"C'est alors que Mewtwo envoya une ball'ombr pleine puissance depuis un Cedrela sinensis. Lucario fut projeté contre un Salix alba tristis"
Ouais, nan, ça le fait pas .
Tu as l'intention de faire une scène de combat avec des armées qui s'affrontent ou juste deux mecs ?
Bon, de toute façon dans les deux cas j'ai peut être quelques conseils :p .
Pour moi :
- Si tu fais quelque chose de réaliste, ce n'est intéressant qu'en faisant quelque chose de très stratégique, avec moult retournements de situations, un peu comme un jeu d'échec.
- Si tu fais quelque chose d'épique je pense qu'il faut privilégier une écriture beaucoup plus intimiste, tu te glisses dans la peau d'un (ou plusieurs) personnages, et tu fais voir la scène de leur point de vue. De cette façon les évènements n'en paraîtront que plus énormes.
Personnellement il n'y a que dans ces deux cas que j'arrive à être passionné par un combat dans un bouquin, et je n'emploie que la deuxième technique quand j'écris (parce que ça s'adapte plus à mon style, mais surtout parce que je suis une bille en stratégie).
Essaye aussi d'éviter les détails trop techniques quand tu décris la scène dans son ensemble, du genre le nombre de catapultes, ou la couleur du pommeau de l'adversaire :D , ça risque d'ennuyer le lecteur. Perso je privilégie une description un peu "organique", du genre "L'armée adverse se contracta, et, telle une marée humaine, engloutit le fort ; elle semblait pulser à mesure que les hurlements guerriers s'amplifiaient." (c'est un exemple tout con je précise).
Bon voilà voilà, mais ça reste très personnel tout ça
Me revoilà.
Donc, pour le moment, oublions le mot "scène", et prenons juste "combat". Dans un combat on prend plusieurs détails en compte : le lieu, les personnages, leurs armes, leurs vêtements. Et tu as à utiliser tous ces détails.
Imagine-toi en train de faire un combat. Qu'est-ce que tu fais rapidement avant toute chose, ou du moins sur quoi va d'abord se baser tes attaques ? Sur l'observation. Tu analyses le terrain et testes ton adversaire afin de mieux anticiper la suite du combat. Ce qui signifie que tu commences par des descriptions pour introduire le combat. Evidemment, le strict minimum suffit, il faut alors décrire les choses de façon simple mais stratégique. Si tu dis qu'il y a une forêt verte c'est pas pour dire dix ans plus tard qu'il y a un tronc bizarre, ça il faut le signaler tout de suite si plus tard il est susceptible d'être utilisé et s'il est tellement particulier qu'on le remarquerait facilement.
Par la suite, tout s'enchaîne. Le rythme devient plus soutenu. Qu'il y ait un avantage chez un ou plusieurs combattants, un désavantage ou tout simplement une difficulté à départager les deux camps, il faut que le rythme du combat apparaisse dans le texte pour qu'on puisse se faire une idée de ça. Si les phrases sont courtes, le combat s'enchaîne vite. Si ce sont des phrases longues, on s'endort... Alors des phrases longues restent acceptables puisqu'elles traduisent le rythme, mais elles doivent pas être trop longues non plus ! Si elles font 4-5 lignes c'est presque comme du hors-sujet.
A l'intérieur des phrases même, on peut organiser les mots et la ponctuation de telle sorte qu'ils représentent l'allure que prend le combat. Faire des énumérations sans conjonction de coordination signifiera qu'une série d'attaques s'effectue sans temps mort pour un certain moment. Les répétitions, ça montre l'aspect répétitif de la chose comme on peut le deviner. Mais aussi l'aspect lassant, chiant, etc... De cette manière on sait par exemple que la personne essaie de faire quelque chose qui nuira à l'adversaire ou bien manque d'inventivité et de techniques, etc... Un combat raconté de manière dynamique c'est aussi une scène dont on peut dégager un tas d'informations. C'est pourquoi comme l'a dit Koopa-V il faut penser aux gradations, qui décrivent aussi bien l'action que l'état. Mais il faut aussi penser aux amplifications, typiques d'un combat épique là aussi (du moins si c'en est un, après si c'est un combat plus simple il y a pas besoin d'aller jusque-là).
Vois, ce qui compte c'est pas juste le choix des mots, c'est le choix de leur place et de leurs "mouvements", un peu comme une chorégraphie où tu dois choisir les pas de ta danse. D'abord imagine comment se passe un combat, qu'est-ce qui entre en compte, et à partir de là, organise ton texte comme si tu devais toi-même combattre quelqu'un. Sans ça en effet, dur de décrire un combat.
Tout comme Goulou, ça reste assez personnel, parce que dans ma tête je perçois parfois l'écriture comme une danse.
Ah, et arrange-toi aussi pour qu'il y ait des réactions (utiles bien sûr), un combat silencieux c'est pas non plus très entraînant.
Auron Pas des espèces en latin, des noms d'arbres pas trop connus, genre Acacia, Ajonc, Aubépine, Aulne, Cèdre, Châtaignier, Chêne, Cognassier, Cyprès, Eglantier, Epicéa, Erable, Eucalyptus, Figuier, Frêne, Fusain, Genêt, Houx, Hêtre, If, Laurier, Marronnier, Mimosa, Mélèze, Noisetier, Noyer, Olivier, Orme, Peuplier, Pin, Platane, Poirier, Pommier, Prunier, Sapin, Saule, Séquoia, Sorbier, Sureau, Sycomore, Tilleul...
Des trucs comme ça quoi ! (apprécie l'effort au passage )
Crazy et Goulou J'ai lu et ai enregistré par la même occasion.
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Par la rémige du Pygargue !
M'ok, je vais voir avec tout ça, merci bien à Goulou et Crazy .
Par contre quand tu dis qu'il faut des réactions pour pas que ce soit silencieux, t'entends par là quoi ? Un personnage qui dit quelque chose ?
Ou alors employer le "style indirect" (je trouvais pas vraiment le mot là), comme par exemple écrire au milieu des actions "Machin poussa un cri de douleur sous le coup qu'il venait de subir..." ?
Re-merci d'avance .
"Crazy, AllS et Eagle te conseilleront bien mieux que moi, je pense."
Et Raptor c'est qu'un cancre
Quand je parle de réactions oui je parle de dialogue ou même de pensées, que ce soit d'un public ou du(des) combattant(s) en question. Le style peut être autant direct qu'indirect, peu importe, du moment que c'est utile et que ça donne du dynamisme à la scène sans casser l'ambiance.
Petoline l'emploi de mots techniques du vocabulaire botanique peut servir quand t'entres dans le lieu du combat histoire de nous repérer, mais dans le combat en lui-même ça sert strictement à rien. Comme l'a dit Goulou, le mieux est d'employer une description simple, étant donné qu'une fois que t'es dedans tu t''attardes sur les détails que si c'est utile et important. A la limite, on peut employer les termes spécifiques si on veut éviter les répétitions d' "arbre".
Ah, et mauvaise idée de donner des noms de ficeurs qui pourraient aider oui, tout le monde peut le faire.
Bon bon bon, j'vous dis bien le merci les gens, je prends tous ces conseils en compte.
Sachant qu'on a effacé ma fic je voudrai savoir qu'elle est le point qui n'allait pas. Pour que je puisse recommencer et faire mieux.
Ps: j'avais lus le tutoriel mais j'ai dus mal l'exploitez
Tes fautes d'orthographe me brulent les yeux.
Moi aussi ça pique les yeux >.< :franckribéry:
Il ne suffit pas de lire le tutoriel, il faut aussi l'appliquer ! /
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Par la rémige du Pygargue !
Sur le premier chapitre que je vien de réécrire j'ai essayer de limiter les fautes mais je ne suis encore qu'au collège je n'ai pas encore appris toute les leçon d'orthographe^^
Ps: je suis vraiment mauvais en orthographe.
Bon, on va me tuer ici, mais je ne savais pas si je devais upper ce topic ou parler sur le topic de gebs déjà uppé pour poser ma question... Et j'ai fait des recherches avant de venir ici en plus, donc inutile de me répondre "Google est ton ami", hein ?
Voilà, en fait je voudrais introduire un retour en arrière dans le récit. On dit que si un récit est au présent, le flashback se fait au passé, et que si le récit est au passé, on metle flashback au plus-que-parfait. Jusque-là ça a l'air simple. Mais ça ne l'est pas tant que ça, surtout dans le cas d'un récit déjà au passé... Je ne sais pas s'il faut tout mettre au plus-que-parfait dans la partie retour en arrière, ou si c'est juste quand on fait un bilan ou quand on décrit les actions, bref, je suis un peu perdue, et j'ai l'impression qu'un retour en arrière tout conjugué au plus-que-parfait c'est moche et lourd !
Si vous pouviez éclairer ma lanterne dessus... Merci d'avance !
Et en français, un flashback s'appelle aussi une "analepse". Juste pour nourrir la culture littéraire :D
J'pense opter pour ta solution, Alls, merci.
Meljin, c'est pas plutôt le cas pour les phrases, ça ? Si c'est pour une partie tout entière c'est ça aussi ?
Yep, la première
@CrazyNaly => Non, je suis pratiquement sûr que "analepse" est simplement le mot français pour "flash-back" !
Sur le site "etudes littéraires" (http://www.etudes-litteraires.com/figures-de-style/analepse.php) :
(féminin) Dans le cadre d’un récit, une analepse consiste à effectuer un retour sur des événements antérieurs au moment de la narration (pour une œuvre cinématographique, on emploie flash-back).
On trouve aussi le mot déchronologie (B. Dupriez donne la définition suivante (dans Gradus, les procédés littéraires) : « Dans le déroulement de la narration, on revient en arrière. »).
Par ailleurs, j'ai trouvé ceci sur Wikipedia si jamais ça peut aider :
présent ⇒ passé (passé composé ; imparfait ; passé simple)
passé ⇒ plus-que-parfait (si passé composé ou passé simple) ; imparfait (si imparfait)
futur simple ⇒ futur antérieur
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Analepse)
Oui je sais, mais je pensais que c'était un procédé concernant seulement les phrases en particulier et non les parties de récit (ou les paragraphes ou chapitres si tu veux).
Merci de ton aide.
Pour les phrases uniquement, je me trompe peut-être mais tu ne parles pas des ellipses temporelles par hasard ?
Avec plaisir :D