C'est une blague Black?
Bah nan j'ai plus la foi t'sais
Pff hier soir j'avais limite plus d'espoir et là je me suis remis à écrire et j'y crois beaucoup plus
"On meurt dès qu'on est né"
Finalement j'aurais sûrement pas le temps de pondre un truc + flemme.
Omg je suis content, je viens de finir le chap 2/4
Je satisfait pour l'instant
Abandonne pas Adel !
MAJ des Participants
SongDreamer -> https://www.jeuxvideo.com/forums/1-15-60496554-4-0-1-0-la-seule-vie-reellement-vecue.htm#message_60499390
citoyen[jv] -> https://www.jeuxvideo.com/forums/1-15-60496554-4-0-1-0-la-seule-vie-reellement-vecue.htm#message_60499996
Zeoun -> Texte 1 https://www.jeuxvideo.com/forums/1-15-60496554-5-0-1-0-la-seule-vie-reellement-vecue.htm#message_60510361
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Jobxleduc -> https://www.jeuxvideo.com/forums/1-15-60496554-6-0-1-0-la-seule-vie-reellement-vecue.htm#message_60511122
DarknessDark -> https://www.jeuxvideo.com/forums/1-15-60496554-6-0-1-0-la-seule-vie-reellement-vecue.htm#message_60538477
LegendWolf -> https://www.jeuxvideo.com/forums/1-15-60496554-7-0-1-0-la-seule-vie-reellement-vecue.htm#message_60550615
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ChefNuggets -> https://www.jeuxvideo.com/forums/1-15-60496554-7-0-1-0-la-seule-vie-reellement-vecue.htm#message_60598557
JoyDeath -> https://www.jeuxvideo.com/forums/1-15-60496554-7-0-1-0-la-seule-vie-reellement-vecue.htm#message_60598584
[TupacBack] -> https://www.jeuxvideo.com/forums/1-15-60496554-7-0-1-0-la-seule-vie-reellement-vecue.htm#message_60672713
hachimaki -> https://www.jeuxvideo.com/forums/1-15-60496554-7-0-1-0-la-seule-vie-reellement-vecue.htm#message_60674827
Pathurnac -> https://www.jeuxvideo.com/forums/1-15-60496554-8-0-1-0-la-seule-vie-reellement-vecue.htm#message_60725969
AureolinGasolin -> https://www.jeuxvideo.com/forums/1-15-60496554-8-0-1-0-la-seule-vie-reellement-vecue.htm#message_60727110
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Elfettepoilue -> https://www.jeuxvideo.com/forums/1-15-60496554-8-0-1-0-la-seule-vie-reellement-vecue.htm#message_60735018
DarkMallow -> https://www.jeuxvideo.com/forums/1-15-60496554-8-0-1-0-la-seule-vie-reellement-vecue.htm#message_60737250
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Vycktor41 -> https://www.jeuxvideo.com/forums/1-15-60496554-9-0-1-0-la-seule-vie-reellement-vecue.htm#message_60821193
Bonne lecture !
Vykt0R41*
Bon allez demain je me lance
Je vais lire ça.
https://www.jeuxvideo.com/forums/1-15-58888781-36-0-1-0-la-litterature-c-est-la-pensee.htm
dommage y avait beaucoup de monde en mars :/
Bon je vais essayer d'écrire un truc
Lucide, ou presque...
I.
Il faisait nuit noire quand de terribles nuages gris estimèrent bon de couvrir le ciel.
Héléna, au volant de sa valeureuse Citroën C3, s'engagea sur l'autoroute. Elle fut d'abord éblouie par la lueur orangée des lampadaires, mais cette source de lumière finit par la rassurer. Au moins, ses phares n'étaient pas seuls pour chasser les ténèbres de la voie.
La fatigue s'était emparée de la jeune femme, de même pour une douleur singulière à l'estomac. Ce n'était pas tout ce qui l'inquiétait. Elle n'avait pas vu passer un seul véhicule depuis son entrée sur l'autoroute, ainsi la lueur orangée ne la rassurait plus.
Le téléphone d'Héléna vibra sur le siège passager. Elle lorgna dessus puis décida de ne pas y toucher. De quoi avait-elle peur ? Il n'y avait pratiquement personne sur la route, comment pouvait-elle se mettre en danger en répondant ? Elle n'en savait rien, sa main n'avait juste pas daigné à saisir le portable.
La gare était à une centaine de kilomètres, et si Héléna voulait rejoindre Anne-Sophie avant demain soir, il ne fallait pas perdre une seconde. Ce devait être elle au téléphone : « Oh Héléna que se passe t-il ? Tu as eu des problèmes ? Oh mon Dieu je m'inquiète terriblement pour toi ! Parle-moi je t'en prie, parle-moi ! Héléna tu es sûre que ça va ? Je m'inquiète pour toi ! »
« TU PARLES ! » aboya soudainement Héléna.
Évidemment, elle exagérait, Anne-Sophie aurait sûrement demandé si son « amie » allait bien, et ce, sans la harceler de cette manière. L'alcool rendait Héléna grognonne et rageuse, le seul fait d'y penser la poussait à boire, alors elle tenta d'ignorer les canettes de bière vides qui vacillaient sur les banquettes arrière. Elle se concentra de nouveau sur la route et passa une vitesse.
Un virage pointa le bout de son nez lorsque le téléphone vibra de nouveau. Cette fois-ci, Héléna sursauta puis se cogna violemment la tête contre le ciel de toit. La glissière d'autoroute se rapprocha dangereusement de la tremblante Citroën. Sur le moment, Héléna avait juste envie de pousser un effroyable hurlement mais elle réussit à se ressaisir. Elle freina brusquement puis tenta d'apprivoiser le virage. La voiture dérapa dans un gémissement plaintif, presque un murmure, suivi d'un crissement déchirant.
Toute tremblante, Héléna s'échappa de son véhicule. Elle ouvrit grand la bouche lorsqu'elle vit l'énorme fissure qui déchirait la carrosserie. C'était mieux que la mort, certes, mais quand même ! Elle reprit peu à peu ses esprits mais la colère mousseuse qu'elle contenait l'empourpra. Héléna ouvrit la portière pour se glisser dans la Citroën, puis la claqua violemment. Ses mains tremblantes saisirent le téléphone, le serrant presque assez pour le briser.
C'était Anne-Sophie, sans surprise. Bien heureusement, elle n'avait laissé aucun message. Héléna se serait fait un plaisir d'y répondre en l'insultant, si cette chère Anne-Sophie ne lui devait pas cinq cents dollars. Encore sous le choc, elle manœuvra pour remettre sa voiture sur pied et poursuivit sur l'autoroute.
La Citroën s'engouffra dans une route sinueuse, au rythme de ses vrombissements singuliers.
II.
Les paupières d'Héléna s'ouvrirent en un battement de cils. Elle se leva lentement et avança timidement. Un soleil pourpre enrobait un amas de grands bâtiments dans une chaleur mystique. Héléna ne fut même pas surprise en remarquant que ces bâtisses étaient vieilles d'au moins cent ans. Elle avança encore, ses talons claquant le pavé, et sa robe virevoltant derrière elle. Elle ne semblait ni anxieuse, ni heureuse, son visage impassible était à faire peur. D'une démarche robotique, la jeune femme s'approcha d'une petite maisonnette, qui faisait pâle figure face aux colosses de pierre qui l'entouraient. Ses doigts saisirent le loquet, d'abord l'index, puis le majeur, suivi de l'annulaire, de l'auriculaire, du pouce et de... Un sixième doigt ? Elle faillit pousser un cri, mais elle savait. Elle savait qu'elle était dans un rêve, et qu'à présent, elle pouvait arpenter le monde à sa guise.
Un sourire se dessina sur ses lèvres, elle était heureuse et pensait à tout ce qu'elle pouvait faire. Dialoguer avec son subconscient, prendre son envol, avoir le contrôle sur tout. Absolument tout. Une musique entraînante l'extirpa de ses rêveries. Quelque part, un trompettiste exécutait un solo avec brio, et peu après, un chanteur à la voix rocailleuse l'accompagna. Héléna écoutait, comme si elle était envoûtée. Elle reprit ses esprits quand la musique s'arrêta.
« Et une, deux, trois ! » s'écria une voix.
Soudain, la musique reprit de plus belle, et un chahut assourdissant l'étouffa. C'était une Héléna intriguée qui tenta de rejoindre la foule, et c'était aussi une Héléna intriguée qui se perdit dans un dédale de ruelles inquiétantes. Elle avait pensé à se téléporter mais elle n'y parvint pas, elle avait bien trop de jugeote et n'y croyait pas assez. Ce fut après avoir arpenté un véritable labyrinthe que ses pas la menèrent vers la place principale. Des dizaines et des dizaines de cavaliers tournoyaient au rythme de la musique. Ils semblaient tous masqués et absorbés par la fête, même le trompettiste et le chanteur. Deux femmes se détachaient de la foule dansante, elle semblaient comploter entre elles.
Cela ne plut guère à Héléna qui grimaça en les voyant s'approcher d'elle. Une ravissante jeune femme à la chevelure chatoyante et à la robe de jais prit Héléna par un bras. Une jeune blonde lui emboîta le pas et fit de même pour l'autre bras, plus fermement cette fois-ci. Aucune d'elles n'était masquée. Héléna mit du temps à réaliser que la charmante petite blonde était Estelle, sa sœur, et que la ravissante brune aux cheveux chatoyants était Anne-Sophie. Estelle prit la parole :
« Héléna, il faut que tu te réveilles, que tu partes loin d'ici. Tu as quelque chose à faire. Quelque chose d'important. »
Héléna secoua la tête en signe de désapprobation.
« Que se passe t-il ? demanda simplement Héléna. Une sorte de carnaval j'imagine.
- Ça ne doit pas t'intéresser, lâcha hâtivement Anne-Sophie. - Réveille-toi, c'est plus important que tu ne le penses, tu risques de le regretter. »
Estelle approuva Anne-Sophie en hochant la tête. Héléna bouillonnait de l'intérieur, ses poings se fermèrent sous la rage. L'espace d'une seconde, elle oublia la fête, le fait que ce n'était qu'un rêve et qu'il était inutile de se mettre en colère. Sa main droite, comme animée par une entité malfaisante, claqua le visage d'Anne-Sophie. Elle l'avait giflée et sa main était restée collée sur la joue de son « amie ». Des larmes salées coulèrent sur ses doigts, des larmes brûlantes, des larmes de feu.
Héléna reprit conscience du rêve, elle lâcha le visage d'Anne-Sophie et lui lança un regard noir avant de se fondre dans la petite foule. La musique avait changé, le tempo était bien plus lent et les danseurs tournoyaient tristement. Héléna crût reconnaître les mèches folles de son petit-ami, bien heureusement pour elle, il ne dansait avec personne. Elle l'approcha et caressa son joli masque de lapin.
« Héléna, m'accordes-tu cette danse ? » dit-il en lui tendant une main gantée.
Héléna la saisit, posa sa main gauche sur la hanche de son amour, et se mit à tourner entre les autres couples.
« Alexandre, ça fait du bien de te revoir, avoua t-elle.
- Ces femmes t'ont posé problème ma puce ? demanda t-il en désignant Estelle et Anne-Sophie.
- Elles sont détestables. »
Alexandre fit passer sa compagne sous son bras une dernière fois, lui caressa la joue, et la quitta sur ces mots :
« Je vais m'en occuper ne t'en fais pas. »
La musique s'arrêta et les danseurs se dispersèrent de manière théâtrale pour laisser passer Alexandre. L'homme avait sorti une matraque de nulle part et avançait à pas lourd, en direction des jeunes femmes. Ces dernières le regardèrent bouche bée. Héléna esquissa d'un sourire. Ce même sourire s'élargit lorsque la matraque s'abattit sur les deux femmes. Un affreux silence gagna le rêve, bientôt brisé par les gémissements d'Estelle. Alexandre rangea la matraque dans une poche imaginaire, emprunta le chemin laissé par les danseurs, puis saisit la main d'Héléna. La musique reprit.
« Où en étions-nous ? Ah oui. Une-deux, une-deux !
- Merci. Je veux dire... Pour leur avoir infligé ce qu'elles méritent.
- C'est bien normal. Mais il me semble que tu côtoies toujours Anne-Sophie. Pourquoi ?
- Elle a salement amoché la voiture de ma mère, la réparation coûte cinq cents dollars. Je m'efforce d'être son amie le temps qu'elle rembourse. Et elle m'a invité chez son père, en Californie, je ne pouvais pas refuser, tu comprends ?
- Tout à fait. »
Les pas d'Héléna s'affolèrent, elle dansait comme une véritable princesse !
Les autres couples dansaient de nouveau, avant que la musique ne s'arrête tout aussi brusquement que la dernière fois.
Alexandre lâcha sa partenaire et se figea, comme s'il avait disjoncté. Trois femmes imposantes accostèrent Héléna.
« Alors comment ça va ma belle ? dit l'une.
- Tu es ravissante ! s'écria une autre.
- Magnifique, conclut la dernière femme. »
C'était les meilleures connaissances d'Héléna. La plus petite se nommait Arielle, et la plus grande, Isabelle. Yasmine, quant à elle, se présentait comme l'intermédiaire. Elles arboraient toutes les trois un masque de chat et des cheveux flamboyants.
Les trois femmes se figèrent elles aussi, sans qu'Héléna ne puisse dire un mot.
La foule qui avait arrêté de tournoyer s'était tournée vers elle. Alors, ils s'écrièrent tous en cœur :
« Tu es magnifique Héléna ! »
Tous les masques tombèrent sur le pavé. Tous les masques se brisèrent en mille morceaux. Tous les masques cachaient un visage connu d'Héléna. L'une des femmes ici présente était sa mère, l'un des hommes, son père, d'autres étaient des amis. Elle souriait péniblement devant tout ces êtres chers qui se tenaient devant elle, la fixant avec intensité. Un silence de mort planait sur la place. Yasmine rompit le silence :
« Et dire qu'elle me prenait pour son amie. »
Le cœur d'Héléna se fissura, elle le sentit s'arrêter pendant une fraction de seconde.
Alexandre n'avait pas bougé d'un pouce, il avait toujours l'air d'avoir disjoncté, mais il articula ces mots :
« Elle prend tout le monde pour ami. Mais sans mentir, personne ne l'aime. J'essaie juste de rendre sa cousine jalouse. »
Un gloussement se fit entendre dans la foule.
« Je t'entends rire ma belle, poursuivit-il, je compte bien te revoir un de ces jours ! »
Il rit à son tour.
« Mais... » bredouilla Héléna.
Et tous en cœur, ils hurlèrent :
« FERME-LÀ, tu n'es qu'une salope ! »
Ainsi, ils se figèrent tous. Le cœur d'Héléna céda alors, la plongeant dans un enfer certain. Tout se brisa, le rêve se craquela, les danseurs riaient aux éclats, et le corps inerte d'Héléna s'écroula lourdement sur le sol.
Chaque masque cachait un salaud.
III.
Héléna était encore plongée dans ses songes lorsque la voiture fila dans la nuit. Cette dernière esquivait miraculeusement les barrières, comme guidée par l'esprit d'Héléna. Le pied inanimé de la jeune femme se posa encore plus lourdement sur l'accélérateur, et la voiture fusa dans un puissant vacarme. Bien heureusement, la petite route où la Citroën prenait de la vitesse était bien droite, aucun virage ne se manifesta. De plus, les arbres qui cernaient cette même route semblaient lever leurs branches devant la voiture en furie.
« Héléna, il faut que tu te réveilles, que tu partes loin d'ici. Tu as quelque chose à faire. Quelque chose d'important. »
La voiture fut prise de violentes secousses. Le front d'Héléna heurta le volant. Son sommeil demeurait imperturbable.
Le soleil commençait à se lever lorsque le véhicule quitta le route sinueuse pour gagner une grande avenue. Comme par miracle, l'avenue était aussi droite que la route tortueuse et la Citroën roula sans encombre, non pas sans griller deux trois feux rouges et effrayer quelques conducteurs.
Lorsque la matraque s'abattit sur Anne-Sophie dans un certain monde onirique, la Citroën C3 vit son carburant presque à sec. Il restait un espoir, un tout dernier espoir. Si la voiture venait à s'arrêter, suite à la pénurie d'essence, Héléna pourrait peut-être s'en sortir vivante. Seulement, la circulation pourrait bien lui causer un malheureux accident.
« FERME-LÀ, tu n'es qu'une salope ! »
De grands yeux rouges surgirent dans un vrombissement inquiétant. Ils approchèrent à une vitesse hallucinante, heurtant de plein fouet la Citroën. La voiture fut prise de violentes secousses et Héléna se cogna une nouvelle fois la tête contre le volant avant de s'écraser contre la vitre.
Son cœur faillit céder pendant une fraction de seconde.
Le camion qui venait de percuter la Citroën n'en resta pas là, il éjecta littéralement la pauvre voiture qui en cogna une autre.
Le cœur d'Héléna lâcha avant même que le camionneur se rende compte de ce qu'il avait fait.
IV.
Le vent balayait le cimetière de sa fraîcheur matinale. Une grande statue de marbre encadrée par une bonne centaine de stèles s'élevait au centre de la nécropole. Un amas de houx serpentait les tombes, tandis que de belles roses y étaient déposées. La triste atmosphère arrachait les larmes, comme pour y faire baigner les défunts, elle arrachait aussi le cœur, tenaillé par mille et une émotions, toutes aussi douloureuses les unes que les autres.
Un corbillard se gara près du portail, suivi de près par une Fiat Panda. La portière du fourgon fut la première à s'ouvrir. Un homme de petite taille en sortit. Il était chauve, portait chapeau et uniforme noirs, et se tenait droit, le regard dans le vide, l'air grave. Les deux portières avant de la Panda s'ouvrirent à leur tour, laissant passer deux femmes à la mine dépitée. On peinait à reconnaître les traits d'Anne-Sophie et d'Estelle, mais c'était bien elles qui se tenaient près de la voiture, les yeux amoncelés de larmes. Elles étaient bien évidemment vêtues de noir et leurs habits étaient sensiblement les mêmes. Petit chemisier et pantalon pas très féminin. Ce fut avec une très forte volonté qu'elles rejoignirent le croque-mort et son corbillard.
En silence, l'homme entrebâilla le coffre du fourgon. Après un profond soupir, il tira un lourd cercueil de bois et le posa sur l'herbe.
« Est-ce qu'on peut le porter ? demanda Estelle dans un souffle. Je veux dire... On y tient.
- Assurément. »
Anne-Sophie et Estelle se baissèrent pour soulever le sarcophage pendant que le croque-mort déverrouillait le portail. Elles prirent une démarche solennelle et suivirent l'homme dans le labyrinthique cimetière, en prenant bien soin de ne pas écraser le houx. Le croque-mort leur fit signe de déposer le cercueil au sol. Ce qu'elles firent.
L'homme se racla la gorge et récita :
« En mémoire de Héléna Cowel, une étoile dans le cœur...
- Puis-je dire un mot ? l'interrompit Anne-Sophie.
- Certainement. »
Le croque-mort tenta de cacher son irritation tant bien que mal.
« Héléna... Tu as été... Une... Tu nous as aimé à notre juste valeur, tu nous as été précieuse, et... On t'aime Héléna, où que tu sois, on t'aime et on t'aimera toujours, on ne t'oubliera... Jam... »
Anne-Sophie éclata en sanglots, et vint trouver son réconfort dans les bras d'Estelle, qui pleurait aussi.
Des larmes sincères. Des larmes de chagrin. Des larmes d'amour.
Bas les masques !
http://vocaroo.com/i/s13kaUYerdIW
Ah et euh je précise que c'est Eloann qui chante dans le vocaroo, je tenais à poster une zik à la fin histoire de conclure et celle-ci, je l'aime vraiment beaucoup et je pense que ça correspond bien, en espérant que ça vous plaise, bonne lecture.
Elle chante bien.
Sans l'ombre d'un doute [S]entiment[S]
Le pire, c'est qu'elle chante en anglais, donc je comprens 1 mot sur 3.
à force je connais les paroles du début par cœur
Attends je vais sur Google Traduc'.
Tu l'as payée combien pour chanter ?