Félicitation pour ton dessin !!
Je suis en trin de crée un avocat de la défense donc j'ai pas trop le temps je le ferai la semain prochaine !!
A+

Merci pour le compliment

Il est vrais que les dessins ne sont pas moche du tout !

Trop gentil

Sinon, j'ai une p'tite idée, mais j'suis pas sûre qu'elle soit bien...
Ce serait un peu du plagiat x)

Y'a pas beaucoup d'activité ici... C'est mort ou quoi ???

J'aimerais bien que ce ne soit pas le cas

Désolée les gens... Pour ma part je suis toujours là, et je n'abandonne pas ce beau topic. Mais depuis la rentrée je n'ai que très peu de temps pour moi, et je ne vais quasiment jamais sur le PC.
Dès que j'aurai un peu de temps, j'essaierai de le consacrer à l'écriture d'une suite pour remonter le topic !

Un peu comme Lelene à la différence que j'ai le temps d'être sur le PC mais plus pour écrire, à vrais dire ça va faire des mois que je ne sais plus à quoi ressemble Word. . .
Donc bah. . . Si la force est avec moi un jour j'écrirai '.'

Salut tout le monde ! (Pas la peine de me répondre "Salut tout seul !" je connais déjà la blague) Ca fait un moment que je suis pas passé sur ce forum (Oui Matusalem parait jeune à côté de la durée de mon absence) mais après quelques mois de questions internes et de remise en cause, je suis reboosté pour rebooster ce forum ! Alors non, je vais pas faire la suite du procès commencé en commun avec Alex, mais juste pour marquer le coup, j'ai envie de créer un petit chapitre spécial Halloween que j'ai pris le temps d'imaginer (alors oui c'est de la grosse impro mais je vais faire de mon mieux pour pas partir en c*******). Donc voilà, on va voir la réaction de notre belle bande d'abru-vocats face à l'horreur qui les attend...c'est parti !

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[Jour d'Halloween; Tribunal-Salle d'audience; 19H00]

En cette soirée d'Halloween, tous les membres du barreau étaient invités au tribunal pour célébrer cette fête, costumes, citrouilles, friandises et piste de danse étaient réunis pour que tous les invités profitent du mieux de cette fête, malheureusement, un orage a éclaté en début de soirée et par mesure de sécurité, personne n'était autorisé à sortir jusqu'à ce que l'orage passe. C'est donc dans une ambiance plutôt morose que nous retrouvons tous nos amis avocats installés autour d'une table chacun déguisé pour l'occasion.

Nina (succube) : Il va durer encore longtemps cet orage ? J'envie ceux qui ont pu partir avant l'alerte.

Ace (vampire) : Hé bien, ça nous apprendra à ne pas avoir de véhicule et à devoir attendre le bus nocturne pour rentrer.

Alex (zombie) : Après mes nombreux échecs au permis de conduire, j'ai compris que j'étais pas fait pour la conduite.

Eva (soldat) : Toi qui échoues au permis et moi qui aligne les cartons, je suis de moins en moins surprise que le destin nous ait fait partenaires.

Lila (infirmière sexy) : Sérieux, la prochaine fois que tu me conseilles de louer une voiture électrique, n'oublies pas de me dire qu'elle n'a que 25 kilomètres d'autonomie ! En plus on peut pas la brancher près de ce tribunal !

Ben (docteur fou) : Haha, désolé, en même temps, si t'étais pas allé faire un tour en dehors de la ville juste pour : je te cite "tester ses limites", on aurait eu encore un peu de batterie pour rentrer à l'appart' avant que l'orage n'éclate !

Silver (momie) : Calmez-vous tous les deux, je vous rappelle qu'Aurore et moi on est monté avec vous et on en fait pas tout un plat.

Aurore (fée) : C'est vrai, et puis il valait mieux qu'on soit bloqué ici qu'à 4 dans une voiture minuscule au milieu de la route.

Sam (fantôme japonais) : Oui pour résumer, on a tous réussi à se foutre dans le pétrin, heureusement que le tribunal a fourni des provisions et des lits de camps si l'orage devait durer toute la nuit.

Ely (sorcière) : Cool ! On va tous camper ensemble alors !

Anton (prince) : Je pense que pour le dîner avec les voisins de palier, c'est râpé.

Sarah (princesse) : Tu pourrais au moins faire semblant d'être triste ou ne pas sourire en disant ça.

Nina : Le tribunal fournit des pyjamas aussi ? Parce que si on doit rester dormir ici, hors de question que je dorme dans ce costume inconfortable !

Lila : Il faut dire que le cuir moulant n'est pas la matière la plus adaptée au sommeil.

Ace : Elle a insisté pour porter ça pour la soirée, j'ai pas cherché à débattre.

Eva : Dis plutôt que ça t'excitait de la voir dans un costume qui fait ressortir ses 2 gros-

Alex : -l'eau, l'eau, de l'eau s'il vous plaît !

Nina : Enfin, si y en a une qui n'est pas à plaindre, c'est bien Sam qui a obtenu le titre du meilleur costume de la soirée.

Silver : Comme quoi la simplicité et un peu de mise en scène peuvent suffire.

Sam : J'aurais jamais cru que ce kimono qu'on m'a ramené d'un voyage au Japon et cette vieille perruque noire feraient un si bon costume !

Aurore : Je crois qu'on a tous eu la peur de notre vie quand elle nous a accueillis.

Sam : Tu veux dire...comme ça ? *rabat les cheveux de sa perruque devant son visage, tend les mains en avant et pousse un râle* Nnnnnnnn...........ni.........naaaaaaaaaa.

Nina : Kyaaaaaaa ! Arrête, arrête ! Je vais faire des cauchemars !

Ely : Elle s'est entraîné dur en regardant The Grudge 8 fois de suite pour jouer ce rôle à la perfection.

Anton : J'ai vu ça, son jeu était tellement convaincant quand elle s'est présentée devant nous que Sarah a failli s'évanouir sur le buffet de friandises.

Sarah : Le paranormal en lui-même m'effraie, c'est bien pour ça qu'on a mis ces déguisements.

Anton : Je voulais venir en monstre de Frankeinstein...j'ai tenté de négocier avec Sarah mais...un conseil, ne négociez jamais avec votre fiancée, vous perdrez à coup sûr.

Ben : C'est dommage pour toi Ace, tu as fini second derrière Sam.

Ace : Pourtant je n'ai rien fait de spécial pour mériter cette place.

Alex : "Personne ne lui dira en face que son teint pâle, ses yeux perçants et ses canines naturellement développées font de lui un vampire plus que réaliste".

Tandis que la conversation s'animait autour des costumes de chacun, un événement imprévu quoique prévisible vint interrompre les dialogues. En effet, le courant venait d'être coupé et le tribunal se retrouva dans le noir le plus total.

Nina : Oh super, il manquait plus que ça.

Huissier : Ne paniquez pas ! On a prévu des bougies pour ce genre d'événement, alors rassemblez-vous le mieux que vous pouvez autour des tables.

Eva : Je crois qu'on pourrait pas être plus nombreux autour de la nôtre.

Huissier : Je vous apporte tout de suite une bougie.

Un peu plus tard, on voit l'homme revenir avec une bougie dans un socle.

Aurore : Pff, Sam est vraiment à fond dans son rôle, elle est en train de suivre le gars comme son ombre !

Sam : De quoi tu parles ? J'ai pas bougé d'ici !

Aurore : Hein ? "Regarde l'huissier s'approchant seul de la table" Ca doit être mon imagination causée par l'ambiance.

Huissier : Je vous laisse celle-là au centre de la table, je vais m'occuper des autres.

Ely : Ouah, on voit plus rien d'autre autour de nous ! Comme si le type s'était évanoui dans les ténèbres !

Anton : ça sera moins terrifiant quand les autres tables seront éclairées.

Nina : Vous savez ce qu'on pourrait faire, là ?

Ace : Levez tous la main si vous avez deviné qu'elle veut qu'on se raconte des histoires d'horreur.

Tout le monde lève la main.

Nina : Oh ça va, bon, vous êtes partants ?

Sarah : Je vous préviens, je me bouche les oreilles.

Sam : Je suis motivée ! Je peux commencer ?

Tous : NON !

Sam : Pff, vous êtes pas drôles.

Nina : Hum, j'aurais une histoire sympa à raconter, concernant ce tribunal. Certains d'entre vous la connaissent sûrement mais je suis sûre que d'autres seraient surpris d'entendre les secrets cachés au plus profond de ce lieu.

Silver : Je la connais ! Mais vas-y raconte.

Nina : Hu-hum ! Très bien ! C'est parti !

"Cette histoire remonte au milieu du 19eme siècle, à l'époque, ce n'est pas un tribunal qui se trouvait ici mais un asile psychiatrique. A l'époque, on ne traitait pas les fous avec une fontaine pour les calmer et des chambres capitonnées, ils servaient de cobayes humains pour les docteurs qui exerçaient sur les lieux. On les torturait de façon physique mais mentale également. Les cris de douleur et de folie retentissaient à travers tout l'asile. Vous comprenez facilement que ceux qui en ressortaient étaient très rares, la plupart mourait au cours de ces expériences.
Mais ce que personne ne savait, ou aurait dû savoir, c'est que l'hôpital avait été construit sur un terrain instable. En effet, il avait été construit sur un marais asséché. Ca n'aurait pu être qu'un détail, seulement voilà, il y eut un soir un orage terrible, comme celui de ce soir, suivi d'une terrible inondation. Le marais ayant retrouvé son état d'origine, les fondations de l'hôpital s'enfoncèrent peu à peu dans le sol, jusqu'à ce que l'hôpital soit totalement englouti sous terre".

Eva : C'est terrible ! Personne ne s'est échappé ?

Nina : C'était l'inondation à l'extérieur, soit ils se noyaient, soit ils restaient à l'abri.

Ely : Et ils sont tous morts ? Engloutis par le marais ?

Nina : Oh non, ce n'était que le début du cauchemar, je n'ai pas terminé l'histoire.

Anton : Alors vas-y continue.

"Après que l'hôpital avait été englouti par la terre, tous ceux qui étaient restés à l'intérieur avaient survécu, même si certaines pièces avaient été condamnées. Il restait une poignée de médecins et tous les malades restants. Les pièces dans lesquels ils étaient enfermés n'étant plus sécurisées suite à l'enfoncement de l'hôpital, les malades pouvaient à présent se mouvoir dans tout l'établissement pour la plus grande peur des médecins restants. Les nombreuses tortures, leur état mental et l'incident qui avait eu lieu les avait transformés en bêtes sauvages. Ils détruisaient tout autour d'eux mais étrangement ils ne s'attaquaient pas les uns des autres, ils avaient tous une cible en commun et elle ne leur échapperait pas".

Silver : Les nombreuses expériences qu'ils ont subi leur ont fait comprendre que les docteurs étaient des ennemis.

Sarah : Donc les malades ont tous tué les médecins restants, c'est ça ?

Anton : Tiens je pensais que tu te bouchais les oreilles ?

Sarah : Oui je sais, mais elle raconte tellement bien que j'ai envie de savoir la suite !

Nina : Merci ! Hum ! Bon...

"En effet, les malades étant devenus une meute de bêtes sauvages s'en prenaient aux médecins les uns après les autres. Ils savaient qu'une fois exterminés, ils auraient la paix. Seulement voilà, tous ces médecins morts avaient déchaîné en eux un nouvel élément, la faim.

Alex : T'es en train de dire qu'ils ont bouffé les médecins ?

Nina : Au début, oui. mais quand ils n'avaient plus rien à manger, ils ont dû commettre l'irréparable.

Ace : L'auto-cannibalisme.

A la lueur de la bougie, les flammes reflétaient des visages stupéfaits et dégoûtés.

Sam : Et ça s'est passé là ? Sous nos pieds ?

Silver : Je connaissais l'histoire de l'hôpital, mais pas jusque dans ces détails.

Nina : On dit que le passage sur le cannibalisme n'est qu'une légende, mais on dit aussi que les légendes existent car elles sont inspirées de faits réels, à nous d'y croire ou non.

Ace : En tout cas, c'était une sacrée histoire, mais je pense qu'on va se contenter de ça pour ce soir.

Ely : Ouaip. En plus on entend plus l'orage, on devrait pouvoir rentrer chez nous.

Sam : Ca serait plus simple de rentrer si on avait de la lumière, et je pense qu'on aura du mal à trouver la sortie avec une simple bougie.

Nina : On a qu'à demander les bougies aux tables voisines !

Eva : Bonne idée ! Seulement, on est les seuls à avoir une bougie allumée.

Silver : Tiens c'est bizarre, l'huissier n'a pas dit qu'il en mettrait sur les autres tables ?

Ace : Oui c'est vrai, on est les seuls éclairés.

Anton : Et je voudrais pas rajouter une dose de stress mais...on entend que nous, que font les autres invités ?

Sam : Ils sont repartis pendant qu'on écoutait l'histoire de Nina ?

Eva : Impossible, on aurait entendu un mouvement de foule, de chaises qui reculent. J'ai vraiment l'impression qu'il n'y a que nous.

Alex : Le mieux, c'est d'aller vérifier !

Alex s'empara de la bougie et commença à marcher dans la salle.

Ace : Si tu passes près d'une table, n'oublie pas de prendre une autre bougie, on en aura pas trop.

Alex : Okay.

Il commença à déambuler dans la salle, seul son visage était visible grâce à la lueur de la bougie, tandis que le reste du groupe était plongé dans les ténèbres.

Alex : Hé, c'est vraiment bizarre, je ne vois aucune table, les bureaux de la défense et de l'accusation ne sont pas là non plus. Et visiblement, ouais, l'estrade du juge a aussi disparu. J'ai l'impression qu'on est dans une tout autre pièce.

Alex s'attendait à entendre des soupirs exaspérés mais tout ce qu'il entendit était le silence.

Alex : C'est très drôle les gars. Bon, j'essaie de revenir vers vous avant que la bougie ne s'éteigne.

Il retourna en arrière mais avec la faible lueur que produisait la flamme, il eut du mal à se repérer. Il fut rassuré lorsqu'il entendit du bruit sur sa droite.

Alex : Sérieux, ça serait plus sympa que vous répondiez quand je vous parle, à moins que vous ne soyez occupés à autre ch-

Il s'interrompit lorsqu'il fit face à la scène qui se produisait devant lui. Ses amis, autour de la table, étaient tous en train de manger, cependant, ce n'étaient pas des friandises, c'était eux-mêmes. Ace arrachait la gorge de Nina à pleines dents, tandis qu'Ely fouillait dans la tête de sa soeur à la recherche d'un morceau de cervelle à se mettre sous la dent. Silver et Aurore dévoraient le bras de l'un comme de l'autre et Sarah arrachait les entrailles de son fiancé avec ses dents. Muet de stupéfaction, Alex chercha Eva, ne comprenant pas ce qui se passait sous ses yeux. Il sentit soudain une présence dans son dos. Il se retourna et vit Eva qui souriait jusqu'aux oreilles.

Eva : Alex, on t'a attendu si longtemps, on n'avait plus le choix.

Alex : Mais de quoi tu parles ? Dis-moi que je rêve !

Eva : Alex, ton oreille, je me suis privée pour toi, mais maintenant, je vais attaquer ton oreille !

Alex : NOOOOOOOOONNNNNNNNNN

Et la bougie s'éteignit.

FIN ?

Bon mesure quelque peu radicale , mais comme je reviens ici , j'annonce la couleur : je vais faire un reboot d'Anton , les bases du personnage resteront les mêmes mais je reprends à zéro sa carrière ainsi que d'autres détails ... Normalement le nouveau début demain si tut va bien ^^

J'ai bien aimé le hors-série
J'aurais dû faire l'effort de lire les 117 pages pour mieux connaître tous les persos, quand même... Feignasse un jour, feignasse toujours, comme on dit

Sari : T'es pardonné parce que 117 pages.... moi je l'ai déjà fait et sincèrement j'y ai passé du temps ^^

Darki : Sérieux ? Waw et pourquoi ? ^^ Enfin c'est cool, ça crée des nouveautés !

Pour ma part, toujours pas eu le temps d'écrire quoi que ce soit, mais je désespère pas ^^'

Parce que j'ai fait le tour du personnage tel qu'il est actuellement , donc le reprendre à zéro me permettrait , tout en gardant les bases , de retravailler le personnage et de l'approfondir ^^

Pourquoi pas, ça peut toujours apporter du frais ^^

Et entre autres ça me donnera l'occasion d'introduire un personnage issu de mes fan-fics qui sera l'ennemi juré d'Anton , je l'adore vraiment **

On va voir ce que ça donne

décidément, c'est toujours aussi mort ici...

Pour ma part je n'ai vraiment plus beaucoup de temps. . .

Bonjouuuuur ! Non vous ne rêvez pas ! C'est bien moooooi ! Lila Venture est de retour pour vous jouer un mauvais touuur ! Non je plaisante ! Je suis juste revenue d'entre les entrailles de la page 2 du forum ! Et pour marquer l'événement : la suite de mon dernier post situé en page 117 datant du 22 juillet 2011 ! (oui bon ça fait un peu long )
En espérant que vous êtes toujours là !

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Doucement, Lila ouvrit les yeux. Elle fut d'abord éblouie par la lumière vive qui se trouvait au dessus d'elle, puis elle mit du temps pour se débarasser des formes troubles qui l'empêchaient de trouver ses repères. Lorsque tout rentra dans l'ordre, elle constata avec stupéfaction qu'elle se trouvait dans une chambre d'hôpital. Les murs blancs, l'odeur de produit stérilisant, et surtout la perfusion reliée à son bras droit, confirmaient sa découverte. Elle tenta alors de se lever pour s'assoir, mais une forte douleur au niveau de l'estomac la dissuada de continuer. Elle était donc contrainte de rester allongée et d'attendre, qu'une infirmière ou un médecin viennent s'apercevoir qu'elle était réveillée.
Soudain, les évènements précédents lui revinrent en tête : la réunion des anciens élèves au collège, les larmes de Chris, l'altercation entre Chris et Jules, le coup de téléphone menaçant, et enfin... la scène survenue chez Jules. Il l'avait embrassée, et elle se souvenait qu'elle avait voulu faire de même, mais elle n'en eut pas le temps. Au lieu de ça, elle se retrouvait dans ce lit d'hôpital, peut-être heureusement pour elle, qui sait. C'est alors que quelqu'un entra dans la chambre.

... : Lili !
Lila : Jules...

Il se précipita à son chevet, et lui prit la main, qu'elle resserra immédiatement sur la sienne.

Jules : Comment tu te sens ?
Lila : Je suppose que même si je disais bien, tu ne me croirais pas, alors autant être franche... Mal. Qu'est-ce qui s'est passé ?
Jules : Tu t'es mise à saigner, et tu m'as demandé d'appeler les urgences... et te voilà.
Lila : Et qu'ont dit les médecins ? Que m'est-il arrivé ?
Jules : Eh bien...
... : Laissez je vais m'en occuper.

Une femme en blouse blanche venait d'entrer. C'était une femme de taille moyenne, aux longs cheveux blonds et aux yeux bruns. Elle s'approcha du lit avant de se présenter.

... : Je suis le Docteur Aimée Decin. C'est moi qui vous ai pris en charge à votre arrivée, mademoiselle Venture. Comment vous sentez-vous ?
Lila : Mal... Je souffre à l'estomac...
Aimée : Ce qui est normal, vous risquez de souffrir un petit moment encore.
Lila : Pourquoi ? Qu'est-ce que j'ai ?
Aimée : Je suis désolée mademoiselle, mais vous avez fait une fausse couche.

Un long et pesant silence s'installa. Jules ne quitta pas Lili des yeux et guetta sa réaction. Une fausse couche ? Ca voulait dire qu'elle était enceinte ? Comment était-ce possible ? Non bien sûr, pas besoin de lui faire un dessin sur la manière dont on procrée, mais elle n'avait jamais voulu d'une grossesse, il y avait donc une erreur commise quelque part... C'est alors qu'elle réalisa vraiment ce qu'on était en train de lui annoncer. Elle regarda la doctoresse incrédule, en attendant qu'on lui dise que c'était une mauvaise, une très mauvaise blague.

Aimée : Vous semblez surprise. Vous ne saviez pas que vous étiez enceinte ?
Lila : Non... Non je ne le savais pas.
Aimée : Dans ce cas, je vous présente mes excuses. Vous étiez enceinte de cinq semaines.
Lila : Cinq semaines ? La fausse couche n'aurait-elle pas dû passer inaperçue ?
Aimée : Vous avez raison, cela aurait dû être le cas. Le problème vient sans doute de vous : avez été soumise à un stress intense ces derniers temps ?

Un stress intense ? Le mot était faible. Jules baissa les yeux avec un fort sentiment de culpabilité. Il était l'une des principales causes de ce stresse. Ce qui arrivait était sa faute. Lili caressa doucement sa main, comme pour lui dire d'arrêter de se torturer.

Lila : Effectivement, c'est le cas.
Aimée : Eh bien, c'est ce qui a provoqué cette douloureuse fausse couche. Après avoir stoppé l'hémoragie, nous vous avons mis sous morphine, pour éviter une douleur trop insupportable. De plus, vous avez perdu une quantité importe de sang, vous risquez de manquer de forces pendant un moment. Vous allez avoir besoin de beaucoup de repos, et vous allez devoir vous ménager, histoire de vous en remettre. Je comprends à quel point ce que vous vivez doit être difficile, mais vous pouvez compter sur mon soutien et celui de votre compagnon.

Jules et Lili se regardèrent un bref instant avant de détourner leur regard. Si elle savait... Mais ils se turent. Lila se contenta de remercier Aimée, et celle-ci quitta la chambre en disant qu'elle repasserait plus tard.
Lili encaissait le choc. Même si elle n'était pas au courant de cette grossesse, elle venait de perdre un enfant, son enfant, et en conséquence, celui de Benjamin. Ils avaient été trop imprudents. Lila avait négligé sa contraception pendant qu'elle restait cloîtrée chez Ace, elle aurait dû être beaucoup plus restrictive. Mais il était trop tard pour regretter, le mal était fait. Maintenant elle allait devoir prendre sur elle et assumer, elle le devait... Mais le pouvait-elle ? Benjamin avait-il réellement besoin de savoir ça ? N'en avait-il pas assez avec le poids de son premier enfant et de sa partie de cache-cache ? Sans compter, qu'elle aurait du mal à le regarder dans les yeux après ce qu'elle avait fait avec Jules, et il comprendrait qu'elle lui cache quelque chose. Mais ça, elle ne pouvait décemment pas lui dire, ça lui était tout bonnement impossible. Sa fierté était trop grande, pour qu'elle avoue avoir commis le pire des péchés... Avoir cédé à la tentation.

Jules : Je suis sincèrement désolée Lili...Tout est de ma faute, je regrette tellement.
Lila : Tu n'y es pour rien Jules, c'est entièrement ma faute, j'ai été trop imprudente.
Jules : Mais c'est à cause de moi tout ce stresse que tu as accumulé hier soir !
Lila : Ce n'est pas ta faute Jules.

Il la regarda le regard plein de désespoir, l'air peu convaincu. Elle esquissa un faible sourire, le seul qu'elle réussit à faire. Elle ferma les yeux un court instant... Suffisamment pour que la douleur, l'appréhension, le regret, la peur et le doute l'envahissent pleinement. Elle n'oubliait pas, elle n'oubliait rien. Sa vie était en danger, et dans son état actuel, elle était vulnérable. Qui lui en voulait donc à tel point de souhaiter sa mort ? Qu'avait-elle bien pu faire ? Et que pouvait-elle faire pour sauver sa vie ? Rien n'allait plus... Une mauvaise nouvelle n'arrive jamais seule dit-on.... D'accord, mais pas besoin de ramener toute la famille.

Jules : Lili ?
Lila : Hum ?
Jules : Tu as l'air ... préoccupé ?
Lila : Je viens de perdre mon enfant Jules, comment veux-tu que je me sente ?
Jules : Bien sûr mais... Tu es sûre qu'il n'y a rien d'autre ?

Elle grimaça. Elle prétexta la douleur, mais c'était en réalité parce qu'elle allait devoir trouver un énième mesonge, pour ne rien avoir à révéler à Jules. Quitte à ce que sa vie soit en danger, autant qu'elle le reste seule.

Lila : Je t'assure qu'il n'y a rien d'autre... C'est déjà assez comme ça.
Jules : Bien... Lili... Je suis tellement désolé... Si jamais il y a quoi que ce soit que je puisse faire dis-le moi.
Lila : Commence donc par cesser de t'excuser.
Jules : D'accord, exc-

Il s'arrêta puis lui sourit maladroitement. Il resserra de nouveau la main de Lili.

Jules : Il faut que je prévienne Chris.

Il commença à se lever, mais la main de Lili serra fermement celle de Jules.

Lila : Ne t'avise surtout pas de faire ça.

Il se rassit en protestant.

Jules : Mais Lili...
Lila : Ecoute, Chris en a déjà assez gros à gérer comme ça. J'ai pas non plus envie qu'il s'inquiète pour moi. Et puis j'ai pas non plus envie qu'on s'appitoie sur mon sort...
Jules : Je comprends... Et pour... Et pour le papa ? Tu ne comptes pas l'appeler ?

L'appeler ? Pour lui dire quoi ? Elle n'allait tout de même pas l'appeler et lui dire "Bonjour, j'ai fait une fausse couche, je suis à l'hôpital, sinon ça va ?"

Lila : Non plus. Il a déjà assez à faire comme ça.
Jules : Dis-moi... ce n'est tout de même pas...
Lila : Qui veux-tu que ce soit Jules ?
Jules : Mais je croyais... Je croyais qu'il...
Lila : C'est ce que tout le monde croit, et c'était bien le but de la chose.
Jules : Comment est-ce qu'il a fait ?
Lila : Je ne te révèlerai pas tous mes secrets Jules. Cependant je veux que tu gardes ça pour toi, personne ne doit savoir, tu entends ?
Jules : Comment veux-tu....
Lila : Pour moi, s'il te plaît.

Elle le supplia du regard. Personne ne devait savoir pour des raisons évidentes. Jules hocha la tête en signe d'accord. Elle parut soulagée l'espace de quelques secondes. Elle fut vite regagnée par ses pensées. Son cerveau tournait à deux mille à l'heure et elle commençait à avoir la migraine. Jules ne la quittait pas du regard, inquiet. Lili lui cachait quelque chose, mais il devait lui foutre la paix. Cependant, quelque chose tournait en boucle dans sa tête, et il avait du mal à le garder pour lui.

Jules : Lili je dois te dire quelque chose...
Lila : A quel sujet ?
Jules : A propos d'hier soir, avant que tu ne t'effondres...Est-ce que.... est-ce que tu...
Lila : Est-ce que j'allais répondre à tes avances ? Oui. Est-ce que ce qu'on a fait était mal ? Oui. Est-ce que je regrette ? Je n'en sais rien. Je ne veux pas y penser pour le moment. Jules, laisse-moi seule un moment s'il te plaît.
Jules : Bien sûr, comme tu voudras.

Il se leva et sortit de la chambre. La journée avait été éprouvante pour lui aussi. Il avait attendu, tellement attendu que Lili se réveille. Il avait eu si peur. Il comprenait qu'il devait maintenant la laisser seule, mais il n'avait pas envie parce qu'il était inquiet. Mais que pouvait-il faire d'autre ?

Eh hop.

Vraiment dommage d'avoir abandonné une histoire qui avait durer depuis 2009. Je vous avais lu depuis le début et ce jeu qui s'est transformé en véritable histoire m'a vraiment plu.

Si jamais il y a des survivants, il serait intéressant de la continuer ou d'en refaire une nouvelle dans une nouvelle période comme des années après.