Bonne suite Malgré que plus petite que les autres

Je cite "Il jouirait d'un talent exceptionnel, et ferait un silencieux de choix pour Lachance"

Cool

Vos est arrivé et va purgé le sanctuaire !!

Chapitre 55: le métronome.

-C'est fait. Annonça simplement la Dunmer qui nous livrait désormais les messages. Il n'y a aucun survivant.

-Déjà ?! S'exclama Mathieu Bellamont. Il n'a pas trainé...

Il était encore assez tôt dans la matinée. Visiblement, ce Lachance avait agit avec une rapidité étonnante.

-Bien, le connaissant, il va directement enchainer, et confier d'autres missions à son nouveau silencieux.

-Euh...Il a terminé son premier contrat, et est déjà en train d'accomplir son deuxième...Fit remarquer la Dunmer. Il vient à l'instant d'assassiner le premier membre de la famille Draconis...

Mathieu Bellamont resta silencieux quelques secondes, comme frappé d'un coup de massue. Visiblement, le nouveau silencieux de Lachance enchainait ses contrats sans jamais s'arrêter...En l'espace d'une nuit, il avait purifié tout un sanctuaire, terminé son premier contrat, et enchainait déjà sur le deuxième...Impressionnant.

-Bon ! Il faut embrayer et vite, où nous allons manquer notre opportunité ! Lança finalement Mathieu Bellamont. Lachance envoie systématiquement son silencieux vers des cachettes où sont disposés les nouveaux ordres, ainsi que les récompenses pas vrai ? Savez vous où il a caché les ordres suivants ?

-Je ferais une bien mauvaise traqueuse le cas contraire. Répondit la Dunmer d'un air amusé. Dans le puits situé dans la cour du chateau de Skingrad.

Sans piper mot, Mathieu Bellamont fonça dans son bureau, et rédigea rapidement une fausse lettre, qu'il vint directement remettre à la Dunmer.

-Bien, allez y tout de suite, et remplacez l'ordre de mort présent à l'intérieur du puits par celui-ci.

-Très bien. Répondit la Dunmer en disparaissant aussitôt dans un tourbillon de poussière.

Décidément, la lucidité de Bellamont m'impressionnait. Il ne perdait pas une minute...

-Quelle est la nouvelle..."Cible" ? Questionna Evos, visiblement aussi abasourdi que moi par la rapidité de Mathieu Bellamont.

-Un Khajiit nommé J'Ghasta. C'est un silencieux lui aussi. En échangeant les ordres, nous allons nous servir du nouveau silencieux de Lachance pour faire le sale travail. Il semble particulièrement doué, et n'est visiblement pas là depuis assez longtemps pour connaitre les personnages importants de la Confrérie...Il tuera ses nouvelles cibles sans se poser de question. Lança Mathieu Bellamont avec un sourire triomphale.

Puisse-t-il avoir raison...

Nous passâmes les jours suivants à falsifier des ordres de missions, et à mener le silencieux de Lachance en bateau. Shaleez, Alval Uvani, Harilstein Sangblanc...Tous tués avec une rapidité et un professionnalisme effrayant. A vrai dire, je n'aurais croisé le silencieux de Lachance pour rien au monde...C'était une véritable machine à tuer...

Mathieu Bellamont quand à lui prenait soin de tout noter dans son faux journal intime, se faisant passer pour un dément en quête de vengeance. Il gardait ainsi une réserve en cas d'échec, et s'assurait que l'ennemi ne connaisse jamais sa véritable identité.

-Bien, à l'heure qu'il est, le silencieux de Lachance devrait avoir exécuté sa dernière cible, Ungolim, l’écoutant en personne...Annonça fièrement Mathieu Bellamont. Il ne reste dorénavant que les annonceurs, et nous aurons enf...

L'impérial fut interrompu par l'arrivée de la traqueuse, visiblement affolée.

-Lachance à intercepté son silencieux juste après le meurtre d'Ungolim ! Le silencieux arrive ! Si il découvre Enilroth nous...

-Merde ! Pesta Bellamont. Bon, c'est trop tard, il le trouvera de toute façon, et cette cachette dans la foulée. Il faut quitter cet endroit, et vite, avant l'arrivée du silencieux. Enchaina l’Impérial dans la précipitation. Lachance est-il avec lui ?

-Non, il est parti l'attendre à la ferme Gardepomme. Répondit la Dunmer.

-Bien. Si le silencieux à commis tous ces meurtres, la main noire va forcément soupçonner Lachance. C'est notre ultime chance de nous laver de tout ceci. Je vais de ce pas convoquer Arquen, Barus Alor et Belisarius Arius, et les convaincre de foncer sur Lachance. Sedris...

Je lui demandai ce qu'il attendait de moi.

-Va à Gardepomme, et règle lui son compte.

Sedris VS Lucien Lachance?

Chapitre 56: règlements de comptes.

J'atteins Gardepomme à la tombée de la nuit.

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Je restai quelques minutes immobile devant la propriété. Et dire que l'homme qui avait malmené Samia durant prêt d'un an se trouvait derrière cette porte...

Il lui faudrait maintenant assumer ses actes, car je venais régler l'affaire une bonne fois pour toute.

Je me dirigeai finalement vers la porte, et pénétrai dans la petite maison.

L'homme à l'intérieur, assis devant le feu et vêtu d'une longue robe noire semblable à celle de Mathieu Bellamont, se leva d'un bond et se tourna directement vers moi.

-Ah ! Je vous attendais ! Lucien Lachance, enchanté !

Je ne répondis rien.

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-Ainsi, la Morag Tong m'envoie son meilleur assassin pour clore toute cette histoire ? Je suis flatté, vraiment. Continua l'Impérial d'un air goguenard.

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Il m’observa silencieusement pendant quelques secondes, mais ne sembla pas gêné par mon mutisme. Au contraire, Lucien Lachance semblait me prendre de haut.

-Allons, allons, je ne risque rien pas vrai ? Si Samia a réussit à devenir l'un des membres les plus talentueux de votre piètre organisation en à peine un an, je ne risque rien d'un assassin de la Morag Tong.

Samia ? Oh non, moi j'étais celle que l'on envoyait faire ce que personne d'autre ne savait faire. J'étais le bras armé, le fer de lance, le dernier atout d'une organisation mourante.

-Peuh ! Sithis n'a rien à craindre d'un misérable moucheron comme vous !

Sithis ? Connaissais pas. Moi tout ce que je pouvais dire à ce Lachance, c'est qu'il pouvait d'ors et déjà prier son dieu de pacotille, car j'étais venue laver l'honneur de mon clan, perpétuer les traditions d'une des plus anciennes organisations Dunmers, et que désormais, nous ne le lâcherions plus, que ce soit dans cette vie ou dans l'autre.

Que pouvait bien faire un psychopathe raté face à un professionnel surentrainé ?

Piqué au vif, Lachance dégaina sa lame courte dans le but de me trancher la gorge. Je donnai immédiatement un coup de pied dans sa main, ce qui lui fit lacher son arme dans un grognement de douleur. Je tentai à mon tour de dégainer mon sabre, mais Lachance frappa sur mes mains avec les siennes, ce qui me fit lacher prise, projetant mon sabre à l'autre bout de la pièce.

Nous nous repositionnâmes instantanément, prêts à nous battre à main nue.

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Après quelques secondes d'observation mutuelle, Lachance lança l'assaut, et tenta de m'écraser son poing dans la figure, que j'esquivai de justesse. L'Impérial avait beau approcher la quarantaine, il était diablement rapide...

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Il tenta de me donner un coup de pied latéral dans la foulée. Hélas pour lui, je me rétablis la première, et sautai par dessus son attaque pour lui asséner la mienne.

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Là encore, nous nous neutralisâmes mutuellement, et reprîmes une position de garde.

-Vous êtes étonnement agile. Me lança Lachance. Mais ça fait vingt ans que je pratique ce métier, vous ne faites clairement pas le poids.

Sur ces mots, il m'attaqua de nouveau en un éclair, faisant pleuvoir une pluie de coups sur moi, que j'esquivais avec beaucoup de peine. L'impérial était clairement au dessus de tout ce que j'avais affronté jusque là...

Je ne pus hélas esquiver un crochet du droit, qui m’assomma à moitié. Lachance profita aussitôt de mon déséquilibre pour me frapper au sternum, et me faire basculer en arrière.

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Je me rattrapai de justesse à l'étagère derrière moi, le souffle coupé, alors que Lachance resta sur place, affichant un air triomphale.

-Est-ce tout ? Lança-t-il d'un air moqueur.

Soudain, il se jeta sur moi bras tendus dans le but de m'achever. J'esquivais son attaque de justesse, et saisis l'un de ses bras en plein vol, que je brisai instantanément au niveau du coude suite à une torsion très particulière.

-Arg ! Cracha Lachance en reculant, un bras désormais neutralisé.

Il tenta de nouveau un crochet de sa seule main valide. Hélas pour lui, je saisis ce bras également, et lui brisai le poignet d'une clef bien placée, ce qui fit s'agenouiller l'Impérial dans une grimace de douleur.

J'avais beau être moins forte physiquement, et moins expérimentée que lui, je demeurais malgré tout bien plus agile, et accomplie techniquement.

Lachance tenta de se relever, au moment même où je l'enchainai à mon tour avec un crochet du gauche qui vint pratiquement le mettre KO debout.

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Je profitai de son déséquilibre pour le frapper de toutes mes forces au sternum, ce qui le projeta en arrière dans un râle d'agonie.

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Je le rattrapai par sa capuche au moment même où il s'apprêtait à retomber au sol, et lui saisis fermement la tête, l'enroulant avec mon bras droit.

-Urg ! Soyez bien sure que Sithis n'oubliera jamais votre perfidie, car il n'existe nul repos pour les traitres de votre race. Tenta d'articuler Lachance, à moitié étouffé par mon bras.

Je lui expliquai qu'il aurait maintenant à assumer ses responsabilités dans l'autre monde, une fois face à Samia, car mon travail était désormais terminé dans celui-ci.

D'un geste sec, je lui brisai la nuque dans un craquement sonore. L'impérial s'écroula par terre, sans vie.

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Je restai quelques minutes à regarder le cadavre inerte de Lachance.

On avait beau rabâcher sans cesse dans les livres pour enfant que la vengeance n’arrangeait rien, qu'elle ne laissait que le vide une fois accomplie. C'était faux. Le meurtre de Lachance venait de me libérer d'un poids énorme. J'avais fait ce que je croyais juste, je pouvais maintenant respirer, et passer à autre chose.

Mathieu Bellamont pénétra soudain dans la pièce, visiblement affolé, avant de retomber instantanément en apercevant la scène.

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-Il est...Commença-t-il.

Je lui répondis par un signe de tête affirmatif.

L'impérial resta silencieux quelques secondes, avant de s'animer dans une précipitation soudaine.

-Vite, le reste de la main noire arrive, il faut que vous partiez dès maintenant. Le silencieux de Lachance à trouvé le repère du phare et se dirige également vers ici. Il est visiblement tombé dans le panneau, mais à ce stade ci, ça ne change plus rien...

Je demandai rapidement à Mathieu Bellamont la suite des opérations.

-La traqueuse vous attend non loin d'ici, et Evos est déjà à la cité Impérial. Un bateau vous reconduira à Seyda Neen dès ce soir. Votre travail ici est terminé, il vous faut retourner sur Vvardenfell désormais...

Je lui demandai ce qu'il allait faire.

-Et bien...Je pensais que les choses se passeraient autrement...Mais je dois maintenant assumer mon rôle jusqu'au bout, je n'ai plus le choix. Lachance mort, son silencieux va probablement prendre sa place. Après quoi nous devrons nous rendre à Bravil, et élire un nouvel écoutant...

L'impérial marqua une pause. Je ne savais pas trop pourquoi, mais cette discussion sonnait comme un adieu...Était-ce ainsi que les choses se terminaient ?

-J'ai été ravi de travailler à vos côtés. Me lança finalement Mathieu Bellamont, visiblement émus. Partez maintenant.

Je quittai directement la maison, et m'enfuis dans la nuit.

Une page venait de se tourner...Il me fallait maintenant quitter Cyrodiil...

bien fait pour lachance

Ce chapitre était épique!

C'est bête mais j'ai l'impression que la fin approche...

NAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Sa fait 2 fois que Lachance meurt !! POURQUOI !!!!!!

Tu vas le payé Sedris !! Des que Vos(Vos n'est pas une abréviation de Evos mais le nom d'un de mes personage) devient écoutant, je fait une prière a la mère de la nuit pour que tu crève !!!!!

Mais a par sa très bonne suite.

c'était vraiment bien! pour quand la suite?

est ce que tu fera une autre fic après celle ci?

Vous verrez bien va

Suite en fin de matinée, ou début d'aprem.

j'espère que c'est pas la fin tu dois encore nous faire Bordeciel (mais avant une re-acclimatation a Vvarfendell ainsi que la crise d'oblivion destruction d'ald Run) puis apres t'a encore l'archipel de l automne et les provinces de Lenclume et Haut Rocher ^^
donc on espere tous que c'est pas fini
P.S.: ça serait marrant de voir Sedris patauger dans le marais noir ca doit etre plein de moustique ça me parrait un lieu ideal pour le secret et le meurte.

Voila bonne chance pour la suite

Kahjithh Les moustique du Marais Noir il font la taille d'une mouche et il te bouffe la peau. En plus la Confrérie Noire est très présente làs-bas.

Chapitre 57: un adieu venu d'ailleurs.

Le retour vers Vvardenfell fut beaucoup plus rapide que prévu. La traqueuse me ramena directement au port de la cité impériale, où Evos nous attendait déjà. Le Dunmer ayant prit soin de tout préparer durant notre absence, le bateau quitta le quai dès notre arrivée, et prit la direction de Morrowind.

J'eus un peu de mal à accepter l'idée de quitter Cyrodiil si brusquement. Non pas que je m'étais spécialement attachée à la région, mais j'avais le sentiment au fond de moi d'y laisser quelque chose, comme une partie de moi même.

Peut-être le fait de partir en y abandonnant tout ce que j'avais eus de plus chère jusqu'ici...Mes amis, mes idéaux...

Les choses avaient tellement changé...Plus rien ne serait jamais pareil.

-Au fait, comment tu t'appelle ? Lança Evos à la traqueuse.

-Narile Falvani. Répondit simplement la Dunmer.

-Et euh...D'où viens-tu ? Enchaina Evos d'un air soupçonneux. La Dunmer gloussa, connaissant visiblement le sens inavoué de la question. De fait, la réputation d'Evos n'était plus à faire au sein de la Morag Tong.

-Ald Velothi. Répondit enfin Narile. Evos sembla se décontracter. Visiblement, l'origine profondément Vvardenfellienne de la Dunmer lui permettait de ne pas la haïr...

Nous arrivâmes à Seyda Neen tôt dans la matinée.

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Je reconnus directement le climat tropical de la région. La pluie torrentielle s’abattant sur le petit village portuaire était à la mesure de la chaleur moite qui y régnait.

Evos quitta le navire le premier, visiblement très enthousiaste à l'idée d'enfin retrouver son pays natal. Narile et moi même lui emboitâmes le pas dans la foulée. Souhaitant ne pas regagner Vivec trop vite, nous décidâmes de faire le chemin à pied.

Après tout, on était plus sur une heure prêt, et étrangement, j'avais le sentiment qu'il me faudrait bien quelques heures pour retrouver mes marques ici, sans les autres, sans Samia...

La pluie cessa soudain alors que nous progressions le long du chemin côtier menant vers Vivec. Narile se stoppa alors net dans sa marche.

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A en juger par les chuchotements que je percevais d'ici, la Dunmer devait être en train de recevoir des informations par un procédé magique qui m'était inconnu. Les paroles aussi pouvaient se téléporter ?

-Mathieu Bellamont est mort...Annonça finalement Narile.

La nouvelle jeta un silence morose sur le groupe. Étrangement, tout le monde l'avait pressenti...Le fait de laisser l'Impérial en arrière, seul face au reste de la Confrérie Noire, lui avait finalement couté la vie. C'était sa mission, et il l'avait accomplie jusqu'au bout. La présence de la Morag Tong à Cyrodiil s'était définitivement éteint avec lui...

Urven, Tanel, Gulena, Reesa, Samia et maintenant Mathieu Bellamont...Il ne restait plus qu'Evos et moi désormais...

Notre arrivée à Cyrodiil me semblait déjà tellement éloignée, comme si ce souvenir provenait d'une vie antérieure, qui s'était déroulée il y a des siècles.

Je fus extirpée de mes pensées par l'intervention de Narile.

-Regardez ! Lança-t-elle en direction d'un étang situé un peu plus loin sur le chemin, duquel nous nous approchâmes doucement.

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Un homme en armure gisait là, à moitié immergé dans la vase. Les disparitions étant fréquentes dans cette région, notamment en raison de la faune, et des conditions climatiques très particulières, je n'aurais normalement pas du m'intéresser d'avantage à ce cadavre. Néanmoins, ce dernier m'intriguait pour plusieurs raisons.

Tout d'abord, son armure, visiblement forgée dans de l'acier, semblait très différente de toutes les armures que j'avais vu jusqu'ici. Elle ne correspondait en effet à aucun code esthétique connu.

Ensuite, après avoir examiné son épée Evos et moi, nous remarquâmes qu'elle était étonnement lourde, et donc extrêmement difficile à manier. A vrai dire, je n'en avais jamais vu de pareille. Elle aurait presque pu servir de claymore et de marteau de guerre en même temps...

Enfin, en fouillant le cadavre, je trouvai une note écrite dans une langue étrange. Visiblement, ce langage était fort semblable au nôtre, même si la grammaire semblait différente. De plus, certains mots m'étaient totalement inconnus.

"Mon seigneur, il vous faut quitter les lieux sur le champ. Le sultan Al-Ashraf et ses mamelouks arrivent, forts d'une armée de deux-cents vingt mille hommes. Notre présence ici est révolue, il nous faut renoncer à la terre sainte."

Visiblement, il s'agissait d'un message urgent, sonnant l'arrivée d'un ennemi qui terrasserait toute forme de résistance, et dont la victoire sonnerait la fin d'une ère. Mais les mots sultan, mamelouks, ainsi que le qualificatif de terre sainte ne m'évoquaient rien.

D'où pouvait bien provenir cet homme ?

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Je ne pus m'empêcher de repenser à ma découverte dans les montagnes de Jerall, ou encore à mon expérience dans le désert d'Elsweyr.

Cet homme venait-il lui aussi...D'ailleurs ?

-Comprends rien à ce charabia. Conclus Evos en faisant mine de continuer sur son chemin, emportant néanmoins l'épée avec lui.

Mais moi, je comprenais...

Cet homme avait été témoin de la fin d'une ère, de la destruction d'un état, d'une culture...

Au fond, nous n'étions pas tellement différents lui et moi...

J'entrepris finalement de me relever à mon tour, et de suivre Evos sur le chemin. Il ne servait à rien de ressasser les évènements passés.

Non, il nous fallait désormais rejoindre Vivec, et mettre un point final à toute cette histoire.

suspens...

j'ai jamais pris autant de plaisir a lire depuis Harry Potter et Eragon

j'adore cette fic !

Chapitre 58: requiem

Le sanctuaire de Vivec était vide à cette heure de la journée, tous les membres étant déjà parties en missions.

Eno Hlaalu, que je n'avais plus vu depuis des mois, nous accueilli, et nous pria de nous asseoir à son bureau Evos et moi, alors que Narile prenait congé de nous.

-Bien, que dire...Commença le Dunmer après s'être assis à son tour.

Au fond, pas grand chose. L'opération avait bien commencé, mais s'était mal terminée, pour plusieurs raisons.

Si l'on devait faire le bilan de cette reconquête, elle avait mis fin à la présence de la Confrérie Noire au Val-Boisé et à Eslweyr, et l'avait pratiquement réduite à néant à Cyrodiil. D'un autre côté, la Morag Tong avait perdu six de ces meilleurs agents, avait été forcée de retourner en Morrowind, et avait montré au monde entier qu'elle n'était rien de plus qu'une organisation dépassée par des lois d'une autre âge. En fin de compte, la situation était encore pire qu'avant...

Le plus étonnant, c'est que la cause de cet échec était bien plus simple et imprévisible qu'une guerre contre la Confrérie Noire.

C'était la mort de l'empereur, et cette guerre contre l'Oblivion, qui avait définitivement mis fin à notre opération. Les gens nous avaient oublié au moment même où Uriel Septim avait rendu l'âme, où les premières portes provenant de l'Oblivion s'étaient ouvertes un peu partout sur Cyrodiil.

Au fond, malgré tous nos efforts, il est des choses contre lesquelles on ne peut lutter.

Evos avait raison, la Morag Tong n'était plus rien d'autre qu'une organisation obsolète, dépassée par le temps et les évènements. Si elle avait encore une once de crédibilité dans une province égarée comme Morrowind, le reste de Tamriel ne voulait plus de nous.

Nous étions devenu des parias...

C'était un bien triste constat pour une personne comme moi, qui n'avait trouvé la paix qu'en pénétrant les rangs d'une telle organisation. La Morag Tong était devenue ma raison d'être, et il me fallait désormais assister à son déclin...

Si seulement j'étais née il y a mille an, lors de son apogée...

-Naturellement, nous avons encore beaucoup de travail ici...Se hasarda Eno Hlaalu, conscient de ma résignation.

Évidemment, je comprenais où il voulait en venir, et concevait que si les choses ne seraient plus jamais pareilles, la fin en temps que telle n'était pas encore arrivée.

Mais personnellement, j'avais abandonné mes idéaux, et tout ce qui avait donné un sens à ma vie jusqu'ici.

Eno Hlaalu pourrait me dire ce qu'il voudrait, j'avais fait le tour de la question...

FIN.

FIN

nooooooooooooooooooon