Non non ça aurait été trop facile. Seul Mathieu Bellamont s'est infiltré, ça a été expliqué.

Chapitre 41: dans la gueule du loup.

Nous arrivâmes à Cheydinhal à la tombée de la nuit, comme prévu, et nous infiltrâmes dans la ville par les égouts.

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-Bien, je resterai derrière. Dès que tu rentre, je trouve ma cible et je l'assassine. Conclus simplement Samia.

Sur ses mots, nous nous séparâmes. Je longeai le rempart pour passer discrètement derrière les maisons, en direction de l’habitation désignée par Mathieu Bellamont.

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Je l'atteins rapidement.

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Après avoir jeté un bref coup d'oeil autour de moi, je crochetai la porte, et me faufilai à l'intérieur.

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Naturellement, la maison était dans un état désastreux, mais on ne demandait généralement pas mieux de l'aspect extérieur d'une planque, histoire de rebuter les curieux.

Je pris la direction du sous-sol, et en descendis rapidement les escaliers, jusqu'à déboucher dans la pièce principale de la cave.

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D'ici, un trou dans un des murs menait vers un autre passage, que j'empruntai sans tarder, jusqu'à arriver vers la fameuse porte magique, la même que celle rencontrée dans les souterrains de la ville d'Orcrest, à Elsweyr.

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-Sanguin, mon frère. Prononçais-je à l'intention du portail, qui s'ouvrit alors dans un léger cliquetis métallique. Sans plus attendre, je me faufilai discrètement à l'intérieur du sanctuaire.

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Vu de l'entrée, l'endroit semblait vide, même si je pouvais déjà percevoir quelques bruits de conversation venant du fond, dont l'approchai rapidement.

Arrivée au bout du couloir, j'aperçus une volée de marche menait à un étage inférieur, composé d'une seule chambre visiblement, l'endroit même d'où semblaient provenir les voix.

Je m'approchai furtivement de la porte de la chambre.

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D'ici, j'entendais clairement la conversation, même si j'étais trop mal mise pour voir qui que ce soit à l'intérieur.

-...N'a toujours pas l'air décidée à parler. Tu es sacrément coriace, pour une gamine de ton age. Lança une voix d'Orque.

-Hé oui ! Lança simplement la voix de Gulena, d'un air blasé. Mais je vous en prie, continuez donc. On ne sait jamais, avec un peu de persévérance, je pourrais peut-être lâcher deux ou trois trucs.

Le bruit sourd d'un poing s'abattant sur une mâchoire traversa la pièce. Gulena sembla cracher quelques chose par terre, avant de reprendre.

-Regardez ! Vous me laissez la reprendre dites ? Comme ça je la mettrai sous mon oreiller et quand la petite souris passera j'aur...

Un nouveau bruit sourd retenti, plus violent cette fois-ci, et accompagné d'un bruit de chute. Visiblement, Gulena venait de tomber de la chaise sur laquelle elle semblait elle attachée sous la puissance de l'impact.

A en juger par les bruits qui suivirent, son bourreau venait de la relever, et de la rasseoir sur sa chaise.

-Gogron, pas la peine de continuer ainsi. Vous voyez bien que vos coups ne lui font rien...Grinça une voix d'Argonienne.

-Quelle vaste blague, cet ordre de Lachance de la garder en un seul morceau. Moi, je l'aurais déjà taillée en pièces à coup de...Bon d'accord, mais admettez que cette directive est plutôt contraignante, ma soeur. Il est évident que nous n'en tireront rien comme ça...

Gulena siffla d'un air distrait.

-En tout cas. Repris la voix d'Orque. Vous les Dunmers vous êtes une sacré bande de malades. Pas étonnant que vous représentiez la majorité des assassins de la Morag Tong. Il ne peut y avoir que des fous furieux pour composer une secte pareille...D'ailleurs, parmi tes collègues envoyés ici, les deux autre Dunmers encore en vie là... C'est quoi leur nom déjà ? Ils sont comme toi ?

-Ola non pas du tout. Répondit Gulena. Je suis Cyrodiilienne, ils sont Vvardenfelliens. Même au sein des communautés Dunmers de Cyrodiil, on craint nos frères de Morrowind pour leur froideur et leur sauvagerie. Vous les Orques et les Argoniens, vous vous prenez pour des tueurs...Sachez qu'à Morrowind, un citoyen lambda vous arracherait le coeur et le mangerai sous vos yeux pour un regard de travers, et sans la moindre once de remord. Estimez vous donc heureux de n'être tombés que sur moi...

Un long silence suivit les paroles de Gulena. Visiblement, elles venaient de faire mouche.

Je décidai de profiter de ce moment de silence pour pénétrer dans la pièce.

-Ocheeva attention ! Beugla l'Orque en me voyant débouler. D'un geste vif, il dégaina sa hache de guerre, et entreprit de me couper en deux d'une frappe latérale, de gauche à droite. Je sautai par dessus l'attaque dans un mouvement souple, et lui collai mon pied dans la figure d'un même geste, ce qui l'envoya directement au tapis.

L'Argonienne, qui m'avait contournée entre temps, entreprit de me ceinturer la taille par derrière. Hélas pour elle, un bon coup de tête régla l'affaire en deux temps trois mouvements. Ocheeva s'écroula à son tour, assommée.

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-Pas très fin. Fit remarquer Gulena, toujours attachée. Enfin bon, comme quoi, même un bon coup de boule à ses vertus.

Je détachai rapidement la Dunmer, et la relevai. Visiblement, elle n'avait pas subit trop de dégats. Quelques bleus par ci par là, une arcade ouverte et deux dents en moins.

-Qu'est-ce qu'on fait d'eux ? Enchaina la Dunmer en désignant les deux victimes inconscientes au sol.

Je lui expliquai que leur heure n'était pas encore arrivée, et que de toute façon, il était bien plus humiliant pour elles de les laisser en vie.

Sur ces mots, Gulena ramassa sa tenue et ses armes déposées dans un coin de la pièce, et les enfila rapidement. Nous quittâmes ensuite la chambre, pour regagner le hall principal du sanctuaire.

Nous y croisâmes un Impérial, visiblement atteint de vampirisme à en juger par son visage.

Contre toute attente, alors que je dégainais, il poussa un cris de terreur, et se volatilisa dans un nuage de fumée.

-Lui c'est Vicente Valtieri. Expliqua Gulena. Il a longtemps vécu sur Vvardenfell, c'est même là qu'il est devenu vampire d'ailleurs. Enfin bref, tu penses bien qu'il connait la Morag Tong, et que deux assassins, dont un qui porte l'armure ancestrale, représentent un challenge bien au delà de ses capacités.

Je rengainai mon katana, passablement stupéfaite par l'attitude du vampire. Évidemment, sa fuite avait été la solution la plus sage pour lui, car un combat dans ces circonstances aurait inévitablement causé sa mort. Mais d'un autre côté, fuir l'ennemi de la sorte, qui plus est en affichant honteusement sa peur, était peu commun, surtout pour un assassin...Avait-il vu ou vécu des évènements troublants liés à la Morag Tong durant sa vie sur Vvardenfell ?

Nous quittâmes rapidement le sanctuaire, pour regagner l'extérieur. Nous nous retrouvâmes derrière les maisons, à l'abri des regards.

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-Je ne sais comment te remercier. Lança Gulena.

A vrai dire, il n'y avait nul besoin de me remercier. Entre soeurs de la Morag Tong, ce genre d'aide était tout à fait naturelle, quand elle était possible du moins...

De fait, j'aurais tout aussi bien pu être envoyée au sanctuaire pour l'achever, histoire de m'assurer qu'elle ne parle pas...Ce genre de pratique me répugnait, évidemment, mais j'y avais malgré tout été préparée, et même confronté plusieurs fois durant ma vie à la Morag Tong...

Néanmoins, étant donné les circonstances, le fait qu'on ne soit déjà plus beaucoup, ajouté à son mutisme durant l'interrogatoire, avait rendu le sauvetage envisageable ce coup-ci, à mon grand soulagement...

Après une rapide inspection des lieux, nous quittâmes Cheydinhal en direction du phare d'Anvil, comme prévu.

J'espérais que Samia n'avait pas rencontré de problème de son côté...

Question 1: Sa se passe avant que notre perso est rejoint la confrérie noire ?

Question 2: Pourquoi ta toujour pas dit a Samia de se barré de mon pc ?

Linvocateure Posté le 20 mai 2011 à 09:20:23 Question 1: Sa se passe avant que notre perso est rejoint la confrérie noire ? oui car dans l'histoire de blackdevil24, mathieu bellamont prépare le plan de trahison qui est mis en place bien avant l'arrivé du héros dans la confrérie noire comme le confirme lucien lachance dans son chateau

Suite ce soir.

j'étais absent depuis presque deux semaines a cause de mon voyage en Italie ( ), J'ai donc eu du mal a trouver le temps de tout rattraper. Mais je dois dire que tu as parfaitement gérée durant mon absence!
j'ai bien aimé le clin d'oeil a assassin's creed, j'espère qu'il y en aura d'autres dans ce genre!

continue ainsi!

Chapitre 42: un détour déroutant.

Nous arrivâmes rapidement à l'extérieur de la ville.

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Alors que nous nous apprêtions a disparaitre dans la nuit, mon attention fut attirée par un étrange murmure d'origine inconnue.

-Par ici...

Je demandai à Gulena si elle avait entendu comme moi.

-Euh non...Répondit simplement la Dunmer, perplexe.

Étrangement, ce murmure me rappelait celui entendu à plusieurs reprises durant mes traversées nocturnes du désert d'Elsweyr...

Le chuchotement résonnait comme un appel lointain, comme une invitation à rejoindre quelque chose...Quelqu'un...

Je priai Gulena de rejoindre le phare d'Anvil, prétextant que je la rattraperai plus loin...Il fallait que je sache...

-Euh bon ok...Acquiesça la Dunmer, visiblement inquiète par mon comportement. Mais ne traine pas d'accord ?

Sur ses mots, elle me quitta, et disparu dans la nuit.

Je tendis de nouveau l'oreille, à la recherche du murmure.

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J'avais l'étrange impression qu'il venait de plus haut, de ces collines...

-Par là...Continua le murmure, comme en réponse à mon intuition.

Je m'élançai alors vers les collines.

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Après quelques minutes d’ascension, je m’arrêtai pour tendre de nouveau l'oreille. Visiblement, le murmure semblait venir d'encore plus loin. Impossible de dire d'où me venait cette intuition, toujours est-il que je savais inconsciemment vers ou aller.

Je continuai donc mon ascension, en direction des montagnes visibles au loin.

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Rapidement, l'herbe des collines laissa place a la roche des montagnes.

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Je m'arrêtai au bord d'un petit lac, et tendit de nouveau l'oreille. Le silence de la scène était envoutant...Cet endroit était tellement tranquille.

-Par ici...M'aiguilla de nouveau le murmure. Je m'élançai aussitôt à sa poursuite.

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De la neige apparu bientôt ça et là au fur et à mesure de ma grimpée. Mon ascension semblait en effet m'amener petit à petit vers les sommets enneigés de Cyrodiil.

Rapidement, les murmures gagnèrent en intensité, et en fréquence, comme si plusieurs personnes m'appelaient en même temps.

-Par ici...Par ici...Ici...Juste ici...Par là...

Jusqu'à ce que j'aperçoive ma supposée destination, une porte positionnée à même le flanc de la montagne.

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Je supposai effectivement qu'il s'agissait là de mon but, car les murmures stoppèrent subitement à partir d'ici, laissant place au silence le plus total.

J'hésitai longuement à m'approcher de la porte..Après tout, je ne savais toujours pas ce qui pouvait bien m'attendre derrière. J'avais suivi mon instinct, mais d'un autre côté, avec le recul, je réalisai maintenant que la situation était tout sauf anodine, et qu'elle représentait peut-être un certain danger...

A contrario...J'avais fait le chemin jusqu'ici...

Je décidai finalement de continuer, et de m'approcher de la porte. Elle était forgée dans un vieux métal rouillé, mais semblait toujours fonctionnelle.

Après quelques ultimes secondes d'hésitation, je franchis enfin le portail, pour pénétrer à l'intérieur d'une caverne.

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L'endroit était sombre, et désespérément silencieux...

J'allumai une torche, et entrepris de m'aventurer plus loin dans la caverne.

A vrai dire, je n'eus pas besoin d'aller bien loin pour trouver la cause de tout ceci.

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Trois hommes étaient étendus au sol. L'un des trois était dans un état très avancé de décomposition, ce qui ne le rendait pas identifiable. Par contre, les deux autres étaient simplement gelés. A en juger par la teinte bleutée de leur peau, il devait être là depuis pas mal de temps...

Alors que je pénétrai dans le cul de sac, plusieurs bruits d'origine inconnue retentirent au loin. Néanmoins, je compris rapidement qu'il ne s'agissait pas de bruits réels, mais d'une origine toute autre. Des hennissement de chevaux, le bruit de deux lames s'entrechoquant, des cris de guerre...

IL n'y avait rien ici qui puisse être à l'origine de ce lointain vacarme, et pourtant, les bruits étaient bien là.

Étais-je tout simplement en train de percevoir les souvenirs d'un lointain passé ?

Je m'approchai finalement des cadavres pour les examiner, et fut rapidement frappée de stupeur.

Premièrement, ils étaient équipés d'un matériel que je n'avais encore jamais vu, et j'en avais vu...

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Le premier portait un katana ressemblant étrangement aux katanas Akaviri, même si plusieurs détails ne collaient pas dans sa conception. Par contre, son armure m'était totalement inconnue...

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Elle était d'une forme étrange, et semblait composée de lamelles de cuir et de métal.

Détail intéressant, celui-ci avait la gorge tranchée...

J'entrepris d'examiner ensuite le second.

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Celui ci était encore plus étrange. Ni son arme, ni sa tenue ne m'évoquait quoi que ce soit...

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Son sabre avait plusieurs similitudes avec les katanas, à ceci prêt que la lame était plus courte, et étonnement droite pour une arme de ce genre. De plus, elle semblait se porter dans le dos...

La tenue semblait très légère, et visiblement destinée au camouflage, vu sa couleur sombre, couplée au masque intégrale que portait le cadavre. Il y avait cependant des protections métalliques disposées sur les chevilles, les tibias, les avant bras, les bras et les poignets.

J'entrepris enfin d'examiner les cadavres eux même, et fut d'autant plus consternée par ma découverte. De taille et de corpulence plutôt mince, semblable à celle des Brétons, ces hommes avaient néanmoins une chevelure beaucoup plus foncée, et un teint plus mat. Plus étrange encore, leurs yeux étaient extrêmement fins, bridés même. Ces traits étant présents chez les deux hommes, il n'y avait pas lieu de croire au hasard. Ils étaient visiblement d'une race encore inconnue...D'où pouvaient-ils bien provenir ?

Je pensai naturellement à Akavir, mais trop de détails ne collaient pas avec cette hypothèse...

Non, ils venaient d'ailleurs...

Soudain apeurée par mon étrange découverte, je dévalisai les deux cadavres, emportant tout leur équipement pour une étude ultérieure, et quittai rapidement les lieux.

Je ne savais pas dire pourquoi, mais je ressentais désormais un besoin urgent de fuir cet endroit.

Oui, il fallait que je parte au plus vite.

Je pris le chemin en sens inverse, et regagnai la montagne,

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Les bras chargés d'étranges reliques, il me fallait maintenant regagner Anvil au plus vite.

Sympas, j'adore le suspense, la suit et vite

La suite!

Franchement, faut que tu réussie a te faire recruté par Bethesda

je t'ordonne d'écrire la suite au plus vite!

Suite ce soir.

j'aimerais savoir, tu as surement écrit d'autres fic. Tu pourrais nous donnez des liens?

J'en ai fait qu'une, et c'était y'a pas mal de temps.

Évidemment, vu que c'était ma première, elle a beaucoup évolué au fil des chapitres, surtout au niveau de la forme.

https://www.jeuxvideo.com/forums/1-10220-812235-1-0-1-0-0.htm

Sinon chapitre suivant en préparation

Chapitre 43: une étude minutieuse.

Je regagnai Anvil tard dans la nuit.

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D'après les documents, le manoir Gravius nous était toujours accessible en cas de besoin, je décidai donc d'y faire un crochet pour y déposer mes affaires, avant de regagner le phare.

Une fois à l'intérieure, je déposai rapidement tout mon attirail dans un coin. Par contre, à ma grande surprise, je me retrouvai nez à nez avec Samia.

La Bosmer, toujours en tenue de la Confrérie Noire, vint se planter devant moi, et m'observa silencieusement droit dans les yeux.

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J'avais beau connaître ce moyen de déstabilisation par coeur, il n'empêche qu'il me rendait mal à l'aise à chaque fois, faisant systématiquement naitre un sentiment de honte dans mon esprit.

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Je tripotai vaguement le manche de mon katana, terriblement gênée par le regard accusateur de la Bosmer. Néanmoins, elle finit par prendre la parole.

-Alors ? Questionna-t-elle simplement.

Je ne savais pas trop quoi répondre...Fallait-il commencer par m’excuser de mon incartade, et également pour la peur occasionnée chez la Bosmer suite à mon absence ? Ou directement lui déballer ma découverte dans les montagnes ?

-Tu sais très bien que je ne supporte pas quand tu fais ça ! S'exclama enfin Samia, rompant subitement le silence qui régnait dans la pièce. Et si il t'étais arrivé quelque chose ?! Je sais, je suis pas ta mère, mais quand même ! A l'aube de tes seize ans, faudrait songer à arrêter ce genre de conneries ! M'enguirlanda la Bosmer.

Évidemment, je savais que ce savon passé par Samia résultait plus de sa frayeur de ne pas me voir revenir que d'un manquement à une règle quelconque. Après tout, j'étais au même grade qu'elle, et n'avais pas de compte à lui rendre...Néanmoins, et malgré ça, je me sentais toujours un peu obligée d'informer la Bosmer de mes moindres faits et gestes, dans le but de la rassurer, ce que je n’avais pas fait ici, évidemment...

Je lui expliquai enfin toute l'histoire, des murmures jusqu'à la découverte de ces étranges cadavres. Loin d'être satisfaite par mon explication, la Bosmer se mura dans un silence outré.

-Vais dormir...Lacha-t-elle tout simplement à la fin de mon récit, les dents serrées. Au fait, pas la peine de retourner au phare maintenant, Mathieu viendra nous retrouver demain matin ici. Et sans ajouter un mot, elle monta dans la chambre.

Je soupirai.

Naturellement, j'étais désolée d'avoir inquiété la Bosmer par mon comportement, même si d'un autre côté, je trouvai ces reproches plutôt culottés, venant d'une jeune femme de dix-huit ans complètement affolée par le moindre imprévu...

Un comble, surtout pour un membre important de la Morag Tong...

C'était là tout le paradoxe de Samia. D'un côté, elle était un assassin exemplaire, capable d'exécuter à la perfection tout ce qu'on lui avait appris, et de survivre seule en milieu hostile pendant toute une vie si il le fallait. Par contre, fait étonnant pour un assassin aussi talentueux, elle s'attachait beaucoup trop vite, et avait cette tendance à devenir carrément dépendante de son entourage d'un point de vue émotionnel.

Non, ce n'était pas à moi de changer, mais à elle...

Après quelques minutes de réflexion, je décidai finalement que le sommeil attendrait encore un peu, et montai dans le bureau à l'étage supérieur, où je me plongeai plus longuement dans l'analyse de cet étrange sabre récupéré sur l'un des cadavres.

Après quelques minutes d'observation, je décidai enfin de tester l'arme, et la positionnai dans mon dos, là où elle semblait devoir se ranger.

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Pour plusieurs raisons, cette position, avec cette arme en particulier, convenait parfaitement.

Tout d'abord, le fait de porter ses armes à la hanche était un handicap évident lorsqu’il s'agissait de s’infiltrer quelque part. En effet, mon katana et mon wakizashi avaient pour habitude de trainer sur le sol, ou de cogner dans mes jambes pendant une progression accroupie. En conséquence, j'avais pris pour habitude de systématiquement maintenant leurs fourreaux de ma main gauche durant ma progression. Je ne pouvais donc compter que sur une main pour tout le reste du travail, du moins jusqu'au moment de dégainer...

Ensuite, la longueur et la position de mon katana m'avaient souvent handicapée lorsqu'il m'avait fallu dégainer dans des endroits clos. Je ne pouvais dès lors que me reposer sur mon wakizashi, ce qui limitait grandement ma portée en combat.

Ici, la taille et la forme parfaitement droite de la lame permettaient de dégainer rapidement, même dans des endroits exigus, tout en profitant d'une allonge plus grande que celle de mon wakizashi.

Intéressant...

Je dégainai enfin le sabre.

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Je fus tout d’abord tentée de le tenir comme un katana standard, mais remarquait rapidement que l'étrange sabre jouissait de vertus très particulières, permettant de s'affranchir de ce genre de garde traditionnelle.

En réalité, la lame d'un katana était trop lourde par rapport à sa poignée pour permettre un maniement correct à une seule main. Ici, le manche, beaucoup plus long, rendait l'épée bien mieux équilibrée. Ajouté à la taille de sa lame un peu inférieure à celle d'un katana, ainsi que son poids beaucoup plus léger, le sabre en devenait beaucoup plus maniable, et surtout, aisément utilisable d'une seule main.

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Sa taille, son poids et sa forme permettaient même d'inverser la lame sans aucun problème, variant ainsi son utilisation.

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Ceci tout en gardant une main libre, permettant par là même des frappes et des saisies dans la foulée.

Je maniai quelques minutes l'arme, tentant divers techniques, et n'en finis pas d'être surprise par sa souplesse et sa simplicité d'utilisation.

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Il était même tout à fait possible de coupler son utilisation à celle de la lame secrète.

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Finalement, après quelques minutes d'essai, je réalisai que cette arme me permettrait un style de combat beaucoup plus polyvalent, réunissant pratiquement toutes mes anciennes armes en une seule.

Je pouvais la manier à deux mains si il me fallait employer la puissance, je pouvais également la manier à une seule main si il me fallait plus de mobilité, et pouvait même la coupler à ma lame secrète pour reproduire vaguement le même style de combat à deux armes simultanées qui me rendait si particulière aux yeux de mes adversaires.

Oui, c'était parfait...

J'avais beau ne pas savoir d'où provenait cette arme, son concepteur avait été diablement ingénieux...

Après quelques ultimes minutes d'essai et d'observation, je décidai finalement d'aller me coucher, sentant tout doucement la fatigue me gagner.

Je me glissai dans le lit aux côtés de Samia, visiblement très occupée à simuler le sommeil. Elle ouvrit néanmoins les yeux au bout de quelques secondes d’une observation obstinée de ma part.

-Bon, quoi ?! Siffla-t-elle en tournant la tête vers moi.

Je ne dis rien, mais ne pus réprimer un sourire devant l'air renfrogné de la Bosmer, toujours très fâchée contre moi, mais souffrant néanmoins d'un besoin évident de m'avoir à ses côtés pour dormir tranquillement.

Je m'approchai d'elle, et lui fit un bisous sur la joue, lui expliquant qu'elle était adorable ainsi.

Elle se retourna de nouveau, marmonnant de plus belle, alors que je m'allongeai à mon tour, réfléchissant quelques instants aux opérations de cette nuit.

Il était encore trop tôt pour connaitre la portée exact de notre mission. Il faudrait attendre un rapport de Mathieu Bellamont pour en savoir plus...

Jusque là, et en l'absence d'ordres quelconques, on ne pouvait qu'attendre...

Sur cette pensée, je m'endormis profondément.

continue c'est très bien je t'encourage et te propose comme mod :
- Pièges pour assassins de la confrérie des traducteurs
-capes et manteaux
-thieves arsenal (ou arsenal de voleur selon les sites)

bonne chance

Comme d'habitude, très bien et on a enfin vu Sédris sans son masque depuis un petit bout de temps.

A force sa me donne envie de faire une fic moi aussi.

c'étais parfaitement parfais. Il n'y a pas d'autres mots qui conviennent

vivement la suite