Ah oui désolé, j'ai dit que j'écrirais la suite dans la foulée mais je suis un peu pris par une présentation sur le Canada à faire pour demain donc j'ai un peu mis de côté, mais vous inquiétez pas, vous aurez votre suite promis dans la semaine (et plus longue que que cette première partie, en fait je devais tout faire en une partie mais comme j'ai été pris par le temps, j'ai dû interrompre mon récit ici).
salut cet genial ton idee mais au lieu de t'occuper de chacun j e te propose de faire une enquete generale mais bon tu fais ce que tu veu voila je te donne mon avis en disant felicitations ce topic dechire
Salut tout le monde ! je suis toujours là, et je vous livre de suite mon dernier post ! J'espère que ça vous plaira.
Bonne lecture !
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Ben : Tu es très jolie ma chérie.
Lili : Ca me rassure pas franchement que tu me dises ça, je pensais avoir mis quelque chose de discret…
Ben : Haha ! Mais pour moi-même quand tu mets la tenue la plus discrète du monde tu seras toujours la plus belle. Ne t’en fais pas tu ne te feras pas remarquer.
Lili : Merci, t’es un ange.
Il me sourit avant de m’embrasser sur le front. Je lui rendis son sourire. Alors que je m’apprêtais à lui donner mes dernières recommandations, il me coupa :
Ben : Garder mon masque, n’ouvrir la porte à personne, t’envoyer un sms toutes les demi-heure, fermer les rideaux et laisser la télévision allumée quoi que je faaaaasse. Je connais la chanson.
Lili : Excuse-moi, je m’inquiète juste…
Ben : Et ça me touche, mais ne t’en fais pas, fais ce que tu as à faire, tout ira bien ici.
Lili : Je te fais confiance. Bonne soirée, à tout à l’heure.
Ben : (sourire) Je t’aime, bonne chance !
Je sortis et entendis le verrou se fermer derrière moi.
Au bout d’une vingtaine de minutes j’arrivais enfin au collège où j’avais été. Regarder ce grand bâtiment me rendit nostalgique. J’avais de tellement bons souvenirs de mes années passées là-bas… Lorsque je dus partir au milieu de mon année de 3eme, je suis restée triste un moment. J’ai eu du mal à abandonner mes amis, et surtout mes deux meilleurs amis… Cependant c’est la vie.
Je n’avais pas le temps de me morfondre, j’avais des choses importantes à faire.
J’entrais dans la cour du collège, où il y avait déjà pas mal de personnes, qui comme moi, se dirigeaient dans le hall d’entrée. Je suivais les indications pour arriver là où allait se dérouler la soirée : la cantine. Elle avait été réaménagée pour accueillir les anciens, et pour certains leurs compagnons. Déjà pas mal de mondes était là et les discussions allaient de tout côté. J’entendais parfois un : « Oooooh ! Je ne t’avais pas reconnu ! Comment ça va depuis tout ce temps ? ».
… : Bonsoir princesse ! Content que tu sois venu !
Je sursautai.
Lili : Idiot… Tu m’as surprise.
Jules : Mais il ne faut pas voyons, je sais bien que mon charme en surprend plus d’une, mais ce n’est pas comme si tu n’avais pas l’habitude.
Lili : Ca ne fait même pas deux minutes que tu es là et tu me tapes déjà sur le système.
Jules : Héhé, fais attention je pourrais me vexer !
Je levai les yeux au ciel. Il ne changera jamais… Il partit et revint avec deux verres de champagne et m’en tendit un.
Lili : Dis-donc… Ils ont plus les mêmes moyens qu’à l’époque !
Jules : C’est vrai qu’ils ont opté pour le luxe ce soir…
Plusieurs personnes vinrent saluer Jules pendant que nous étions ensemble. La plupart étaient des filles… Effectivement il avait un succès fou auprès d’elles, mais il n’avait jamais voulu avoir de copine. Il ne faisait que briser les cœurs de ces jeunes filles folles de lui. J’en reconnus certaines, qui elles par contre, ne me reconnurent pas, et ne me prêtèrent même pas attention.
Jules : Aaah… Je me souvenais pas qu’il y en avait autant !
Lili : Ha ! Bien fait pour toi.
Jules : T’es vraiment méchante avec moi…
Lili : Pauvre chou.
Alors qu’il allait me répondre, il s’arrêta en regardant derrière moi. Je me retournais pour apercevoir Chris qui venait d’entrer. Jules afficha son sourire provocateur habituel.
Jules : Bienvenue mon cher Chri-chri ! Il ne manquait plus que toi !
Chris : Range ta politesse hypocrite et ne m’appelle pas comme ça.
Jules : Grrrr, toi aussi tu mordrais ? Haha on croirait un frère et sa sœur !
Chris : Ne dis pas de bêtises espèce d’idiot !
J’arquais un sourcil. Chris était d’un naturel vraiment calme, en toutes circonstances. Je ne compris pas pourquoi il prit la plaisanterie de Jules aussi sérieusement… Il devait être fatigué, ou tout simplement énervé.
Jules : Au fait Princesse, t’avais pas quelque chose d’important à dire à Chris ? T’avais l’air plutôt enthousiaste à l’idée qu’il vienne.
Chris me regarda l’air inquiet, comme s’il savait de quoi je voulais lui parler. Alors que j’allais parler, une voix retint mon attention, une voix que je connaissais et que je n’avais pas entendue depuis un moment.
… : Maaaaaais pourquoi je dois y aller avec toi ?! T’es bien assez grande pour y aller toute seule !
Lili : Excusez-moi, je reviens.
Jules : Pas de problèmes !
… : Tais-toi et tiens droit !
Je m’en doutais, c’était Alex et Eva. Cette dernière l’avait trainé par le coude, et leur entrée n’était pas restée inaperçue. Au bout de quelques instants, Alex remarqua ma présence et ne cacha pas sa surprise.
Alex : Tiens ? Lila ?
Lili : Bonsoir à tous les deux !
Eva : Comment tu vas depuis ce temps ?
Lili : Je vais bien ma foi, et vous ?
Alex : Ca irait mieux si j’avais pu rester devant ma télé !
(SBAF)
Eva avait encore frappé, dans tous les sens du terme… Alex ne retint pas son « AÏE » et attira une nouvelle fois l’attention sur lui. Il se frotta la tête avant de soupirer.
Alex : Mais j’y pense… Qu’est-ce que tu fais là ?
Lili : Je suis venue à cette soirée en tant qu’ancienne élève de ce collège… Mais et vous ? Vous faites quoi ici ?
Héhé, de même
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Nous étions rentrés Eva et moi, autant dire que la petite scène qu'on est resté collés l'un à l'autre pendant tout le trajet. Et croyez-moi si je le dis comme-ci c'était un évènement c'est bien parce que C'EST un évènement auquel seuls Ace et Inna avaient assisté. Mais cette magnifique ambiance romantique au possible preuve encore que notre relation n'est pas une relation sado-maso comme certain peuvent le penser, ne dura pas si longtemps. Elle ne m'expliqua pas pourquoi mais une fois dans notre appartement Eva se attrapa rapidement un casse-dalle et fonça dans sa chambre sans dire un mot de plus, vous me direz ' mais pourquoi tu ne cherches pas à savoir ce qu'elle fait ? ' et je vous réponds que la seule fois où j'ai tenté quelque chose de pareil mon entre-jambe s'en souviens parfaitement après que je sois rentré dans sa chambre pendant qu'elle se déshabillait. . . Donc vous pourrez me comprendre quant au fait que je tiens à cet endroit là. Et c'est ainsi que je vécus une de mes journées les plus productives. . . HA ! Non je déconne en fait j'ai passé l'après-midi entier comme un vrais légume devant la télé à zapper d'émission naze à télé-réalité devant lesquelles je ne peux m'empêcher d'insulter les candidats et d'autre joyeusetés télévisuelles. . . Et c'est là que je regrette notre console de jeu qui est en réparation, non je vous assure que je ne suis pas le geek de cette maison ! La cause de mon actuelle addiction aux jeux vidéo est actuellement indisponible dans sa chambre. Je pense que je n'aurais besoin de citer de nom pour que vous puissiez comprendre. Le nombre de fois où je me suis réveillé en pleine nuit à 4H du matin et l'ai retrouvée en train de jouer et étant tellement à fond dedans pour me remarquer, jusqu'à la semaine dernière où tellement prise dans son jeu que je ne pus m'empêcher de placer ma tête à coter de la sienne et de crier un coup pour la faire sursauter. Mais je n'imaginais pas que sa réaction en plus de crier un bon coup serai de s'emparer de la console et de me l'écraser sur la tête. . . Pas la peine de dire que la console s'en est autant bien sortis que mon front sur lequel on pouvait facilement faire un moule du logo de la console pendant les jours qui ont suivis. . . Ahem, enfin bref vous l'aurez compris. . . Je me fais comme qui dirais un peu chier. . .
Eva : Alex tu peux venir s'il te plait ?
Sans m'en rendre compte je m'étais endormi sur le canapé, je me levai tout en me grattant la nuque et me dirigeant vers la chambre d'Eva dans laquelle je ne la trouvai pas.
Alex : T'es gentille mais t'es où ? . . .
Eva : Dans la salle de bain abrutis.
Elle est drôle, je fais comment pour le savoir moi ? Bon faut dire que notre appart' est spacieux proportionnellement à d'autres appart' même si bien sur il n'est pas énorme en soit mais ça suffit pour que des fois je ne sache pas où aller quand Eva m'appelle. . . Une fois dans la salle de bain je fus éblouis par la lumière allumée, non je ne suis pas une petite nature mais je viens tout juste de me réveiller quand même. . .
Eva : Ah ouais en même temps si tu viens de te réveiller.
Alex : Bravo Sherlock, tu as lus dans mes pensées pour deviner ça ?
Et ça y est, je me souviens, non pas de comment elle a deviné. Mais de pourquoi je ne suis. . . Non je ne DOIS pas être sarcastique avec Eva. . . La brulure sur ma joue en témoigne en plus de me réveiller.
Eva : C'est bon t'es réveillé ? Tu as intérêt à l'être pour ce soir.
Alex : Ce soir ?
Eva : Tu n'as pas remarqué ?
Elle prit plusieurs poses à la suite et c'est là que je remarquai qu'elle s'était habillée d'une longue robe plutôt simple de couleur bleue et qu'elle s'était également maquillée de manière assez discrète mais mettant néanmoins très bien en valeur ses yeux bleus.
Alex : " OUAOU ! ! ! " . . .
Eva : Ca te fait cet effet là ?
Alex : Ca va faire des années qu'on vit ensemble et c'est la première fois que je te vois comme ça alors. . .
Eva : Bon sinon tu me trouves comment ?
Alex : Ma réaction ne suffit pas ? Tu es vraiment magnifique comme ça !
Eva : Mission réussie !
Je ne vois pas de quelle mission elle parle mais bon. . . Ca ne change rien au fait que Eva sait vraiment être très féminine quand elle veut vraiment se débarrasser de son air de garçon manquée. . . Et ça ne change également rien au fait que sans que je ne comprenne ni comment ni pourquoi je me retrouve affublé d'une chemise blanche que je n'avais pas mis depuis un bail et d'un jean noir neuf et traîné par Eva me tirant par le coude jusque dans une fête en je ne sais quel honneur. . . En fait les choses s'enchainent assez vite pour que je ne pige vraiment mais alors vraiment RIEN ! Bon ok j'éxagère, je sais juste que Eva tient à aller à une fête d'ancien élève d'un des collèges dans lequel elle a été quand elle était petite.
Alex : Maaaaaais pourquoi je dois y aller avec toi ?! T’es bien assez grande pour y aller toute seule !
Eva : Tais-toi et tiens droit !
Oh c'est pas vrais à peine arrivés on est obligés d'attirer l'attention. . . Je ne connais absolument pers. . . Je rêve ? Lila ? ! Oula oula j'hallucine là, non même pas Lila est vraiment en train de venir vers nous ! Et autant dire que la surprise pouvait facilement se voir sur mon visage
Alex : Tiens ? Lila ?
Lila : Bonsoir à tous les deux !
La vache, ça a l'air largement plus naturel pour elle de nous voir ici que moi de la voir là. . . Non en fait je dois vraiment être le seul d'entre nous à être surpris.
Eva : Comment tu vas depuis ce temps ?
Lila : Je vais bien ma foi, et vous ?
Alex : Ca irait mieux si j’avais pu rester devant ma télé ! AIE !
Et pourquoi je m'acharne à l'ouvrir comme ça ? Je sais toujours que je vais me prendre une baffe, vous savez ce que j'ai dis à propos que notre relation n'étais pas sado-maso ? En fait quand je revois ce genre de scène je fini moi-même par me poser cette question. . . Pas que j'aime souffrir loin de là, mais plutôt dans le sens où j'arrive à le supporter. . .
Alex : Mais j’y pense. . . Qu’est-ce que tu fais là ?
Lila : Je suis venue à cette soirée en tant qu’ancienne élève de ce collège. . . Mais et vous ? Vous faites quoi ici ?
Alex : Je suis moi-même en train de me le demander.
Eva : On a fait une petite balade tout les deux dans la journée et j'ai vus une annonce qui parlait de cette fête et puisque j'ai été dans ce collège un an ou deux j'ai voulu faire un petit saut. . . Attend, toi aussi Lila ?
Lila : J'ai arrêté à la moitié de ma troisième mais j'ai fait le reste de ma scolarité avant !
Alex : Attendez STTTTOOOOOOOOOP ! ! !
Eva : Quoi ?
Lila : Oui Alex ?
Alex : Si je remets tout en ordre. . . On revoit dans cette ville le glaçon que je haïs avec lequel Eva et moi avons passé nos années à l'école d'avocat ce qui est déjà un coup de chance énorme, maintenant on nous sort que vous avez été toute les deux dans le même collège ? ! Pendant les mêmes années pendant que vous y êtes ? !
Eva : Bah, quand tu en parles maintenant je crois me souvenir d'une fille avec les cheveux violets. . . Ca me faisais toujours rire tellement je trouvais ça bizarre !
Lila : Merci beaucoup Eva. . .
Eva : De rien Lila !
Ahem. . . Elle a beau me brutaliser par rapport à ça, Eva est aussi douce que moi quand il s'agit de discuter de ce genre de chose. . . Tout en douceur et en délicatesse Eva. . . Tout en douceur et en délica. . .
Oui ma pensée s'est arrêtée là car j'ai reçus un nouveau ' cadeau ' d'Eva, la baffe du ' tranchant ' de la main. . . Ma mâchoire vient de le sentir passer croyez-moi. . .
Eva : C'est quand même drôle ce hasard n'est-ce pas ? D'ailleurs qu'est-ce que tu es devenue depuis le temps que l'on ne s'est pas croisée ?
Bonne nouvelle à tous ! Mercredi j'ai une journée de libre, je devrais donc pouvoir écrire la suite de mon enquête ce jour-là. Je suis désolé, je tiens pas mes promesses, j'avais dit que j'écrirais la semaine dernière mais le rythme de ma formation s'accélère de plus en plus et j'avais peu de temps à me consacrer ce WE. Mais je vous promets que vous aurez la suite mercredi ! Si c'est pas le cas, Hunk pourra faire ce qu'il veut d'Ace !
Ace : ATCHAAA !
Nina : Ca va pas Ace ?
Ace : Je sais pas, j'ai ressenti comme un frisson me traverser le corps à l'instant.
Nina : Oh, ça doit être dû au texte au-dessus de nous.
Ace **levant la tête** : Je vais le tuer è_é
PS : Et bravo lelene et Hunk pour vos posts, c'est sympa à lire et ça redonne un peu de vie au topic, vivement votre suite^^ (en effet sacrée coïncidence concernant Eva et Lila^^).
Comme promis, voici la suite de l'enquête !
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ACE
Dès que nous fûmes sortis du bâtiment, je posai mon dos contre le mur du bâtiment de détention et me laissai glisser sur le sol.
Nina : Tu vas bien ?
Ace : A part que je viens de vivre l'un des moments les plus pénibles de ma vie, tout va bien !
Nina : Et c'est toi qui me fais une leçon sur les sarcasmes...
Ace : Ha, désolé.
Nina : Mais quand même...tu es sûr de toi ? Je veux dire...même si ta soeur n'avait pas commis ce meurtre, elle a fait d'autres choses terribles.
Ace : Je le sais bien. Mais si je pouvais juste lui épargner la peine de mort...
Nina : Tu es sûr de son innocence dans cette affaire ?
Ace : Qui sait ? Je suis peut-être juste aveuglé par le fait qu'elle est ma soeur et qu'un lien spécial nous unit mais je suis sûr d'une chose, elle a toujours été plus forte que moi.
Nina : Hein ?
Ace : C'est la vérité. Elle a toujours fait preuve de plus de sang-froid que moi.
Nina : Ca parait difficile à croire.
Ace : Alors quand je l'ai vue au bord des larmes aujourd'hui, j'ai compris que même elle ne pouvait plus supporter le poids des charges pesant sur elle.
Nina : Je vois...je n'y aurais jamais cru si tu ne me l'avais pas dit.
Ace : Tu crois que j'ai tort de vouloir la défendre ?
Nina : Hum, tu vas trouver ça un peu cliché mais je n'ai qu'une chose à dire : ce qui compte le plus pour un avocat, c'est de croire en l'innocence de son client, si tu crois en l'innocence d'Hannah, alors fonce !
Ace : Ha ! Vraiment cliché.
Nina : Au lieu de te foutre de moi, relève-toi et allons enquêter !
Ace : Tu as raison.
Ma partenaire tendit sa main pour m'aider à me relever, je la saisis puis me relevai, prêt à tout faire pour prouver l'innocence de ma soeur.
Nina : Alors, on commence par où ?
Ace : Je suggère les lieux du crime, mais avant ça, il faut que j'aille au palais de justice pour tenir un ou deux mots avec le juge.
Nina : Tu penses qu'il sera d'accord de rouvrir une affaire de plus d'un mois ?
Ace : Hannah n'a pas vraiment eu ce qu'on appelle une défense juste, je devrais pouvoir le persuader.
Nina : Si tu le dis.
[Palais de justice; bureau du juge - 15H00]
Nina : Ca c'est ce qu'on appelle une ellipse !
Ace : De quoi tu parles ?
Nina : Non rien.
Ace : C'est une chance qu'il ait accepté de nous recevoir.
Nina : En même temps t'y es pas allé de main morte avec la secrétaire au téléphone.
Ace : Qui dit situation urgente dit moyens urgents. Au moins elle nous a placé un rendez-vous rapide avec le juge.
Nina : Il fait quoi d'ailleurs ? Il en met du temps.
Ace : Quand tu auras le même âge que lui, tu comprendras qu'il est difficile de se mouvoir rapidement.
Nina : C'est vrai que quand on voit sa carcasse...
Nina n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'un homme à l'âge avancé au crâne chauve et à la barbe longue vêtu d'une robe de magistrat entra dans la pièce et s'assit derrière le bureau qui nous faisait face.
Juge : Oh, M. Berg, désolé pour l'attente, j'étais parti nager un crawl à la piscine municipale.
Ace : "La vision du juge en train de nager un crawl m'est insupportable".
Nina : "La vision du juge portant un maillot de bain m'est insupportable".
Juge : Enfin passons, quand ma secrétaire m'a dit le motif de votre rendez-vous, j'ai été assez surpris.
Ace : Et pourquoi cela ?
Juge : Eh bien, n'est-ce pas vous même qui avez déclaré votre soeur coupable du meurtre commis il y a 5 ans en Islande ?
Ace : C'est exact votre honneur.
Juge : En toute logique je ne devrais pas vous autoriser à prendre la défense d'une personne que vous avez déjà envoyée en prison.
Ace : Je connais mes droits votre honneur.
Juge : Donc je suis désolé M. Berg mais je ne peux pas vous permettre de-
Ace : -comme je vous l'ai déjà dit, je connais mes droits. Il est exact que je n'ai pas le droit de défendre une personne si celle-ci a été déclarée coupable de meurtre dans la même affaire. Mais voyez-vous, si je veux prendre sa défense dans une affaire qui n'a pas été traitée par moi, j'ai le droit de la défendre.
Juge : Mais de quelle affaire parlez-vous ?
Ace : Celle du meurtre commis en prison.
Juge : Hum, pour autant que je me rappelle, l'accusée a catégoriquement refusé de prendre un avocat et d'accepter le verdict qui l'attendait.
Ace : Hum oui, sauf que l'accusée a euh...changé d'avis.
Juge : Hum, je ne suis pas sûr de l'attitude à adopter...
Nina : Euh, votre honneur ? Si je puis me permettre, si nous vous amenons une preuve que l'accusée a demandé à Ace de prendre sa défense, accepterez-vous de rouvrir l'affaire ?
Juge : Hum, très bien, mais dans ce cas je vous conseille de faire vite. La sentence a déjà été prononcée, vous avez intérêt à amener des preuves concrètes de son innocence.
Ace : Merci votre honneur. Je reviendrai aussi vite que je peux avec la demande de ma cliente.
Juge : De mon côté, je vais contacter le bureau du procureur pour savoir qui va s'occuper de l'accusation.
Ace : Bien sûr votre honneur. Merci encore d'avoir accepté de nous recevoir.
Nina : Au revoir M. le juge ! **clin d'oeil**
Juge : "Gulp". Au'...voir.....
Une fois sortis du palais de justice, je respirai un grand coup, encore.
Ace : Bon, c'était pas le résultat que j'espérais mais au moins j'ai réussi à le convaincre de revoir le dossier de l'affaire. En tout cas bien joué Nina, avec une demande de défense, il n'aura pas d'autre choix que de rouvrir l'enquête.
Nina : héhé, de toute façon quelque chose me dit qu'il aura hâte de me revoir au tribunal !
Ace : Euh...TE revoir ?
Nina : Oh, je voulais dire de NOUS revoir ! Au temps pour moi !
Ace : Bon, le plus dur va être de convaincre ma soeur d'accepter que je prenne sa défense.
Nina : Ce qu'il faudrait, ça serait de trouver une pièce qui forcera Hannah à accepter de prendre sa défense.
Ace : Tu penses que ça peut marcher ?
Nina : Hum, ça a marché à l'époque où Phoenix Wright a pris la défense du procureur Hunter, pourquoi ça marcherait pas avec ta soeur ?
Ace : Tu as raison. Et le mieux c'est d'aller enquêter sur les lieux du crime.
Nina : La police acceptera de nous faire entrer ?
Ace : Grâce à l'aide d'une certaine personne.
Nina : Oh non, pas elle.
Ace : Désolé Nina, mais elle est notre alliée au sein de la police, je le fais car on n'a pas le choix.
Nina : Je comprends, je ferai de mon mieux pour garder mon calme.
Ace : Merci, je l'appelle tout de suite.
Nina : Mets le haut-parleur !
Ace : **soupir** Très bien.
Je sortis mon téléphone de ma poche et composai le numéro personnel de Kenny.
??? : Commissariat, experte en photographie, Kenny, j'écoute.
Ace : Salut Kenny, Ace à l'appareil.
Kenny : Ace ? Comment ça va mon beau ? Ca faisait un moment !
Nina : Mon beau ?
Ace : Commence pas !
Kenny : Qui est avec toi ? Non, pas la peine de répondre. Dis juste à poupée gonflable de se taire quand on parle tous les deux.
Nina : Comment tu m'as appelée ? Hé, planche à pain ! Désolée de te décevoir mais Ace préfère largement les montagnes au plaines arides !
Kenny : C'est censé vouloir dire quoi ça ?
Ace : Vous pouvez vous calmer s'il vous plait ? Kenny, j'ai une chose urgente à te demander.
Kenny : De quel genre ?
Ace : Tu dois être au courant de l'affaire de meurtre en prison.
Kenny : Euh, laquelle ? Tu sais combien de gens meurent en prison ?
Ace : Celle concernant le meurtre d'un agent de police, la principale suspecte étant ma soeur.
Kenny : Oh, alors tu es au courant. L'affaire avait pourtant été bien étouffée.
Ace : Pourquoi avoir voulu autant masquer cette affaire ?
Kenny : Hum, ça devrait être confidentiel mais je pense que je peux te faire confiance. Vois-tu l'agent qui a été tué n'était pas un simple agent de police.
Ace : Comment ça ?
Kenny : La victime était le candidat favori n°1 au poste de préfet de police.
Ace : Q-Quoi ?
Nina : C'est une blague ?
Kenny : On aurait préféré mais ce n'est pas le cas, le poste est sens dessus dessous à cause de cette affaire, on a fait appel à nos meilleurs hommes pour camoufler cette affaire.
Ace : Je suppose donc que les procureurs sont au courant.
Kenny : Une poignée seulement. Tous les agents de police sont au courant évidemment et seuls les procureurs ayant des liens étroits avec la police ont été mis au parfum.
Ace : Hum, je me demande si ça implique Anton Alitey...
Nina : Bon ! Et si on lui faisait part de notre requête ?
Ace : Oui, tu as raison, j'ai failli oublier.
Kenny : Laisse-moi deviner. Tu veux que je t'autorise l'accès à la prison ?
Ace : Tu peux faire ça pour moi ?
Kenny : Ca devrait pouvoir se faire. Je demanderai juste une petite compensation la prochaine fois qu'on se reverra.
Ace : Laisse-moi deviner...un autre bouquin ?
Kenny : Je t'enverrai le titre du livre avec le nom de l'auteur par SMS.
Ace :...Très bien.
Kenny : Bon, je préviens tout de suite la prison d'accepter de te faire entrer.
Nina : Et moi avec ?
Kenny :.......D'accord.
Nina : Hé ! C'était quoi cette hésitation ?
Ace : Merci pour tout Kenny. A plus !
Kenny : Pas de problème !
Je raccrochai puis rangeai mon téléphone dans ma poche.
Ace : Ca c'est une bonne chose de faite.
Nina : J'ai beau la détester, mais je serai toujours surprise de voir à quel point malgré sa position au commissariat, elle a le contrôle sur beaucoup de choses.
Ace : Je suppose que c'est l'avantage d'être une femme dans un lieu rempli d'hommes.
Nina : Ouais, faut aimer le genre planche à pain à lunettes.
Ace : Pff, bon maintenant que l'on a accès à la prison, trouvons un maximum de preuves qui nous permettront de prouver l'innocence d'Hannah.
Nina : Si tant est dit qu'elle est vraiment innocente.
Ace : Je sais que tu lui en veux toujours pour l'empoisonnement, mais je crois vraiment en son innocence, du moins dans cette affaire.
Nina : Si tu le dis...
Bonsoir à tous !
Un message pour vous prévenir que dans une semaine je m'en vais 2 mois en Allemagne. J'espère donc que vous comprenez qu'en ce moment j'ai pas vraiment le temps d'écrire, et que ce sera pareil durant les deux prochains mois !
J'essaierai de passer vous faire une petit coucou de temps en temps.
j'espère que vous aurez tous du temps pour écrire ^^
Bonne suite à Ace en passant ! J'ai bien aimé comme d'habitude ^^ !
A bientôt tout le monde !
Je te souhaite un bon voyage Lila
Sinon en attendant, si tu fini ton procès d'ici là ça te dis un petit RP Ace ? Histoire que je m'occupe sans avoir à attendre 2 mois pour écrire
[Prison centrale ; Quartier des grands criminel – 16H30]
Nina : Mince, j'aurais jamais cru qu'on nous aurait laissé aller jusque-là.
Ace : J'aurais jamais cru que ma sœur aurait été emprisonnée dans ces quartiers-là.
Nina : Le garde a été gentil de nous laisser entrer.
Ace : Au moins Kenny s'est dépêchée de prévenir de notre venue.
Nous comprîmes que nous étions arrivés au bon endroit lorsque nous vîmes les fameuses bandes jaunes installées par la police pour entourer la scène du crime. Premier mauvais point pour nous.
Ace : C'est mauvais.
Nina : Pourquoi ?
Ace : Si le meurtre a vraiment été commis là, alors tous les prisonniers ont pu être témoins du crime. Regarde, on est au beau milieu de leur « hall ».
??? : Oh, jolie déduction monsieur Berg. Je vois que votre réputation n'est pas faussée.
La voix venant d'en dessous d'un des escaliers qui menaient vers les cellules de l'étage. L'homme qui en sortit avait tout du look de l'écrivain blasé : barbe de 3 jours, vieux manteau, des fringues sans âge et une coiffure plutôt négligée. Les 2 choses qui me marquaient le plus c'était ses yeux qui brillaient d'une lueur malicieuse et le gros calepin qui dépassait de la poche de son manteau. De toute évidence il n'appartenait pas au personnel de la prison et n'était pas non plus un de ses résidents.
Ace : Vous êtes détective privé ?
??? : Et moi qui allais vous féliciter sur votre perspicacité...
Ace : Désolé, vous avez le look de ces détectives privés dans les séries TV.
Nina : Ace ! Tu ne connais même pas cet homme ! Vas-y mollo avant de critiquer son look !
??? : Hahaha ! Cette jeune femme est pleine de bon sens à ce que je vois ! Hum...votre physique, votre caractère, je vous imagine très bien comme ma future héroïne !
Nina : Hein ?
Juste après avoir dit ça, il sortit son calepin et griffonna quelque-chose dessus.
Ace : Comment connaissez-vous mon nom ?
??? : Ha ! Bonne question ! Et pourtant une réponse simple : Vous êtes M. Berg, la terreur des salles d'audience, vous faites craquer les témoins et en plus vous faites accuser votre sœur de meurtre ! Qui ne vous connait pas ?
Ace : Ceux qui ne vont pas au tribunal et qui ne regardent pas les infos je suppose.
??? : Ha ! Bonne répartie ! J'aime ça ! Ce caractère, cette expression glaciale, je peux m'inspirer de vous pour mon prochain ouvrage !
Une fois de plus il griffonna quelque-chose dans son calepin.
Nina : Et nous ferez-vous l'honneur de nous dire qui vous êtes ?
??? : Je suis Alec Rivain, romancier, tous mes livres sont des best-sellers, je fais aussi d'autres petits boulots pour passer le temps.
Ace : Et vous faites quoi sur une scène de crime ?
Alec : Un de mes boulots me permet de d'être présent sur les scènes de crime, la police n'y voit pas d'inconvénient. Mais la raison de ma présence aujourd'hui, c'est VOUS M. Berg.
Ace : Quel honneur. Sauf que je suis là pour enquêter et qu'il ne nous reste plus beaucoup de temps. Vous permettez ?
Alec : Mais je vous en prie, allez-y ! Et si vous avez besoin d'infos concernant l'affaire, n'hésitez pas à me demander !
Nina : Vous connaissez l'affaire ?
Alec : Et comment ! Je compte bien m'en servir pour mon prochain best-seller !
Ace : Vous avez pas de remords vous.
Alec : Allons, vous croyez vraiment que les plus grands écrivains inventent toutes leurs histoires de A à Z ? Non, et surtout pour les romans policiers, il y a toujours une part de faits réels.
Ace : Vous m'en direz tant...
Alec : Si vous cherchez des preuves, sachez que la police a déjà relevé tous les élements nécessaires à l'enquête.
Ace : Même les témoignages ?
Alec : Eh bien, vous pouvez toujours parler aux témoins, même si je doute qu'ils vous en diront plus qu'ils n'en ont dit à la police.
Ace : Très bien. Et combien de personnes ont vu le meurtre ?
Alec : Tout le monde et personne en même temps.
Nina : Hein ?
Ace : Ce qu'il veut dire c'est que personne n'a vu le meurtre être commis, mais que tout le monde a dû voir ma sœur près du corps, avec l'arme du crime en main, ou un truc comme ça.
Alec : Je dois avouer que vous m'épatez ! Car c'est tout à fait ça !
Ace : Soit il y avait foule quand la victime est morte, soit le corps a été déplacé.
Alec : Etonnant ! A croire que vous allez résoudre cette affaire avant le procès !
Ace : Cependant, ce ne sont que des hypothèses, je n'ai rien de concret sous la main pour défendre ma sœur, et encore moins quelque-chose pour qu'elle accepte ma défense.
Nina : La victime était un officier haut placé donc on ne peut pas enquêter sur lui et ta sœur, tu la connais assez bien.
Ace : Par contre, il y a un endroit où je peux chercher et que la police n'a pas dû fouiller.
Nina : Oh, tu parles de la cellule de ta sœur ?
Ace : Oui. Vous savez laquelle c'est ?
Alec : Oui, à l'étage au fond à gauche.
Ace : Merci.
Nous montâmes donc les escaliers en direction de la cellule de ma sœur. En arrivant, je me retournai en réalisant que l'écrivain nous avait suivis.
Ace : Vous nous suivez ?
Alec : Bien sûr !
Nina : Oh, je suppose qu'on y peut pas grand-chose.
Ace : Tant que vous n'interférez pas.
Alec : Bah, j'en saurai toujours plus que vous de toute manière
Ace : Trop aimable.
Bon, comme on était en prison, je ne m'attendais pas à du grand luxe mais là fallait avouer qu'on était proche du rudimentaire : un petit lit même pas assez grand pour s'allonger entièrement dedans, des toilettes euh...je pense que ma sœur ne devait pas s'en servir souvent, et un petit lavabo sans miroir.
Nina : Au moins elle a pas à se soucier du bazar !
Ace : En fait y a un truc que je trouve bizarre, où sont les autres prisonniers ? Car les autres cellules sont vides.
Alec : Apparemment ils sont en train de faire des travaux dans la cour, ils font ça jusqu'à 17H30.
Ace : C'est tous les jours comme ça ?
Alec : Oui, les seuls moments où ils sortent de leurs cellules c'est le matin à 10H30, ils sont à l'extérieur pendant une heure et donc l'après-midi à 16H30 pendant une heure.
Nina : Et les repas ?
Alec : Ces prisonniers n'ont pas accès au réfectoire comme les autres, leur repas est apporté via la petite trappe au bas de la porte de chaque cellule.
Ace : Donc ce sont les seuls moments où ils sortent de leurs cellules ?
Alec : Après il y a les visites. Une petite salle est à disposition pour que proches et prisonniers puissent discuter.
Ace : Hum, je vois. Je vais quand même jeter un coup d'oeil dans sa cellule, sait-on jamais.
Nina : Je vais t'aider.
Evidemment je ne m'attendais pas à trouver grand-chose mais je voulais faire de mon mieux pour trouver le moindre indice, n'importe-quoi qui puisse m'aider. De dépit, je soulevai l'oreiller sur le lit en espérant y trouver un journal ou un truc du genre, évidemment il n'y avait rien...cependant, l'oreiller semblait peser étrangement lourd vu sa taille.
Nina : Je n'ai rien trouvé de mon côté.
Ace : Moi non plus mais...cet oreiller, il est louche.
Alec : Hoho ! Quel mystère se cache dans cet oreiller ? L'arme du crime ? Un ordre d'assassinat ? Ou peut-être un livre osé !
Nina : Mais vous êtes timbré ! Bon, Ace, vide cet oreiller qu'on en sache plus !
Je ne savais pas ce que j'allais trouver à l'intérieur, peut-être rien d'important, mais je déchirai l'oreiller de toutes mes forces pour découvrir ce qui s'y cachait. Heureusement mes efforts ne furent pas vains. A l'intérieur il y avait un ensemble de feuilles attachées les unes aux autres. Ca ressemblait à des lettres, l'écriture n'était pas en français mais dans une autre langue qui m'est plutôt familière.
Ace : Ce sont des courriers écrits en islandais.
Nina : Vraiment ? De la part de qui ?
Ace : Je ne sais pas, il y a juste une signature, et elle ne me dit rien.
Alec : Hum, je suis un peu déçu, même si cela reste une sacrée découverte.
Ace : Je dois les prendre avec moi. A mon avis on ne trouvera pas grand-chose d'autre ici.
Nina : Tu penses que ça suffira pour Hannah ?
Ace : Je ne vois plus trop quoi faire.
Alec : De toute façon les prisonniers vont bientôt revenir dans leurs quartiers, mieux vaut partir avant qu'ils ne nous voient. Même s'il y a des gardes partout.
Nina : Okay, repartons alors.
Ace : Hum, merci pour les infos que vous nous avez fournies.
Alec : Pas de problème !
Nina : Et si on a besoin de vous recontacter ?
Alec : Ne vous inquiètez pas, je suis sûr qu'on se reverra !
Ace : Vous avez l'air sûr de vous. En tout cas, au revoir.
Puis nous repartîmes, laissant l'étrange écrivain derrière nous.
Nina : Tu crois que c'est trop tard pour retourner au centre de détention ?
Ace : Il est bientôt 18H00, le centre ferme à 19H30 il me semble.
Nina : On doit être bons alors.
Ace : Par contre il fait déjà nuit. On aurait dû prévoir une lampe torche.
Nina : Haha ! Regarde ! J'ai une super application lampe torche sur mon portable !
Ace : Ca existe ?
Nina : Pff, tu te mets vraiment pas au goût du jour !
Ace : Au moins on a de la lumière.
C'était l'hiver et on était bien couvert, pourtant Nina se blottissait contre moi comme si elle était transie de foid.
Ace : Nina, tu as vraiment froid ?
Nina : Chut, laisse-moi profiter de ce moment quelques instants.
Ace : Ah, d'accord, laisse-moi ta...lampe-torche alors.
Elle me tendit son téléphone que je pointai sur la route face à nous. Elle en profita ainsi pour poser sa tête sur mon épaule. Elle avait grandi vite à cause du poison mais elle restait légèrement plus petite que moi. Dans un sens, sa chaleur me réconfortait aussi.
Nina : L'hiver possède certains avantage, tu ne trouves pas ?
Ace : De quel genre ?
Nina : Je peux me blottir contre toi sans que tu penses qu'il s'agisse d'un stratège de ma part.
Ace : Et c'est le cas ?
Nina : Ca te dérange ?
Ace : Non.
Nous nous arrêtâmes de marcher. Nina fit quelques pas en avant puis se retourna vers moi.
Nina : Ecoute Ace, je dois te dire un truc important.
Ace : C'est si important que ça pour qu'on s'arrête dans la rue à 5°C ?
Nina : Oui, car ça concerne nous deux.
Ace : Ecoute, si ça concerne Brittany-
Nina : Brita n'a rien à voir là-dedans, j'aimerais juste savoir ce qu'on attend encore l'un de l'autre.
Ace : Comment ça ?
Nina : On est tous les deux majeurs, on a tous les deux des carrières différentes, qu'est-ce qui nous retient ensemble ?
Ace : Eh bien tu es ma colocataire.
Nina :...je vois, au final c'est ce que je représente pour toi. Est-ce que tu tiens à moi ?
Ace : Bien sûr que oui ! A chaque fois qu'il t'arrivait quelque-chose je me sentais responsable de toi !
Nina : Tu continues à noyer le poisson. Tu vois très bien de quoi je veux parler mais tu ne fais que tourner autour du pot. Je veux une réponse toute simple !
Ace : Alors pour commencer, pose une question simple !
Nina : Tu veux ma question ? Alors la voilà ! Es-tu am-ATTENTION DERRIERE TOI !
Je n'avais pas compris son soudain changement de comportement, son visage était terrifié et elle regardait derrière moi. Je n'eus cependant pas le temps d'esquiver la batte qui vint me frapper aux côtes. J'en eus le souffle coupé. J'eus cependant le temps de voir qu'une ombre imposante se dirigeait vers Nina. Le souffle saccadé, je me dirigeai vers mon assistante et plongea sur elle pour la protéger. Apparemment notre assaillant était seul mais il avait une force colossale et il s'acharnait sur mon dos avec sa batte. Mais la seule chose qui comptait pour moi c'était de protéger Nina. Je n'entendis que la voix rauque de l'assaillant avant qu'il ne me donne un coup au visage et que je m'évanouisse.
??? : Ceci n'était qu'un avertissement.
J'avais mal partout lorsque je me réveillai. Etant donné les secousses et le bruit de sirènes, je devais être dans une ambulance. Je cherchai Nina du regard mais ne la vit nulle part. J'espérais de tout cœur qu'elle était partie au centre de détention avec les courriers pour montrer à Hannah que je pouvais la défendre. Enfin je dis ça, mais vu mon état actuel, je serai incapable de me présenter au tribunal demain. Il faut croire que le destin s'est montré cruel envers moi et ma sœur. Ca a toujours été comme ça depuis toujours avec nous deux. Qui voudra bien défendre ma sœur à présent ?
NINA
Je cours, je cours comme une folle. Je n'ai même pas pu accompagner Ace jusqu'à l'hôpital, mais je sais qu'il ne m'en voudra pas, je suis restée avec lui jusqu'à l'arrivée des secours puis j'ai foncé au centre de détention. Il n'était pas trop tard et j'ai pu parler à Hannah de ce qu'il s'était passé. Elle m'a dit qu'elle avait ressenti quelque-chose et qu'elle savait qu'il était arrivé un problème à son frère. Apparemment on avait touché le jackpot avec les courriers trouvés dans sa cellule car même si elle a refusé de me dire de quoi il s'agissait, j'ai réussi à lui faire décider de prendre un avocat pour le procès de demain. J'avais jusqu'à ce soir pour en trouver un fiable. Je suis donc allée chez la seule personne qui je l'espérais accepterait de s'occuper de l'affaire. Lila était occupée avec son nouveau bureau avec Silver et Sam avait arrêté l'activité, il n'en restait plus qu'un seul et je ne lui laissais pas trop le choix. Et à ce moment-là, je me fichais des conséquences de ce que j'allais faire. Je n'étais jamais allée chez lui mais je connaissais son adresse, il faut croire que l'adrénaline développe un certain sens de l'orientation car j'étais arrivée, essoufflée devant la porte de son immeuble. J'eus le courage d'appuyer sur la sonnette et d'entendre une voix féminine avant de m'écrouler de fatigue sur le perron de l'immeuble.
[Eva]
Il faut dire que cette soirée à revoir de vieilles connaissances oubliées fut plutôt animée, mais cela faisait longtemps que je n’avais pas veillé aussi tard et je ne parle même pas d’Alex qui s’est tout bonnement écroulé dans le canapé dès notre retour et il a fallu que je le réveille avec l’aide du sergent verre d’eau sur la tête. Et la journée fut ainsi des plus banales, je passai la majorité de mon temps sur le canapé encore humide de ce matin à lire un livre d’une série de roman que j’avais commencée à lire il y a pas si longtemps et autant dire que ça occupe le temps que notre console revienne des enfers des consoles de jeux vidéos. . .
Je n’ai pas vu le temps passer, il n’est pas loin de 20H15 et le sommeil que nous n’avons pas encore récupéré commence à se faire sentir pour ma part. . . Si j’avais su qu’on ne serait pas prêt de se coucher. . . La sonnette de notre appartement retentit, et bien, je ne m’attendais pas à avoir de la visite à cette heure là.
Eva : Alex ! Quelqu’un à la porte !
J’étais bien trop prise dans ma lecture pour vouloir lever les yeux de mon livre, mais ce n’est qu’après une bonne quinzaine de seconde qu’Alex vint tapoter à mon épaule, en me retournant je pus le voir me regarder bêtement le tout en ayant une brosse à dent dans la bouche.
Alex : ‘’ Tu comprends que je ne suis pas présentable ? ‘’
Eva : Oui je vois.
Je soupirai avant de me décider à poser mon livre et à me lever du canapé tandis qu’Alex retourna dans notre salle de bain, j’annonçai à notre visiteur que j’arrivais. Une fois devant la porte je la déverrouillai et l’ouvris, et autant dire qu’elle s’ouvrit vite sous le poids de la personne qui était complètement collée contre et qui tomba comme une masse jusqu’à resté calée contre mes jambes, à première vue une femme à peu près trentenaire, rousse. . . Nina ? ! Tout en mettant mes mains sur ses épaules pour l’empêcher de s’affaisser encore plus je me baissai à son niveau, elle semblait être complètement à bout de souffle.
Eva : Ca va aller Nina ?
Nina : A. . . lex. . . Dois voir. . . Alex. . .
Un sourire nerveux se figea alors sur mon visage, j’invitai Nina à aller s’asseoir sur notre canapé vers lequel je l’aidai à se rendre la pauvre ayant du même à ne serait-ce que tenir sur ses jambes. Pendant qu’elle prenait un minimum de repos pour ma part je me rendis dans la salle de bain dans laquelle j’entendais Alex se dépêcher de finir ce qu’il faisait, il m’a peut-être entendue prononcer le nom de Nina. Quoiqu’il en soit je suis loin d’être en état de faire des états d’âme, j’ouvris la porte de la salle de bain à la volée et rentrai dans la salle en fermant lentement la porte d’un air avec lequel on pourrait facilement imaginer une aura noire m’entourer. En tout cas il a sûrement déjà compris que la déesse de la mort s’approche de lui. . .
Alex : O-Oui Eva ?
Il a beau sourire il est impossible de ne pas voir qu’il tremble comme une feuille. Je plaquai mon poing droit contre ma main gauche tout en en faisant craquer les doigts.
Eva : Tu peux m’expliquer ce que Nina vient faire là à cette heure et surtout pour te voir TOI ? ! ? !
Alex : Mais j’en sais rien ! Reste ici et je vais voir.
Eva : Depuis quand tu donnes les ordres ? !
Alex : Depuis que c’est moi qu’elle veut voir, reste en retrait pour le moment.
Eva : QUOA ? !
[Alex]
Mon dieu, je ne pensais pas sortir de cette salle de bain en vie. . . Je savais bien qu’en cherchant sur le net ‘ Survivre à une tsundere.com ‘ je trouverais de quoi survivre. . . D’où la logique de la recherche. . . Même si cette technique me demande de frôler la mort en personne. . . Bon en attendant qu’elle accuse le coup je me rendis dans notre salon où Nina attendait assise sur notre canapé, une main sur la poitrine comme pour s’aider à reprendre un souffle perdu dans une course éperdue.
Alex : J’ai cru comprendre qu’on me demandait ?
Nina se retourna net vers moi, à voir ses yeux elle semble être dans tous ses états. Et elle me le confirma en prononçant une suite totalement incompréhensible de mots.
Alex : Oula calme-toi Nina, prend ton inspiration et parle calmement.
Nina : J’ai besoin de ton aide Alex ! La sœur d’Ace est accusée d’un meurtre dont elle n’est pas coupable, Ace a voulu prendre la défense de sa sœur au tribunal mais elle a refusé. Par la suite quand on venait de trouver quelque chose qui pouvait la persuader on a été attaqué par un inconnu avec une batte et Ace a été blessé en voulant me protéger. Il est à l’hôpital en ce moment même et donc sa sœur n’a pas de défense fiable !
Alex : Non tu ne vas quand même pas me demander de. . .
Nina : Si ! Tu es la dernière personne en qui je peux compter pour assurer la défense d’Hannah !
Alex : Hannah. . .
Eva : C’est CETTE Hannah ?
Je me retournai vers Eva, quand elle parlait de sœur d’Ace j’avais peur que mes souvenirs ne soient brouillés depuis le temps mais Nina parlait bel et bien d’elle. . .
Nina : Vous la connaissez ?
Alex : Tu verras ça demain Nina.
Nina : Donc tu. . .
Alex : J’accepte de prendre la défense d’Hannah Berg !
Le regard de Nina qui était sombre et inquiet jusque-là s’illumina d’un coup, il faut croire que pour la défense d’Hannah elle avait placé tous ses espoirs en moi. Dans ce cas je vais devoir faire en sorte qu’elle ne le regrette pas !
Alex : Et le procès est pour ?
Nina : Demain.
Je m’affaissai sur ma chaise, ça fait déjà la deuxième affaire que je prends la veille au jour. . . Mais là c’est un cas de force majeure et je n’ai pas le droit de déconner. Nina avait avec elle le dossier de l’affaire, je n’en attendais pas moins de l’assistante d’Ace, au moins je ne vais pas débarquer au tribunal sans rien savoir.
Le lendemain fut plutôt difficile, déjà il me fallut négocier avec Eva pour prendre Nina en assistante pour cette affaire. Elle accompagne Ace depuis qu’ils ont commencé à enquêter elle sait donc le plus de choses parmi nous trois et puisque c’est moi l’avocat dans l’histoire on a pas 36 solutions. . . Mais le plus difficile fut de la revoir. . .
Alex : Salut Hannah. . . J’espère que tu me reconnais.
Hannah : Tu n’as pas tant changé, Alex.
C’est drôle, ça va faire un nombre incalculable d’années que l’on ne s’est pas vu et pourtant j’ai encore la même réaction quand je la vois. . . C’est comme la première fois, je suis toujours troublé. Je n’arriverai jamais à me faire à l’idée qu'Ace ait une sœur jumelle et autant dire que ce titre n’est pas là pour décorer. . . Ils se ressemblent à un point inimaginable. . .
Alex : Moi qui trouvait ça ‘ drôle ‘ de revoir Ace ici si j’avais su que je te reverrais par la même occasion.
Hannah : Oui, tu n’es plus avec Eva ?
Alex : Si, si ça n’a pas changé entre nous deux depuis le temps. Mais bon on parlera du passé quand je t’aurai sorti de là !
Hannah : Il n’y a rien à faire, je suis déjà condamnée.
Alex : Je suis au courant pour ta condamnation à mort. Mais j’ai beau le haïr Ace n’en reste pas moins un très bon avocat et au-delà du fait que tu es sa sœur s'il est convaincu de ton innocence je sais très bien que ça veut dire que tu l’es !
Elle sourit en coin des lèvres, ça faisait si longtemps que je n’avais pas vu ça. . . Je me tournai vers Nina qui se tenait à coté de moi.
Alex : Bon on y va ? Notre première affaire à tous les deux !
Nina : Oui ! Et donc vous deux. . .
Hannah : Alex était dans la même école d’avocat que mon frère.
Alex : Et donc j’ai déjà croisé la route d’Hannah un certain nombre de fois.
Nina : Je vois, c’est très logique du coup.
Alex : Au fait Nina.
Nina : Oui ?
Alex : Si jamais tu trouves que je m’emporte trop ou que je dérive n’hésites pas à me foutre la plus grosse baffe que tu n’auras jamais mise dans ta vie !
Hannah : Je savais bien qu'Eva finirait par te faire devenir masochiste Alex.
Moi qui parlais le plus sérieusement du monde à Nina me tournai lentement de manière presque saccadée vers Hannah, il faut le dire. . . Ils ne sont pas jumeaux pour rien. . . Même si ce n’est pas volontaire avec ce genre de réplique elle me blesse autant que Ace. . .
On finit par nous appeler dans la salle d’audience, ça me fait drôle d’être de retour là et par-dessus tout et surtout avec une assistante autre que Eva, normalement c’est elle qui me guide lorsque je m’égare. . . Alors aujourd’hui est ma chance de prouver que mon talent d’avocat ne repose pas que sur la présence d’Eva ! ! !
Juge : Bien, la défense est-elle prête ?
Alex : Plus que jamais.
Juge : Vous êtes sur de vouloir prendre cette affaire Tremiter ? J’ai appris que. . .
Alex : Excusez-moi de vous couper la parole votre honneur mais je sais ce que je fais et j’assume totalement mon choix.
??? : Tremiter ? Alex Tremiter ?
Alex : On se connaît ?
??? : Pas directement, mais j’ai étudié de près l’affaire dans laquelle a été prise votre famille. Je me présente, Alec Rivain.
[Eva]
Alex tu es un homme mort. . . Comment tu peux oser me mettre de côté ainsi surtout pour être avec Nina ? ! . . . Il faut que je me calme. . . Je sais aussi bien que lui que c’était le choix le plus logique à faire mais me voilà complètement inutile pour le moment. Je devais m’y attendre un jour de toute manière, il faut bien qu’un jour ou l’autre Alex soit capable de faire sans moi ne serait-ce qu’une seule fois.
De toute manière il y a quelqu’un d’autre qui doit sûrement être seul à l’heure qu’il est donc autant lui rendre une petite visite afin de le mettre au courant de la situation, sa chambre à l’hôpital ne fut pas difficile à trouver, au moins il est loin des soins intensifs c’est déjà ça. Je toquai trois fois à la porte avant de lentement l’ouvrir. . .
Bonjour à tous ! Un petit coucou d'Allemagne pour dire que tout va bien, j'espère que vous allez bien aussi.
J'ai lu vos posts qui m'ont bien fait rire ! Bravo à Ace et Alex comme d'habitude j'ai hâte de la suite.
Pour ma part j'ai écrit un début de suite sur papier, car les cours c'est pas encore le top pour moi alors j'ai du temps à perdre. Je la posterai certainement bientôt.
Gros bisous à tous et bonne continuation !
Salut la germanique^^
Alors il est bien le pays de la famille von Karma ? J'espère que les cours là-bas se passent bien et que tu as le temps de voir du pays.
Eh oui comme tu peux le voir, décidés à maintenir ce topic vivant, Alex a accepté de travailler en collaboration avec moi pour mon procès^^. On compte bien en faire un beau qui donnera envie à pas mal de gens de le lire.
Je te souhaite une bonne continuation à toi aussi et je te dis à la prochaine ! Gutentag ! (hum, excuse l'orthographe)
Après avoir bien discuté avec Alex et Eva, Lili rejoignit Jules et Chris. Jules avait l’air de bonne humeur et souriait dévoilant ses grandes dents blanches. Chris quant à lui était de marbre : il ne parlait pas, ne souriait pas.
Lili : Me revoilà.
Jules : Je m’en réjouis. (clin d’œil)
Lili : Ha, ha… va te faire voir Jules.
Jules : Oh oui, j’ai me faire voir !
Il sourit malicieusement avant de s’éloigner, verre de champagne à la main, et de rejoindre un groupe de filles, qui l’avaient sans doute salué au cours de la soirée.
Lili ; Irrécupérable…
Chris : En effet…
Lili et Chris étaient désormais seuls. Elle devait passer à l’action, et vite, avant que Jules ne revienne.
Lili : Chris, il faut qu’on parle ?
Chris : Ah ? Je t’écoute.
Lili : Pas ici, je veux qu’on soit seuls.
Chris parut inquiet à cet instant, comme s’il se doutait de quoi elle voulait lui parler. Il acquiesça , et ils sortirent tous les deux pour rejoindre la cour. De son côté, Jules les avait vus partir ensemble. Il ne cacha pas sa déception pensant être seul.
??? : Je serais dégoûtée à ta place… Mon pauvre Jules.
Il se retourna, surpris. Il le fut d’autant plus lorsqu’il reconnut la personne qui venait de lui adresser la parole.
Jules : Clara… Tiens donc.
Clara : Comment vas-tu mon cher Jules ?
Jules : Ma foi très bien.
Clara : Vraiment ? Bizarre… C’est pas vraiment l’impression que tu donnais à l’instant…
Il ne répondit rien. Il savait comment était Clara, la cousine de Lili. Elle était méchante et calculatrice. Elle avait fait vivre un enfer à Lili durant son enfance et adolescence, lui rappelant sans cesse les différences que faisait leur grand-père entre elles. Et il savait que si elle était là à lui parler, c’est qu’elle devait avoir une raison, et pas vraiment bonne.
Clara : Vraiment… T’as de quoi être triste… Même encore maintenant, elle le préfère lui à toi.
Jules : C’était ton cas aussi je crois.
Clara : Oui mais à l’époque je changeais de copain comme je changeais de chaussettes… Je ne suis plus comme ça maintenant. Lili, elle en revanche… Elle semble faire tout l’inverse. Elle qui a toujours été si sérieuse et carrée… Elle est train de s’écarter du droit chemin la pauvre petite…
Jules : Ne parle pas d’elle comme ça ! Ce n’est pas son genre !
Clara : Qu’en sais-tu ?
Il s’arrêta net. Il n’en savait rien, mais c’était un fait. Lili n’était pas comme ça, point. Mais cette vipère de Clara commençait à lui embrouiller les idées, et c’était exactement ce qu’elle voulait faire.
Clara : Que crois-tu qu’ils sont partis faire ?
Jules : Ferme-là Clara ! Lili n’a jamais été comme toi et elle ne le sera jamais ! Ce n’est pas Chris, ni moi qu’elle aime, elle a déjà quelqu’un.
Clara : Mais qu’est-ce que tu aimerais qu’elle t’aime… Qu’elle ne soit qu’à toi… Que tu puisses vivre avec elle, pouvoir la voir se réveiller à tes côtés chaque matin…
Jules commençait à perdre son sang-froid. Oui elle avait raison. Il avait toujours été amoureux de Lili. Il avait toujours espéré qu’elle le choisirait. Mais ça n’avait pas été le cas. Lili avait entamé une nouvelle vie de son côté, et il y avait bien une raison. Aujourd’hui, elle avait quelqu’un. Tout ce qu’il voulait, c’était son bonheur. Mais quand on y pense…
Jules : Tu parles, tu parles Clara… Mais quand on y réfléchit, à cause de qui Lili est-elle partie ? Qui lui a fait vivre un enfer durant toute son enfance ? Hein ? Tu peux me le rappeler ?!
Clara : Hin… je vois… Tu es intouchable… J’irai chercher ailleurs, ne t’inquiètes pas. A la prochaine mon cher Jules.
Elle se retourna, sourire diabolique sur les lèvres. Jules reprenait son calme petit à petit. Mais il était inquiet. Clara trafiquait quelque chose, et elle voulait faire du mal à Lili. Il devait la prévenir, la mettre en garde et vite.
De leur côté, Chris et Lili s’était mis à l’abri des regards indiscrets. Lili veillait bien à ce que personne ne les voit, ni ne les écoute.
Chris : Tu sais, si je ne te connaissais pas, je pourrais croire que tu vas me sauter dessus…
Lili qui lui tournait le dos à ce moment-là, se retourna vers lui l’air grave. Il comprit qu’aucune plaisanterie n’était nécessaire.
Chris : Excuse-moi…
Lili : Je vais être très franche avec toi Chris. Tu me caches quelque chose et je veux savoir quoi. J’ai beau t’avoir laissé filer à plusieurs reprises, cette fois je te ferai cracher le morceau.
Chris devint pâle comme un linge. Il se mordit la lèvre inférieure. Lili était futée et perspicace, et il savait que tôt ou tard il devrait lui faire face. Mais il ne pouvait pas lui dire la vérité, c’était impossible.
Lili : Et ne songe même pas à me mentir.
Chris : Lili je peux pas… C’est tout simplement impossible.
Lili : Et pourquoi pas ? J’ai cru comprendre être concernée. Je me trompe ?
Chris : Lili je t’en prie…
Lili : Dis-moi tout… Suis-je en danger ? Pourquoi est-ce que tu ne veux pas me le dire ? Tu m’en veux ? Tu me reproches quelque chose ?
Chris : Lili… Non tu n’as rien fait ! C’est moi… je…
Chris était nerveux et n’arrivait pas à garder son calme. La pression montait, et il devait fuir. Mais c’était difficile avec Lili comme adversaire. Il ne savait pas lui mentir, ça avait toujours été comme ça. Elle devinait toujours à quoi il pensait… et il savait désormais pourquoi.
Chris : Tu dois arrêter de me voir… Ca-ça vaut mieux pour toi…
Lili : Et voilà tu recommences ! J’en ai marre à la fin ! Vous allez me dire quel est le problème avec moi ?!
Elle retint un cri de panique : elle venait de faire une bêtise. « Vous » n’était pas d’actualité. Chris était intelligent et il allait savoir de qui elle parlait. Cependant, en ce moment même, la deuxième partie de ce « vous » était en prison… Du moins officiellement…
Chris : Oh non Lili… Je t’en supplie… Ne me dis pas que…
Lili : …
Chris : Je le savais… Je m’en doutais… Quel imbécile…
Lili : Quoi ?
Chris : Lili, lâche-le. Fuis, va-t-en… mais laisse-le !!
Elle allait répondre, mais quand elle fit face à la scène qui suivit, elle fut trop choquée pour parler. Chris venait d’éclater en sanglot. Il se laissa tomber à genoux, un torrent de larmes ruisselant sur ses joues. « Je t’en supplie… pitié ! … », on aurait dit qu’il agonisait et qu’il préférait mourir que d’endurer ce qu’il vivait. Lili resta pétrifiée quelques instants devant cette horrible image. Puis elle se mit à genoux en face de lui.
Lili : Mon dieu… Chris… Mais qu’est-ce qui t’arrive ?
Ne voulant pas montrer sa faiblesse, et voulant rester forte, elle prit Chris dans ses bras. Bizarrement, depuis qu’ils s’étaient revus, ça n’avait été que sarcasmes et mauvaises blagues. Lili était partie sans rien leur dire, mais elle était elle aussi désagréable avec eux. Pourtant, lorsque que Chris était dans ses bras, elle se sentait bien. Comme si elle l’avait toujours connu, et toujours gardé auprès d’elle, comme un enfant et son ours en peluche qu’il ne quitte jamais.
Lili : Pardonne-moi… Je ne me doutais pas une seconde que tu souffrais…
Il ne répondit pas. Ses larmes continuaient de couler, en silence cependant. Il reprenait lentement son souffle et profitait de cet instant de tendresse. Il avait toujours été seul, jusqu’à la rencontre de Jules et Lili. Mais il avait fallu que Lili parte, et le chemin de Jules avait pris une autre direction que le sien. Il s’était retrouvé de nouveau seul. Il avait réussi tant bien que mal à cacher sa joie, lorsque leur trio s’était retrouvé au tribunal.
Lili n’entreprit pas de le lâcher. Sa faiblesse l’avait touchée, et à cet instant, elle avait l’impression de retrouver la complicité qu’ils avaient eu avant. Elle voulait en profiter car quelque chose faisait que ça ne pouvait pas durer.
C’est à ce moment que Jules arriva. Après avoir longuement cherché, il les avait enfin trouvés. Mais il aurait préféré ne pas voir ce qui se passait. Cette vision lui faisait mal, et le fait que Clara ait pu avoir raison encore plus. Il était triste, en colère, déçu, jaloux… Pourquoi fallait-il que ce soit Chris, tout le temps Chris ? Qu’est-ce qu’il avait de plus que lui ? Il se sentit trahi… Mais de quoi, de qui ? Lili ne lui devait rien, après tout elle faisait ce qu’elle voulait. Ou alors peut-être était-ce Chris ? Chris, qui contrairement à lui, n’affichait pas son amour pour elle, qui avait joué les bons copains… Il avait bien caché son jeu.
Au bout de quelques minutes, Lili lâcha Chris et le regarda dans les yeux. Chris consentit à faire de même, mais son regard se posa derrière elle. Une expression d’horreur se dessina sur son visage. Lili, surprise, se retourna. Son expression fut la même.
Lili : J-jules ? Qu’est-ce que tu fais là ?
Jules : J’avais quelque chose à te dire, mais je crois que tu as plus important à faire.
Chris : J-jules…. C’est pas ce que tu crois…
Jules : Ah bon ? Mes yeux me disent le contraire pourtant !
Lili : Qu’est-ce que tu voulais me dire ?
Jules : T’as raison ! Evite le sujet ! Vaut mieux ! Et ce n’était rien d’important t’inquiètes pas ! Je vous ai assez dérangés !
Lili : Jules… Attends !
Jules : Non ça suffit ! Je sais même pas ce que j’attendais de toi ! T’as fait que me faire espérer durant toutes ces années !
Lili : Eh attends ! Je t’ai jamais promis quoi que ce soit ! J’ai jamais eu aucun engagement envers toi !
Jules : Mais t’as jamais repoussé mes avances pour autant !
Elle se stoppa net. C’est vrai elle n’avait jamais clairement repoussé les avances de Jules, car elle l’aimait et ne voulait pas blesser Chris, qu’elle aimait aussi.
Jules : Maintenant la question est : Est-ce que tu sais ce que tu veux ?
Lili : Q-quoi ?
Jules : Je suis désolée mais il est temps de mettre les choses au clair : fais ton choix !
Chris : Jules… Arrête !
Jules : Moi ? Chris ? Ou ton taulard ?!
Lili eut l’impression qu’on lui avait planté un poignard dans le cœur. Choisir ? Certes, ça ne se passait pas toujours bien avec Ben, mais le quitter ? Jules ou Chris ? Elle avait toujours évité la question. Mais depuis qu’ils avaient refait surface, tout ce qu’elle avait réussi à oublier occupait ses pensées jour et nuit.
Jules : Quand on y réfléchit, Benjamin Tello n’était-il pas une manière d’oublier le choix que tu n’avais pas fait ? Ou devrais-je plutôt dire que tu avais fuit ? L’aimes-tu vraiment ? Ne m’aimes-tu plus ?
Lili : Arrête…. Pitié… Arrête….
Chris : Ca suffit Jules ! Stop !!
Jules : NAN ! A elle de prendre ses responsabilités ! Elle nous a aimés, et peut-être même encore ! Il est temps d’en finir ! Toi au moi !!
Chris : Y a aucun choix à faire ! Elle mène sa vie comme elle l’entend ! Et je suis pas amoureux d’elle !
Jules : Ha ! Comme ça c’est plus facile pour toi Lili ! Alors ? Moi ? Ou te voiler la face le restant de ta vie avec un criminel ?
Elle ne pouvait pas bouger, ni parler, prétrifiée. Tout ce que Jules avait dit était en train de lui bourrer le crâne. Elle commençait à douter de tout : d’elle-même, de ses sentiments, de sa propre sincérité…
En colère, Chris se leva. Le comportement odieux de Jules lui avait procuré un regain d’énergie. Il vint faire face à son ancien ami et rival.
Chris : T’es une belle ordure ! N’ose même pas prétendre l’aimer après ça !
Jules : Si t’es pas amoureux d’elle t’as pas à te mêler de ça ! Dégage !
Chris : Non toi dégage ! Ca suffit ! Laisse-la maintenant ! Tu vois pas l’état dans lequel tu la mets ?!
Jules : Viens pas me donner de leçons !
Le poing de Jules partit le premier dans la mâchoire de Chris. Celui-ci recula suite à la violence du coup.
Chris : Tu l’auras cherché !
Chris se jeta sur Jules qui l’attendait. Les coups s’enchainaient rapidement, mais aucun des deux n’abandonnait. Lili ne pouvait toujours pas bouger. C’était à croire que le sort s’acharnait contre eux. Elle n’était plus sûre de rien, elle voulait partir loin, très loin. Lorsque la première goutte de sang coula des lèvres de Chris, elle s’enfuit en courant, des larmes dégoulinant sur son visage.
Jules entreprit de continuer, mais Chris lui agrippa les deux poignets.
Chris : JULES !
Jules s’arrêta. Il regarda le sang sur ses mains et sur le visage de Chris, regarda Lili s’enfuir en courant, avant de regarder Chris dans les yeux.
Jules : Mon dieu… Qu’est-ce que j’ai fait…?
Chris : Jules qu’est-ce qui t’es arrivé ?! Qu’est-ce que tu venais faire par ici ?!
Jules : C’est… c’est Clara… elle a… Elle m’a dit des choses et… elle lui veut du mal je le sais… mon dieu Chris qu’est-ce que j’ai fait…
Chris : Clara…?!
Tandis que Jules reprenait ses esprits, Chris lui, espérait de tout son cœur que tout irait bien pour Lili, Jules, et lui-même. Il allait devoir parler avec Clara. Il laissa Jules tout seul, après lui avoir dit quelques mots.
Chris : Jules… Rentre chez toi. T’inquiètes pas pour elle tu la connais… Repose-toi.
Jules : Chris… Est-ce vrai que tu ne l’aimes plus ?
Chris : Si je l’aime…
Jules : Je le savais…
Chris : Mais pas de la manière qu'il faut pour rendre une femme heureuse, pas comme toi.
Jules écarquilla les yeux, et le temps qu’il relève la tête, Chris était parti. Ce qui venait de se passer ce soir venait de terminer un chapitre de leur histoire. Il en restait encore un, qui peut-être, serait le dernier.
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Et voilà ! Il est long celui-là, et j'en suis fière ! Ca m'aura valu un avertissement d'une des peaux de vache qui sert de prof mais je trouve que ça en vaut le coup mouhaha !
Ca va pas trop mal pour moi, je suis fatiguée, mais ça va. Les amies de ma correspondante sont super gentilles. Le lycée niveau élèves de la classe, ça va mieux, les profs pas trop, bref.
Oui je profite du paysage, je pars en promenade, je vais au lycée à pieds, et il fait beau, donc tout va bien !
J'espère que vous allez apprécier ma suite ^^
A bientôt !
J'ai adoré^^. Moi-même je suis en pleine écriture du procès en duo avec Alex et ma foi j'y prends plutôt du plaisir^^. En tout cas c'était un beau et long chapitre, t'as pas perdu de ta superbe^^. Par contre t'as vu ce qui se passe du côté d'Ace depuis que t'es partie ? C'est pas la joie hein !
Et sinon y a vraiment la grande question qui me taraude, quel est le sombre secret de Ben ? Enfin je dis sombre car il a réussi à faire pleurer Chris donc ça doit être assez énorme^^. Bon dans tous les cas, je suis content que ça se passe bien pour toi là-bas ! J'espère que les peaux de vache de prof en Allemagne ne sont pas si méchantes XD. Sur ce je te souhaite une bonne continuation et longue vie au topic !
Pour commencer, bonjour à tous!
Est-il encore possible de s'inscrire pour le jeu ?
Bien sûr que tu peux, même si notre patronne Magik est indisponible pour le moment, moi ou un autre membre actif pourrions te concocter un procès si tu le souhaites^^.
Je te fais juste un petit rappel pour la création de personnages :
Profession (avocat ou procureur) :
Nom :
Prénom :
Description physique :
Don particulier (facultatif) :
Nom et prénom de l'assistant(e) ou mentor :
Sa description physique :
Infos supplémentaires (si tu en as envie) :
Tu es libre d'introduire des personnages inédits en dehors de ces deux-là (mais il faut un lien avec ton avocat et/ou ton assistante) et si tu le souhaites, tu peux aussi écrire des passages en dehors du procès.
Profession : Avocat
Prénom/Nom/Sexe : Alex Acier Homme ( ne cherchez pas : il n'y a pas de jeux de mots!)
Physique : Brun, 1m80, 70 kg, cheveux courts, s'habille tout en noir
Don : Sixième sens : utile pour savoir quand quelqu'un ment ou cache quelque chose, savoir ou chercher les indices lors des enquètes, etc...
Assistante : Marion Denfer (toujours pas de jeux de mots : Peut être plus tard...)
Physique : Blonde, 1m 70, 65 kg, cheveux longs bouclés, experte en arts martiaux (juste pour l'histoire hein, moi j'y connais rien!)
Autres persos : Peut être plus tard.
Je t'ai déjà dis ce que je pensais de ton écrit Lelene :D
Et salut A. . . ALEX ? ! ? !
Alex : QUOA ? ! Eh mais ! Mais ! ! ! Je suis le seul Alex ici ! ! !
Eva *soupire* : T'es pas fouttu de dire bonjour à un nouveau notrmalement toi ? Bien le bonjours Alex-deux
Oh... j'avais pas vu tiens!
Alex : Euh... Bonjour! Alex c'est ça? Ça tombe bien, c'est aussi mon nom ! Enchanté! Je suis un avocat débutant. Et voici mon assistante Marion; je vous conseille fortement d'éviter de la provoquer... Et vous mademoiselle, puis-je avoir votre nom?
Marion: Bonjour! Enchantée! moi c'est Marion!
[HRP : j'ai préféré faire du RP, mais si cela ne convient pas, n'hésitez pas à me le dire.]
Bon allez , on se motive et on écrit la suite ^^ et sinon :
Sarah : Salut à notre duo de nouveaux arrivants.Allez Anton , dis bonjour ...
Anton ...
Sarah : toi et la sociabilité , ça fait deux ...
Anton : Je me suis fait renversé par une voiture et je suis actuellement dans un état d'inconscience , alors je ne peux pas dire bonjour ...
Sarah: Et comment tu peux parler alors ?
Anton ...
Sarah : Anton ?
Anton : ZZZ !