J'ai lu les trois parties en 2 jours
Perso j'ai pas envie que ça se finisse, vu u j'arrive pas à retrouver la même accroche dans une autre fic. Mais heureusement il y aura une autre fic par notre cher BD24 ah d'ailleurs tu compte faire un truc indépendant ou en reprenant des éléments d' "Une vie à la Morag Tong"?

Vous verrez bien bande de moules

BD, mon ne voulait pas dire que je voulais que ça se finisse, mais que j'étais content qu'il y ait encore 10 chapitres
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Un combat doit être fini avant même d'être commencé...

Je compte pour plusieurs lecteurs que tu me vouevois?

Chapitre 89: Les voies de la diplomatie.

Pour des raisons pratiques, je fus amenée sur place par un traqueur, qui usa alors de son pouvoir de téléportation pour m'éviter un long et ennuyeux voyage à travers le continent.
-Voilà, bonne chance. Conclut finalement ce dernier après m'avoir amené devant l’enceinte du palais royal, avant de disparaitre dans la foulée.

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-Bon, et bien allons-y...Me marmonnai-je enfin à moi même, avant de franchir les immenses portes de fer qu'un garde royal ouvrit poliment à mon passage, et de déboucher dans la cour intérieure du quartier du palais.

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Bizarrement, je venais à peine de pénétrer dans l'enceinte même du château, et déjà, j'avais l'intime conviction que tout le monde m'attendait vu les regards furtifs lancés ça et là.
Pourtant, j'avais cru comprendre que les assassins de la Morag Tong étaient légions à Longsanglot, entente cordiale avec la famille royale oblige...
-Ah ! Vous voilà ! Lança enfin un garde royal dans ma direction, confirmant par la même mon idée selon laquelle j'étais attendue de tous...Le roi Helseth vous attend, suivez moi je vous prie.

Et sur ces mots, le Dunmer m'entraina sans tarder à l'intérieur même d'un immense bâtiment, avant de me conduire à travers une série de couloirs hautement surveillés et de m'amener finalement vers ce qui semblait être la salle du trône.
-Je vous en prie. Annonça enfin le soldat en me désignant la salle située au bout du couloir dans lequel nous nous trouvions, et d'où j'apercevais déjà un nombre particulièrement impressionnant de gardes royaux.

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-Euh bien, merci...Répondis-je poliment, même si en vérité, cette mission ne m'enchantait clairement pas.

Après tout, j'avais passé les dernières semaines, et même les dernières années d'ailleurs, à enfreindre les règles de la Morag Tong pour mieux servir mes propres intérêts. Je n’étais pas digne de représenter mon organisation en ce moment même.
Pas moi...

Chassant finalement ces sombres pensées de mon esprit, j'entrepris d'avancer le long du couloir, et de pénétrer enfin dans la salle à proprement parler.
-Ah ! Je vous attendais ! Approchez donc ! Invita soudain le roi Helseth en m'apercevant. Sedris Ledd c'est bien ça ? Votre réputation vous précède. Ravi de faire votre connaissance !

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Ne sachant pas vraiment quoi répondre devant cet élan de courtoisie de la part du roi lui même, je me contentai simplement de bafouiller un petit "merci", probablement suivi d'un "enchantée", même si je n'étais pas tout à fait sur d'avoir sorti ce dernier mot de façon audible...

La vérité, c'était que j'étais impressionnée par la prestance du roi Helseth, ainsi vêtu de son armure cérémonielle. Après tout, c'était le roi, le dirigeant de Longsanglot, et donc par définition, le monarque de Morrowind toute entière...
Oh bien sur, j'avais bien eu l'occasion de l'apercevoir brièvement durant ma vie ici. Mais il avait toujours paru tellement distant, tellement inaccessible pour une personne du bas peuple comme moi.
Après tout, il était le roi de Morrowind en personne, alors que je n'étais rien d'autre qu'un assassin anonyme, doublée d'une souillon sans intérêt dans une vie antérieure...

Quoi qu'il en soit, je devais garder la tête haute, et ne pas m'écraser devant lui, comme me l'avait bien expliqué Eno Hlaalu avant mon départ.
Il était notre allié, pas notre supérieur. Nous lui rendions service, et il nous apportait son soutient pour cela.
Néanmoins, nous restions profondément indépendants de tout pouvoir supérieur. Je n'avais donc pas à m'agenouiller devant lui, ou à l'appeler par un titre honorifique, entre autres...
-Monsieur. Commençai-je enfin du ton le plus poli mais également le plus détaché qui soit. Voici un présent, offert par Eno Hlaalu, grand maitre de la Morag Tong, au nom de notre ordre, et de la collaboration entre nos deux institutions.

Et d'un geste souple, je lui tendis la dague cérémonielle, un dague daedrique d'une valeur visiblement inestimable.
-Oh. Elle est magnifique. Commenta le roi Helseth en la saisissant délicatement.
Pourtant, et alors même qu'il semblait admirer le détail et la finition de l'objet, je perçus un étrange coup d'oeil furtif de sa part, un peu comme si je constituais à ses yeux un bien plus vif intérêt que la dague, et tout ce qu'elle représentait dans la foulée.
-Hmmm. Voilà qui symbolise parfaitement la fructueuse relation que nous partageons. Conclut finalement le Dunmer en déposant l'arme cérémonielle sur un petit socle, avant de se retourner vers moi et de m'observer plus attentivement.

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-En fait, si je vous ai fait venir vous en personne, c'était simplement pour mieux vous remercier du travail que vous effectuez pour le compte de la province de Morrowind.
-Et bien, merci de votre...Commençai-je, mal à l'aise.
-Oh, ne vous perdez pas dans ce genre de réponse mielleuse et hypocrite. Coupa aussitôt le roi d'un air amusé. C'est justement pour éviter ces propos pompeux et voir le dur visage du métier que j'ai voulu être confronté à un véritable assassin. Alors parlons franchement voulez-vous ? De toute façon, vous n'êtes pas l'une de ces adeptes de la langue de bois n'est-ce pas ?
-Ma foi...Oui, vous avez raison. Commençai-je. Je n'ai pas l'aisance et l'éloquence de ceux dont c'est le métier...
-Ha ! Évidemment ! Vous êtes une femme de terrain ! Vous n'avez que faire des mots ! Vous êtes au dessus de tout ça ! Commenta le Dunmer avec exaltation.
-Oui...
-Vous savez, nous portons un grand intérêt à votre carrière ici. Poursuivit le roi Helseth. Vous êtes une enfant du pays pas vrai ? Une fille de Longsanglot...Et chacun de vos meurtre est un pas en avant vers l'obtention d'un équilibre. Vos meurtres canalisent la haine et la fureur des grandes maisons. Vos assassinats perpétuent les traditions de ce pays. Et nous attachons beaucoup d’importance à tout cela...
-Monsieur, j'ai cru comprendre que la famille royale, et donc la maison Hlaalu, étiez très proches de l'empire. Après tout, vous entretenez une alliance cordiale avec les Impériaux, et adoptez beau nombre de leurs lois.
-...Dans notre intérêt, jeune fille. Expliqua le Dunmer, visiblement amusé par ma remarque. Nous avons dû faire des concessions il est vrai, mais il ne faut pas perdre de vue que l'empire à beaucoup à nous apporter. Dans une certaine proportion du moins. Voyez-vous, c'est justement pour ça que je voulais voir quelqu'un de votre trempe, pour vous montrer que malgré les changements qui s'opèrent en Morrowind, nous sommes toujours extrêmement fiers de soutenir des organisations comme la votre, ainsi que des gens comme vous...

En réalité, le roi Helseth ne faisait que dire tout haut que ce beau nombre de Dunmers pensaient tout bas.
L'empire, bien qu'ayant imposé certaines de ces lois, avait apporté la paix et la prospérité entre les grandes maisons de Morrowind. La province Dunmer y avait beaucoup gagné...

Néanmoins, beau nombre d'Elfes noirs, les grandes maisons et le gouvernement en premier, restaient profondément attachés à leurs anciennes tradition, et c'était justement pour cette même raison qu'une organisation comme la Morag Tong, pourtant interdite partout en Tamriel, était restée prospère sur Morrowind...

En cela, je comprenais fort bien l'enthousiasme du roi Helseth à mon encontre.
En quelque sorte, je représentais la perpétuité de son monde...
-Mais trêve de bavardage. Coupa finalement le Dunmer. Nous n'avons pas beaucoup de temps, et ma mère, la reine Barenziah, souhaite vous voir elle aussi, et je suis sur que votre visite lui fera le plus grand plaisir.
-Comment ?! Balbutiai-je, profondément choquée de savoir qu'une légende vivante comme la reine Barenziah m'accordait un tel intérêt

Et sur ses mots, un garde m'invita aussitôt à le suivre.

Deux chapitres aujourd'hui?

Bd désolé pour vous qui m'avez pris pour un fou ^^. Enfaite c'était un type qui mettait un lien vers la fic d'un de ses potes sur le forum de FF Crisis Core voilà ^^ .

Legendtime009

je vois. c'est amaterasu qui a mis ma fic ici

amaterasu je t'ai déjà dis de pas faire de la pub de ma fic ici et en plus, je l'ai abandonné.

Ca va mal finir c't'histoire là
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Un combat doit être fini avant même d'être commencé...

Oh du calme les gens.

C'est pas grave.

Chapitre 90: Les voies de la diplomatie - partie 2.

-Entrez. Lança une voix de Dunmer de l'autre côté de la porte, alors que j'attendais patiemment devant l'entrée de l'appartement privé de la reine Barenziah en compagnie d'un garde royal.
-Bien, allez-y. Conclut alors ce dernier en m'ouvrant la porte et en me laissant ainsi pénétrer dans les quartiers de la reine.
-Ah ! Voilà enfin la fameuse Sedris Ledd ! Inutile de vous dire que j'attendais votre visite avec impatience. Lança aussitôt la reine en s'avançant vers moi.

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Je tentai bien de placer poliment une réponse de circonstance, mais me résignai bien vite à observer un silence gêné.
De fait, si le roi Helseth m'avait grandement impressionné, ce n'était rien encore comparé à la reine Barenziah, dont la prestance me clouait littéralement sur place...
Après tout, elle était une véritable légende vivante, adulée un peu partout sur Tamriel, et sa vie avait fait l'objet d'innombrables récits...
-Ne soyez pas intimidée mon enfant. Commenta bientôt la Dunmer d'un air bienveillant en réponse à mon silence gêné. Vous êtes ici chez vous voyons...
-Madame...Répondis-je simplement d'un ton cordial.
-Mon fils était particulièrement enthousiaste à l'idée d’accueillir quelqu'un de votre rang dans notre humble château, vous l'a-t-il dit ?
-Et bien...Oui...Mais vous savez, je ne suis rien d'autre qu'un agent au service de la...
-Par pitié, au diable toute cette modestie ! Coupa la reine. Vous êtes un assassin d'élite ! Vos faits d'arme font battre le coeur de Morrowind depuis beau nombre d'années déjà...

Pour être honnête, je ne savais pas trop ce qu'avait bien pu dire Eno Hlaalu pour que les gens finissent par m'admirer ainsi partout où je mettais les pieds.
Oh bien sur, j'avais évidemment rempli un nombre impressionnant de contrats, exécuté des cibles de la plus haute importante et battus des ennemis connus et reconnus de tous.
Parmi mes plus hauts faits d'arme, l'on pouvait notamment mentionner le grand chancelier Ocato, régent de l'empire, Arvyn Heleran, un haut placé corrompu de la maison Hlaalu dont la mort avait grandement bouleversé la politique de Morrowind, ainsi que Lucien Lachance, un assassin de haut rang autrefois craint et respecté dans tout Tamriel, pour ne citer qu'eux trois...
Néanmoins, et même si ces meurtres particulièrement impressionnants m'avaient aussitôt assuré l'admiration de mes pairs au sein de la Morag Tong, j'étais à mille lieux de me douter qu'un sentiment semblable s'était développé un peu partout sur Morrowind.
Après tout, n'étais-je pas sensée être un assassin anonyme ? Un agent officiant dans l'ombre la plus totale ?
A croire que Eno Hlaalu avait fini par m'exhiber au grand jour, tel un atout inestimable sensé représenter la puissance et la domination de la Morag Tong...
-Laissez moi regarder votre visage...Commenta enfin la reine Barenziah en s'approchant doucement de moi.

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-Bien sur...Murmura la Dunmer d'un air mi-admiratif mi-songeur. Vous portez les marques d'une vie régie par le danger et la violence, mais vous n'avez pourtant rien perdu de vos origines...
-Pardon ? Questionnai-je aussitôt, intriguée par l'étrange confession de la reine.
-Mon fils ne vous a pas dit ? Nous vous portons un vif intérêt Sedris Ledd...Nous observons votre carrière, vos agissements depuis beau nombre d'années déjà...
-Je ne comprends pas...

Que voulait donc dire la reine Barenziah ? Avait-ce un rapport avec cette histoire de prophétie ? Eno Hlaalu avait-il fini par confier mon étrange statut à la famille royale ?

Je n'eus pas vraiment l'occasion d'y réfléchir plus longtemps, ni même de poser la question, car un traqueur fut soudain une apparition fracassante dans la pièce, arrachant par là même un juron de surprise au garde royal chargé de notre surveillance.
-Maitre, il faut retourner à Vivec, maintenant ! Lança péniblement le traqueur, visiblement à bout de souffle.
-Quoi ? Que se passe-t-il ? Lançai-je, un peu gênée du remue-ménage occasionné dans les appartements même de la reine.
-Ne vous en faites pas pour moi mon enfant, faites...Confia aussitôt cette dernière en réponse à ma mine embarrassée.

Le traqueur lui, ne porta même pas la moindre attention à la personne située en face de lui, et se contenta de me répondre, visiblement alarmé:
-La Confrérie Noire vient de lancer une attaque sur le quartier général !

Tiens tiens... Sedris ne serait-elle pas la fille cachée du roi ?
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Un combat doit être fini avant même d'être commencé...

Confrontation finale?
On sent la fin approcher...

Chapitre 91: Guerre fratricide.

Je débarquai en plein milieu d'un quartier général dévasté, et n'eus que quelques dixièmes de secondes pour me préparer à la violente confrontation qui faisait déjà rage un peu partout entre les murs du sanctuaire.
-Attention ! Beugla le traqueur, assailli par un assassin de la Confrérie Noire alors que nous arrivions à peine sur place.
Fort heureusement, mes réflexes eurent rapidement raison de ce dernier, qui termina son assaut empalé sur mon sabre.
-Fous le camp ! Va te mettre en sécurité ! Lançai-je au traqueur, car après tout, ces derniers n'étaient pas entrainés pour combattre, contrairement aux assassins...

Le traqueur disparut aussitôt dans un tourbillon de poussière, alors que je profitais des quelques secondes de répit octroyée par la mort de mon premier adversaire pour jeter des coups d'oeil frénétiques autour de moi.
De toute évidence, la Confrérie Noire avait cette fois-ci troqué le nombre contre la qualité, et si ils étaient désormais d'un nombre à peut prêt équivalent aux membres de la Morag Tong, soit une petite dizaine environ, ils semblaient cette fois-ci bien mieux entrainés que lors de la précédente attaque.

A croire que la Confrérie Noire avait engagé ses meilleurs assassins dans la bataille...

Chassant rapidement ces considérations de mon esprit, j'entrepris bien vite de me lancer à mon tour dans le combat, portant secours à mes frères et soeurs disséminés un peu partout dans le sanctuaire et assaillant ça et là des ennemis particulièrement virulents.
Débouchant dans une salle commune à moitié en ruine, je fus tout d'abord confrontée à un Altmer d'allure sombre, dont le duel de mage qui l'opposait à Marilia dévastait furieusement le sanctuaire sous une véritable pluie d'éclairs et de boules de feu.
Bien entendu, notre soudaine supériorité numérique joua immanquablement en notre faveur, même si le Haut-Elfe me blessa grièvement au bras avant de trépasser d'un coup de poignard en pleine gorge...
-Ton bras ! Cria Marilia pour couvrir le vacarme des combats.
-Pas le temps ! A l'étage vite ! Répondis-je du tac au tac.

Sans perdre une salle seconde, nous grimpâmes aussitôt dans les dortoirs, avant d'être happées dans un affrontement particulièrement violent qui opposait Rogdul et Gulena à trois assassins de la Confrérie Noir.
D'ailleurs, si Gulena, aux prises avec un Tanel dont l'esprit avait été souillé par un rite particulièrement obscure, semblait tenir bon face à son adversaire et ancien compagnon, Rogdul lui, était clairement en position de faiblesse, et se faisait grandement malmener par ses deux adversaires.
-Marilia non ! Criai-je en apercevant soudain ma soeur se ruer sur Tanel pour aider Gulena.

Hélas, la réaction ne se fit pas attendre, et si Marilia était une excellente mage, ses talents de combattante n'arrivaient certainement pas à la cheville de ceux de Tanel ou de Gulena, qui était quand à eux des vétérans et des assassins d'élite de la Morag Tong. Du moins autrefois...
La Dunmer fut donc reçue d'un violent coup de pied retourné de la part de Tanel, et fut assommée net.

Bien consciente que même blessée, ma soeur était désormais hors de danger pour au moins quelques minutes, et que Gulena serait quand à elle capable de se débrouiller contre Tanel, j'entrepris dès lors de me jeter sur les agresseurs de Rogdul, renversant ainsi la balance d'un combat qui semblait perdu d'avance pour l'Orque.
Le premier des deux assassins de la Confrérie Noire se retourna aussitôt contre moi, et m'assaillit avec une telle violence que j'eus beaucoup de mal à me défendre de ses coups, encaissant même divers écorchures sur les avant bras ainsi qu'une longue estafilade sur la joue. Néanmoins, la virulence de ses attaques cachait un profond manque d'expérience, si bien que je ne tardai pas à trouver une ouverture béante dans sa garde et à m’engouffrer dedans, lui brisant la mâchoire et la nuque au passage dans un craquement sinistre.

Rogdul de son côté, profita aussitôt de mon intervention pour reprendre le dessus sur son propre adversaire, un Impérial d'age moyen. Et ignorant les coupures et autres coups que lui infligeait désormais son ennemi, l'Orque se jeta sur ce dernier, l'arracha du sol d'une seule main, et lui broya les vertèbres dans une étreinte particulièrement puissante, le tuant sur le coup.
-Chassez le naturel, il revient au galop...Commentai-je, amusée par cette propension qu'avait Rogdul à retrouver ses instincts de brute sanguinaire en cas de danger, lui qui était pourtant inhabituellement poli et raffiné pour un Orque...

Je n'eus cependant pas le loisir de plaisanter d'avantage sur ce sujet, car un autre petit groupe débarqua soudain dans le dortoir, entrainant avec lui le vacarme lié à l'affrontement qui opposait ses membres.
Cette fois-ci, c'était Eno Hlaalu et Miara contre Reesa et Samia, et je ne pus empêcher mon coeur de faire un bond dans ma poitrine à la vue de ce spectacle.
Abandonnant toute retenue, je me jetais aussitôt sur le petit groupe, accrochant au passage un Reesa occupé à lacérer les avant bras de Miara.
-Lache là ! Beuglai-je en bondissant sur l'Argonien, nous envoyant tout deux rouler par terre.

Le combat qui en suivit fut extrêmement violent, et si l'Argonien m'avait autrefois laissé pour morte, la rage et la détermination qui m'animaient désormais chassaient sans pitié toute notion de crainte et de survie.
Ainsi, soucieuse de ne pas laisser Reesa reprendre l'initiative, je lui portai aussitôt un violent coup de coude dans la nuque, clouant l'Argonien sur place avant même qu'il ne cherche à se relever.
Néanmoins, ce dernier répondit par un agile coup de talon, dans une intense contorsion pour parvenir à me toucher. Je glissai alors de nouveau par terre, assommée par le coup fouetté de l'Argonien, qui reprit immédiatement l'avantage en se relevant d'un bond et en me sautant dessus.
Alors couchée sur le dos, Reesa au dessus de moi, je ne pus hélas l'empêcher de m'étrangler, et eus bien du mal à réfléchir rapidement ainsi prise au piège. J'eus néanmoins le réflexe de frapper ses coudes tendus de mes avants bras, lui brisant ainsi les os au passage dans un rugissement de douleur.
Je me relevai alors immédiatement, profitant de ce retournement de situation pour reprendre l'initiative, mais fut contrée d'un coup de tête avant même d'avoir mis un genou à terre.
Désormais déséquilibrée par la frappe de l'Argonien, j'utilisai néanmoins ce manque de stabilité pour pivoter légèrement sur moi même et coller un coup de tibia dans la mâchoire de ce dernier, l’assommant à moitié.
Plus qu'un coup et...
-Sedris attention ! Cria une voix derrière moi, trop tard hélas, car une autre personne vint brusquement me ceinturer la gorge de son avant bras, dans un étranglement particulièrement douloureux qui me fit aussitôt voir des étoiles.

Qui...Comment...
Avais-je perdu mon combat ?
Pourtant, j'avais réussi à vaincre Reesa, ou du moins, à prendre le dessus sur lui...
-Sentez vous les relents de la mort vous envahir mademoiselle Ledd ? Murmura la voix de Samia à mon oreille, alors que je cherchais vainement à me débattre, impuissante.

Allais-je mourir, succomber ainsi sous l'étranglement de ma vieille amie ?

Non, je ne pouvais pas, pas comme ça...

Une violente secousse me propulsa soudain en avant, faisant lâcher prise à Samia par la même occasion.
Vu le cri de douleur de la Bosmer, ainsi que cette brusque poussée en avant, j'en conclus aussitôt que quelqu'un avait dû nous charger par derrière, me libérant ainsi de l'emprise de mon adversaire.
Étalée à plat ventre, j'entrepris de reprendre rapidement mon souffle et de jeter un bref coup d'oeil autour de moi, avant de me stopper net, abasourdie par le spectacle qui se déroulait désormais devant mes yeux.

Visiblement, Samia, blessée et prise par surprise, venait d'être capturée par Miara et Eno Hlaalu, alors que Gulena de son côté, demeurait couchée à même le sol, blessée mais cependant toujours vivante, vaincue par un Tanel qui n'en menait néanmoins pas large lui non plus à en juger son corps meurtri...
Il y avait également Rogdul, accroupi à côté d'une Marilia reprenant lentement ses esprits.

Et enfin, il y avait Reesa, debout juste devant moi, une dague à la main, son regard vide mais néanmoins déterminé fixé sur moi...

Sweet !!
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Un combat doit être fini avant même d'être commencé...

Chapitre 92: Des secrets bien enfouis.

-Reesa...Qu'est-ce que tu fais...Lança soudain Eno Hlaalu en laissant le soin à Miara d'attacher solidement la Bosmer désormais captive.
-Tues la ! Ordonna sèchement cette dernière à l'attention de l'Argonien, toujours debout devant moi alors que je demeurais au sol, impuissante et incertaine.
-La ferme...Grogna Miara en bâillonnant aussitôt Samia.
-Reesa...Enchaina le grand maitre en s'approchant doucement de l'Argonien.

Ce dernier ne répondit pas, l'esprit toujours embrumé par le rite qu'il avait subi lors de son retour parmi les vivants, et se contenta de me fixer, sa dague brandie, visiblement prêt à m'achever d'un moment à l'autre...

Comprenait-il ce qu'on lui disait ? Avait-il gardé un semblant de conscience, de libre arbitre, comme c'était parfois le cas avec Samia lorsque son moi profond reprenait brièvement les commandes de son propre corps ? Ou n'était-il finalement rien d'autre qu'une enveloppe vide, animée par les désirs de son nouveau maitre uniquement ?
-Reesa...Je sais que tu m'entends...Recommença Eno Hlaalu après quelques secondes de silence. Tu n'es pas comme ça Reesa, ce n'est pas toi...Tu te rappelles ?

L'Argonien, qui ne semblait pourtant pas prêter la moindre attention au Dunmer, cligna soudain des yeux dans un imperceptible mouvement de lutte intérieure.
De toute évidence, les paroles du grand maitre avaient réveillé quelque chose en lui, comme une bougie trop longtemps éteinte, ravivée par les flammes de la persuasion.
-Je...Commença maladroitement Reesa, son regard toujours fixé sur moi, mais où régnait désormais des lueurs d'incompréhension.

Samia tenta aussitôt de crier quelque chose, mais dû se contenter d'une plainte courroucée, étant désormais incapable de prononcer le moindre mot.
-Reesa...Tu as fait le serment...Tu as juré...C'était il y a longtemps...Tu te souviens ? Enchaina doucement Eno Hlaalu. Tu as promis de respecter tes engagements coute que coute...Tu as dit que c'était ton destin, ton devoir...Rappelle toi...

L'Argonien cligna plusieurs fois des yeux, avant de secouer légèrement la tête, comme pour chasser quelque chose de son esprit...
-Je...J'ai...Recommença-t-il d'une voix hésitante, faisant tourner à plusieurs reprises la dague dans sa main d'un geste indécis.

Bizarrement, je pris soudain conscience du fait que le grand maitre ne mentionnait pas seulement les engagements de base d'un assassin de la Morag Tong envers son organisation, mais également quelque chose d'autre.
Quelque chose de plus sombre, de plus diffus...
Qu'avait-il fait promettre à l'Argonien du temps où il avait officié ici à nos côtés ?
Avait-il eut un rôle plus important, plus décisif que ce que l'on avait bien voulu nous faire croire à l'époque ?

Bien sur, alors que moi et Samia avions autrefois été des membres particulièrement prolifiques, du genre que l'on exposait fièrement pour prouver le pouvoir et la bonne santé de la Morag Tong, Reesa lui, avait toujours agi dans l'ombre, et n'avait jamais été mit en avant comme nous.
Il avait été utilisé à d'autre fins, et avait rempli des missions dont seuls lui et le grand maitre connaissaient l'existence...

Qu'avait-il fait durant tout ce temps ?
Avait-il servi une autre cause ? Un autre dessin ?

L'Argonien cligna une nouvelle fois des yeux, mais différemment cette fois-ci, comme pour chasser une ultime zone d'ombre avant que la clairvoyance et la lucidité ne reprennent brusquement leur droit.
-Je me rappelles...Murmura Reesa.
Et sans crier gare, l'Argonien se retourna brusquement et poignarda Tanel dans le cou, le tuant net, avant de se trancher lui même la gorge et de s'effondrer sur le sol, mort.

Samia poussa aussitôt un hurlement de rage dans son bâillon, gesticulant dans tous les sens pour tenter de s'échapper de l'emprise de Miara.
-Mais qu'est-ce que...Commença Rogdul, interloqué, alors que le temps semblait s'être figé sur place devant la réaction de l'Argonien. Mais comment...je comprends pas...

Avant même de pouvoir prononcer le moindre mot, je fus soudain prise d'une étrange sensation, comme assaillie par une tempête de glace qui pénétrait à toute allure sous ma peau, envahissant mon être jusque dans ses moindre recoins.
Et avant que je ne comprenne que la Bosmer venait de perdre connaissance, abandonnée par l'esprit qui la hantait depuis déjà tellement longtemps, une douleur, infernale, insoutenable, déchira bientôt mon corps dans son entièreté.

A vrai dire, je n'avais jamais eu aussi mal de toute ma vie. J'aurais aimé crier, hurler, me débattre dans tous les sens. Pourtant, j'étais paralysée, comme si une autre personne venait à l'instant même de rentrer de force dans mon propre corps, me réduisant en bouille au passage.
-Vous ne pouvez pas m'arrêter ! Cracha ma propre voix avec une haine invraisemblable. Vous ne comprenez pas qui je suis ?! J'obtiendrai ce que je veux, qu'importe les moyens !

Laissant de côté toute précaution, Eno Hlaalu s'approcha doucement de moi, et s’accroupit à mes côtés alors que je me tordais de douleur au sol, luttant désespérément pour chasser cette présence infernale de mon corps.
-Sedris...Murmura le grand maitre.
-Il n'y a plus de Sedris ! Cracha ma voix sans même que je ne parvienne à la contrôler. Cette enfant est rongée par la noirceur, ne le sentez vous pas ?! Ne sentez vous pas comme son corps et son esprit empestent la mort ?!
-Sedris...Ecoute moi...Poursuivit Eno Hlaalu. Je sais ce que tu ressens, ce que tu penses...Tu te sens coupable, tu te dis que tous ces gens ne méritaient pas de mourir...Personne n'a dit que cette vie serait facile tu sais...Tu as dû prendre des décisions importantes, faire des choix difficiles...
-Ah ! Vos paroles sont vides de sens, "grande maitre" ! Ricana la chose tapie dans mon organisme, écrasant un peu plus chaque seconde ma propre conscience dans une douleur insupportable. Vous ne réalisez pas encore ! Cette enfant est corrompue par le mensonge et la violence ! Nous sommes pareils elle et moi !
-Ne l'écoute pas, tu n'es pas comme ça Sedris...Murmura calmement le Dunmer.
-Non, il a raison...Avouai-je à voix basse, les larmes aux yeux, fournissant un effort impensable pour sortir ces quelques mots de mon plein gré.
-Sedris...Ce ne sont pas vos ressemblances qui comptent, mais vos différences...Tu n'es pas comme lui Sedris...

Comment pouvait-il dire ça, alors que je partageais désormais mon corps avec le mal et le néant eux-même ?
J'étais un monstre, plus que je ne l'avais jamais été durant toute ma vie...
Je ne méritais pas que l'on s'intéresse à moi, que l'on me protège, que l'on me console.
J'étais un être ignoble, innommable, et j'en payais désormais le prix...
-Sedris, tu n'es plus seule désormais...Tu as une famille, des amis, qui te comprennent et t'acceptent pour ce que tu es...Tu n'as plus à souffrir, à supporter ce poids toute seule...

Je me tordis un peu plus sur le sol, mon esprit menaçant dangereusement de céder à la folie d'un instant à l'autre si cette douleur continuait à m'agresser ainsi...
-Alors reviens nous Sedris...Reviens...Conclut doucement le grand maitre.

Un hurlement de rage retentit soudain au plus profond de mes entrailles, la chose luttant désespérément pour maintenant son emprise sur moi, avant d'être bientôt chassée, arrachée de mon corps par une force invisible.
Exténuée, choquée et grandement affaiblie par ce combat infernal que je venais de mener durant plusieurs minutes, je restai au sol quelques instants, cherchant à reprendre mon souffle et mes esprits alors que des larmes de douleur et de tristesse ruisselaient le long de mon visage.
-Du calme, tout va bien, c'est fini...Me rassura Eno Hlaalu.

Malgré la douleur qui me tiraillait toujours, je jetai tant bien que mal un regard vers le corps de Samia, qui semblait avoir reprit vie depuis, même si je savais désormais l'ignoble supplice que devait subir la Bosmer depuis déjà tant d'années...

Non, je ne devais plus perdre une seule seconde désormais.
Il me fallait absolument chasser cette immondice du corps de mon amie...

Sweet ?
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Un combat doit être fini avant même d'être commencé...

ah ok la vidéo
http://www.youtube.com/watch?v=4l60VAE7XyU

Sweet

C'est moi ou on a eu droit à une petite référence Harry Potter?