Ouais, je pense que l'Ombre est enfaite le Serpent..
Et que Roderick le traque Sinon, bon travail comme d'habitude

J'aime beaucoup l'équipe Armand-Faen-l'Ombré il vont être de sérieux concurrents à l'équipe Sandre-Zimo-Roderick-Edwin

qui pour un petit résume des équipes de la compet pour l'instant ?

Chapitre moins bon que les précédents mais nécessaire pour arriver à cerner tous les personnages que tu avais introduit précédemment J'attends la suite avec impatience

Bon, je suis un de tes lecteurs de l'ombre et je trouve que tu gères, je voulais te féliciter, c'est.rare que je lise une fanfic jusqu'au bout, mais la flèche blanche était épique, et celle là m'a l'air du mêle accabi, je pense honnétement que tu fais les meilleurs fics de ce forum, gg a toi

Equipes encore dans la course/ou participant solo (ne figurent ici que les participants connus des lecteurs) et le (?) c'est pour ceux dont on ne connait pas la situation :

-Roderick/Edwin/Sandre/Zimo
-Raedyn/Achim/Sulen/Stephane
-L'Ombre/Faen/Armand Nerricus
-Barahk Gro-Tragnan
-Gus/Jenna/Yolin
-Ephron le Chevalier muet (?)
-Helzmar Griffelune (?)
-Les sœurs Jadmär (R.I.P.)

Je crois que j'ai oublié personne.

Le petit groupe fit halte pour se restaurer, près d’une rivière. Un pont en pierre écroulé se trouvait là.
Sandre vit un aéronef passer au-dessus d’eux. Il grogna. Il détestait être observé. Et le véhicule dwemer avait eu la bonne idée de s’arrêter à leur niveau et de braquer tous ses Miroirs de Divinations dans leur direction.
Le jeune homme tâcha de l’ignorer.
Il surprit Edwin et Roderick, assis à même le sol, en train de discuter. C’était une scène plutôt inhabituelle. Edwin qui adressait la parole au vieillard ?
Mais le mage affichait un air préoccupé.

-Truquée ? sembla-t-il répété.
-Oui, répondit Roderick. Cette édition de la Grande Marche n’est qu’une vaste supercherie.
-Mais… Pourquoi ?

Ils se rendirent compte de la présence de Sandre. Zimo les rejoignit, sortant d’un buisson, sans doute parti faire ses besoins naturels. Il haussa un sourcil.

-Qu’est-ce qui se passe ?
-Je l’ignore, fit Sandre.

Edwin leva les yeux vers lui, agacé.

-La course est bidon, dit-il sèchement. C’est un spectacle. De la poudre aux yeux.
-Quoi ?! s’exclamèrent Sandre et Zimo à l’unisson, pris au dépourvus.
-Du calme, les tempéra la Flèche Blanche. Je n’ai pas dit que la Grande Marche était truquée dans son ensemble. D’après mes informations, ça ne concerne que cette édition. La vingt-deuxième.
-Attendez, attendez, le coupa Zimo. Qu’est-ce que vous voulez dire par… truquée ?

Roderick eu l’air de réfléchir, comme s’il hésitait à répondre franchement.

-Cette course n’est… qu’un échiquier géant, dit-il enfin.

Cette fois, même Edwin donna l’impression d’être perdu. Il fronça les sourcils.

-Pardon ?
-Cette course n’est qu’un vaste terrain de jeu. Et tous les participants sont des pions.
-Je comprends de moins en moins, fit Sandre en se grattant la tête.
-Il se joue en ce moment même une partie aux enjeux immensément grands. Si grands que vous ne pouvez seulement les concevoir. Et cette course est l’échiquier sur lequel les joueurs déplacent leurs pièces. « Champ de bataille » serait plus approprié que « échiquier ». Et en vous inscrivant, vous vous êtes embarqués dans un système d’engrenage colossal et impossible à stopper, que vous ne comprenez même pas.
-Nous sommes manipulés ? s’enquit Edwin.
-En quelques sortes. Cependant, les joueurs préfèrent déplacer leurs plus grosses pièces, plutôt que de simples pions comme vous. Même si des pions peuvent avoir leur utilité.
-Qui sont ces joueurs ?
-Des forces qui vous dépassent. Je vous le répète, moins vous en saurez là-dessus, mieux vous vous porterez.
-Et vous ? demanda soudain Sandre. Qui êtes-vous, dans l’histoire ? Un pion, comme nous ?

Il y eut un long silence.

-Non, hein ? fit Sandre. Vous n’êtes pas un pion. Alors qu’êtes-vous donc, dans cette mystérieuse partie ? Une tour ? Un fou ?... Un cavalier ?

Roderick ouvrit la bouche d’un air grave. Tous étaient suspendus à ses lèvres. Il y eut un instant de flottement, avant que sa voix ne s’élève.

-Je suis un des joueurs.

Herbert Maskew fit un grand sourire au Miroir de Divination en face de lui. A ses côtés, Eddard Linkinston était occupé à se recoiffer, en hors-champ. Lorsqu’un membre de l’équipe de navigation lui fit signe que l’image avait recommencé à être transmise, il s’épousseta rapidement, rangea son peigne dans sa poche, et se replaça à côté de son partenaire.

-Bienvenue, chers spectateurs ! Bienvenue dans votre Grande Marche ! s’exclama Eddard en insistant sur le « votre ». J’espère que vous avez bien dormis et que vous avez pris des forces car cette nouvelle journée de course s’annonce absolument palpitante ! N’est-ce pas Herbert ?
-Bien sûr, Eddard ! Le moins qu’on puisse dire, c’est que la nuit a été agitée !
-Effectivement.

Saykam Koza n’était pas présent. En fait, il n’était pas tenu de participer à toutes les émissions. Il devait simplement être là trois fois par semaine. Les autres jours, Herbert et Eddard présentaient seuls.
Ceux-ci continuèrent.

-Tout d’abord, chers spectateurs, sachez qu’à l’heure à laquelle je vous parle, il ne reste plus que huit-cent-trente-trois participants encore en jeu ! C’est moins de la moitié des coureurs de départ ! Exceptionnel !
-Oui, il ne reste maintenant que les plus solides, ceux qui en veulent !
-Environs six-cent participants ont passés la première épreuve, que ce soit pendant la nuit ou avant. Un peu plus de deux cents sont soit encore coincés sur le lieu de l’épreuve, ou soit… n’y sont pas encore arrivés.

Les deux présentateurs rirent. Eddard jeta un œil à ses fiches. Il fronça les sourcils.

-Je vois qu’il y a eu quelques chamboulements.
-Oui, répondit Herbert. Jetons un œil au classement général. En première position, l’invincible Orque qui n’a jamais quitté la première place du podium depuis le début de la Grande Marche, votre champion, celui que vous acclamez : Barahk Gro-Tragnan !
-En deuxième position : Faen Delvin. Troisième : Armand Nerricus. Quatrième : l’Ombre. Cinquième : Maïko. Sixième : Marius Lantier. Septième : Cyrus Lantier. Huitième : Edgard Harmont. Neuvième : Crache-Flamme. Et dixième : Jagan Sylphis.
-Un très beau classement, si je puis me permettre.

Herbert haussa un sourcil.

-Il faut noter qu’un groupe non-anodin s’est formé durant la nuit, Eddard. Les participants Faen Delvin, Armand Nerricus et l’Ombre. Nous savions que les deux premiers avaient décidés de voyager ensemble il y a une bonne semaine de cela, mais pour l’Ombre, c’est une surprise.
-Oui, c’était un coureur assez solitaire et belliqueux qui n’a, jusque-là, jamais montré d’envie de partager sa route avec quiconque. Il fait d’ailleurs parti des participants qui ont fait le plus de victimes depuis le début.
-Un Chasseur de Coureur ?
-Il correspond aux critères. Alors, chers spectateurs, est-ce une ruse de sa part ? A vous de juger. Les paris sont ouverts.
-Autre groupe hétéroclite dont nous n’avons pas parlé, ajouta Herbert. Edwin Kingsming, Sandre Hearthsley, Jarzimo, et un mystérieux participant plutôt discret, s’étant inscrit sous le nom de Fenrir Lyruin.
-C’est en tout cas une équipe intéressante. Si les dénommés Jarzimo et Fenrir Lyruin ne se sont pour l’instant guère illustrés, Edwin Kingsming est l’un des favoris de cette édition de la Grande Marche et Sandre Hearthsley s’est fait remarquer pour son tour de force particulièrement impressionnant lors de la première épreuve, ce qui lui a valu de devenir très rapidement coté, et de s’attirer la sympathie de nombreux spectateurs.
- Nulles doutes que ce groupe ira loin.

Eddard refit un grand sourire au Miroir de Divination.

-Une autre nouvelle, chers spectateurs, et pas des moindres : Les sœurs Jadmär ont été tuées. Leurs cadavres ont été découverts ce matin par nos équipes. Il semblerait qu’elles aient affrontées d’autres participants et que le combat ait été violent. Malheureusement, aucun de nos aéronefs n’était présent à ce moment, et nous n’avons pu vous retransmettre aucune image.
-Nous ignorons d’ailleurs toujours qui sont les responsables, ajouta Herbert. Mais ils doivent être de fameux combattants.
-Les sœurs Jadmär étaient particulièrement appréciées, et elles faisaient également parties des favoris. Enormément de personnes avaient pariées sur elles. Leur mort va faire un choc.
-C’est vrai, mais c’est une leçon que nous enseigne la Grande Marche : Dans cette course, rien n’est acquis, et il n’y a aucune certitude à avoir. Vous pouvez être forts, endurants, et posséder une volonté de fer, vous tomberez toujours sur quelqu’un de plus dangereux que vous.

Le présentateur fit un clin d’œil à ses spectateurs.

-Mais n’est-ce pas ça, la magie de la Grande Marche ?

Fenrir Lyruin...
Fenrir...

Cette nostalgie

Je pense avoir trouvé à qui ressemble Sandre, et d'où lui vient sa force par la même occasion

En tout cas ça fait plaisir ce petit interlude où Roderick joue les gourmets. Ce genre de petits détails rendent le récit encore plus vrai

FENRIR ahhhh Roderick bordel c'est génial *_* Et je pense que Roderick parla de Fenrir de son maitre ou de Lynris 3 personnes trés importantes dans sa vie ou peut etre Le Rodeur a trop de question *pétage de cable*

Fenrir
Mais je ne sais pas à qui Roderick compare Sandre..

Mais voyons voir
Extrait La Flèche Blanche:
"Le Rôdeur porta lentement la main à son masque et le retira. Millimètre par millimètre, il découvrit son visage. Roderick ne dit rien.
A ses pieds se trouvait un jeune homme au visage fin, aux traits quelconques, aux cheveux bruns coupés courts et aux yeux gris clairs"

Gris clair!

Désolé double post.

salut super si c' est cela!! ;)

Tout l’équipage se mit en mouvement, avec une synchronisation parfaite. Le premier navire arriva à leur niveau. D’ici, Aris pouvait voir chacun des brigands à son bord, se bousculant pour être les premiers à bondir sur le pont adverse quand ils entreraient au contact.
Seulement, Aris n’avait pas l’intention de jouer leur jeu. Il comptait bien leur imposer ses propres règles. Des règles qu’ils risquaient de ne pas apprécier.
D’un pas rapide, il fit le tour du pont, le bras levé. Quand il fut sûr que tous ses hommes étaient prêts, il lança un regard au navire adverse. Il attendit que celui-ci soit pile dans la bonne trajectoire.
Trop proche, le bateau pirate n’osait pas tirer au canon, préférant tenter un abordage. Ils devaient d’ailleurs se demander pourquoi Aris ne faisait pas de même.

« Encore un peu, pensa celui-ci. Encore un chouïa… Maintenant ! »

-Feu !

Trois rangées de canon tonnèrent en même temps, dans un vacarme de tous les diables qui aurait rendu sourd n’importe quel homme ordinaire qui ne serait pas accoutumé à ce genre de bruit. Un voile de fumée masqua instantanément la vue d’Aris et de ses hommes.
Mais aux cris qui s’élevèrent sur le navire adverse, ils surent qu’ils avaient touchés.
Si les pirates s’étaient attendus à recevoir des boulets de plein fouet, ils venaient en vérité de recevoir une pluie de boules de fonte aux parois très fines, facilement cassables et fragilisés par les tirs de canon, remplies de poix chaude en ébullition.
Les hommes d’Aris n’avaient même pas eu à ajuster leurs tirs. Ils étaient tellement proches que chaque projectile avait atteint sa cible.
Aris ne pouvait pas voir distinctement ce qui se passait en face mais il s’imaginait des dizaines de pirates dégoulinant de poix bouillante, la peau calcinée, courant dans tous les sens en hurlant de souffrance.
Ah, quelle douce musique…
Le Khajiit mit sa main en porte-voix.

-Demi voile, les gars ! A bâbord, toute !

Aris sentit son navire pivoter lentement et fendre les flots. Ils dépassèrent le bateau adverse par la droite. Un second navire arrivait sur leurs flancs.

-A bâbord, encore ! ordonna Aris.

Son bateau pivota de façon à tourner le dos au navire qui fusait vers lui.

-Pleine voile !

Aris avait parfaitement prévu son coup. Sa grand-voile se déplia instantanément et se gonfla. Son navire, porté par le vent, prit immédiatement de la vitesse et fila sur l’eau. Le second navire pirate tenta de les poursuivre, mais il fut pris dans le nuage de fumée soulevé par la poix chaude, qui provenait du premier bateau.
Incapable de se repérer, ils dépassèrent leur allié par la mauvaise direction et se rendirent compte que le troisième navire qui les suivait arrivait… tout droit vers eux.
Dans une manœuvre désespérée, ils pivotèrent à tribord. Cependant, ils n’avaient pas prévu que le premier navire continuerait sa route tout droit, sans se préoccuper des autres, étant donné que personne n’était à la barre, tous les pirates à bord se tordant de douleur sur le pont, la peau brûlée.
S’il avait eu le vent de derrière, le navire aurait pu dépasser son allié facilement. Sauf qu’il l’avait de face. Aris avait veillé à les placer dans la position parfaite avant d’entamer son manège. Et maintenant, plus rien ne pouvait les arrêter.
La proue du navire pirate déchira la coque de son allié dans une explosion d’écume impressionnante, avec un craquement sonore apocalyptique.
Des cris retentirent quand des dizaines d’hommes, projetés par-dessus bord, tombèrent à l’eau.
Le troisième navire pivota à tribord pour essayer de repérer où était son adversaire. C’est alors que le bateau d’Aris, dirigé par une main d’expert, traversa le rideau de fumée dense, passant habilement entre les deux épaves en flamme, et jaillit devant son adversaire.

-Feu ! entendirent simplement les pirates, quand le navire d’Aris passa devant eux à toute vitesse.

Cette fois, ce ne furent pas des projectiles piégés qui sortirent des canons, mais des bons boulets, lourds et solides.
Tels des météores, ils sifflèrent dans le ciel, exécutant des courbes parfaite, avant d’aller s’écraser un à un sur le pont ennemi. Des esquilles volèrent dans tous les sens, et des corps de pirates désarticulés furent projetés à la mer.
Aris vit leur grand-mât s’effondrer, à la manière d’un soldat vaincu.
Pour la première fois depuis le début de la bataille, les membres de son équipage s’autorisèrent une expression de joie. Ils hurlèrent des insultes à leurs adversaires tout en riant et en se pressant sur le bastingage.
Aris tira son sabre hors de son fourreau.

-Préparez-vous à les aborder !

Le Khajiit savait que sa décision était surprenante. Alors qu’un capitaine ordinaire, soulagé d’être ressorti vivant d’une telle escarmouche, aurait pris la décision de prendre la fuite au plus vite et de laisser derrière lui les épaves fumantes de ses ennemis, lui venait de donner l’ordre qu’on les achève directement, au risque d’essuyer des pertes. Il aurait semblé plus judicieux de les laisser couler, surtout qu’ils n’étaient pas des navires marchands. Il n’y avait, en apparence, rien à gagner en les abordant.
Pourtant, alors qu’Aris s’attendait à ce que quelqu’un proteste, ou au moins que son second vienne lui demander un semblant d’explication, personne ne posa la moindre question.
Chacun savait ce qu’il avait à faire.
Le navire se rapprocha du bateau pirate. Lorsqu’il fut assez prêt, et qu’il n’y avait plus que quelques mètres d’écarts entre leurs coques, les hommes d’Aris lancèrent des grappins sur le pont adverse et bondirent, l’arme au clair.
Il restait une bonne quinzaine de pirates encore aptes au combat. Aris, au milieu de ses hommes, s’élança dans la mêlée.
Il avait immédiatement repéré le capitaine rival. Son tricorne rouge, vissé sur sa tête, contrastait avec les bonnets et les bandanas bleus de ses sous-fifres. Il brandissait une hache et haranguait ses hommes. Aris se précipita dans sa direction.
Dans la cohue, deux pirates tentèrent de lui barrer le passage. Aris frappa d’estoc, puis de taille, sans s’arrêter de courir. Le premier brigand se plia en deux, retenant ses tripes qui jaillissaient de son ventre percé, tandis que l’autre basculait en arrière, la poitrine ouverte en deux, horizontalement.
Le capitaine des pirates sembla le remarquer.
Il recula de quelques pas, effrayé par ce diable qui sortait de la bataille et qui fonçait vers lui, la lame écarlate et dégoulinante de sang.
Un autre pirate bondit à ses côtés et balança un coup de cimeterre vers lui. Le Khajiit se baissa en maintenant son chapeau sur son crâne avec sa main libre. Le pirate inspira et voulut frapper de nouveau, mais, si un instant sa tête était encore fixé à son cou, l’instant d’après elle volait par-dessus bord dans une gerbe de sang.
Aris ne jeta même pas un regard à son second. Le Nordique cracha par terre et essuya distraitement son sabre sur son pantalon, alors que le corps décapité du pirate s’effondrait.
Le capitaine se mit en garde.

-Arrière ! hurla-t-il.

Aris frappa. Son adversaire tenta de se protéger. Le métal crissa en se rencontrant, et les deux lames s’entrechoquèrent dans un tintement métallique sonore. Le capitaine, surprit par la force physique du Khajiit, qui ne payait pourtant pas de mine, tituba et se rattrapa au bastingage.
Son tricorne glissa de sa tête et chuta dans la mer.
Il tenait toujours sa hache. Puis, il entendit un sifflement. Sa main se détacha de son poignet et tomba à ses pieds. La hache alla rebondir au sol.
Le capitaine ouvrit la bouche, saisit son moignon et tomba à genoux avant de crier de douleur. Aris secoua sa lame pour en ôter le sang poisseux qui la recouvrait.
Derrière lui, le vacarme s’était tu. Les combats s’étaient tous terminés. Il ne prit même pas la peine de lancer un coup d’œil derrière son épaule, sachant très bien ce qu’il allait voir : Ses hommes, rengainant tour à tour leurs épées, et des dizaines de pirates gisant au sol dans un mélange de sang, de sueur, de poudre, de débris et de boyaux.
Le capitaine pirate tomba sur le ventre, comme privé de force.
La botte d’Aris se leva avant de retomber lourdement sur la main intacte de son adversaire. Un craquement retentit, signe qu’elle était brisée. Le Khajiit, maintenant certains que le capitaine était impuissant, s’agenouilla à ses côtés et sourit de toutes ses dents.

-Très cher, il semblerait que vous soyez tombés sur plus fort que vous.
-Pitié, ne me tuez pas !
-Ne vous en faites pas, je ne vais pas vous tuer. J’avais prévu de tous vous massacrer mais j’ai changé d’avis. Toi seul en réchapperas, mon ami. Alors souris !
-Qu… Qu’est-ce que je devrais faire ?
-Oh, tu es plus malin que tu n’en as l’air… Oui, il y a bien une condition pour que tu vives.
-Je… Je ferais tout ce que vous voudrez. Laissez-moi simplement partir…
-La côte n’est pas loin, alors en nageant tu devrais parvenir à la rejoindre, même s’il ne te reste qu’une main. Après cela, tu t’arrangeras pour trouver un nouveau navire. Et un nouvel équipage. Une fois cela fait, tu entameras un tour de tous les ports du Sud de Tamriel. Eslweyr, Cyrodil, le Marais Noir, Morrowind. Tous. Et cela, afin de faire passer un message. Ne t’en fais pas, il se propagera assez vite. De taverne en taverne, le bruit courra, et d’autres marins se chargeront de le véhiculer à leur tour. Si bien que quand tu arriveras dans un port, tu n’auras même pas besoin d’ouvrir la bouche, puisque tout le monde connaîtra déjà ton histoire. Mais tu le feras quand même. D’accord ?
-O… Oui, d’accord. Qu… Quel est le message ?
-Je veux que tu dises à tous que je suis revenu.

Le regard du Khajiit brilla.

-Qu’Aris Langue-de-Chat est de retour sur les mers. Et qu’il va mettre l’océan à feu et à sang.

aris à l'air d'être un véritable psycopathe j'ai a

owned by tab

je disait donc j'ai apte de voir comment il s'en sort face à des adversaire plus intéréssant

J'adore ce personnage. De base les pirates sont cools, mais lui il est excellent

Bon chapitre le combat était bien décrit

Merci Peil et bonne écriture de la suite attendue avec impatience^^

Excellent combat naval, du coup je vais laisser tomber Diablo 3 un moment histoire de retourner naviguer sur Black Flag^^

+1 Istary, je m'en souvenais pas !!