Franklin de Ma famille d'abord ?
A part ça, je dois réécrire mon 10ème chapitre, j'ai enfin réussi à savoir comment ça allait se passer exactement et je suis certaine de cette illumination que j'ai eue !
Je vais me remettre au boulot cette semaine.
OUAIIIIIIII
la semaine est passée...
a bon ou ca :o)
Ben j'ai pas encore fini le chapitre à la main, ce qui ne veut pas dire que je n'ai pas bossé dessus...
Je ré-upperai ce topic quand je posterai la suite.
Et avant qu'on ne dise quoi que ce soit, je suis Crazy.
t'as été ban?
Pas du tout, j'ai juste la flemme de changer de pseudo.
ah ok
FUCKIN'SWEET PUUUUUUNCH !!!!!
... Alors quoi? Vous avez cru que j'avais définitivement enterré ma fic à cause de cette panne? Détrompez-vous, la vieille folle n'a pas fini de vous lâcher avec son virus.
Pas d'astuces ni de liste de persos, ce sera pour le prochain chapitre s'il est pas trop chiant.
Avant tout, bienvenue aux nouveaux lecteurs, et j'aimerais remercier ceux qui m'ont aidée à corriger les défauts de ce chapitre et à remarquer ce qui n'allait pas...
Voici Résumé + Sommaire + Chapter 10 !!
Résumé :
Alors que la 3ème édition du tournoi Smash Bros commence, Marth, Bowser, Samus et Pikachu contractent une nouvelle maladie qui interrompt l’évènement et les affaiblit petit à petit : le virus MDR-03. Pourchassés par Dr Mario, plombier qui a subi un lavage de cerveau, ils n’ont pas d’autre choix que d’abandonner leurs amis ROB et Mr Game & Watch et de s’enfuir avec Peach pour trouver un remède à ce virus. Sur leur chemin, ils rencontrent Ike dans une auberge, lequel est contaminé et contraint de les suivre. Ils s’arrêtent chez Luigi, devenu un homme riche et exécrable, qui cependant agit en véritable héros lorsque ses serviteurs, les Ice Climbers, activent toute sa collection de trophées qui met son manoir et Luigiville sens dessus dessous ! De plus, il donne une nouvelle information : quelqu’un pourrait aider la bande des six dans leurs recherches, et il est à Corneria… Que de désordre, et ce par la faute de deux ennemis bien cachés, N°1 et N°2 !!
...Pourri, mais c'pas grave.
Sommaire :
_Prologue + Chapitre 1 : https://www.jeuxvideo.com/forums/1-11482-1518500-1-0-1-0-fic-virus-mdr-03.htm
_ Chapitre 2 + 3 part1 : https://www.jeuxvideo.com/forums/1-11482-1518500-2-0-1-0-fic-virus-mdr-03.htm
_ Chapitre 3 part2 + 4: https://www.jeuxvideo.com/forums/1-11482-1518500-3-0-1-0-fic-virus-mdr-03.htm
_ Chapitre 5 : https://www.jeuxvideo.com/forums/1-11482-1518500-5-0-1-0-fic-virus-mdr-03.htm
_ Chapitre 6 : https://www.jeuxvideo.com/forums/1-11482-1518500-6-0-1-0-fic-virus-mdr-03.htm
_ Chapitre 7 part1 : https://www.jeuxvideo.com/forums/1-11482-1518500-7-0-1-0-fic-virus-mdr-03.htm
_ Chapitre 7 part2 : https://www.jeuxvideo.com/forums/1-11482-1518500-8-0-1-0-fic-virus-mdr-03.htm
_Chapitre 8 : https://www.jeuxvideo.com/forums/1-11482-1518500-11-0-1-0-fic-virus-mdr-03.htm
_Chapitre 9 part1 : https://www.jeuxvideo.com/forums/1-11482-1518500-13-0-1-0-fic-virus-mdr-03.htm
_Chapitre 9 part2 : https://www.jeuxvideo.com/forums/1-11482-1518500-15-0-1-0-fic-virus-mdr-03.htm
C'est tout je crois. And now, enjoy IT !!
On dit souvent que le malheur des uns fait le bonheur des autres.
Cette phrase allait de pair avec les deux alliés toujours isolés et tapis dans l’ombre, couverts d’une longue cape noire même quand il faisait nuit. Ils se réjouissaient du spectacle qu’ils admiraient dans leur boule de cristal, posée sur une petite table en bois et servant également de lampe.
- Haha ben putain, il doit avoir la rage le Weegee, ricana N°1 qui avait suivi les récents évènements avec attention.
- Pourquoi l’appelles-tu « Weegee » ? interrogea N°2 d’une voix sévère.
- B-Ben je sais pas… Tout le monde le surnomme comme ça…
- Et tu veux faire comme tout le monde, hein ?
- M-Mais bien sûr que non…
- Es-tu sûr de toi ? Parce que sinon, tu peux toujours remplacer cette épave qu’on appelle héros, sur la chaise de la torture !
Il désigna, de son doigt caché par son habit, un jeune homme blond faiblement éclairé. Il portait des bottes, des gantelets et une ceinture de cuir ; un pantalon et un sous-pull blanc ; une tunique et un long bonnet pointu verts. Ses yeux entrouverts laissaient apparaître des iris bleu saphir, et chacune de ses oreilles pointues étaient percées d’un anneau de la même couleur que ses yeux. Il avait une frange épaisse sur la partie gauche de son front, complétée par deux mèches de chaque côté. Décrit ainsi, on pouvait admettre qu’il avait l’allure d’un héros…
Cependant, N°2 ne mentait pas lorsqu’il parlait d’une « épave », car en effet, les vêtements du jeune garçon étaient déchirés et usés ; il avait un œil au beurre noir et une marque de coup de poing à la joue droite ; sa bouche commençait à saigner ; sa tête restait penchée en arrière, et ses mains et pieds étaient enchaînés à la chaise en bois sur lequel il était assis depuis de longues heures qu’il ne comptait pas. Heureusement qu’il n’avait ni mangé, ni bu avant de s’être fait capturer…
- N-Non mais je suis sûr de moi, je ne veux pas finir comme lui, balbutia N°1. Tu ne devrais pas rager en plus, n’oublie pas que nos ennemis ont un allié de moins… Le malheur des uns fait le bonheur des autres, n’est-ce pas ?
- Hm, c’est vrai. Mais ils ont une nouvelle piste à cause de ce maudit Luigi, et il va falloir les troubler un peu… Voilà à quoi va nous servir le célèbre Link que nous avons réussi sans mal à kidnapper !
Le dénommé Link cligna des yeux, tandis que N°1 s’approcha de lui. Il tourna lentement la tête droit vers ses ravisseurs et trembla de peur.
- J… e vous… ous en p… prie… L… Libérez… Libérez-moi… Libérez-moi ou tuez-moi…
L’homme devant lui le frappa d’un coup de poing agacé à la joue gauche, ce qui eut pour effet de le faire cracher de la salive.
- Tu me donnes la rage, à supplier comme ça ! Espèce de raté !
- Calme-toi, s’il te plaît, le rasséréna N°2 en le rejoignant. On ne lui fera pas le plaisir de le sauver de quelque manière que ce soit…
- Encore heureux, de toute façon il ne le mérite pas !
- Je n’avais pas fini… On ne lui fera pas de cadeau, sauf s’il accepte un service…
- L… e… Leq… Lequel ? Q… Que v… voulez… vous d… e moi… ?
- C’est très simple, et on aura la rage si tu refuses, tu comprends ? Bon. On veut juste que tu rencontres nos ennemis atteints du virus MDR-03, que tu leur dises qu’ils se trompent de chemin et que ce qu’ils cherchent est ailleurs, le tout à faire de manière subtile, bien sûr… C’est ça ?
- Tout juste. Nous ne souhaitons certainement pas qu’ils trouvent ce guide qui, s’il existe, pourrait les mener au remède, ou même à nous…
- C’est sûr, après tous ces efforts, ça serait la méga rage de nous planter maintenant !
- « Tous ces efforts » ? Ce n’est encore qu’un début. Alors Link, on est d’accord ou pas ? N’oublie pas que c’est ta seule façon d’être libéré, sinon on ne te lâchera pas et, qui sait ce qui pourrait arriver à Hyrule…
Son camarade et lui eurent un rire mesquin, pendant lequel l’otage sembla réfléchir à leur marché. Il se demandait sûrement s’ils avaient l’intention de transmettre le virus dans son pays… Et bien sûr, si tel était le cas…
- Bon, tu te décides ? C’est pour aujourd’hui ou pour demain ? s’impatienta N°1.
Voyant que Link ne répondait pas, il sortit une épée étincelante et argentée de sa cape noire et la posa horizontalement sur le haut de la jambe de la victime en l’intimidant d’une voix sifflante :
- Une réponse tout de suite, ou je te l’arrache…
- En temps normal, je l’aurais apaisé, mais là je t’avoue que ton silence m’énerve également.
- J… Je… D’ac… ord…
- Hein ? Tu as dit quoi là ? Répète, ça m’intéresse, insista N°1 en agitant frénétiquement son épée près du mollet.
- D… D’accord !
Le premier baissa son arme, quant au deuxième il couvrit sa main avec son habit, puis prit le menton de Link avant de le gifler doucement et ajouter :
- À la bonne heure…
- Il a Free, il a tout compris.
- D’où tu la sors, cette phrase en carton ?
- Sais pas, je l’ai entendue quelque part.
N°2 secoua la tête avec exaspèrement : il se demandait quand serait venu le moment où son acolyte réfléchirait enfin avant de parler et d’agir…
- Bon, nous t’amenons te refaire une beauté chez Dr Mario, annonça-t-il à Link.
Aussitôt, les chaînes qui retenaient celui-ci prisonnier sur la chaise se desserrèrent telles des serpents qu’on aurait charmés, et il se redressa difficilement. Ses mains, cependant, étaient toujours liées par une corde derrière son dos. Il frémissait, tant il se sentait faible. N°1 rengaina son épée et tint fermement Link par le bras. En même temps, il fit signe à son complice de se rapprocher et lui chuchota à l’oreille :
- À propos de Dr Mario, tu ne m’as toujours pas expliqué pourquoi on ne devait pas lui parler de l’autre plan qu’on commence à préparer…
- Hum. Je ne sais pas si tu l’as remarqué, mais cet homme a l’air très intelligent… Malgré notre alliance, il peut être quelqu’un de redoutable, donc pour l’instant, mieux vaut nous en méfier un peu et se montrer plus malins que lui.
- Tu as sûrement raison, après tout c’est nous qui avons fait revenir le doc, il nous doit bien ça au lieu de rager.
Ce fut leur dernière discussion dans cet endroit presque dépourvu de lumière, ce lieu dont on ne savait rien, et dont on ne connaîtrait rien d’autre car ses utilisateurs s’étaient volatilisés sans bruit et sans laisser de traces. Plus de chaise ni de table en bois, plus de chaînes de fer, plus de saleté sur le sol, plus de boule de cristal… Il ne resta qu’une lampe en suspension un peu usée qui, en se balançant, s’éteignit subitement ; un bruit avec, effaçant le peu de couleur qui s’affichait autour… Mais il n’y avait que du néant à présent, et on n’efface pas le néant. Tout cela n’avait jamais existé.
S’il existait bel et bien une chose sur cette planète où presque tous les mondes se croisaient et se joignaient, c’était Hyrule. Ce royaume et ses plaines verdoyantes et dangereuses sous ce soleil radieux, c’était Hyrule. Cette vaste citadelle toute bâtie de pierre grise, ornée par une fontaine d’eau pure en son centre et dominée par un château aux immenses tours minces, pointues et aux toits noirs, c’était Hyrule. Ces enfants qui jouaient, riaient et couraient dans les marchés du sud de la citadelle, et les filles qui admiraient les beaux acrobates du cirque de la rue est, c’était ce qui faisait partie de la vie d’Hyrule. Il en allait de même avec cette foule agitée et curieuse réunie autour d’un kiosque à journaux dans le secteur ouest…
- Qu’est-ce qui se passe ?
- Un homme a fait un malaise alors qu’il discutait avec le marchand…
- C’est pas un homme, c’est une femme !
- Pas sûr… On voit pas son visage !
- Laisse-moi voir !
- Il est malade ?
- Appelez un médecin !
Voilà, pour résumer l’état des passants et des habitants du coin. On se bousculait les uns les autres, on criait, on s’interrogeait… Mais personne n’agissait, pas même le petit et suant marchand de journaux en train de se gratter la tête, accroupi près de l’individu évanoui. Ce dernier portait un long manteau marron avec capuche, et le bas de son visage était couvert par un voile blanc et épais comme les mèches blondes qui drapaient ses yeux. Il avait une poitrine plate et une silhouette svelte que son vêtement ne dissimulait pas – il était si large qu’il laissait entrevoir les courbes de cette personne. On ne voyait pas ses mains et ses bras étaient étendus sur le sol comme si elle avait été victime d’un meurtre. Le commerçant à la chemise blanche mal rentrée dans son pantalon brun et suante se sentait bien gêné : son kiosque n’attirait des regards curieux que pour ce drôle de personnage et si les autorités s’en mêlaient, ils croiraient sûrement que tout cela était arrivé par sa faute… Pourtant il n’avait fait que converser avec ce garçon – ou cette fille, même la voix ne suffisait pas à faire la distinction -, il n’avait guère prévu ce problème…
Et il ne s’était pas attendu à ce qu’on lui vole un journal. Ainsi sursauta-t-il violemment lorsqu’en se levant et en jetant un coup d’œil derrière lui, il aperçut une petite main pâle piocher une gazette et disparaître vers le haut. En y regardant de près, il comprit que cette main appartenait à un enfant suspendu solidement à un balcon en bois par les pieds. D’une voix tonitruante, il lança :
- Hé, toi ! Ce n’est pas gratuit, alors viens payer ou repose-moi ça !
Bien sûr, ce n’était pas aussi facile que cela, et le petit le lui fit clairement savoir : il remonta derrière la balustrade tout en camouflant sa tête avec l’objet volé et déplié, puis il lui fit un geste obscène avec son doigt sorti de sa longue veste, marron comme le manteau de l’inconnu(e) inconscient(e)… Le marchand plissa les yeux et marmonna des jurons tandis que l’enfant s’enfuit tranquillement, puis il entendit un grand « Oh » surpris de la foule. Son regard se concentra alors à nouveau sur l’individu… dont il ne restait que l’habit et un peu de fumée multicolore sur le sol. Il s’était volatilisé…
- Q-Q-Q-QUOI ?! C-Comment est-ce possible…
Quand il observa furtivement derrière lui, il se rendit compte que le voleur n’était déjà plus dans les parages et qu’il s’était fait avoir… Et dans la foule, on considérait les choses d’une autre façon…
- Maman, c’étaient des magiciens ?
- Peut-être, ma chérie.
- C’est beau…
La beauté était ce qui caractérisait le plus Hyrule, autant par ses décors à couper le souffle que par ses évènements les plus extraordinaires les uns que les autres.
Depuis un des toits les plus élevés du château, on pouvait largement constater ce fait. Mais cela, les deux individus qui se trouvaient à cet endroit le savaient très bien, et n’avaient pas besoin de contempler la contrée. Ils se contentèrent d’enlever leurs vestes, de manger, de boire et de lire les objets qu’ils avaient dérobés : fruits, pain, flacon d’eau, journal. Se révélèrent alors une personne d’apparence à la fois masculine, féminine et trompeuse ; et un petit garçon brun. Tous deux portaient des vêtements bleus : l’un, de peau mate, était vêtu d’une combinaison foncée mais claire sur la partie droite de son corps, parfois même grise. Des bandages blancs, presque ternes, composaient sa tenue – il y en avait sur ses deux cuisses, sur ses avant-bras, ainsi que sous la forme d’un turban sur ses cheveux coiffés d’une longue tresse. Un plastron bleu clair orné d’un symbole rouge (sorte d’œil chapeauté de trois triangles) et entouré de fourrure blanche camouflait sa poitrine dépourvue de relief qui laissait beaucoup de gens perplexes : à cause de cela, de son visage voilé, de ses cheveux longs et de sa silhouette à la fois musclée et aussi souple qu’une femme, le peuple qu’il croisait quotidiennement ignorait complètement son sexe. Ses yeux rouges ne permettaient pas non plus de le savoir, ces mêmes yeux qui regardaient tendrement l’enfant en train de manger, puis qui revenaient à ce qu’elle lisait. Enfin, ses paumes couvertes de mitaines s’appuyaient sur le papier qui enveloppait ses genoux – il ou elle était assis(e) en tailleur – et ses doigts protégés de fourreaux tapotaient le papier de temps à autre.
Quant au gourmand, il était habillé d’une tunique bleu marine à manches courtes, d’un sous-pull et d’un pantalon, bleu ciel tous les deux. Une ceinture de cuir à sa taille retenait une petite épée de bois dont la lame s’arrêtait à la moitié du mollet, juste à partir de l’endroit où des bottes marron commençaient à le chausser. Sa tête pâle et un peu large laissait paraître un visage naïf : il avait de grands yeux noirs, tels ceux d’un chat ou d’un personnage de dessin animé. Son petit nez et son sourire angélique achevaient de le rendre adorable. Dans ses cheveux châtains et quelque peu ébouriffés, on pouvait distinguer quelques mèches blond doré par-ci par-là qui brillaient à la lumière. Cet enfant était le soleil et le monde de la personne qui lisait, voilà pourquoi celle-ci ne pouvait s’empêcher d’esquisser un sourire en le voyant dévorer sa pomme rouge.
- Franchement Sheik, t’aurais pu penser à garder les mille rubis au lieu de les laisser à l’intérieur du château ! Maintenant on peut plus rentrer les chercher !
- Ah, ne me juge pas comme ça mon petit Cartoon, j’ai oublié et je sais que ce n’est pas la première fois… Et puis, c’est plutôt marrant de voler, on devrait faire ça plus souvent.
- Espèce de grand cinglé trop joueur ! ricana le dénommé Cartoon en se rapprochant de « Sheik ».
- Espèce de petite fripouille malpolie.
Ils se moquaient l’un de l’autre, mais n’avaient pas tout à fait tort. Sheik était un homme en réalité, cependant il aimait créer une certaine ambiguïté et dire que lui-même ne savait pas ce qu’il était, ou bien il inventait qu’il était hermaphrodite. D’ailleurs, il était « cinglé » parce qu’il s’amusait avec les mots, avec sa voix, avec sa personnalité… La seule personne avec qui il parvenait à rester lucide était Cartoon, en-dehors d’une autre connaissance absente. Et il ne se fourvoyait pas lorsqu’il faisait remarquer au garçon son manque de politesse : celui-ci avait presque le même tempérament que Sheik et son passe-temps favori était d’embêter et de provoquer tout le monde. Cependant, ces caractéristiques constituaient le ciment de leur complicité sans égale.
Dans ce moment de béatitude et d’harmonie, Cartoon, la tête sur les genoux de son ami, lui demanda d’une voix tout à fait innocente :
- Dis, tu peux lire le journal pour moi, s’il te plaît ? J’ai la flemme…
- Tu as toujours la flemme quand il s’agit de lire. Ah là là… Bien. Je lis ce qu’il y a en première page…
« LUIGI MARIO, LE SCANDALE »
Le célèbre exorciste du Royaume Champignon s’est fait arrêter la nuit dernière aux alentours de minuit après que sa propre ville a été détruite par des monstres échappés de son manoir. Il n’y a eu aucun mort ni blessé, tout le monde a été évacué à temps. Néanmoins les dégâts sont considérables : 85 % de la cité a subi des dégradations, du toit jusqu’au sol, ce qui signifie bien évidemment une lourde perte d’argent pour son créateur. Lorsque la police est arrivée sur les lieux, les monstres étaient déjà tenus hors d’état de nuire, mais Luigi Mario était sous forme de géant. « Ils ont échappé à mon contrôle, et je ne peux qu’être désolé de l’ampleur qu’a prise cette affaire », a-t-il déclaré devant les journalistes. La police ignore encore s’il a des complices ou s’il était vraiment seul contre ces créatures, elle n’a vu que lui en survolant la ville.
Au final, Luigi Mario risque la prison à perpétuité s’il est condamné, et évite la peine de mort puisqu’il n’y a manifestement pas eu crime. Une enquête est en cours cependant. Son frère Mario, héros international, ne s’est pas prononcé… »
Plus Sheik progressait dans sa lecture à voix haute, plus ses yeux s’écarquillaient.
- Incroyable, ça… Le Luigi qu’on connaît ne peut pas avoir fait ça…
- Le Luigi qu’on connaît, il est pas exorciste, fit remarquer le petit garçon en fronçant les sourcils. Et puis c’est trop louche cette histoire… Ils disent bien que ça s’est passé la nuit, non ? Si ça se trouve, y avait des gens que la police n’a pas vus…
- Hm. Je suis à peu près sûr qu’on saura vite qui sont les fauteurs de troubles et qui sont les gentils…
Les deux amis scrutèrent ensuite le ciel d’un air soucieux.
En plein jour, six étoiles sillonnaient encore ce beau ciel quelque peu nuageux. Ce n’étaient pas n’importe lesquelles… Celles-là étaient épaisses et transportaient des personnes qui venaient de se réveiller !
- Ah, on dort drôlement bien sur ces trucs, dit un mercenaire aux vêtements usés, assis sur son transport en train de s’étirer.
- Pour une fois, j’suis même pas grognon, constata une tortue à pics avec satisfaction.
Et au tour d’un prince et d’une chasseuse de prime d’exprimer leur bien-être…
- La nuit a été douce malgré la vitesse de ces astres, nous avons de la chance qu’il y ait un bouclier invisible là-dessus ou nous n’aurions pas survécu.
- Ouaip ! Et puis ça m’avait manqué ce repos, c’est ce qu’on pourrait appeler une nuit à la belle étoile.
Seul un Pokémon jaune parmi le groupe ressentait un certain malaise dans les airs : il ne faisait que vomir dans le vide, ce qui inspirait un sentiment de pitié et de dégoût chez ses alliés. La preuve…
- Pika pikableuargh…
- Oh, hum… Je me suis réveillée la première. Contente que vous vous soyez bien reposés.
Tous saluèrent alors la princesse Peach, dont les cheveux volaient au vent comme les autres sans pour autant que la couronne ne s’enlevât. C’était elle qui se tenait en tête de file tandis que Bowser se trouvait à la queue, et elle gardait le sac de provisions qui semblait avoir perdu du poids. En effet, ils n’avaient pas pensé à racheter des médicaments ou à recharger leurs armes à feu, et ils n’avaient rien pris chez Luigi… Ils avaient été si préoccupés qu’ils en avaient négligé leur santé, et à cause de cette imprudence ils auraient pu succomber. Le sommeil et le repos les avaient aidés à récupérer, en dépit du vent fort qui les touchait à cause de la vélocité de leur moyen de transport inhabituel.
- On commence à voir du paysage, annonça Peach d’un ton joyeux en se tournant vers les autres.
- Il faudra penser à refaire nos stocks une fois sur la terre ferme, rappela Marth en scrutant les paysages verts qui défilaient sous lui.
- Et veiller à ce que Peach dorme bien au lieu de se soucier de nous, dit Ike en fronçant les sourcils. Les filles sont plus fragiles après tout…
- Et moi alors, je ne suis pas une fille ?!
- Toi ? Oh, ça non. Toi t’es pas une fille, t’es un monstre, c’est carrément autre chose…
Le « monstre » blond trembla de rage, puis tout d’un coup son astre se rapprocha de celui du jeune insolent qui venait de la narguer ouvertement. Là, elle tendit ses bras vers la poitrine de ce dernier comme pour le pousser en arrière, tout en braillant et en toussant :
- DEGAGE D’ICI ET – kof - CRÈVE, PUTAIN ! Kof – MARRE DE VOIR TA SALE TRONCHE DE PETIT MERDEUX – kof !
- ME TOUCHE PAS AVEC TES MAINS DE MONSTRE, FURIE ! CREVE TOI-MÊME !!
En même temps qu’il s’égosillait, il serrait les poignets de Samus afin de les faire reculer. Marth tentait de les tranquilliser au moyen de sa sagesse naturelle et Peach faisait de même en s’aidant de sa sérénité, en vain. Derrière, Pikachu crachait une grosse quantité de salive et Bowser ne savait comment régler les choses, entre le Pokémon malade qu’il voulait soutenir et les deux impulsifs de la bande à qui il souhaitait vivement leur dire de se taire une bonne fois pour toutes.
Ce fut alors que quelque chose l’extirpa de ses pensées. Plus ils volaient, plus l’image d’un très grand obstacle gris et épais devenait nette. On aurait dit une tour de pierre… Et ils fonçaient droit dessus, Peach la première !
- Peach ! PEACH !
Le Koopa s’exclamait, vociférait, rugissait, mais le chahut au sein du groupe l’empêchait de se faire entendre et la princesse était davantage préoccupée par la dispute de leurs compagnons…
Aux grands maux les grands remèdes, songea Bowser avec détermination. Ainsi il se pencha vers Ike et Samus, et sans qu’ils ne se rendent compte de son intrusion, il fit heurter leurs deux crânes avec un bruit sourd et en marmonnant un inaudible « désolé mais des fois, ‘faites chier ». Ils se calmèrent rapidement, puisqu’en conséquence ils étaient assommés. Marth se tut et en resta bouche bée l’espace d’un instant.
- Ouah… Brutal mais efficace, et ils ne tomberont pas au moins…
- Bowser ! Qu’est-ce que…
- ON FONCE DROIT SUR UNE TOUR ! FAUT FAIRE DEVIER NOS ETOILES, ET VITE !
La blonde vérifia enfin ce qui se passait en avant, et sa vision confirma les propos de son interlocuteur. C’était de plus en plus proche ! Une chose vint à l’esprit de Peach qui peinait à diriger son véhicule stellaire : trouver les freins. Au moins ils ne craindraient rien s’ils s’arrêtaient doucement... Seul problème : les Etoiles Warp ne comportaient pas de freins !
- Bowser, Pikachu, Marth… ON VA TOUS MOURIR !!...
- Pika !
La jeune fille regarda ses amis d’un air sidéré : ils avaient réussi à changer leur trajectoire en entraînant en même temps Samus et Ike. Pikachu essaya de lui expliquer comment faire par de petits gestes agités :
- Pika, pikachu pika, ‘tchu kachu pi ! Bleurgh.
- Tourne ton Etoile vers le haut si ça ne marche pas sur les côtés ! C’est ce que nous avons fait et nous avons pu voler vers la gauche ! précisa Marth avant de pincer les lèvres.
- Tu peux y arriver Peach, allez !
- Je vais essayer ! Mais il ne faut pas trop dévier, sinon on n’atteindra jamais Corneria !
- D’accord, mais ce n’est pas le moment de réfléchir à ça ou nous n’arriverons à rien du tout ! REGARDE DEVANT TOI !!
- PEACH ?!
La princesse réalisa soudain que son astre s’inclinait enfin vers le haut.
- Vous avez vu, ça monte, ça monte ! s’enthousiasma-t-elle en tournant son regard vers les autres, tout en se cramponnant à son étoile.
- Bleurgh-B-BIKAAAAA !!!
La souris jaune pointait la patte vers l’avant en sautillant frénétiquement et en manquant de vomir derechef, tandis que le prince et la tortue à pics hurlèrent d’effroi, les mains sur les joues. Peach se concentra à nouveau sur la route, mais il était trop tard : l’Etoile Warp, toujours penchée, heurta le mur glacé de la tour, laissant tomber le sac de réserves dans le vide. Sa propriétaire avait encore les mains accrochées à l’engin stellaire, et comme elle glissa un peu vers le bas, les gants frottèrent et se déchirèrent au choc. Sa tête ne toucha guère l’obstacle, ce fut sa couronne qui en paya les frais et qui la protégea puisque ses bouts pointus étaient orientés vers la paroi. L’objet la marqua tout de même son front de façon presque profonde. Du sang coula alors de ce front et de ses phalanges, juste un peu. Dès lors, elle lâcha l’Etoile Warp qui chuta avec elle et sa couronne. Ses oreilles se bouchèrent petit à petit, et elle n’entendit plus rien – n’étant plus sur son moyen de transport, celui-ci ne la préservait plus du danger. Sa vue se brouilla, elle ne sentit plus son corps. Elle avait simplement l’impression de flotter… Cependant, cela ne dura guère longtemps : une explosion, un nuage de fumée grise – ou multicolore, elle ne savait pas – interrompit cette sensation.
Alors que Bowser, Marth et Pikachu déploraient le sort de la princesse Peach sans vraiment y croire ni pouvoir revenir en arrière, celle-ci se trouva quasiment dans le même état que Samus et Ike : ignorance et obscurité… la seule différence entre eux, c’était que Peach n’avait pas subi les mêmes blessures que les deux autres qui étaient sur le point de se réveiller, et qu’on ne savait pas si elle percevait une lueur de vie dans ses ténèbres à elle…
A Suivre, merci d'avoir lu cet horrible pavé et n'oubliez pas les commentaires pour cette vieille folle !
By Crazy.
Et au fait, c'est un peu bête mais finalement, le titre de ce chapitre c'est plutôt "Dérivations chez les légendaires". J'y ai pensé que maintenant
Merci tout de même Alls
'Ai marqué une bêtise :
la vieille folle n'a pas fini de vous lâcher avec son virus.
Heu, je ne vous lâcherai pas, cette phrase ne veut donc rien dire...
Bon j'ai lu.
Je t'avais préparé un pavé césar... et je me suis fait owned par mon PC qui n'avait plus de batterie @_@
Grosso modo, mon comm' disait ça :
Suite superbe, encore meilleure que les précédentes. Ton style s'est amélioré encore plus que plus
J'ai repéré une fautounette à la fin : "L’objet la marqua tout de même son front de façon presque profonde." Je trouve que ça ne veut pas dire grand chose =O (problème de "la" ? )
Aussi, cette marque d'humour :
"- À la bonne heure…
- Il a Free, il a tout compris.
- D’où tu la sors, cette phrase en carton ?
- Sais pas, je l’ai entendue quelque part. "
C'est marrant, certes, mais ça casse un peu tout ._.
Bref : SUIIIIITE
gg pour ta fic que je lis depuis un bout de temps: elle est vraiment de bonne qualité
sinon "n°1" me fais penser a un personnage qui n'a rien a voir avec brawl: gracowitz (ou fawaful cf série mario et luigi) je peux me tromper mais sa façon de dire qu'il lui donne la rage je trouves que ça ressembles beaucoup
Sheik un garçons ? Hérésie Sauf si il est séparer de Zelda Et tu fais quoi a Peach è_é Et a quand la suite ? è_é Et a quand Kirby ? è_é
PS: Toujours aussi bien è_é
Mais...Mais...MAIS FAUT QUE JE LISE
Aaaaaah,enfin
Je lis ça ce soir
Des réponses, hmm...
Wyv ~> Oui, pour la faute en fait, c'est parce que j'avais modifié la phrase à l'ordi, et je la pensais de deux manières : "l'objet la marqua au front" et "l'objet marqua son front". Finalement, je me suis emmêlée les pinceaux et j'ai rien remarqué à la relecture, comme d'hab ><'
Et pour l'autre passage, c'était voulu, même le fait que ça casse tout C'était un risque à prendre, je voulais absolument placer cette phrase quelque part... Sorry
Bouledeflipper ~> Etudions ce cas ensemble...
M&L 3 n'était pas sorti en août, or ma fic a été créée en août, un soir ou j'allais rater la série Lost. A ce moment, j'avais déjà joué à la démo (légalement, c'était à la Japan Expo), et on ne connaissait encore rien du boss, mis à part son apparence, peut-être son nom, et le fait qu'il a pris un château. On ne savait pas comment il parlait... Et comme N°1 et N°2 interviennent dès le prologue, logiquement N°1 ne peut pas être Gracowitz, d'autant plus que... je n'ai pas encore M&L 3 !!
Hypothèse éliminée avec succès.
Ashuras ~> Alors je t'explique : après quelques recherches, il apparaît que lorsque Zelda prend l'apparence de Sheik, elle prend l'apparence d'un homme, donc Sheik est un homme à fond féminin si on veut. Seulement, SSBM pose un doute dans cette affirmation, car on emploie "elle" dans le trophée de Sheik... C'est pourquoi d'ailleurs je pensais que Sheik était une fille.
A la base, dans mon histoire je voulais que Sheik soit hermaphrodite, mais de toute manière là il se joue des gens avec son identité, donc...
Alls, Fils, Pizza ~> J'attends vos impressions avec impatience !
Merci à tous pour vos commentaires !