si je me trompe pas c'est bien la semaine qui arrive que tu recommence a écrire?

J'ai fini mes exams Jeudi, je vais pouvoir me focaliser sur cela, oui

J'ai oublié de vous dire que j'avais obtenu mon certificat professionnel de capacité en tant que mécanicien de précision + maturité professionnelle

La suite avant bien, et j'ai enfin le temps de savourer les lignes à écrire

bravo a toi

Toute mes felicitations.

Bravo !

Merci à tous !

bonjour et bonne vacances, et signoreTS j'aimerais savoir a titre d'information ça te prend combien de temps a peu près d'écrire un chapitre entier (plusieurs jours je pense mais bon je voudrais savoir ma curiosité étant attiré par ça)

Sachant que je n'écris pas tous les jours, je peux pas vraiment te dire. Mais comme l'inspiration demande beaucoup de temps "libre", j'ai des fois de la peine à me remettre dans le bain. Donc j'écris les jours où je n'ai rien à faire et quand j'ai l'inspiration. Mais si je devais te dire en temps d'écriture, c'est-à-dire quand je suis devant l'ordi, ça me prend... (tout dépends de la longueur du chapitre) environ 30 minutes de relectures, et parfois 1-2 heures d'écriture.

Pardon non. Plutôt 3-4 heures. Et quand j'ai le temps qui arrive rarement, j'écris peut-être 15 minutes en une journée où j'ai ce temps... Ce qui est très médiocre.

Mais je vais me bouger le cul.

ho putain et bien bon courage!!!!

Bravo pour ton certificat.

Merci

Dans le prochain chapitre, il y aura un clin d'oeil à un des jeux Halo Si vous le trouvez pas, vous êtes pas digne de lire ma fic

Bon avant faut que continue à écrire le chapitre.

ouais concentre toi un peu

SignoreTS nous imposes une épreuve.

Bon je voulais finir d'abord le chapitre mais comme je me suis rendu compte de sa longueur, je vais vous le poster en plusieurs parties, car votre patience n'a été que plus... Patiente

Rappelez vous du défi: Trouvez l'easter egg d'Halo 4 (Assez fralgrant )

(Première partie)

Chapitre XLVII, Système inconnu, Entrée dans l’atmosphère d’une planète forerunner nommée «Prospect», plus connue sous le nom de «Monde Sacré», Position inconnue, Phantom volé n° 8.
Estimation: 25 Septembre 2571.

Entouré de mes frères, de mes amis, et de mon amour... Je me sentais bien. Nous volions, ensemble, pour une dernière bataille, une dernière guerre. Je l’espérais. Nous étions presque tous réunis... Mais je savais que nous allions bientôt l’être, pour achever cette ère, et en commencer une nouvelle. J’avais le drôle de sentiment que... Quand tout serait terminé, quelque soit l’issue, fatale ou pas, que rien ne serait comme avant. Quand j’avais quitté Sanghelios, et quand ma famille me fut enlevé, et surtout depuis que mon corps a changé... Je crois qu’en fait, je le savais déjà depuis le début de cette odyssée. J’avais peur. Et je le cachais. Mais quels choix me restaient ? Mon chemin était déjà tracé, et je ne pouvais que le suivre.
Quelqu’un me bouscula l’épaule, je me rappelai alors lorsque Felresia se jeta dans mes bras quelques minutes plus tôt pour nous déclarer tant de remerciements, et tant de craintes à propos de nous tous. Je ne savais quoi dire, à part la serrer, en tant que soeur de mon très cher ami. Je détestais cela, comme si je n’allais plus jamais la revoir.
Je prêtai enfin attention à Rek qui souhaitait absolument me faire partager le spectacle qu’il s’offrait à travers la vitre du hublot: Les deux cents vaisseaux de largages qui volaient à nos côtés. Les Phantoms avaient été volés sur la station Big Shadow, ils étaient parfaits pour cette opération. Les Humains envoyèrent la plupart de leur Pelicans.
Une grosse secousse me sortit de mon esprit très brumeux. Je retins ma respiration, et observa la soute du Phantom: Vasla était toujours là, ainsi que le reste de ma famille.
Elle remarqua que mon regard ne décrochait pas du sien. Elle cru alors que je souhaitais savoir se qu’il se passait.
-Les Canons ont ouvert le feu ! me déclara-t-elle.
-Je me sépare de la formation maintenant ! cria le pilote.
Les écrans holographiques de la soute de notre Phantom montraient que tous les vaisseaux de largages volaient et zigzaguaient dans toutes les directions à la fois.
Je me ressaisis, et me concentrai sur notre mission: Nous étions la troisième équipe d’infiltration. Nous devions laisser les Humains ainsi que nos Frères se charger de la diversion qui nous permettrait de faire taire les canons planétaires. Cela laisserait nos vaisseaux approcher et nous pourrions infiltrer les tours pour baisser les boucliers, en suivant la même stratégie.
Usze frappa sur mon casque à deux reprises.
-Cela devrait être une promenade de santé, non ? me dit-il.
J’hochai la tête après un lourd regard dans ses yeux.
-J’ai hâte de danser.

Dès que les flammes cessèrent d’envelopper le Phantom, une vue imprenable des canons et des tours se présenta. Le bouclier qu’elles formaient était vaste, mais impossible de voir au travers.
Lorsque, d’énormes cumulonimbus se formèrent devant nous, tel un enfant qui jète du sable dans la mer. Il était bien connu que tous les véhicules spatiaux ne rencontraient aucun problème avec les conditions météorologiques d’une planète habitable, or, ces nuages étaient colorés, comme s’ils venaient des immenses orages d’une géante gazeuse... D’énormes arcs électriques explosèrent. Que se passait-il avec le système climatique de la planète artificielle ? Leur arrivée soudaine avait été causée par les Covenants ? Cela m’inquiétait s’ils avaient accès à des armes forerunners.
Me situant près du cockpit, je vis le pilote se mordre les mâchoires supérieurs. Il nous conseilla d’assurer nos sangles.
J’assurai que l’armature du Huragok soit elle aussi bien fixée au Phantom, lorsqu’un énorme vacarme éclata soudainement.
Je sentis les puissants nuages secouer le Phantom comme jamais. Les fixations de mes sangles se brisèrent sous la grande secousse. Le Huragok poussa un cri de frayeur quand je fus projeté comme un vulgaire pantin. Ma course fini rapidement contre Vasla qui hurla quand je la heurtai, mais elle attrapa mon bras et m’empêcha de finir sur quelqu’un d’autre.
Le pilote grognait, essayant de quitter ces nuages le plus tôt possible. Il partit en piqué, je fus alors attiré vers le fond du Phantom mais Vasla me tenait toujours. Je vis par un des hublots un Phantom hors de contrôle heurter un autre. Des débris furent projetés contre nous et nous secoua une nouvelle fois.
Vasla luttait pour me garder avec elle, elle fut heureusement aidée par N’tho qui était assis à côté d’elle.
-Au moins, les canons ont arrêté de tirer ! cria Rek.
Je regardais Vasla qui grimaçait.
-Je n’ai vraiment jamais, mais alors jamais eu de veine avec les sangles, moi... dis-je calmement en grimaçant.
Elle esquissa un dur sourire à travers ses efforts.
Puis, les secousses s'arrêtèrent enfin. Vasla, épuisée me laissa tomber après que le Phantom commençait à redresser.
Je me remis à ma place en grognant, et j’écrasai les sangles entre elle avec la force bionique pour que cette fois-ci, les sangles restent attachées.
Le pilote jeta un regard en arrière avant de sourire.
-J’avais bien dit d’assurer vos sangles...
Je grognai une nouvelle fois.
-Nous sommes à présent trop bas pour les canons, assura le pilote. Mais j’essuie tout de même des tirs. Je vais me rapprocher le plus possible...
Je vérifiai mon fusil à plasma et mon épée, puis observai tous mes vieux et récents amis dans cette soute. Un mauvais pressentiment m’envahit. J’essayai de l’ignorer en me disant que mon imagination y était pour quelque chose. Nous réussirons. Il le faut.
Ensemble.
Je sentis la décélération du Phantom me tirer. Ma main serra mon fusil, comme pour m’accrocher à quelque chose. Une fois le Phantom stabilisé, j’éclatai mes sangles et me relevai pour me placer au-dessus des sas du Phantom, prêt à sortir et se battre.
Vasla se tint à côté de moi, je la regardai de bas en haut, pour finir dans ses yeux. Elle m’hochai la tête. Puis, j’observais mes fidèles Frères derrière moi, Usze et N’tho. Qui m’aideraient jusqu’au bout, quoi qu’il advenait. À l’instant, je me sentais parfaitement à mon aise. Mais pourtant, une simple pensée pour mon fils me déstabilisa complètement. Et mon esprit me rappela dans quelle situation délicate nous étions. Je surmontai une fois de plus cette pression, en me redressant et en inspirant. Une dernière fois, je devais surmonter tout cela, pour en finir une bonne fois pour toute. Non seulement pour ma famille, mais pour le bien de tous.
Les sas s’ouvrèrent, un flux de gravité m’emportant. Je me laissai emporter, et fermai les yeux un court instant. Je me rappelai le visage de Rino. Je le sentais, je savais qu’il était proche. Et j’allais le ramener chez nous.

J’ouvris les yeux, et découvrit le champ de bataille.
Alors que la machinerie anti-gravitationnelle nous descendait, le fameux canon planétaire était plus qu’impressionnant. Malgré mon admiration pour la technologie forerunner, je ne pouvais comprendre comment une telle ingéniosité pouvait fonctionner devant mes yeux:
Le canon était en train de charger. Je pouvais distinguer sans problème les particules de lumières tournoyer autour de lui aussi vite que possible. Non seulement son design et sa taille étaient impressionnants, le support permettant à l’arme de travailler l’était tout autant. Trois piliers le soutenait, avec une force invisible qui le soutenait de plusieurs mètres, lui offrant une rotation parfaite. Leur architecture pure transportait l’énergie nécessaire adéquate pour permettre à l’arme de fonctionner à toute allure. Peu de surchauffe, peu d’ébranlement... Une merveille.
Le «canon» de l’arme commença à tourner sur son axe à toute vitesse en concentrant la masse qui servira de projectile en son centre. Puis, l’arme fit feu. Un immense flash suivit d’une vraie léchée de lumière qui jaillit divinement de l’arme s'enfuit alors dans les cieux, causant peut-être la mort quelque part.
Lorsque mes pieds touchèrent le sol, bien humide, je remarquai à quel point le terrain serait désavantageux pour notre armée. Des marécages, partout. Peu d’arbres, et que des étangs à perte de vue. Le soleil se dressait en crépuscule derrière l’un des trois canons que nous allions désactiver. Inutile de dire qu’il ne faisait pas très lumineux; une sorte de lumière faible et dorée enveloppait l’atmosphère.
Je voyais au loin nos frères et les Humains être largués à plusieurs centaines de mètres des canons avec toutes sortes d’arsenal devant les canons. Démontrant bien une intention d’attaquer frontalement et en force. Ils n’hésitèrent pas à pousser leurs cris de guerre et charger contre les défenses covenantes. Notre Phantom partit les rejoindre, appuyant du mieux qu’il pouvait nos troupes, parmi tous les vaisseaux de largages, humains ou sangheilis, qui ne serviront plus qu’à se battre en ce jour.
Je leur souhaitai bonne chance, à quiconque. Ils obtenaient la meilleur estime que je pouvais donner à propos du courage.

Je ne pouvais plus observer ce qu’il se passait si loin à présent, mon intention était figée sur ce qu’il se dressait en travers de mon chemin: Ce canon.
Je commençais à courir en vérifiant que mes compagnons me suivaient. En profitant de cette distraction, nous pourrions pénétrer comme les deux autres équipes dans ces canons pour les désactiver.
Mes pieds éclaboussèrent les eaux boueuses, cachant les couleurs bleues et noires de mon armure. Je courais aussi vite que mes jambes me le permettait, mais ce terrain était des plus désavantageux.
Non loin de la structure forerunner, je vis une petite patrouille de Covenants sortir pour essayer d’offrir un tir de flanc à nos compagnons. Mais leur attention se fixa sur nous.
Les tirs de plasma fusèrent, mais à la distance où nous étions, il était facile de les esquiver. Je tirai tout en esquivant, et laissai place à N’tho qui possédait un fusil longue portée. Je continuai à tirer avec les autres, forçant les Unggoys à s’abriter pour laisser place à leur chef Jiralhanae qui détenait un Sabre-grenade.
N’tho s’arrêta et tira avant de repartir. Le macaque perdit la protection de son bouclier, laissant Norito et Usze l’allumer avec leurs carabines. Les Unggoys se replièrent alors dans le canon.
Quelques secondes après, nous arrivâmes aux pieds de la structure. Ses piliers possédaient un passage qui descendait en spirale autour de lui, permettant d’y accéder. Nous ne perdîmes pas une seconde en empruntant le passage du pilier le plus proche.
Restant sur nos gardes, mon radar ne détectait rien. Puis, il se mit soudainement à détecter des centaines de contact.
-Brouilleurs, déclara Norito.
Vasla prit la tête avec son épée, je me trouvais juste derrière elle avec Rek derrière moi.
Le chemin étant étroit, deux Sangheilis pouvaient à peine tenir l’un à côté de l’autre, et aucun garde-fou retiendrait la chute.
Alors que Vasla avait décéléré le rythme de la montée, elle se baissa brutalement. Un macaque apparut comme par magie avec un marteau qui fractura la paroi du mur qui maintenait le chemin en place. La force de gravité de marteau fit glisser Vasla légèrement, mais elle enfonça son épée dans le flanc du Jiralhanae puis le fit chuter du passage avant même qu’il n’eut le temps d’hurler ses peines. Mais il eut tout le temps lorsqu’il tombait d’une cinquantaine de mètres.
Elle grogna avant de reprendre la route. Les brouilleurs étaient toujours activés, il y en aurait d’autres, beaucoup d’autres.
Étant presque arrivés à la base de la structure, nous étions assez haut pour voir le conflit qui régnait au loin en face des canons. Le Huragok apparut devant moi en insistant des gestes. Il avait raison, je ne devais pas être distrait. Il disparut dans son camouflage et je me concentrait sur le mouvement des fesses de Vasla. Je l’entendis soupirer.
Arrivés en haut du pilier, il y avait une sorte de terrasse tout autour de la base du canon. Un Stalker apparut en hurlant. Vasla s’appuya contre le pilier lorsque le marteau frappa juste à l’endroit où elle se trouvait. La gravité nous ébranla, mais la force ne fit qu’appuyer Vasla contre le pilier. Elle poussa du pied le Jir’ qui tomba pathétiquement de la structure.
Rek m’avait retenu avant que je chute en arrière. Je le remerciai et me dépêchai d’accéder aux terrasses. Les brouilleurs étaient malheureusement toujours activés. Nous nous plaçâmes en rond, chacun observant une direction.
-Je regrette maintenant d’avoir changé d’armure, fit N’tho. Plus de vision thermique.
-Nous n’en n’aurons pas besoin, grogna Usze avant de sortir une grenade.
Il l’activa, puis la lança quelques mètres devant lui. Des Jiralhanaes hurlèrent et se jetèrent par terre. L’explosion de la grenade dévoila leur position. Usze, N’tho et Rek les attaquèrent, mais je vis alors une lumière orange vive s’allumer devant moi. Je me baissai, entendant le bruit caractéristique d’un Mauler tirer, puis chargeai le macaque. J’activai mon épée et enleva le voile de son camouflage. Il gigota son arme en poussant des cris amusés, prêt à me trancher la gorge avec les lames du Mauler. Je lui ôtai son arme avec un mouvement du poignet, le plasma de mon épée heurtant son arme. Il grogna, et me chargea à son tour. Un plongeon de côté suffit à l’empêcher de m’avoir, mais il sauta alors sur moi, n’ayant pas eut le temps de me relever.
Lorsqu’il sauta, j’utilisai son élan pour le tourner sur son dos et je lui ôtai son casque. Il hurlai de colère et des filets de baves éclaboussèrent mon visage. Je lui envoyai plusieurs coup de poing métallique dans sa sale gueule avant de lui enfoncer l’épée dans ses yeux. Je me relevai, vit Norito mettre à terre un Jiralhanae d’un tir dans le genou avant d’une rafale dans la tête. Vasla élimina gracieusement un autre ennemi avant d’être surprise par derrière. Un Stalker apparut, et la retint en plaçant son bras poilu autour de son coup. Il pointa son arme sur nous et nous pointâmes nos armes sur lui. Il recula avec elle au bord de la terrasse.
-Lâchez vos armes ! cria-t-il.
Vasla envoya son talon sous la ceinture du macaque et il couina un son aiguë avant qu’elle envoie son poing dans sa figure. Il chuta sans aucun bruit.
Elle se retourna vers nous avec un regard on ne peut plus haineux qui me fit frissoner. Nous baissâmes nos armes et je me délectai de son action.
Sans plus attendre, nous procédions ensuite à la pénétration de la structure.

Le centre du canon était plutôt exiguë, contrairement à son apparence extérieur.
C’était plutôt avantageux en fait: Devant nous se dressait les panneaux de commande de l’arme dévastatrice, des piliers partaient obliquement au dessus et sur les côtés du poste de contrôle. Des lignes d’énergies circulaient partout, amenant la puissance adéquate au canon. C’était d’ailleurs troublant à quel point à l’intérieur aucun bruit n’était émit; ces canons n’avaient rien de silencieux à l’extérieur.
Seuls des Unggoys se trouvaient vers les panneaux de commande, c’était d’ailleurs ces Unggoys-là qui avaient accouru ici pour envoyer des Stalkers en renfort. Ils firent de drôles de têtes en nous voyant.
Ils paniquèrent, et coururent dans tous les sens. Peu d’entre eux ouvrirent le feu. Quelques rafales de plasma firent taire ces pauvres créatures.
J’avançai avec Norito vers les panneaux, les lieux semblaient être sous contrôle. Les autres surveillèrent les recoins et entrées.
-Comment désactive-t-on cette arme ? demandai-je à l’ingénieur.
Norito observa en serrant ses mandibules avec un air perplexe les symboles forerunners qui bougeaient dans toutes les directions.
-Je dois avouer que j’ai toujours été ennuyé pas le langage forerunner, dit-il après avoir claqué l’une de ses mâchoires. Mais heureusement, j’avais appris à reconnaître les symboles «en marche» et «arrêt». Il faut juste à présent qu’on trouve ces...
Usze se redressa.
-...Vous avez entendu ? annonça-t-il à voix basse en pointant les recoins de la salle avec son arme.
J’échangeai un regard avec Norito, il secoua la tête.
N’tho leva lui aussi son fusil.
-J’ai aussi sentis quelque chose... chuchota-t-il.
J’entendis soudainement un bruit dans les ombres de la salle, puis au plafond. Quand, lorsque j’allais essayer de percer les mystères de l’obscurité, trois minces ombres tombèrent sans aucun bruits telles des gouttes d’eau sur le sable, et deux autres sortirent des recoins sombres, armes levées.
L’une des ombres qui s’était décrochée du plafond se présenta devant moi. Elle se redressa avec une certaine élégance et avec une certaine grâce...
Une jeune femelle San’Shyuum se tenait devant moi.
Elle me regardait avec ses grands yeux profonds, d’une couleur inhabituelle. Son armure, plutôt légère comparées à celle des ses semblables en bout de salle, ressemblait beaucoup au design forerunner. Mais son élégance ne me perturba pas plus que cela. J’activai mon épée mais sa vitesse fut telle qu’elle passa dans mon dos. Je la fis trébucher en donnant un coup de talon sur ses jambes, mais elle rattrapa sa chute avec une agilité impressionnante. Elle dégaina alors deux dagues métallique, aux lames extrêmement courbées.
Usze, Vasla et Rek s’étaient engagés au corps à corps contre les guerriers san’shyuums acrobates, tandis que Norito et N’tho échangeaient des tirs avec les deux autres guerriers, munis d’armure plus large que les autres, des mâles. Leurs armes tiraient des lumières oranges, et ressemblaient elles aussi à des armes forerunners...
La San’Shyuum tenta de me trancher la gorge à plusieurs reprises. Elle était vive, je ne faisais que reculer sous ses coups. Je n’arrivais même plus à savoir dans quel sens se trouvait son corps tellement qu’elle faisait de gestes perturbants et d’acrobaties. Je réussis après plusieurs tentatives d’attraper son poignet avec ma main gauche. Elle lâcha sous arme sous la douleur, mais son autre dague me frôla les mandibules. Je lui coupai son poignet avec mon épée, et mis fin à ses jours en tranchant sa tête. Je n’osai pas regarder son cadavre. Même si je détestais sa race, elle était trop jeune.
Je relevai la tête, et vis N’tho abattre l’un des tireurs. Avec Norito, il s’occupèrent du deuxième. Usze et Rek réussirent à se débarrasser d’une autre femelle acrobate, mais ce que je vis le plus, fut Vasla qui se battait sauvagement contre ce qui semblait être la chef de cette équipe. Elles m’arrivèrent dessus et je fus bousculé. On aurait dit que Vasla se battait contre son reflet, elles étaient toutes deux aussi rapide que l’autre. Mais le plasma l’emporta sur le métal. La guerrière San’Shyuum perdit l’une des ses armes et Vasla s’approcha d’elle dangereusement.
J’allai me relever après m’être fait bousculer, lorsque que je sentis une lame appuyer contre ma gorge.
La jeune San’Shyuum, pourtant plus âgée que les autres déclara à Vasla de jeter son épée.
Dans cette circonstance, j’aurais préféré tenter le diable, mais ces guerrières étaient pleines de surprises.
Vasla grimaça, puis inspira avant de se redresser et pointer son épée vers le sol.
J’allai lui ordonner de ne pas jeter son arme, mais elle le fit.
Sur moi.
L’épée se planta dans la tête de mon assaillante, elle jubila, avant de tomber en arrière, droite comme un piquet.
Vasla récupéra son arme et m’offrit un sourire digne de sa confiance.
Je lui offris un sourire plutôt nerveux...
-J’étais surprise d’avoir à faire à eux, déclara Vasla.
-Ne trouve pas d’excuses. Mais je suis d’accord. J’étais aussi surpris, ajoutai-je. Les Covenant sont tous au complet.
N’tho inspecta l’un des San’Shyuum avec armure lourde.
-Ils sont très bon équipés, nous fit-il savoir. Leur armes sont... Forerunner.
J’échangeai un regard avec Norito.
-Je pensais qu’à part Drak, personne d’autre à part les Humains ne pouvait utiliser les armes et technologies secrètes forerunners ? demanda Norito.
-Apparemment, pas celles-ci... répondit N’tho. Elles on été conçues pour être portées par des soldats.
-Bon, abrégeai-je. Essayons de ne pas perdre de temps avec ces commandes. Quel symbole déjà pour arrêter le canon, Norito ?
Le Huragok apparut alors, et pressa un des nombreux hologrammes. Puis il disparut aussitôt dans son camouflage. Le peu de bruit de machinerie que nous pouvions entendre se tut alors définitivement, suivit d’une extinction complète de tout les panneaux de commandes.
Norito resta blasé devant les commandes qui s’étaient évanouies. Nous échangeâmes un regard du coin de l’oeil, en se sentant assez pathétique.
-...Je vais contacter les autres équipes d’infiltration, marmonnai-je.
Je déposai ma main sur le côté de mon casque.
-Ici ‘Volam. Le canon numéro trois est neutralisé.
J’attendis quelques secondes pour connaître la situation des deux autres équipes.
Puis, j’entendis une voix sans émotion familière.
-Ici Sierra-117, canon désactivé.
-Ajoutez le nôtre dans la liste, ajouta un Humain.
-Très bien. Chargeons-nous des tours sans plus attendre, déclara alors le Commandant Hagard.
Lorsque la liaison se coupa, je décidai de connaître sans plus attendre la situation des forces de diversions.
Je n’entendis que des grésillements en essayant de joindre Rtas. Je grimaçai, sachant qu’ils devaient en baver. J’espérais le mieux, tout de même. Puis je me tourner vers les miens.
-Très bien mes frères, occupons nous de ces tours.

J'ai honte... j'ai pas trouvé le clin d'oeil
A part peut-être le major et les canons à particules... Mais c'est léger.