Je viens de voir ce topic.
Je suis à la bourre, j'ai bien une idée mais j'ai plus tellement le temps.
"jusqu'au 10 août"
Nan mais moi me faut beaucoup de temps, en une heure à écrire je vais même pas 10 lignes le temps de tout peaufiner
Pareil Jul mais t'inquiètes t'as largement le temps là, t'es quoi ? 15jours !
Je sais pas comment tu fais pour les rédactions m'bon
Faut pas comparer avec une rédac, là je suis pas sous pression :hao:
OnZeMoon tu te dois de participer stp.
Il était une fois madame littérature et puis elle a vécu
et puis elle est morte parce qu'elle a qu'une seule vie mdr
soyez indulgents j'ai respecté la règle des pavés.
Cette sombre étoile au sommet,
Ce bruissement dans les feuillages,
Cette douce soirée de mai
Qui projette dans son sillage
De fleurs et d’herbes, de muguet,
Une désolation sauvage
Comme une vague qui s’écrase
Et emporte sur le rivage
Lointain l’écho d’une phrase
Avecques virulence innée
« Il n’y a jamais que de toi
Que j’aurais pu me rapprocher
Et il n’y a jamais qu’à toi
Que je pourrai me raccrocher. »
Ces meurtrissures qui bourgeonnent
Sur mon flanc de peau nervurée,
Ces meurtrissures sauvageonnes
A la fulgurance augurant
D’une rupture prématurée
Comme la corde qui se tend
Comme ma nuque qui se brise
Et comme le temps qui s’étend
Qui s’étire qui se suspend
Comme ce corps que je méprise
Qui se balance à ses dépens
Et cette écorce calcinée
Ces souvenirs que l’on décime
Profondément enracinés
Ce soleil ce tronc cette cyme
Cette silhouette à la cime
Qui se distend qui s’assassine
Mes espoirs dallés dans le marbre…
Que veux-tu que cela m’importe ?
Pendu aux branches de l’arbre,
Je deviens une feuille morte.
La ville morte en son enceinte
Nimbée d’une lueur céleste
Émergeant des saints lampadaires
S’affaisse sous les murs de brique.
Et ma face de lumière ceinte
Attire les rayons indigestes ;
D’une démarche suicidaire,
Je cherche un lieu ésotérique
Où me tapir ; les oniriques
Espérances éphémères
Me retiendront loin de la terre.
Parmi les astres nitescents
Je me sens comme une étoile noire
Indiscernable dans les cieux
L’éclat ternissant de mes yeux
S’étiolant dans l’air du soir
Injectés de sang.
Eussent-ils brillé mille feux
Le promeneur levant le front
Ne verrait de mon froid giron
Qu’une ombre vague en ses enfeus
Je ne voudrais laver l’affront
Que me font ces monstres odieux…
Ne suis-je, au fond, semblable à eux ?...
La ville morte entre ses murs
Réserve de sombres appas
Aux visiteurs inquisiteurs.
Je me dérobe à leur regard.
Je n’offrirai point de murmures
Révélateurs en guise d’appât
Pour attirer mes prédateurs
Jusqu’à moi. Ma raison s’égare
Au seuil de la béatitude.
De trop étranges habitudes
M’ont coupé du monde tel qu’il
Demeure. Et lentement la ville
Se meurt.
Au fond des galaxies parme
Je me sens comme une étoile noire
Indiscernable dans les cieux
L’éclat ternissant de mes yeux
S’étiolant dans l’air du soir
Gonflés de larmes.
Eussent-ils brillé mille feux
Le promeneur levant le front
Ne verrait de mon froid giron
Qu’une ombre vague en ses enfeus
Je ne voudrais laver l’affront
Que me font ces monstres odieux…
Ne suis-je, au fond, semblable à eux ?...
De trop étranges habitudes
M’ont coupé du monde tel qu’il
Demeure. Et lentement la ville
Se meurt.
Lentement la ville
Se meurt.
Perso page blanche pour le moment
Ca y est j'ai le décor le contexte et tout
C'est hard omg... Mon histoire part dans tous les sens et je suis qu'au début snif
- Bonjour, me dit-elle simplement.
- Bonjour.
Je la regarde attentivement. Elle fronce les sourcils.
Elle ne m’a pas reconnu. Je le vois à son visage, elle ne m’a pas remis.
- Salope…ne puis-je m’empêcher de murmurer.
- Pardon ? demande-t-elle innocemment en souriant.
- Vous désirez ?
Elle désigne quelque chose derrière-moi, je me tourne. Elle veut une boite de capotes.
- Gout fraise s’il vous plait.
- Mais bien sûr.
Elle paie et alors qu’elle veut se diriger vers les toilettes pour rejoindre son enfoiré, je ne peux pas me retenir. Je l’attrape par les cheveux. Elle pousse un petit cri de surprise.
Humm…
Je lui explose la tête sur le comptoir. Elle s’écroule par terre, l’incompréhension et la peur se lit sur son visage ensanglanté.
Je prends ma respiration de manière très bruyante, comme après une longue apnée. J’arrache ma chemise déchirée, je jette ma casquette.
En une seconde je suis derrière le comptoir. Elle essaie de se relever. Je lui assène un magistral coup de pied en pleine poitrine, elle est propulsée et renverse un comptoir à cartes postales.
Attiré par les bruits de lutte, son mec sort des toilettes.
Il mesure environ vingt centimètres de plus que moi. D’un coup de talon, je casse la vitrine et m’empare d’un couteau à cran d’arrêt chromé.
- AAAAAAAHHH !
D’un bond de prédateur je suis sur lui. La lame s’enfonce dans sa poitrine, une fois, deux fois, trois fois, quatre…une dizaine de fois.
Il hurle.
- Mais tu vas fermer ta gueule !
La lame pique vers sa gorge où elle s’enfonce profondément. Un jet de sang gicle sur ma poitrine suante et nue.
Il se tait.
Liz déboule. En voyant la scène, le sang, les morts, elle lâche un cri strident.
Sans plus attendre, elle s’élance hors du magasin.
LA CLOCHETTE PUTAIN !!!!
J’essaie de garder mon calme. Je m’empare d’un briquet Zippo Harley Davidson dans la vitrine.
Je la suis. Elle s’est enfermé dans sa poubelle roulante et essaie d’une main tremblante de démarrer le contact.
Non, non, non… J’enfonce le couteau dans un des pneus avant avec une grande brutalité. Il éclate.
Elle me regarde, horrifiée, me diriger vers la pompe à essence et m’emparer du tuyau.
Le carburant coule à flots sur le capot, le pare-brise, la portière, le toit.
J’ouvre le briquet. Elle essaie de démarrer mais ses clés tombent par terre entre les sièges.
- Non ! Pitié ! crie-t-elle. Pourquoi ?!
Elle fond en larmes.
Je me penche à la vitre.
- Vous avez cassé mon ventilo.
Je recul et je lance le briquet. La voiture s’embrase dans un cri d’horreur de ma victime. Quelle jouissance. J’éclate de rire. Je retourne au magasin, prends le Seigneur des Anneaux II : Les Deux Tours et les clés de la BMW. J’arrache la clochette avant qu’elle ne puisse tinter à nouveau et monte dans la voiture de mon ex -ex.
Je démarre et m’élance vers l’autoroute.
La voiture de Liz explose, des débris sont projetés et la vitre du magasin éclate.
A la radio, je reconnais les notes de « Gimme Shelter » des Stones. J’ouvre la fenêtre et roule à deux cent en laissant le vent battre ma figure.
Je souris.
Bonsoir. La vie n'est que le remord d'une infamie éternelle. C'est ce que me disais toujours ma prof de philo. Tu sais quoi ? Je la détestais mais je l'aurais bien baisée. Désolée, je me perds. Je me présente, je suis une salope. Une vraie, pas juste une pré pubère habillée d'un leggings léopard. Paraît que j'étais une fille bien avant, je m'en souviens pas vraiment en fait, seulement dans les grandes lignes. D'ailleurs, je me souviens même pas de ce qu'est le bien. Tu pense que c'est grave ? Moi non.
Je suis souillée des clients de ce soir, ils sont de plus en plus violents. Erik dit que c'est à cause du porno, ça leur retourne la tête. Tu sais même pas qui est Erik putain. C'est mon mac. Il est plutôt protecteur en général, mais il nous prend quand il veut, en échange. C'est pas bien grave, je l'aime bien Erik. Ça sera toujours mieux qu'avant où je me faisais battre par Flora. Son prénom est mignon, certes. Elle était même plutôt jolie, mais c'était un démon. Je suis un peu masochiste, j'aime bien me faire frapper. Mais elle, voulait me briser. Elle a prit vingt-quatre ans pour le meurtre de son mari et de son amant, ça l'a rendue fou qu'il soit gay. J'avoue que je sais pas comment j'aurais réagi. Je trouvais ça drôle que son prénom se rapporte à son métier.
Je parle mal d'elle, mais c'est Flora qui m'a lancée comme péripatéticienne. J'ai rencontré pas mal de mecs bizarres depuis le début de ma carrière, ils veulent pas tous se faire pomper. Certains veulent me lécher, baiser mes pieds, avaler mon urine ou encore gober le foutre des précédents clients. Mon dernier client voulait voir ce que j'avais dans le ventre. Je le remercie, il ne m'a pas fait souffrir, la cisaille est nette. J'ai utilisée mes sept dernières minutes d'activité cérébrale pour raconter ma vie à un rat un peu comme moi : crevé.
Je crois que ma prof de philo était dans le vrai.
10 lignes
La narration est particulière du coup c'est plus long à écrire j’espère que j'aurai fini a temps
Bon j'ai pondu un truc à l'arrache, j'espère que vous allez appréciez quand même.
Il devait être dix-sept heures quand l'alarme s'était mise à sonner, tous redoutaient ce moment, non seulement car le bruit qu'elle provoquait était affreusement désagréable mais aussi car elle annonçait souvent les pires nouvelles. Et Dieu sait que dans la situation où Daniel et ses camarades se trouvaient, les mauvaises nouvelles étaient les dernières choses qu'ils désiraient.
Tous s'étaient alors affranchis de leur tâches actuelles pour se précipiter vers la salle où se trouvait peut être leur salut. Les hommes enfilèrent une combinaison étanche, peu pratique pour se déplacer mais qui leur sauvait la vie à chaque instant dans l'environnement le plus hostile dans lequel ils pouvaient se trouver, Daniel et ses compagnons embarquèrent dans la navette de sauvetage. Et quelques minutes plus tard, ils étaient projetés dans cet univers aussi magnifique que dangereux, l'espace. Le vide spatial, un environnement fascinant, que l'homme convoitait déjà il y a des siècles.
La navette se trouvait secouée de toute parts, un passage de débris spatiaux sans doute, et encore cette fichue alarme. Un son des plus agaçants qui donnait à Daniel l'envie de devenir sourd juste pour un moment, un son strident qui venait frapper sur les parois du casque de Daniel avec une agressivité et une tenacité presque morbide. Une abomination sensée prévnir des mauvaies nouvelles, alors qu'elle en était elle même une, c'est un comble !
A cela se mêlaient les cris de l'équipage, sans doute se passait-il quelque chose de très grave mais cette alarme déconcertait Daniel et l'empêchait de réfléchir. C'était le chaos, ses compagnons hurlaient à la mort , sentaient-ils sans doute leur dernière heure arriver et alors voulaient-ils avouer à l'univers entier leur pêchés. Dans cette situation un homme maître de soi aurait calmé l'équipage, ils se seraient assis et auraient attendus calmement la suite, mais à l'heure actuelle y avait-il seulement une personne capable de contrôler son corps et ses émotions ? Tous agissaient en bêtes sauvages, domptés par leur propres instincs bestiaux mais naturels qui leur faisaient oublier altruisme.
Seul Daniel se montrait silencieux, la tête penchée en arrière, son cou posée maladroitement sur son siège. Ses yeux vides ne faisaient que décrire des cercles vers le plafond là d'où venait le bruit strident de l'alarme, il aurait voulu se lever et crier au ciel qu'on le laisse en paix, qu'on le ramène chez lui... Mais il en était incapable, hypnotisé par ce son pourtant tellement désagréable mais qui s'enroulait dans une boucle parfaite.
Et puis tout s'arrêta.
Le silence, enfin. Un silence qu'on ne connaissait que dans l'espace, là où l'absence total d'air faisait de cet endroit un endroit dangereux mais reposant... Tellement reposant... Daniel ouvrit les yeux, devant-lui s'étendait la voute céleste, des étoiles par centaines de millions et bien plus, tant de petits points blancs sur ce fond noir de jais qu'était l'infinité de l'espace. Il se releva et jeta quelques coups d'oeil autour de lui, il baissa la tête pour vérifier qu'il était bien entier et remarqua que le sol sur lequel il marchait possédait une couleure des plus singulières, une sorte de bleu-vert qu'il n'avait jamais vu auparavant si ce n'est dans certains mauvais films de science fiction. Devant lui se trouvait sa navette, enfoncée dans ce sol si étrange comme un biscuit dans de la crème chantilly. Elle était en piteux état et pourtant il ne semblait pas que la chute soit à l'origine des dégâts, comme si elle s'était enfoncé dans un sol des plus mou.
Mais une question vint à l'esprit de Daniel, où se trouvaient ses partenaires ? Il avait beau chercher autour de lui, pas la moindre trace de ses compagnons. Peut être l'avaient-ils cru décédé et avaient décidés de l'abandonner ici pour partir explorer cette planète ? Aussi peu probable que cela pouvait être, il ne voyait pas d'autre alternative plus "logique". Il prit alors le peu de courage et de volonté qui lui restait et se mit à marcher, ses pieds s'enfonçaient dans le sol comme de dans la guimauve et cela lui demandait plus d'efforts pour marcher, mais il ne s'arrêtait pas car même si cela lui semblait désespéré il préférait mourir d'épuisement plutôt que d'abandonner sans avoir tenté quoi que ça soit.
Et il marchait, dans ce silence qui commençait à peser. La moindre de ses actions ne provoquait aucun bruits et cela pouvait être déroutant pour n'importe qui. Et il marchait, mais alors qu'il avançait il commença à douter, sa quête était-elle vaine, quelles étaient les chances pour qu'il puisse tomber sur un être vivant ? Et même si cela arrivait, la navette était incapable de voler à nouveau. Sa main se porta au petit tuyau qui reliait la bombe d'oxygène à son casque... Il l'empoigna fermement...
Mais une main se posa sur son avant bras et le serra fermement, Daniel incapable de mouvoir son bras, se retourna, non sans crainte, pour voir qui venait de l'aggriper.
Une créature étrange, à la peau aussi blanche que la neige, de grandes jambes et des grands pieds qui, eux, ne s'enfonçaient pas dans le sol. Un corps frêle et des bras tellement maigres, mais qui semblaient êtres dôtés d'une grande force, et son visage... Aucun cheveux, un crane aux courbes étranges et inhumaines, sur l'endroit où sa bouche était supposée être, un masque. Seuls ses yeux semblaient êtres humains, de grand yeux bleus qui regardaient Daniel avec un air de tristesse...
Les deux créatures s'observèrent quelques secondes, quelques secondes interminables et finalement, alors que Daniel allait ouvrir la bouche pour lui parler, l'humanoïde tira d'un coup sec et ferme sur le petit tuyau, privant désormais Daniel d'oxygène. Et alors que sa bombone d'oxygène se vidait à une vitesse affolante, le sol sur lequel il reposait s'effondra, la créature disparut et il se retrouva seul dans l'immensité de l'espace. Sa vision se troublait de plus en plus et un voile noire vint finalement l'aveugler et l'arracher au monde des vivants.
Mais il put ouvrir les yeux un bref instant, avant que son âme ne le quitte définitivement, il fut surprit de voir qu'un tout autre décors venait de remplacer celui dans lequel il se trouvait auparavant. Des murs blancs, une lumière aveuglante au dessus de lui et en face se trouvait trois personnes. Il les connaissait, ses parents et... Sa femme, eux qui avaient toujours étaient là pour lui, pour le soutenir. Etaient-ce des larmes qu'il voyait couler de leurs joues ? Une main s'approcha de son visage et retira un masque que Daniel portait sur la bouche depuis tout ce temps, puis il appuya sur un bouton et... L'alarme. Pas exactement la même effectivement, mais l'un de ces mêmes bruits stridents porteurs de mauvaises nouvelles.
Les yeux de Daniels se fermèrent lentement, il repensa à toute ces années de travails dans l'espace, là où aucun problème sur Terre ne pouvait le suivre, son âme se détacha de son corps, virevolta jusqu'à la fenêtre, et s'échappa vers la voute céleste pour rejoindre les milliards d'étoiles qui observaient la Terre jour et nuit...
Vyk' ! Vyk' ! Vyk' !
Hum... Je repose le même texte mais avec quelques fautes en moins
Il devait être dix-sept heures quand l'alarme s'était mise à sonner, tous redoutaient ce moment, non seulement car le bruit qu'elle provoquait était affreusement désagréable mais aussi car elle annonçait souvent les pires nouvelles. Et Dieu sait que dans la situation où Daniel et ses camarades se trouvaient, les mauvaises nouvelles étaient les dernières choses qu'ils désiraient.
Tous s'étaient alors affranchis de leur tâches actuelles pour se précipiter vers la salle où se trouvait peut être leur salut. Les hommes enfilèrent une combinaison étanche, peu pratique pour se déplacer mais qui leur sauvait la vie à chaque instant dans l'environnement le plus hostile dans lequel ils pouvaient se trouver, Daniel et ses compagnons embarquèrent dans la navette de sauvetage. Et quelques minutes plus tard, ils étaient projetés dans cet univers aussi magnifique que dangereux, l'espace. Le vide spatial, un environnement fascinant, que l'homme convoitait déjà il y a des siècles.
La navette se trouvait secouée de toute parts, un passage de débris spatiaux sans doute, et encore cette fichue alarme. Un son des plus agaçants qui donnait à Daniel l'envie de devenir sourd juste pour un moment, un son strident qui venait frapper sur les parois du casque de Daniel avec une agressivité et une ténacité presque morbide. Une abomination sensée prévenir des mauvais nouvelles, alors qu'elle en était elle même une, c'est un comble !
A cela se mêlaient les cris de l'équipage, sans doute se passait-il quelque chose de très grave mais cette alarme déconcertait Daniel et l'empêchait de réfléchir. C'était le chaos, ses compagnons hurlaient à la mort , sentaient-ils sans doute leur dernière heure arriver et alors voulaient-ils avouer à l'univers entier leur pêchés. Dans cette situation un homme maître de soi aurait calmé l'équipage, ils se seraient assis et auraient attendus calmement la suite, mais à l'heure actuelle y avait-il seulement une personne capable de contrôler son corps et ses émotions ? Tous agissaient en bêtes sauvages, domptés par leur propres instincts bestiaux mais naturels qui leur faisaient oublier altruisme.
Seul Daniel se montrait silencieux, la tête penchée en arrière, son cou posée maladroitement sur son siège. Ses yeux vides ne faisaient que décrire des cercles vers le plafond là d'où venait le bruit strident de l'alarme, il aurait voulu se lever et crier au ciel qu'on le laisse en paix, qu'on le ramène chez lui... Mais il en était incapable, hypnotisé par ce son pourtant tellement désagréable mais qui s'enroulait dans une boucle parfaite.
Et puis tout s'arrêta.
Le silence, enfin. Un silence qu'on ne connaissait que dans l'espace, là où l'absence total d'air faisait de cet endroit un endroit dangereux mais reposant... Tellement reposant... Daniel ouvrit les yeux, devant-lui s'étendait la voûte céleste, des étoiles par centaines de millions et bien plus, tant de petits points blancs sur ce fond noir de jais qu'était l'infinité de l'espace. Il se releva et jeta quelques coups d'œils autour de lui, il baissa la tête pour vérifier qu'il était bien entier et remarqua que le sol sur lequel il marchait possédait une couleur des plus singulières, une sorte de bleu-vert qu'il n'avait jamais vu auparavant si ce n'est dans certains mauvais films de science fiction. Devant lui se trouvait sa navette, enfoncée dans ce sol si étrange comme un biscuit dans de la crème chantilly. Elle était en piteux état et pourtant il ne semblait pas que la chute soit à l'origine des dégâts, comme si elle s'était enfoncé dans un sol des plus mou.
Mais une question vint à l'esprit de Daniel, où se trouvaient ses partenaires ? Il avait beau chercher autour de lui, pas la moindre trace de ses compagnons. Peut être l'avaient-ils cru décédé et avaient décidés de l'abandonner ici pour partir explorer cette planète ? Aussi peu probable que cela pouvait être, il ne voyait pas d'autre alternative plus "logique". Il prit alors le peu de courage et de volonté qui lui restait et se mit à marcher, ses pieds s'enfonçaient dans le sol comme de dans la guimauve et cela lui demandait plus d'efforts pour marcher, mais il ne s'arrêtait pas car même si cela lui semblait désespéré il préférait mourir d'épuisement plutôt que d'abandonner sans avoir tenté quoi que ça soit.
Et il marchait, dans ce silence qui commençait à peser. La moindre de ses actions ne provoquait aucun bruits et cela pouvait être déroutant pour n'importe qui. Et il marchait, mais alors qu'il avançait il commença à douter, sa quête était-elle vaine, quelles étaient les chances pour qu'il puisse tomber sur un être vivant ? Et même si cela arrivait, la navette était incapable de voler à nouveau. Sa main se porta au petit tuyau qui reliait la bombe d'oxygène à son casque... Il l'empoigna fermement...
Mais une main se posa sur son avant bras et le serra fermement, Daniel incapable de mouvoir son bras, se retourna, non sans crainte, pour voir qui venait de l'agripper.
Une créature étrange, à la peau aussi blanche que la neige, de grandes jambes et des grands pieds qui, eux, ne s'enfonçaient pas dans le sol. Un corps frêle et des bras tellement maigres, mais qui semblaient êtres dotés d'une grande force, et son visage... Aucun cheveux, un crane aux courbes étranges et inhumaines, sur l'endroit où sa bouche était supposée être, un masque. Seuls ses yeux semblaient êtres humains, de grand yeux bleus qui regardaient Daniel avec un air de tristesse...
Les deux créatures s'observèrent quelques secondes, quelques secondes interminables et finalement, alors que Daniel allait ouvrir la bouche pour lui parler, l'humanoïde tira d'un coup sec et ferme sur le petit tuyau, privant désormais Daniel d'oxygène. Et alors que sa bonbonne d'oxygène se vidait à une vitesse affolante, le sol sur lequel il reposait s'effondra, la créature disparut et il se retrouva seul dans l'immensité de l'espace. Sa vision se troublait de plus en plus et un voile noire vint finalement l'aveugler et l'arracher au monde des vivants.
Mais il put ouvrir les yeux un bref instant, avant que son âme ne le quitte définitivement, il fut surprit de voir qu'un tout autre décors venait de remplacer celui dans lequel il se trouvait auparavant. Des murs blancs, une lumière aveuglante au dessus de lui et en face se trouvait trois personnes. Il les connaissait, ses parents et... Sa femme, eux qui avaient toujours étaient là pour lui, pour le soutenir. Étaient-ce des larmes qu'il voyait couler de leurs joues ? Une main s'approcha de son visage et retira un masque que Daniel portait sur la bouche depuis tout ce temps, puis il appuya sur un bouton et... L'alarme. Pas exactement la même effectivement, mais l'un de ces mêmes bruits stridents porteurs de mauvaises nouvelles.
Les yeux de Daniel se fermèrent lentement, il repensa à toute ces années de travail dans l'espace, là où aucun problème sur Terre ne pouvait le suivre, son âme se détacha de son corps, virevolta jusqu'à la fenêtre, et s'échappa vers la voûte céleste pour rejoindre les milliards d'étoiles qui observaient la Terre jour et nuit...
NEDI MON COPAIN
OU ES TU
Même pas j'écris en fait j'ai plus envie