+1 !

J'aurais pas pensé qu'on upperait ma fic...

J'y travaille, mais qu'on a un devoir de philo, un devoir d'histoire, un devoir d'allemand et j'en passe... On ne respire plus

je prends note pour notes pour les annes lycee

Aaaah

Ça fait un moment que j'ai pas eu le temps de lire, mais je ne m'en retrouve que plus rassasié

Ta fic est vraiment entrainante et passionnante, ce qui nous permet de la lire avec aisance et confort

Très bons chapitres

Et... SUITE !!

J'y travaille

Merci du commentaire!

Eh bien permets moi de te dire que tu travailles pas très vite

Je fais ce que je peux, mon petit chat M'enfin. Mouchoir all!

Ce chapitre va se faire en deux parties, parce qu'il est long et qu'il y a beaucoup de descriptions, autant sur les persos que sur les lieux. J'ai fait du mieux que je pouvais, je pense, parce que c'est dur de décrire certains persos par rapport à leurs vêtements, j'ai eu besoin de faire des recherches... Vous verrez
Ensuite, dites-vous que s'il manque des éléments par rapport aux persos, j'ai presque tout prévu et s'ils n'apparaissent pas là, ils seront mis en valeur dans d'autres parties et d'autres chapitres!

Questions:
1) La réponse exacte que j'attendais était Curry Extrafort!
2) Contente que ça vous serve, j'avais un doute. Merci beaucoup

Pas d'astuces ce soir, heute habe ich keine Idee.

Ne postez pas juste après ce message s'il vous plaît.

• Chapitre 7 : L’autre moustachu.*

Pluie. Eclair. Tonnerre. Pluie. Tel était le rythme auquel se déroulait la journée pour Bowser, Marth, Pikachu, Peach, Samus et Ike, qui faisait désormais partie du groupe à cause de ses symptômes révélateurs. A présent qu’il s’était rhabillé, il portait une tunique bleu foncé aux bordures or et à manches courtes, un plastron sur son buste gauche et des épaulières en cuir, des mitaines noires avec dessus en métal, des bottes en cuir protégées par un tissu marron (qui sait ? ), et un pantalon blanc et mince, le tout accompagné d’une cape usée, écarlate sur le devant et jaune en dessous, avec un symbole sur le haut. Ainsi, il avait plus l’allure d’un guerrier, et non pas celle d’un voyeur comme ce que pensaient les autres. Cela ne changeait en rien le problème : un froid polaire s’était installé entre Marth, Samus et lui. Peach était plutôt passive, quant à Pikachu et Bowser, ils ne semblaient pas s’intéresser à ce qu’il ressentait, pire : ils s’en moquaient et préféraient rire de la situation.
Sauf qu’en ce jour d’orage et d’averse, dont on ne voyait plus la différence entre un lever et un coucher de soleil, personne n’avait le cœur à s’amuser. Bien que des masques et des gants couvrissent leurs visages et leurs mains, leurs regards étaient si soutenus et si durs qu’ils auraient pu passer pour des ennemis publics dans la ville qu’ils venaient tout juste de passer. Les six brawleurs étaient plus exténués que la veille, et en plus de frissonner, ils étaient trempés, ce qui n’allait pas arranger leur santé.
Ike, derrière tout le monde, finit par s’impatienter :

- On arrive bientôt, là ? Et on est encore au Royaume, heu… chais plus le nom… Plante, Mignon, Cro-Magnon…
- Champignon, le Royaume Champignon, précisa Peach avec paresse. Normalement on y est toujours, parce que jusque là on n’a vu aucune plage ni frontière terrestre.
- Magnifique, ton sens de l’orientation, ironisa Samus, sèche.

Peach ne releva pas la remarque, et ajouta qu’ils approchaient de la destination tant recherchée. Ike voulut profiter du silence pour briser la glace qui le séparait de Marth et de Samus qui traînait un lance-pétards sur le sol :

- Euh, je pense qu’on s’est assez fait la gueule comme ça, on pourrait faire la paix, non ? Marth ?...

Ce dernier le toisa un court instant, puis renifla et regarda devant lui sans se retourner. Ike haussa les épaules et posa une main sur Samus. Mais aussitôt qu’il le fit, la jeune femme pivota sur elle-même et braqua complètement son arme sur la tête du mercenaire, si bien qu’on ne voyait plus son visage.

- Ecoute-moi bien, connard, parce qu’il est hors de question que je me répète encore et encore… Ne t’approche jamais plus à moins d’un mètre de moi, sinon je t’explose définitivement la tronche avec ce joli lance-pétards… C’est clair ?

Ike hocha vivement la tête en guise de réponse, les mains en l’air. Non seulement Samus le terrorisait, mais en plus son apparence et sa voix intimidantes avaient paralysé tout le monde, et l’orage qui grondait en même temps intensifiait leur frayeur. Elle n’y prêta pas attention et baissa simplement son grand pistolet avec un sourire, comme pour conclure par « on est d’accord alors ». Le teint d’Ike était devenu livide et une expression d’horreur s’était figée sur son visage. Pikachu dut finalement le pousser pour qu’il avance.
Avec tout cela, ils ne s’étaient même pas aperçus qu’un imposant manoir se dressait devant eux. Tous soupirèrent, sauf Peach qui s’enthousiasma :

- Oh, c’est là, c’est là ! Enfin !
- Hum, ce manoir me dit quelque chose, murmura Bowser d’un air songeur.
- Il a déménagé entre une ville et une forêt d’arbres morts, mais le style d’habitation reste le même, affirma la princesse en contemplant dignement la maison.

En effet, derrière le bâtiment, se trouvait un sinistre bois, ni trop vaste ni trop petit. Les arbres arboraient des couleurs tantôt grisâtres, tantôt noirâtres – avec la pluie, on ne pouvait pas décrire leur aspect avec précision de loin. Des plantes grimpaient aux murs du manoir gris très foncé. De face, on comptait une dizaine de fenêtres toutes plus tristes les unes que les autres. On aurait même dit qu’elles regardaient les nouveaux venus avec méfiance. Elles étaient toutes illuminées, celles du milieu plus que celles des autres côtés. Ce qui contrastait avec le reste, finalement, c’étaient les différentes fleurs de toutes les couleurs possibles, plantées juste devant le manoir : des lys, des violettes, des roses, des coquelicots… Le manoir en devenait un peu plus attrayant, et les petites marches de pierre sombre qui menaient à la grande entrée à deux portes ne découragèrent pas l’équipe. Et puis, il y avait un long abri au-dessus des portes, cela tombait à pic étant donné le temps qu’il faisait.
Une fois arrivés face à l’entrée, Peach frappa trois fois le battant en or massif contre le bois épais et gris de la porte. Huit secondes passèrent, et la princesse voulut renouveler le geste, mais la porte s’ouvrit. Tous alors, à part la jeune blonde innocente, déglutirent sous le choc, bien qu’ils ne fussent pas sûrs d’eux.
C’était un homme ni trop jeune, ni trop vieux, d’une trentaine d’années environ. Il était vêtu d’une robe de chambre vert émeraude, d’un pantalon blanc à rayures bleues et de pantoufles marron. Néanmoins, ce ne fut pas cela qui surprit les malades. En effet, il avait une moustache lisse, épaisse et brune ; un gros nez, et de grands yeux bleus, exactement comme ceux de Mario. Si on n’avait noté que le fait que ses cheveux foncés fussent plaqués en arrière et découverts, on ne l’aurait certainement pas reconnu.

- Bien le bonsoir, Luigi, le salua Peach d’un ton grave en lui tendant des protections médicales. Avant tout, prends ce masque et ces gants, c’est important.
- Bonsoir à vous Princesse, répondit le moustachu avec froideur, sans s’interroger de rien, et après lui avoir immédiatement obéi.
- Toujours la même ambiance, hein ?
- Oui, et ? Elle éloigne les voleurs, et cela me convient parfaitement.

Etait-ce réellement Luigi ? Il ne ressemblait nullement au plombier craintif et balbutiant qu’on lui connaissait, au contraire… il paraissait sûr de lui, distant et un tantinet arrogant. Mais il ne s’agissait que d’une première impression.

- Ah, tu n’es pas venue seule, remarqua-t-il. Je me souviens de vous tous, mais lui, derrière (il désigna Ike), il ne me dit rien du tout.

Ike n’était toujours pas en mesure de communiquer, il affichait encore un teint blafard et une tête horrifiée. Ce fut Peach qui le présenta :

- Luigi, voici Ike ; Ike, voici Luigi.
- Pour lui et pour vous autres excepté Peach, je vous saurais gré de m’appeler Maître ou Sire Luigi, au choix, merci.
- Tu te fous de nous là, j’espère ? s’emporta Bowser en s’approchant d’un pas menaçant. Et puis, c’est sérieux là, ton langage de faux bourge complètement snob ? Tu cherches les noises ?
- Non, et ma requête est très sérieuse. La dernière ville que vous avez dû dépasser pour venir, est à mon nom… Luigiville.

Samus, Pikachu et Marth en restèrent bouche bée. Ils avaient la soudaine sensation que tant d’années avaient passé depuis le dernier tournoi Melee… Luigi avait tellement évolué ! Ce n’était pas le problème d’Ike, qui ne bougea pas d’un iota, ni de Bowser qui se trouvait à présent dans l’embarras.

- P-Pas question que j’t’appelle comme ça, le gringalet ! Moi aussi, j’ai un titre, et il est royal, donc à côté ton rang c’est de la gnognotte !
- Je sais, et je n’ignore pas non plus le fait que Marth soit un prince. Néanmoins, je tiens grandement à préserver mes titres.
- Oh arrête, c’est à cause de ça que Daisy a coupé les ponts avec toi et que tu n’adresses plus la parole à Mario, lui rappela Peach d’un ton blasé.
- Daisy n’était que jalouse de ma nouvelle situation d’ex-plombier, mais je ne peux guère lui en vouloir. Bref, pourquoi êtes-vous là, et pourquoi portez-vous ces masques et ces gants ?

Peach laissa Marth s’expliquer. Malgré le temps peu avantageux par rapport à leur situation, il raconta tout en détail, car il craignait que Luigi ne les reçût pas.

-… Et nous demandons l’asile, à condition que tu…
- « Vous », je vous prie, rectifia sèchement Luigi.
- Si VOUS le souhaitez, Sire Luigi, insista-t-il, agacé. Je disais donc, à condition que VOUS puissiez rester en bonne santé, ne pas être touché par la maladie, et surtout, que PERSONNE ne vous morde à n’importe quelle occasion.

Samus, qui se sentit visée, croisa les bras et fronça les sourcils en détournant la tête. Ike retrouva sa couleur naturelle et esquissa un sourire narquois.
Luigi ne réagit qu’au bout d’une minute, et sourit en disant :

- Je vois, vous êtes la personne la plus posée dans ce groupe, n’est-ce pas ?
- Hum, sûrement.
- J’apprécie la compagnie de gens tels que vous, cher prince. De ce fait, j’accepte votre requête, mais je vous demanderais de bien vouloir patienter quelques petits instants…
- Comme si on s’gelait pas assez le cul comme ça ! rugit Bowser en tapant du pied.
- Bowser, s’il te plaît. Merci pour ce que vous faites, Sire Luigi.

Celui-ci répondit par un hochement de tête, puis sortit de sa robe de chambre une petite clochette dorée avec manche de la même matière. Dès lors qu’il la fit retentir, il ouvrit grand la porte, découvrant ainsi aux yeux de tous l’immense corridor du manoir. Une entrée en bois massif clair était visible en face du seuil, et la salle paraissait très cubique malgré sa hauteur. Le sol était orné d’un tapis rouge aux bordures or qui prenait toute la place, et les murs étaient couverts de papier peint, aux nuances kaki et vert très foncé en longueur sur la moitié haute, et seulement kaki sur la moitié basse, les deux côtés se trouvant disjoints par une épaisse ligne boisée et dorée. Des pots élevés de fleurs étaient installés aux deux angles de la pièce, et des tableaux – deux grandes peintures, vraisemblablement à l’huile – accrochés aux murs de gauche et de droite représentaient Luigi plombier sur l’un, Luigi roi sur l’autre, toujours avec un sourire froid et un peu hypocrite.
Bientôt, les invités de ce dernier comprirent pourquoi le corridor avait cette apparence de cube : une gigantesque ombre ronde apparut au sol, signalant la présence d’une créature volante, invisible et translucide. Un rire sournois s’éleva dans la salle, puis tout de suite après la créature se montra. Il s’agissait d’une boule blanche et géante qui flottait dans les airs, une boule avec un visage et une couronne. Elle n’avait pas de nez, mais affichait une expression des plus étranges : ses sourcils formaient un arc vers le bas sur ses grands yeux, et sa bouche était si béante qu’on aurait cru que sa langue allait y attirer quiconque croiserait son chemin. De la bave coulait tandis que le monstre agitait ses petits bras semblables à ceux des pingouins, en modèle plus réduit et plus pâle. Ce n’était pas n’importe quel être.

- Vous m’avez appelé, Maître ? demanda-t-il poliment d’une voix tout de même inquiétante et sifflante.
- Ah, Roi Boo, te voilà, j’aurais besoin de toi pour un service.

Ces paroles effarèrent tout le monde…

- Il a un roi pour serviteur ?! s’étonna Marth.
- Il demande service à un Boo ?! s’exclama Peach, abasourdie.
- Il tutoie le Roi Boo ?! grogna Bowser. Même moi quand je lui ai demandé d’éliminer Mario, j’devais le vouvoyer ! C’est pas juste !
- Oui, vous l’avez sûrement deviné, le Roi Boo est mon majordome et il gère aussi le personnel avec moi, confirma Luigi d’un ton fier et hautain. Hum, Roi Boo, pourrais-tu envoyer tes Boos conditionner les pièces du manoir pour nos malades, je te prie ? Histoire de ne pas être contaminés.

Aussitôt, le fantôme se secoua et fit jaillir une centaine de modèles réduits de sa grande bouche. En temps normal, Luigi se serait enfui en courant, et aurait probablement été traumatisé : ces créatures, aussi mesquines et malicieuses fussent-elles, constituaient auparavant sa principale hantise, et tous savaient à quel point exorciser son ancien manoir avait été une tâche éprouvante pour lui. Or en ce moment, il ne ressentait aucune peur. Au contraire, on décelait très bien son sentiment de supériorité. Ce que n’appréciait pas la bande des six, même si elle devait s’y faire et qu’elles saluaient la générosité de ce nouvel homme par de la reconnaissance.
Après avoir fait sortir les Boos, le roi s’écria d’une voix perçante :

- Alors, vous avez entendu le boss ? Au travail, mes petits !
- A vos ordres, votre Majesté ! rétorquèrent les fantômes, tous joyeux de servir leurs maîtres.

Et ils se dispersèrent en traversant les murs. Le Roi Boo partit le dernier, après la seconde exigence de Luigi qui fut de préparer les chambres d’amis, puis il disparut en se dirigeant vers le plafond avec un rire si dément qu’il fit tressaillir les brawleurs.

- Je pense que cela ira vite, déclara le maître de maison. Entrez donc.

Sur ce, Peach, Bowser, Marth, Pikachu, Samus et Ike pénétrèrent les lieux du richissime ex-plombier.

A suivre, n'hésitez pas à laisser des traces de vous ici!

By Crazy.

Enfin la suite tant attendue !

Mini pavé à l'horizon !

Eh bien mon verdict : c'était excellent
Tu as bien amélioré tout ce qui faisait un peu défaut la dernière fois. Moins d'humour ce chapitre, enfin j'ai bien ri aux répliques de Bowser ou autre !
En tout cas, je te félicite, tu as bien creusé tes personnages : tu as perfectionné Samus et Bowser, Marth et Peach n'ont pas réellement évolué (quoi que Marth encore ça va). Bon travail aussi sur Ike. Seule petite chose, c'est une bande de six, n'en laisse pas un de côté ! (cf Pikachu ce chapitre) A six, c'est trop peu pour délaisser un personnage

Les descriptions, très bien (mention +) (qu'est ce que c'est que cette mention je vous le demande...) ça aide l'histoire, et t'es pas tombée dans le lourd (genre les naturalistes ou autre Balzac...) (en même temps c'est qu'une fic' me direz vous !)

Bref, bilan très positif (une pointe d'humour en plus n'aurait pas été de trop )
Donc j'ai bien hâte de lire la suite de ce chapitre !

PS : on remarque les connaisseurs de Luigi's Manshion (excellent jeu, et c'est pour ça que Luigi est richissime, hein ?! )

Oui, j'ai bien aimé Luigi's Mansion, en effet

J'ai oublié de rajouter "Première partie" après "Chapitre 7". Et il ne faut pas oublier ce que j'ai dit avant de poster la suite: il y a deux parties, donc si quelqu'un est effacé, il sera mis en valeur dans la partie suivante, logique! J'ai pensé à tout, certes.

Merci d'avoir lu

Elle est super la suite .
Je crois savoir qui sont numéro 1 et numéro 2.

1. _Wyv_ Voir le profil de _Wyv_
2. Posté le 1er octobre 2009 à 23:38:37 Avertir un administrateur
3. Eh bien permets moi de te dire que tu travailles pas très vite

Ah bon ? Ben moi alors...

Up! J'aime pas upper mais bon.

Suis-je le seul à vouloir la suite?

(si c'est le cas je suis le seul à avoir bon goût )

Nan nan, j'attends aussi

Mais faut djà que je fasse un bon com's sur la dernière suite

Mouchoir all!

Dans mon état de "peacitude", je vais poster deux astuces + la deuxième partie du chapitre 7. Merci pour les commentaires précédents que j'aurais oubliés. Souvenez-vous de ce que j'ai indiqué avant de poster la première partie du chapitre 7, parce que sinon je sens que les reproches vont tomber alors que je vous avais prévenus...

°Les petites astuces de Crazy.°

Y en aura 2 aujourd'hui, ça fera un équilibre!

Astuce n°6: Pas/Par.

Souvent, les gens ont tendance à remplacer "pas" par "par", et vice-versa. Attention, car ils ne signifient pas la même chose et n'ont pas de variante:

_"pas" : marque de négation
=/=
_"par" : à travers, dans, grâce à, au moyen de...

Aucun rapport, en revanche Pis/Pire veulent dire la même chose, comme on peut le voir dans:

de pire en pire = de mal en pis.
c'est pire = c'est pis (en langage assez soutenu).

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Astuce n°7: Temps dans le style théâtral.

Au style théâtral, on n'utilise pas de passé simple ni d'imparfait, laissez-les aux récits. Il faut écrire au présent, car comme c'est du style théâtral, on estime que les actions s'enchaînent tout de suite, comme dans une pièce de théâtre.

Fini pour aujourd'hui!

Ne postez pas sous ce message, la suite arrive...

Bonne lecture!
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• Chapitre 7 - seconde partie*

Au lieu de se reposer tout de suite, la bande avait préféré se sécher et se rassasier. Ils avaient estimé qu’ils ne parviendraient pas à dormir le ventre vide. C’eut été un vrai festin, et ils n’avaient négligé aucune miette : poulet rôti, dinde et tomates farcies, desserts à la crème et au chocolat… Luigi les avait gâtés !
Ayant retrouvé un peu de tonus pour la soirée qui venait de tomber, ils acceptèrent la visite guidée que leur hôte leur proposa. Tout en se promenant dans les longs et immenses couloirs et en scrutant les vastes salles des trois étages de la maison (rez-de-chaussée, premier, deuxième étage, grenier qui ne compte pas), ils discutèrent tranquillement.

- Heu, Sire ou Maître Luigi, comment tu, heu… vous… comment faites-vous pour que ces… ces Boos vous obéissent ? bafouilla Samus en fronçant les sourcils.
- C’est simple, chère mademoiselle : il y a longtemps de cela, je les avais tous emprisonnés dans mon aspirateur, l’Ectoblast 3000, offert par le professeur K.Tastroff, parce qu’ils hantaient un manoir que j’avais gagné dans un concours piégé. D’ailleurs, mon métier d’exorciste et la ville qui m’appartient me permettent de m’enrichir. Bref, après mon déménagement, je me suis senti seul, alors j’ai libéré les Boos sous condition : qu’ils travaillent à mon service jusqu’à nouvel ordre. Si un jour ils éprouvaient l’envie de revenir sur leur parole et donner leur démission, je le ferais aussitôt retourner au chaud dans mon bon vieil Ectoblast 3000 encore fonctionnel.
- Avouez que c’est pervers comme marché, le houspilla Ike en regardant ses divers portraits exposés un peu partout dans les lieux.
- Pikachu…, concéda le Pokémon avec tristesse et compassion pour les Boos.
- Et n’est-ce pas pervers d’arracher un frère à quelqu’un, et de déguiser cela en une simple plaisanterie ? Ou d’inventer un concours sordide avec dans le but d’organiser un enlèvement ? La manière dont j’agis n’est ni injuste, ni injustifiée.
- Ça s’appelle ni plus ni moins de la vengeance, et ça ne règle rien du tout, déclara Marth, contrarié. Les Boos ne sont pas des pions, ils sont comme les Pokémon, les Koopas, et même nous. Mets-toi à leur place, ne sois pas aussi égocentrique et renfermé sur toi-même…
- « Vous », je vous p…
- Peu importe ! Qu’on soit inférieur ou supérieur à quelqu’un, on n’a pas à traiter qui que ce soit de cette façon, c’est comme ça qu’on devient seul, et après on se rend compte qu’un seul être vous manque et tout est dépeuplé, et… et…

Le prince s’interrompit. Il avait les yeux rouges et une mine de plus en plus abattue. Jamais les autres ne l’avaient vu dans cet état.

- Je… vais dans la chambre, bredouilla-t-il avant de tourner les talons d’un pas vif.
- Pika ! Pikachu, pika !
- Laisse, il a besoin de rester seul, dit Bowser en bloquant Pikachu avec son pied.
- Pauvre Marth, s’inquiéta Peach.

Luigi ne sut quoi répondre. Mais les propos de Marth l’avaient simplement blessé dans sa fierté. Maintenant, il avait l’air d’un despote juste parce qu’il avait pris le pouvoir sur des ennemis… Le monde à l’envers.
Il détendit l’atmosphère, pour oublier l’incident :

- Bien, je crois qu’il faut que vous découvriez la salle la plus importante de ce manoir, à présent.

Sur ces mots qui réussirent à susciter la curiosité, il conduisit ses invités à la fameuse pièce. Elle se trouvait en fait au sous-sol, auquel on pouvait accéder par la porte entre la cuisine et l’escalier, vers l’aile droite du manoir. Le groupe descendit un grand nombre de marches, et plus ils avançaient, plus ils s’enfonçaient dans l’obscurité. A plusieurs reprises ils manquèrent de trébucher, ou bien c’était Bowser qui prévenait des chutes qui ne se produisaient jamais. Samus avait été obligée de le menacer pour qu’il cessât. Seulement, il recommença, et cette fois ce fut réel : il tomba alors sur Samus, Ike et Peach, mais par chance il ne restait qu’une marche et ils ne ressentirent que des douleurs minimes, malgré le virus. Pikachu, qui se trouvait derrière Bowser, et Luigi, à cinq pas plus loin devant, avaient été épargnés.

- Ah, au secours, enlevez cette furie de mon dos ! s’exclama Ike en s’agitant comme un Boo, à la fois énervé et affolé.
- Arrête, tu vas déchirer ma combinaison et tu me fais mal en plus ! gémit Samus qui tentait désespérément de frapper Ike avec ses poings.
- Vous… vous m’étouf… ét… ouffez…, souffla Peach, suffocante.
- J’arrive pas à m’relever ! se plaignit le Koopa.

Le brouhaha laissa Luigi indifférent, il ne faisait que patienter. En revanche, Pikachu trembla et perdit son calme.

- Pi… PIKACHUUU !!!

C’était la première fois que le Pokémon hurlait d’exaspèrement sans exécuter d’attaque. Il était tellement en colère qu’il se mit à gronder chacun de ses coéquipiers avec des petits gestes :

- Pika ! Pi, pika, chu pikachu ka pika ! Pikachu, chu, pika pika ! Pi, chu, pikachu pikachu ! Pi…
- OK, OK, c’est bon, répondit Bowser en se relevant normalement.

Les tris malheureux qui se trouvaient en-dessous purent enfin respirer. Comme Pikachu leur a fait comprendre qu’il fallait cesser les querelles, personne n’y donna suite. Luigi rompit le silence et annonça :

- Préparez-vous à d’agréables surprises…
- Jusque là, t’as pas été une agréable surprise, alors j’espère que t’as raison ! lui reprocha Bowser.
- Tu sais pas tenir ta langue, toi, fit remarquer Ike avec un regard perçant.

Leur hôte déverrouilla et ouvrit la porte en bois dans la pénombre. Il n’avait effectivement pas eu tort. La salle était plus large que le corridor mais en restait autant haute. Des spots et divers projecteurs tantôt colorés, tantôt blancs, éclairaient la pièce et la faisaient ressembler à une scène. Cependant, ce n’était pas la chose la plus intéressante à savoir : les cinq conviés présents saisirent tout d’un coup la raison pour laquelle Luigi avait parlé d’ « agréables surprises.
Des trophées de toutes sortes – consoles de jeux vidéos, personnages faisant partie de jeux mythiques, objets inoubliables… - étaient conservés, et la façon dont ils étaient rangés formait une petite allée vers d’autres trophées, les plus géants de la collection, et pour cause : ils représentaient des boss célèbres et coriaces. On reconnaissait alors parmi eux Flora Piranha (une plante en culotte rouge à pois blancs), Rayquaza (un Pokémon à la forme de dragon oriental vert), ou encore Ridley (sorte de ptérodactyle, pirate de l’espace, éternel ennemi de Samus) ; en plus de trophées de boss dont on ignorait totalement la provenance mais qui avaient l’air puissants. Ils luisaient, étaient dépoussiérés, et on pouvait lire leur nom inscrit sur le socle.

- C-Comment tu as fait pour les avoir ? demanda Peach, impressionnée.
- Impossible, marmonna Samus avec une pointe de colère et de déception en fixant Ridley.
- N’est-ce pas grandiose, en effet ? La manière dont je les ai obtenus restera peut-être à jamais un mystère. Et encore, je ne vous ai pas tout révélé.

A cet instant, deux curieux personnages surgirent de derrière les monuments qui représentaient les boss d’origine inconnue. L’un portait un manteau mauve ; l’autre, le même modèle en rose. Ils étaient tous les deux encapuchonnés, et des chaussures à crampons couvraient leurs pieds. On aurait dit des esquimaux, aussi petits l’un que l’autre. Ils tenaient tous deux une éponge jaune et une corde dans leurs mains, corde à laquelle ils s’accrochaient pour pouvoir grimper sur les statues et peut-être les entretenir. Lorsqu’ils se retournèrent, leurs visages pâles se teintèrent, leurs franges différentes et brunes remuèrent, et leurs traits se hissèrent vers le haut, laissant suggérer qu’ils souriaient sous leurs masques protecteurs en papier – sûrement les Boos qui leur en avaient distribués, songèrent les autres. Ike resta indifférent, mais Pikachu, puis Bowser, puis Samus, puis Peach n’en crurent pas leurs yeux :

- Pika…
- C’est… Ce sont… Ces…
- Les…
- Ice Climbers ?!
- Eh oui, acquiesça Luigi en hochant la tête.
- Oh, tu vois ce que je vois, Nana ? dit la personne en violet à celle en rose en pointant du doigt les visiteurs.
- Oh oui, Popo !
- Des nouveaux copains pour jouer ! s’écrièrent-ils en chœur.

Les autres soupirèrent et plaquèrent tous une main sur leur front : ces deux-là ne pensaient qu’au jeu et ne prenaient jamais rien au sérieux, si bien qu’on ne savait plus s’ils étaient des enfants ou des adultes… Même grimper au sommet d’une montagne afin d’arranger une situation délicate signifiait à leurs yeux qu’on les provoquait pour une course.

- Excusez-moi, mais qui êtes-vous ? s’enquit Ike, un peu déconcerté.
- Ah oui c’est vrai, toi tu les connais pas, se souvint Bowser. Ces guignols là-bas, ce sont les Ice Climbers, ou Popo et Nana. T’auras beau leur dire que tu t’appelles Bike ou Vélo, ils s’en souviendront même pas, ils voudront juste jouer avec toi…
- Mon nom c’est Ike, pas Bike…
- Bowser a raison, soutint Luigi. Comme ils se lassaient de leurs montagnes et de leur condor, je les ai invités à s’amuser à nettoyer mes trophées, et ils affectionnent cette initiative parce que cela leur rappelle les monts enneigés.
- Encore des larbins que vous avez réussi à duper de façon perverse, constata le mercenaire.
- Et c’est un pervers qui dit ça, commenta Samus sans quitter Ridley des yeux.
- Hé, je ne crois pas t’avoir parlé, donc tu me fous la paix, compris ?
- Pika ! protesta Pikachu.
- D’accord, j’arrête, promit la jeune femme.

Les Ice Climbers s’agitèrent sur leurs cordes, fort joyeux.

- Vous avez vu, Maître, on a tout nettoyé, tout, tout !
- C’est bien, Nana, mais je vois encore de la poussière et un peu de saleté sur les autres trophées, vous avez été trop lents… Il faut tout reprendre.

Tout le monde regarda attentivement Luigi. Il fronçait les sourcils d’un air sévère, et Popo et nana prirent une expression de chien battu.

- Mais… Mais pourquoi ? balbutia Popo, ayant perdu de sa gaieté. On a bien lavé et essuyé les jouets…
- Ce ne sont pas des jouets.
- Et vous aviez dit qu’après on aurait le droit de jouer ! geignit Nana en sautillant.
- C’est exact. Cependant vous n’avez pas bien travaillé. Il fallait être plus rapide et plus appliqué, au lieu de ne penser qu’à la récréation et de bâcler ainsi la tâche. « Nettoyer » signifie « rendre propre », or mes trésors ne sont pas propres. Alors, activez-vous et vite, si vous tenez à vous amuser.
- Tu plaisantes ? C’est toi-même qui leur as dit de « jouer à nettoyer » ! s’indigna Bowser, sincèrement interloqué.
- Pika pikachu…
- Même quand on se divertit à faire une corvée, on la fait soigneusement, insista Luigi d’un ton dédaigneux. Nous pouvons remonter à présent, et les laisser vaquer à leurs occupations.

Les autres voulurent prolonger le débat, mais ils étaient bien trop fatigués pour continuer quoi que ce soit. Ils obéirent donc au maître de maison et abandonnèrent les Ice Climbers à leur triste sort, qui venaient de se faire gronder par Luigi comme si c’était leur père.
Lorsque la porte se ferma brutalement, ces derniers changèrent d’état et leurs visages dévoilèrent une colère qu’on ne leur connaissait pas du tout. Les deux amis se rapprochèrent ensuite :

- T’as vu comme le Maître est trop méchant ? maugréa Popo.
- On peut jamais jouer ! Il est pas gentil !
- En plus, il nous traite comme des esclaves devant nos copains !
- C’est plus nos copains ! C’est des toutous maintenant, ils suivent tout le temps Maître Luigi et ils croivent tout ce qu’il leur dit !
- Ouais, eh ben on leur cause plus, voilà !

Nana scruta les alentours sans bouger de sa place, puis ses traits ressortirent, dénonçant cette fois le sourire diabolique qu’elle cachait sous son masque.

- J’ai une meilleure idée… Et si on jouait avec tous les trophées ?
- Ça pourrait être nos nouveaux copains… Hé hé hé…
- Youpi, on va enfin s’amuser ! Hi hi hi…

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A Suivre! N'hésitez pas à laisser des traces de votre passage ici!

Aooooh, j'adore maman !

Ces deux chapitres étaient vraiment exquis !
J'énoncerai les défauts demain, mais là, tu m'a donner re-envie d'écrire !

Excellent chapitre, comme d'hab'

pour la prochaine astuce, je demande à ce que tu mettes qu'on dit "à vélo" et pas "en vélo" , je déteste cette faute.