté. » De ce point de vue, la possible absence de Thuram, patron de défense sans égal, serait un handicap lourd. « Les consignes de replacement initial dès la perte du ballon viendront de l´axe, dit Marcos. Le relais idéal, c´est un défenseur central. L´absence de Thuram serait lourde de conséquence. Il sécurise les autres. Vieira ou Makelele pourraient alors donner les consignes, mais pour le joueur de Chelsea, ce n´est pas son tempérament. »

3. Passer par les ailes

Contre les Féroé, Raymond Domenech avait misé sur une grosse densité offensive, avec un duo Henry-Cissé en pointe soutenu de près par Zidane. La capacité à défendre des Irlandais, incomparable, milite déjà pour un jeu plus aéré selon notre consultant Angel Marcos. « Il semble plus logique de jouer avec un seul attaquant et cinq milieux, à condition de bien utiliser les couloirs, estime-t-il. Même les latéraux devront bien s´écarter dès la récupération. » Les solutions ne manquent pas : Malouda connaît le job à gauche, Dhorasoo aussi, Wiltord, Giuly et Govou ont aussi le profil pour ressusciter, à droite, le 4-2-3-1 qui avait bien fonctionné contre la Côte-d´Ivoire (3-0), notamment dans la circulation. «Quand la France aura le ballon, elle devra le conserver de façon appliquée, comme sur le troisième but samedi. Dans la mesure où elle gardera le ballon - et elle a individuellement les moyens, notamment avec Zidane, capable de changements de jeu - les Irlandais feront beaucoup d´efforts pour le récupérer et seront en difficulté. Je ne crois pas une seconde qu´il y aura un marquage individuel sur Zidane, peut-être les Irlandais réorganiseront-ils seulement le milieu. Le danger à éviter, c´est qu´ils posent le rythme du match. Défendre et chercher le contre serait dangereux.» Raymond Domenech lâche un indice : «Il ne faudra pas se contenter d´attendre. Il n´est pas question de subir.»

4. Connaître le profil de l´Irlande

Bien sûr, il y aura ce fighting spirit légendaire et probablement quelques centres. Mais il y aura bien plus que ça, comme le match aller l´avait montré. « Il n´y a pas que Roy Keane dans cette équipe, prévient Patrick Vieira, même s´il est le pion le plus important, celui qui manoeuvre et donne le rythme. Il y a aussi Damien Duff et Robbie Keane.» Domenech interroge : «Qui vous a parlé du jeu physique des Irlandais ? Il ne faut surtout pas les réduire à ça. Nos joueurs le savent bien : ils jouent en club avec eux. Ils ont des qualités techniques et forment surtout un vrai groupe». Rio Mavuba se souvient qu´ils «jouent au sol». Angel Marcos confirme : «L´Irlande fera du grand classique : un 4-4-2, beaucoup d´appui sur les milieux, et un jeu vers l´avant dès la récupération. Ils seront dangereux s´ils ont du temps.»

5. Ne rien gâcher

Depuis la prise de fonction de Raymond Domenech, l´équipe de France n´a jamais échappé à l´impression qu´elle manquait de constance, même si ce fut moins évident et gênant contre la Côte-d´Ivoire et les Féroé cet été. Le scénario de sa dernière sortie en qualifications, en Israël (1-1 après avoir ouvert le score et maîtrisé l´adversaire avant le repos) oblige à rappeler que l´heure est venue de franchir un cap dans la maîtrise du temps et le réalisme devant le but. Il y eut des regrets à chaque fois. Il devient impératif de les minimiser. Le match contre les Féroé, avec trois buts pour... vingt-quatre occasions, ne fut lui-même pas un modèle de propreté. «Quand une équipe marque 3-0, on ne peut pas dire qu´elle manque de réalisme, a objecté Raymond Domenech dimanche sur TF1. Marquer 100% de ses occasions, c´est impossible. En Irlande, je me contenterai largement d´un taux de 50% et d´un score identique. » Cela voudrait que les Bleus auront six occasions de but. Ce serait très bon signe. La conclusion est pour Vieira : « Il y a eu des moments de flottement contre Féroé : il ne faudra pas les avoir en Irlande.»

aaaah trop hate d´etre demain soir
ça va etre un beau match ou on va gagner

mais quelquechose me dit qu´on va en chier
avec leur "roy keane"

il nous faut un zizou et un henry en forme et un guily

GAGNER ET REPARTIR

Seule une victoire en Irlande, dans la fureur de Lansdowne Road, ce soir (20h55), peut permettre à l´équipe de France de maîtriser totalement son destin dans la course à la Coupe du monde. Zidane, Makelele et Thuram ne sont revenus que pour vivre «ça».

Dublin, dix ans après Bucarest

Ce soir, les Bleus «vont souffrir ensemble». Ils savent pourquoi. Tout en prononçant cette phrase, son auteur, Claude Makelele, ne se plaint de rien. «C´est pour ces matches-là qu´on joue au foot», résume Raymond Domenech. L´histoire ne dit pas si Zidane a eu besoin d´annoncer au joueur de Chelsea, pour le faire revenir, que «jouer à Lansdowne Road devant 50 000 Irlandais, gagner, et repartir, ça (leur) irait bien». Une chose est sûre : tous leurs équipiers n´en pensent pas moins. La dramatique du match est aussi leur oeuvre : ils sont obligés d´aller chercher aujourd´hui à l´extérieur les points abandonnés hier à domicile. «On y est, on va connaître la réalité de cette équipe», répète Domenech depuis que la dernière ligne droite est tracée. Dès le tirage au sort, il était acquis que ce déplacement à Dublin, contre l´Irlande, serait le thrilling moment de la campagne de qualification. Un match à Lansdowne Road est toujours la promesse d´un combat, contre une équipe, son environnement, et contre les éléments. Un rien provoc, Domenech a d´ailleurs déclaré mardi qu´il sougait «de la pluie et du vent, des vraies conditions, pour que les joueurs aient à disputer un match tel qu´ils l´ont imaginé».

Il se trouve que les événements, ou plutôt les mathématiques, ont encore bonifié l´affiche. A trois matches de l´arrivée, la France n´a pas fait davantage que l´Irlande, ni la Suisse qui doit gagner à Chypre ce soir, pour aller en Allemagne. La prolifération des matches nuls entre tous les favoris dans ce groupe 4 confère à ce choc une intensité dramatique jamais vue par ici - pour une campagne de qualification - depuis le Roumanie - France de 1995 (1-3), qui avait ouvert les portes de l´Euro à une équipe abonnée aux 0-0. C´est cette fois une place pour la Coupe du monde qui est mise en jeu, même si ce ne sera pas pour tout de suite. Aussi excitant qu´il soit, cet Irlande - France n´est pas encore totalement décisif. En cas de sévère défaite, la France ne serait pas éliminée. Une large victoire ne lui garantirait rien non plus, sinon la certitude qu´elle maîtrise encore son destin, ce qui vaut en soi pas mal d´efforts. Un résultat nul la rendrait en partie dépendante des autres. Certes, c´est un peu comme ça depuis le début, mais ce n´est pas une raison pour continuer à jouer avec le feu... «Ce sera difficile, mais notre objectif est de gagner. Surtout, ne pas perdre», résume Zidane.

Gare aux provocations

Pour tout dire, les Bleus ne semblent pas se faire une montagne de ces Verts-là. Les Irlandais, dans la rue, expliquent d´ailleurs qu´ils n´y croient pas beaucoup, qu´il sera toujours temps de battre la Suisse pour rester en vie. Les retours de Zidane, Thuram et Makelele ont eu le mérite de redéfinir le débat en des termes simples. Ils ont donné à l´équipe de France la certitude qu´elle avait plus d´arguments que toute autre équipe dans ce groupe, ce dont elle avait fini par douter. Les "nouveaux Bleus" ont débuté la saison par deux victoires 3-0 à la maison, ce qui n´est pas une vilaine préparation malgré moult imperfections, contre la Côte-d´Ivoire et les Féroé. Le challenge consiste, après ces deux répétitions, à se hisser maintenant au niveau de l´événement, rien qui ne soit hors d´atteinte pour un groupe dont l´ambition est d´aller à la Coupe du monde pour la gagner, selon son entraîneur. La victoire semble cependant passer par un match quasi parfait, en tout cas extrêmement complet. Il faudra combattre physiquement, résister mentalement aux provocations, et jouer au ballon. Mieux que face à la Côte-d´Ivoire, où les occasions ne furent finalement pas légion, mieux que samedi, puisque les Féroé auraient dû encaisser trois fois plus de but. Il faudra oeuvrer mieux, et surtout avec plus de constance que lors de n´importe quel match de l´ère Domenech. «Comme toutes les équipes, l´Irlande est moins bien quand elle court après le ballon que quand elle l´a, observe le sélectionneur. On leur avait trop laissé à l´aller (0-0). Cette possession du ballon va être capitale.»

Depuis la rentrée 2004, la France n´a gagné de matches officiels que devant les Iles Féroé et Chypre. Ses autres victimes furent la Hongrie et la Côte-d´Ivoire. Et si l´Irlande n´a jamais fait mieux qu´un quart de finale de Coupe du monde (1990), l´histoire parle plutôt pour elle avant d´aborder ce match qui passionne le pays. La France n´a plus gagné à Dublin depuis 1953 (5-3). Elle a échoué deux fois à Lansdowne Road dans des circonstances comparables (1-2 en 1971, 2-3 en 1981). La France peut succéder à l´Espagne (1989) et aux Pays-Bas (2001) au rayon des cadors éliminés sur la mythique pelouse chère au XV national. Overmars se souvient d´ailleurs du premier tacle de Keane, qui l´avait mis par terre et donné le ton du match, il y a quatre ans. Si le propre des champions est de sortir le grand jeu au moment où cela devient indispensable, la sélection française a tout en main pour prouver qu´il faut croire en elle. Bien sûr, il est tout à fait possible qu´ainsi alléché, le chaland se retrouve avec un nouveau 0-0, ou 1-1 comme lors de Suisse - Israël samedi, ou 2-2 comme lors d´Irlande - Israël en juin dernier, et que tout le monde continue à trouver formidable de ne pas perdre et d´assister à une lutte si serrée. C´est possible. Mais ce serait faire injure au catalogue d´ingrédients qui peuvent rendre ce match inoubliable, voire fondateur. Zidane n´est pas revenu pour prendre un petit point. Makelele non plus. Il veut bien souffrir, oui : sur le terrain, contre Keane, Duff et le bluff du public. Mais pas dans la détresse d´un vestiaire trop étroit après le coup de sifflet final.

LES EQUIPES PROBABLES

IRLANDE : Given - Carr, Cunningham, O´Brien (ou Dunne), O´Shea (ou Harte) - Finnan, Roy Keane, Kilbane - Morrison, Duff, Rob. Keane.

FRANCE : Coupet - Sagnol, Thuram (ou Squillaci), Boumsong, Gallas - Vieira, Makelele, Dhorasoo - Wiltord, Zidane - Henry.

Arbitre : M. Herbert Fandel (ALL).

Brian Kerr ayant coupé toute communication avec la presse irlandaise à la veille du match, les indices frais sur la composition de l´équipe d´Irlande sont rares à Dublin. Le sélectionneur reproche aux journalistes locaux la parution d´un article montrant, photos à l´appui, que Robbie Keane et plusieurs équipiers avaient profité d´un quartier libre, vendredi, pour vider des pintes dans un pub du coin jusqu´à 4h30 du matin. Gênant, mais pas assez pour remettre en cause la participation au sommet du groupe 4 du joker de Tottenham, meilleur buteur de l´histoire de la sélection avec 25 réalisations. Associé à Morisson et Duff, l´autre Keane sera l´un des principaux arguments des Verts. Dans quel système de jeu ? C´est la question qui sera tranchée mercredi.

L´Irlande de Brian Kerr a trouvé sa stabilité dans un 4-4-2 qui a donné sa mesure au Stade de France au match aller (0-0) et auquel l´équipe ne déroge jamais... ou presque. Lors de son dernier match face à l´Italie (1-2), le 17 août à Lansdowne Road, l´Irlande a tenté un 4-3-3 que Kerr a présenté la semaine dernière comme une hypothèse possible. L´obsession des Verts semble être de couper la relation entre Makelele et Zidane. O´Shea serait susceptible de monter d´un cran pour s´occuper de Zidane en position de milieu axiale (à la place de Kilbane et aux côtés de Roy Keane). Finnan, le champion d´Europe de Liverpool, pourrait aussi jouer milieu droit pour faire parler sa technique défensive dans la zone d´influence naturelle du capitaine des Bleus. Le quotidien «Irish Examiner», qui a fait sa «une» sur le «Crunch» dès mardi, rappelle cependant que Kilbane et son tempérament en acier ont déjà joué six matches officiels cette saison, contre un seul pour Zidane. A Sunderland, il est d´ailleur surnommé Zinedine Kilbane.

Les postes en suspens sont rarissimes dans cette équipe rodée : Andy Reid (Tottenham) peut espérer jouer à droite, où Stephen Carr tient la corde. Ian Harte (Levante) jouerait à gauche si O´Shea montait au milieu. L´équipe de départ se présentera probablement avec onze joueurs issus de la Premiership anglaise, dont deux de Manchester United et Newcastle, un de Liverpool et Chelsea.

L´Irlande craint surtout la lenteur de son axe, formé par le capitaine Kenny Cunningham, 36 ans, et Andy O´Brien, de dix ans son cadet, qui évolue à Portsmouth sous les ordres d´Alain Perrin depuis qu´il a perdu sa place à Newcastle au profit de. Jean-Alain Boumsong. Richard Dunne (Manchester City) est une troisième voie possible, mais risquée en raison de son manque d´expérience. L´Irlande espère surtout que ses individualités seront transcendées par l´événement. Elles sont capables des coups d´éclat les plus fous comme des chutes de tension les plus brutales. Clinton Morrison (Crystal Palace), point d´appui de Keane et Duff, répond le mieux à la description.