Excellent. Le combat de sniper est super bien décrit, intense et realiste. La classe.
ps: c'est pas humain de faire ça a un prisonnier...
Tiens, quelle chance, je passe par hasard sur le forum et le topic est tout en haut. What's up, pals?
Decidement les anciens se passent le mot?^^
J'adore la sensation de mon poing dans une figure !
Et le combat au fusil de précision est vraiment très bien retranscrit.
Captain !
Merci les gars avoir fait l'armée ça aide, pour les descriptions. Mais j'ai assez fait de sniper comme ça, les autres histoires seront plus basiques.
Et ouais, désolé pour le sergent Meyer, sa destinée était tracée dès que je l'ai inventé. Il reste de bons soldats dans le CSNU, même ceux de la nouvelle génération !
Hello captain putain quoi de neuf, c'est sérieusement l'époque des coincidences, on se retrouve ici en même temps, des années plus tard !
Je rédige une fanfic communautaire si tu veux que je t'y cale, dis-le moi. Si tu veux rédiger, je t'y encourage
Encore un vieux de l'hospice des glandus !
T'en fais pas Alpha, on viendra te chercher.
Que c'est bon de revoir tout ce monde en tout cas
Bah merde , décidément je disais pas de connerie avec mon Captaine = Aimant à Anciens
Franchement je suis le seul motivé à écrire parce que si tout le monde est de retour ça vaudrait peut-être le coup de se refaire un truc, mais épuré, comme aux premiers instants, quelque chose comme la résistance. On prenait du galon en fonction du nombre de récits qu'on postait, mais ça se faisait de façon totalement libre, sans scénario imposé, et en se calant les uns les autres dans les récits.
Disons que c'est pas un problème de motivation mais de contexte je pense. Fin c'est vrai qu'avec ce beau monde ça donne envie de s'y mettre.
Bah ça me dirais bien, parce que là je suis seul à écrire et ça me manque de vous lire comme ça y'a un vrai échange c'est plus sympa, et franchement ça déchirait à l'époque, je lisais tous les récits c'était vraiment chouette de voir les idées des autres !
On calerait un contexte scénaristique ouvert (genre 2552 bataille de la Terre, ça nous laisse tous les environnements possibles y compris l'espace), on donne à ça un prétexte à la con (les meilleurs soldats de l'UNSC (nous) sont regroupés par désespoir de cause pour récupérer les derniers prototypes d'armures MJOLNIR) et comme ça quand on en a plein le cul, qu'on veut se détendre, on se vide en racontant comment en déboîte du covie. On ajoute à ça un petit système de grades en fonction du nombre de missions et le tour est joué. Pas de chef de clan, pas de prise de tête, quand ça nous prend l'envie zou une mission.
Je te l'ai dit : je ne sais pas si j'aurais suffisamment d'inspiration ou de motivation.
Mais bon, pourquoi pas. Si ça tente les autres, je n'empêche personne
J ai limite envie d écrire, mais j ai pas le meme niveau que vous, et je sais que si j ecris se sera une fois de temps en temps car j ai pas beaucoup de temps.
Gruntouf alluma son écran tête haute et constata avec effroi que la suite n'était pas là.
Il patientera.
Désolé du retard mais j'ai pas oublié ! C'est l'heure de la nouvelle partie, intitulée mystérieusement...
10H30, 07 MARS 2593 (CALENDRIER MILITAIRE) / SYSTÈME EPSILON ERIDANI, PLANETE REACH, A PROXIMITE DE LA BASE SABER DE L’ONI
La pluie tombait drue sur le petit carré de terre sacré. Les gouttes étaient lourdes, froides, mais aussi annonciatrices du retour prochain du printemps qui verrait fleurir les tulipes dans les prés ainsi que les médailles sur les uniformes. Car la nouvelle équipe de forces spéciales de l’ONI était prête à recevoir sa mission.
Pas tout à fait. Pour l’heure, les soldats restaient immobiles, à la merci des intempéries. Les gouttelettes perlaient sur les casquettes des vingt-huit hommes de la Navy qui patientaient en silence. Les arbres centenaires qui les écrasaient de tout le poids de leur âge étaient là pour leur rappeler leur frivolité face à la mort. Leurs branches bruissaient indifféremment de la scène qui se déroulait sous elles, dans le petit sanctuaire de l’ONI qui accueillait les soldats morts durant l’entraînement.
Une large croix blanche frappée de l’insigne de l’ONI était le monument sous lequel ces hommes reposeraient à jamais. Devant elle, alignées comme à la parade, les croix de marbre surmontées des casques que les défunts avaient portés au moment de leur mort. Certains étaient troués d’une balle, d’autre déformés, rappelant les circonstances tragiques de la mort du soldat qui reposait sous lui. Gravés dans le marbre, des noms étaient inscrits. Celui de Kurt Meyer venait d’être ajouté, mort au combat durant l’opération d’assassinat du chef rebelle et organisateur des attentats d’Eposz, Vladimir Mokovine.
Marco serra le poing. Ses phalanges lui firent mal. Il avait durement cogné cet instructeur qui lui avait annoncé d’un ton glacial que, n’ayant pas terminé la durée des sélections, le sergent Meyer se voyait attribuer un zéro en plus d’être recalé pour cause de décès. Marco avait agi par réflexe en cassant deux dents à ce bureaucrate. Mais cette fois, en cette triste matinée pluvieuse, il ne serrait pas le poing pour porter un coup mais pour préparer le lancer qu’il s’apprêtait à effectuer. D’un geste sec, il envoya dans la tombe avec le corps de l’ODST, l’insigne argenté de graduation posthume au SAD qu’il avait obtenu pour lui à la force de ses poings.
L’insigne scintillait également sur les poitrines du reste de la promotion qui se trouvait là, immobile derrière Marco qui faisait ses derniers adieux à cet homme qu’il n’avait connu que très peu de temps et qui pourtant avait été l’espace d‘un instant pour lui comme un frère, un frère de combat. Car sur le terrain, l’amitié n’attend pas le nombre des années. Ils avaient partagé bien plus durant ces quelques semaines que certains amis ne le faisaient en toute une vie.
Marco regagna les rangs, ses bottes de saut impeccablement cirées s’enfonçant dans l’herbe grasse devenue boueuse. Il se positionna à la gauche du capitaine, qui était situé à la place du chef, à droite de l’alignement des hommes qui étaient parvenus au bout de leurs rêves et qui étaient devenus des membres du SAD. Sa voix résonna entre les arbres de cette forêt chargée d’histoire, qui avait vu autrefois s’affronter les humains et les Covenants.
-A mon commandement… feu !
Douze MA5B s’élevèrent vers le ciel et tonnèrent. La trompette sonna une plainte lugubre qui semblait vouloir faire réfléchir les hommes sur le sens de leur mission, sur le sens du sacrifice de leur camarade. Tous rendirent un solennel dernier salut à leur confrère. Les deux soldats qui se tenaient de part et d’autre de la tombe saisirent leurs pelles et commencèrent à recouvrir de terre le sarcophage de bois.
Tout en saluant, le capitaine était déjà ailleurs. Ses pensées tournées résolument vers l’avenir, il pensait à l’appel qu’il avait reçu de la part de l’amiral Buck qui lui disait de rester après la cérémonie avec ses hommes. Il allait enfin savoir. Savoir si son projet aboutissait enfin.
Le cercueil recouvert, la tombe fleurie fut abandonnée et les dix-neuf ODST du stage rebroussèrent chemin en silence. Les neuf vétérans, eux, restèrent au milieu du cimetière militaire, ne sachant trop à quoi s’attendre. Ils attendirent que l’amiral ait terminé de parler à la famille de la victime. Ils avaient chacun vécu bien trop de cérémonies similaires, vu bien trop de familles en pleurs. Ce qui les choquait désormais était leur absence de sentiment durant de tels moments. Des funérailles étaient devenues chose banale à leurs yeux, ce qui terrifiait secrètement le capitaine.
L’amiral laissa -enfin ! -non, je ne peux pas penser ça !- la famille et s’approcha des neuf hommes, qui se positionnèrent en ligne face à lui en position du repos.
-Gaaaaa… HOU ! Beugla le capitaine, qui salua. Capitaine (CENSURE), neuf hommes sur les rangs, HA’vzordres amiral.
L’officier rendit son salut à la troupe.
-Repos. Je suis désolé pour cette perte, mais après tout nous y avons tous été confrontés bien assez, et nous y serons confrontés à nouveau. Je vous félicite néanmoins pour cette opération.
« Bien, j’ai parlé à l’amiral de flotte Dugland en charge de l’ONI. Je lui ai exposé votre rapport, capitaine, qui n’a fait qu’enfoncer des portes ouvertes. Je lui ai également proposé mes recommandations pour un nouveau programme SPARTAN, ce à quoi il a rétorqué que ce n’était pas la priorité du budget de l’ONI pour l’instant. J’ai rétorqué en lui expliquant votre thèse, capitaine : au lieu d’augmenter des enfants qu’il faudrait ensuite laisser grandir avant qu’ils ne deviennent opérationnels, puis instruire encore durant des années, ce qui est un processus coûteux et long, réhabiliter des vétérans maîtrisant d’ores et déjà tous les aspects du combat par une augmentation physique, que les dernières recherches en la matière permettent. Je lui ai laissé vos dossiers et le compte-rendu de votre dernière opération.
« Deux jours plus tard, il m’a envoyé trois choses. La première, capitaine, j’aimerais que vous veniez à moi la chercher.
Le capitaine quitta les rangs et s’avança devant l’amiral. Celui-ci sortit de sa poche neuf petites pochettes plastiques ; lorsque le capitaine baissa les yeux, il vit que chacune contenait deux insignes figurant l’aigle aux ailes déployées et tenant trois flèches et un éclair du programme SPARTAN, un en couleurs destiné à être cousu sur l’uniforme de parade, l’autre brun et noir et doté d’une face velcro à appliquer sur un uniforme de travail. Ils étaient brevetés. Ils étaient devenus des Spartans, par validation des acquis de l’expérience pouvait-on dire. C’était le couronnement d’une vie de combat. Il glissa les insignes dans sa poche.
-Je vous laisse les remettre à vos hommes, capitaine.
Le capitaine salua. L’amiral lui rendit son salut, et il regagna les rangs.
-La deuxième chose qu’il m’a envoyée, je vous la montrerais très bientôt. En fait, il s’agit de matériel sensible qui est en ce moment même en train d’être recalibré par les meilleurs techniciens en cybernétique. Il s’agit de neuf armures MJOLNIR Mark VII.
Les soldats furent stupéfaits. Ils avaient grandement espéré obtenir du meilleur matériel, mais ne s’attendaient pas à ça… et certainement pas si rapidement.
-La Mark VII est la quintessence du projet MJOLNIR, expliqua l’amiral, la concrétisation de toutes les recherches du très génial docteur Halsey -qu’elle repose en paix. Elle n’a été produite qu’à onze exemplaires, et n’a jamais été utilisée au combat. La guerre terminée, ces onze armures furent conservées dans les laboratoires de l’ONI pour le jour où elles pourraient servir, et toutes les recherches sur le projet MJOLNIR cessèrent. Aujourd’hui, ces armures ont trouvées leurs porteurs. Les spécifications techniques de ces armures vous seront enseignées par les techniciens concernés, mais sachez que vous disposez désormais d’une arme dont la puissance est à la hauteur de la difficulté de votre mission.
« Car la dernière chose qui m’a été donnée, poursuivit l’amiral, est une mission.
Il sortit un papier plié en quatre de sa poche, le déplia et l’amena devant ses yeux.
-Il s’agit de l’opération : SAS. L’un d’entre vous sait-il à quoi cela fait-il référence ?
Tous les vétérans firent un pas en avant.
-Je vois. Personne n’ignore qui étaient ces soldats qui, durant la seconde guerre mondiale, avant que l’Humanité ne se répande parmi les étoiles, furent parachutés en plein territoire ennemi pour semer la destruction là où l’adversaire s’y attend le moins. Vous êtes ces SAS. Vous serez envoyés dans l’espace covenant pour y semer le désordre. Vous n’aurez ni ordres, ni soutien. Vous ne pourrez compter que sur vous-mêmes. Vous opérerez en totale autonomie et devrez mettre au point vous-même vos opérations, récoltant le renseignement préalable nécessaire, l’exécutant, vous exfiltrant. Si vous devez rentrer dans l’espace contrôlé par l’UNSC, vous devrez le faire par vos propres moyens.
Le capitaine grinça des dents. Les enfoirés avaient trouvé un moyen de contourner sa close des cinquante mille crédits par opération. Quelle sacrée bande d’ordures, vous entuber tout en y collant la vaseline qui allait bien et en vous disant de jolis mots.
-Frappez en plein cœur, continua l’amiral. Désorganisez l’ennemi, et soyez insaisissables. Acceptez-vous cette mission ?
Ils répondirent comme un seul homme.
-AMIRAL, OUI, AMIRAL !
-Alors ainsi soit-il. L’opération SAS commencera dans un mois.
10H30, 17 MARS 2593 (CALENDRIER MILITAIRE) / SYSTÈME EPSILON ERIDANI, PLANETE REACH, BASE SABER DE L’ONI
Le capitaine pénétra dans le bureau de l’amiral Buck et alla pour se présenter, mais l’officier de l’ONI lui fit signe de s’asseoir. Il referma la porte derrière lui et s’exécuta.
-Vous m’avez demandé, amiral ?
-Pour ça, fit-il en déposant une enveloppe sur la pile de livres qui recouvrait le bureau.
Le cachet de l’ONI était apposé sur l’enveloppe, avec la mention « TOP SECRET » en rouge vif.
-On est déjà de retour dans les affaires ? Demanda le capitaine.
-Oui. Allez-y, ouvrez.
Il décacheta l’enveloppe et en tira son contenu. Plusieurs rapports, et des photographies. Il y avait un vaisseau cargo civil, plusieurs photographies de visages en portrait, la façade d’un bâtiment.
-De quoi s’agit-il ?
-D’armes covenantes.
-Covenantes ?
-Oui. Nos agents infiltrés dans les milieux de l’insurrection ont eu vent d’un accord passé avec un officier covenant pour recevoir des livraisons d’armes à plasma.
-Qui est-il ?
-Deuxième photo.
-Un Elite ?
-Oui, taxé d’hérétique par ses pairs. Il travaille en freelance, refourguant ses armes à qui mieux-mieux. La dernière chose que nous voulons est une insurrection équipée d’armes aussi sophistiquées, surtout que la cargaison inclut des explosifs à plasma de haute magnitude. Les armes sont déjà parties pour Circumstance à bord de ce cargo. Il arrive là-bas dans une semaine.
-Vous connaissez le port d’arrivée ?
-Nous avons des indices, mais rien de certain.
-Alors il vaut mieux intercepter le vaisseau. Une intervention du SAD pourrait régler tout ça. Pourquoi a-t-on fait appel à nous ? Nous sommes en plein entraînement sur la MJOLNIR, et il nous reste pas mal de boulot…
-Alors laissez des hommes poursuivre leur travail ici, nous n’aurons pas besoin de beaucoup d’effectifs. Notre affaire à nous n’est pas le chargement d‘armes en lui-même, mais le Covenant qui en est le fournisseur.
-Dans l’espace Covenant ? Amiral, les MJOLNIR ne sont pas encore prêtes pour…
-Oh, non, non, il est sur place, avec le chef de l’insurrection locale.
-L’homme de la première photo ?
-Non, lui, il est de la maison. C’est un agent de terrain de l’ONI qui a réussi à se faire passer pour un insurgé. C’est sur ses informations que nous avons bâti l’opération.
-Je vois. Quand ils verront qu’ils ont envoyé leurs armes dans la gueule du loup, ils vont chercher un coupable. Et il va y rester.
-C’est un agent Tier One, on ne peut pas se le permettre. On ne peut pas non plus tolérer qu’ils l’utilisent comme monnaie d’échange avec nous, et qu’ils nous forcent à négocier. S’ils nous font du chantage, l’opinion publique sera au courant, ce qui limitera nos options. De plus, il sera autrement mieux gardé qu’à présent. Ils pourraient aussi le vendre à un groupe terroriste, ou le faire parler et vendre les informations.
-Vous pensez qu’un agent Tier One parlerait ?
-Consciemment, non. Mais ils peuvent toujours pirater les implants neuraux placés dans son cerveau.
-Merde… j’ignorais que c’était possible.
-Nous ne sommes plus dans les années soixante, capitaine. Il n’y a plus d’armées, ni de relations diplomatiques avec l’ennemi. La guerre a changé, et vous y êtes en plein cœur. Notre agent ne sait pas que vous venez. Tâchez de faire passer ça pour un coup d’une mafia locale ou une opération de police.
-Bon, on le sort de là, et on termine le Covenant. On a quoi comme fenêtre ?
-L’assaut sur le cargo est prévu pour la nuit du jeudi au vendredi, au large de la ceinture d‘astéroïdes d‘Hesiod.
-Ce qui nous laisse cinq jours.
Le capitaine se leva.
-Je vous laisse le dossier, fit l’amiral. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, je serais dans mon bureau. Mettez-moi l’opé sur pieds et faites vos sacs, vous partez à la première heure demain matin.
Le capitaine récupéra le dossier que l’amiral avait placé dans une mallette protectrice, salua, tourna les talons et quitta la pièce.
22H45, 18 MARS 2593 (CALENDRIER MILITAIRE) / SYSTÈME EPSILON ERIDANI, PLANETE CIRCUMSTANCE, VILLE DE MIRA
La ville était gigantesque. C’était une mégalopole de plus de trente millions d’habitants, hérissée de gratte-ciels titanesques. La nuit était tombée, mais nulle étoile n’était visible ; le ciel était parcouru de spots lumineux et la cité toute entière étincelait de mille feux. Au sommet de leurs tours d’ivoire, les puissants industriels qui dominaient la planète pouvaient observer à loisir cette cité tentaculaire. L’industrialisation galopante avait recouvert les alentours de zones industrielles dont ils pouvaient apercevoir les cheminées. Jardins, fêtes, victuailles, piscines et hélicoptères privés ; rien n’était refusé aux nouveaux riches, à cette élite sélectionnée par les industriels de l’UNSC qui dominaient désormais l‘Humanité. Mais sous leurs yeux mêmes, la plus extrême pauvreté se terrait dans les bas-fonds de la ville. Sous les panneaux géants et les hologrammes publicitaires, les rues des niveaux inférieurs étaient gangrenées par le crime.
Un terreau fertile pour l’Insurrection.
Le capitaine faisait équipe avec Pat. Habillés comme des touristes, ils étaient debout dans le bus maritime. Car la ville avait les pieds dans l’eau ; le rez-de-chaussée était une véritable Venise. La pluie battait les habitations de tôle qui s’accumulaient sur les rebords, au pied même des gratte-ciels. Mais le premier niveau fréquenté par la classe moyenne n’était que deux échelons au-dessus, au niveau des routes aériennes que l’on voyait circuler au-dessus de leurs têtes. Le petit bateau était bondé. Toutes les places assises étaient prises, et les gens, même debout, se bousculaient. Il y avait même du monde assis sur le toit en tôle. La coque était en bois ; d’autres embarcations du même genre se traînaient paresseusement sur les canaux. L’eau saumâtre était souillée d’immondices. Des gens fouillaient dans des tas d’ordures tombées du ciel. Depuis longtemps, l’ascenseur social était en panne de ce côté de la cité.
Pourtant, une vie s’y était installée. Tout un ensemble de réseaux illégaux circulaient à cet endroit où la police se risquait rarement. Le bateau s’approcha de l’un de ses arrêts ; Pat et le capitaine durent jouer des coudes pour s’extirper de la masse humaine dans laquelle ils étaient plongés. La coque rebondit mollement contre les vieux pneus alignés contre le rebord, un matelot agrippa un point d’amarrage ; les deux agents enjambèrent le bastingage, aux côtés d’anonymes.
Ils étaient dans une sorte de marché. Des petits stands se trouvaient partout, proposant de la nourriture ainsi que des objets de contrebande ou récupérés dans les ordures. Diverses personnes les interpellèrent, leur proposant de la camelote. Ils ne réagirent pas et poursuivirent leur route.
Cette large allée se situait entre deux immeubles. Au fond, un alignement de bâtiments, de bars ; un quartier assez vivant, très coloré. La vie continuait au milieu des bas-fonds. Des gens vivaient ici. Ils montèrent de larges escaliers puis s’engagèrent dans une ruelle ; ils reconnurent au fond la pagode en bois qu’ils recherchaient. Cette cité abritait une forte communauté asiatique.
Tout en marchant, le capitaine mit une main dans sa poche, saisissant son communicateur. Il appuya deux fois sur la pédale d’émission. On lui répondit par deux coups. Il tira une cigarette de sa poche et la porta à sa bouche, couvrant son visage pour l’allumer.
-Ils sont en place, dit-il pendant qu’il camouflait sa bouche.
Ils s’approchèrent encore et entrèrent. La porte grinça. Une clochette sonna.
A l’intérieur, toutes les tablées se retournèrent vers eux. Il y avait une table ronde autour de laquelle une dizaine d’insurgés jouaient aux cartes, et plusieurs tables plus petites allongées le long des fenêtres. Au fond à gauche, un bar où un homme fumait sa cigarette. Le temps parut figé. Plus personne ne parlait ni ne bougeait.
Les deux Spartans quittèrent le seuil de la porte et prirent place près d’une fenêtre. Le barman s’approcha d’eux. Tout le monde reprit son activité.
-Bonsoir, leur fit le barman. Vous êtes de passage, peut-être ?
Le soit disant barman n’avait rien de sa fonction. Pas de tablier, pas de serviette, c’était simplement un homme habillé en civil.
-Nous sommes de Kuiper, fit le capitaine en prenant l’accent approprié. Kuiper était une autre ville de la planète, à forte population de descendance allemande.
-Cela se voit, fit le barman. Vous m’en voyez désolé, mais nous ne servons plus de nourriture à cette heure-ci.
-Alors nous boirons un coup ! Fit Pat.
-Vous ne semblez pas comprendre, insista le barman. Nous ne servons pas les étrangers.
-Oh, vous pouvez bien faire une exception, continua Pat. Nous sommes des reporters. Nous venons de boucler notre dossier photo et nous sommes épuisés…
-Alors, vous vous êtes égarés, dit le barman. Ce n’est pas vraiment le genre de quartier approprié à un tel voyage. Permettez-vous que je m’assoie ?
-Je vous en prie.
Il prit place et s’appuya des deux coudes sur la table, leur souriant toujours aimablement.
-Alors, fit-il, ONI ou mafia ? J’avoue que j’hésite encore.
-Que voulez-vous dire ? Fit Pat en ricanant.
-Eh bien, vous deux êtes évidemment des tueurs, expliqua le barman en toute bonne foi. Je me demande lequel de nos nombreux ennemis vous envoient, voilà tout. A moins, bien sûr, que vous soyez simplement venus boire un verre ?
Pat tira une cigarette de sa poche et l’alluma.
-A vrai dire, répondit-il, au départ je comptais simplement boire un coup mais, maintenant que vous le dites, c’est vrai que je descendrais bien quelques insurgés.
Il tira une longue bouffée de sa cigarette et jeta de la cendre dans le cendrier.
-Très bien, fit l’insurgé plus durement, alors voici ce que je propose : nous allons faire un jeu.
-Je vous écoute, fit le capitaine.
-Voyez la table que vous avez sous les yeux. Elle est typique. C’est une plaque tournante. Il y a un jeu que nous aimons pratiquer dans ce genre de restaurants. Des plats sont disposés sous des cloches métalliques sur toute la circonférence de la table. Nous faisons alors pivoter la plaque tournante et nous laissons faire le hasard. Lorsque la plaque s’arrête, chacun doit manger ce qu’il se trouve sous la cloche qui se situe en face de lui. Le jeu est plus drôle, évidemment, avec des plats épicés.
Il fit une élégante courbette de la tête. Pat la lui rendit.
-Le jeu que je vous propose, continua l’insurgé avec son air aimable, est une variante, beaucoup plus amusante. Au lieu de jouer avec ce que nous allons manger, jouons avec la sauce à laquelle nous allons être mangés !
Il tapa dans ses mains et donna des ordres en mandarin.
Il resta alors planté devant eux à sourire bêtement. Les deux agents lui rendirent son sourire idiot. Les plateaux ne tardèrent pas à arriver. Le « serveur » les disposa autour de la table. Il y en avait sept en tout.
-Ils sont tous vides, fit l’insurgé. Nous allons les remplir avec la quincaillerie que nous avons chacun sur nous. Allez, allez ! Déposez !
Il avait gardé son ton mielleux, mais sortit un pistolet sur la table. Il le déposa sous une cloche. Les deux agents entamèrent le geste pour dégainer leurs armes. L’insurgé interrompit leur geste.
-Doucement, fit-il. Il s’agit de ne pas rendre nerveux mes compagnons des tables voisines.
Ceux-ci les regardaient en effet, la main portée à leur ceinture ou dans leur chemise. Doucement, les deux agents déposèrent leurs armes de poing sous les cloches placées devant eux. Le serveur qui les avait apportées les changea alors de place, mélangeant les plateaux pendant quelques instants. Puis l’insurgé assis à la table lui fit signe de s’éclipser.
-Eh bien, allons-y, proposa-t-il. Voyons qui va mourir ici et qui va vivre !
Il fit pivoter la table. Elle effectua plusieurs tours sur elle-même, pendant lesquelles les différentes personnes assises à la table se scrutèrent. Aucun signe de stress ne se lisait sur le visage du terroriste. Le capitaine se demanda si le jeu était truqué, ou si il était simplement fou à lier.
La plaque tournante perdit peu à peu de son énergie, et s’arrêta finalement. Un plateau était disposé devant chaque personne.
-Attention… fit l’insurgé en posant sa main sur sa cloche.
Les deux agents firent de même, s’apprêtant à ôter le couvercle opaque.
-Un, deux… Trois !
Les trois cloches furent soulevées au même moment. Celles de Pat et de du capitaine étaient vides. Sur le plateau du terroriste, le M6S automatique de Pat.
-Ah ! Fit-il en récupérant le pistolet. On dirait que j’ai de la chance.
-C’était truqué ! Protesta Pat.
-C’est exact, répondit l’insurgé en pointant son arme sur lui. Hélas, vous êtes placé du mauvais côté du canon pour protester.
Il pressa la détente. Rien ne se passa.
-Tiens ? Remarqua-t-il. On se promène avec une arme non chambrée ? C’est imprudent.
Il tira la glissière en arrière. L’arme éjecta une cartouche. Il la pointa à nouveau sur Pat et pressa la détente. Toujours rien ne se passa. Il visa le capitaine. Même chose. Il pressa plusieurs fois la détente en changeant de cible.
-C’est une arme à signature, lui expliqua le capitaine, un de nos derniers gadgets. Elle réagit à nos implants neuraux. Elle ne peut pas tirer lorsqu’elle est pointée sur l’un des nôtres.
L’expression faciale du tricheur changea du tout au tout.
Pat avait, bien sûr, suivi des yeux les plateaux abritant des armes. Il saisit deux cloches et les souleva. Les deux autres pistolets apparurent.
Dans la salle, les regards étaient braqués sur eux. Ils n’avaient pas tous entendu le dialogue mais voyaient trop d’armes sorties à leur goût. Personne n’osa parler, ni tirer le premier. Le terroriste qui avait proposé le jeu prit l’initiative.
-Aidez m...
Les deux agents récupérèrent les armes et ouvrirent le feu. Le capitaine donna un grand coup de pied dans la table, la retournant et l’envoyant dans le visage de l‘insurgé ; celui-ci lâcha son arme des mains. Pat bondit en direction de son arme en suspension tout en vidant son pistolet sur les insurgés ; il tirait avec une précision redoutable, brisant les têtes une à une. Il récupéra son pistolet au vol avant de toucher le sol ; il effectua alors une roulade et glissa à couvert derrière un épais pot de fleurs hérissé de bambous. Le sol où il avait glissé une demi-seconde plus tôt fut criblé de balles ; le pot de fleurs ne tarda pas non plus à subir un tir de barrage. Recroquevillé à couvert, il saisit une grenade à fragmentation à sa ceinture, la dégoupilla et la fit fuser avant de l’envoyer par-dessus le pot de terre.
Le tir de barrage cessa. Il se jeta hors de sa cachette et bondit à couvert derrière le bar. La détonation fit voler en éclat le mobilier, les vitres et les hommes. Il surgit alors de sa cachette et ouvrit le feu avec son SOCOM. Il vida un premier chargeur de douze coups et en inséra un nouveau en un mouvement éclair ; il lui resta deux cartouches lorsque tous les insurgés furent à terre.
Le capitaine était de l’autre côté de la pièce ; il avait également contourné l’ennemi et vidé son arme. Les deux Spartans changèrent de chargeurs et se déplacèrent dans l’arrière-boutique.
-Pour la discrétion, c’est loupé, fit Pat. Va falloir faire vite.
Ils se couvrirent mutuellement en traversant les cuisines. Un cuisinier surgit de derrière une porte ; le capitaine l’abattit sans prendre le temps de savoir si il était armé ou pas. Ils s’engouffrèrent dans l’ouverture.
Ils gravirent un escalier en se couvrant mutuellement. Deux voix provenaient d’une ouverture. Pat et le capitaine se collèrent au mur d’un côté de l’ouverture. Ils surgirent dans la pièce comme un seul homme, armes braquées.
-Les mains en l’air !
-Lâchez votre arme !
-A terre ! J’ai dit à terre !
Il y avait là l’Elite, désarmé, et un homme armé d’un pistolet. Les agents reconnurent l’homme armé : c’était leur taupe. Pat braquait son arme sur lui en hurlant.
-Lâche ton arme !
L’homme s’exécuta.
-Les mains en l’air ! Les genoux au sol !
L’homme fit tout ce qu’on lui dit, mais l’Elite n’écoutait pas ce que lui hurlait le capitaine. Il tira un coup de semonce à côté de sa tête.
-Désolé ! Fit le Covenant à son compagnon, qu’il pensait être un insurgé, et il courut en direction de la fenêtre. Le capitaine ouvrit le feu et le toucha à deux reprises. Son bouclier d’énergie s’illumina mais tint bon.
Il traversa la vitre et se retrouva sur le toit de la pagode d’en face. Un long alignement de toits de bois bordait un canal.
-Pat, je m’occupe de l’extraction de notre gars ! Tu poursuis !
-Reçu !
Pat s’élança. Le suspect bondissait de toit en toit avec une force surhumaine. Pat alluma sa radio.
-Trois et quatre, ici un, suspect Covenant en fuite par le sud, on poursuit !
-Bien reçu un, répondit Marco, je fonce !
Pat sautait de toit en toit mais ne parvenait pas à rattraper le Covenant. Il ne tarda pas à entendre le rugissement d’un moteur ; il vit Grunt s’approcher de lui à la barre d’un bateau. C’était une coquille de noix volée aux alentours, mais qui ferait l’affaire. Pat bondit du toit et atterrit dans le navire. Grunt démarra en trombe.
-Où est Marco ? Demanda Pat.
-Il a récupéré une voiture !
Pat saisit le sac à dos posé par terre, l’ouvrit et en sortit un pistolet-mitrailleur M7S. Il l’approvisionna, l’arma et déplia sa crosse rétractable. Il prit sa visée.
-Rapproche-toi ! S’écria-t-il.
Il voyait nettement l’Elite courir sur les toits. A sa gauche, le canal ; à sa droite, l’énorme façade de béton des fondations d’un gratte-ciel. Il n’avait nulle part où aller. Pat fit basculer le sélecteur de tir en mode rafale libre et ouvrit le feu.
Le recul était nul ; l’arme était peu puissante. Il tirait par courtes rafales en maintenant une précision diabolique. Le Covenant fut touché plusieurs fois, ployant sous la puissance des impacts, mais continuait de courir sans faiblir.
-Bon sang !
Il changea de chargeur et reprit son tir. Les balles étaient absorbées par ses boucliers sans dommages.
-Rapproche-toi encore ! S’écria-t-il à Grunt.
Celui-ci les rapprocha au maximum qu’ils le pouvaient sans que le toit ne s’interpose entre eux et la cible. Ils étaient à moins de quinze mètres de l’Elite. Pat termina son chargeur sur lui en une seule rafale continue. Son bouclier scintilla encore davantage, mais il continuait à courir.
-Putain, rien ne l’arrête ! Jura Grunt.
-Il a un foutu overshield !
Soudain, la façade du gratte-ciel sur la droite s’interrompit. Il bascula derrière les pagodes et disparut. Grunt braqua et fit racler la coque de l’embarcation contre le bord du canal. Pat passa une bretelle du sac à dos rempli de chargeurs, débarqua et s’élança au milieu de la foule. Il aperçut le Covenant qui dépassait d’une tête la foule ; il avait cinquante mètres d’avance.
-Poussez-vous ! On s’écarte ! Criait Pat en jouant des coudes.
Exaspéré, il dévissa le réducteur de son de son arme et tira une rafale en direction du ciel. La foule se bouscula pour s’écarter de son chemin. Son oreillette grésilla.
-Ici Grunt, j’essaye de faire le tour par les canaux pour lui barrer la route !
Le Covenant passa à travers les stands du marché, broyant les étalages au passage. Pat n’avait qu’à s’enfoncer à sa suite dans les ouvertures qu’il avait pratiquées. Devant lui, au-delà de la foule, il vit le rebord d’un nouveau canal.
-Ici Grunt, j’ai fait le tour, je le vois qui arrive sur la rive !
Des coups de feu résonnèrent. Vingt mètres devant lui, Pat vit l’Elite faire demi-tour et revenir vers lui, bousculant les passants. Pat s’arrêta net, épaula et ouvrit le feu, vidant un chargeur sur le Covenant, dont le bouclier finit par céder. Plusieurs passants faillirent être atteints par les projectiles.
-Cessez le feu ! Cria Grunt dans la radio. Tu tire sur des civils !
-Fais-moi confiance et reste concentré !
Le Covenant avait fuit par un large escalier. Pat se précipita au bas des marches en changeant de chargeur, puis épaula et mitrailla à nouveau la cible. L’Elite se plia en deux, salement touché, mais continua de progresser. Pat s’élança dans les escaliers en jurant.
-Marco, le Covenant monte sur un pont routier sur le côté ouest du marché !
-Reçu, mobile vers position !
Pat arriva au sommet de l’escalier et vit le Covenant s’éloigner le long du bastingage. Il prit sa visée et entama un nouveau chargeur, lacérant l’épaisse armure de l‘extraterrestre. Soudain, des coups de klaxon et des crissements de pneus se firent entendre ; au milieu de la circulation dense du pont routier, une voiture zigzaguait à toute allure entre les véhicules. Accélérant toujours, elle fonça droit sur le Covenant ; celui-ci fut emporté avec la voiture, qui défonça la barrière latérale du pont et s’écrasa au milieu du marché, dix mètres plus bas. Pat accourut sur la barrière, inspectant les débris du petit véhicule écrasé en contrebas.
-Marco ! Cria-t-il à pleins poumons.
Sur le point du crash, rien ne bougeait. Les civils commençaient à s’attrouper autour ; l’Elite, défiguré, était encastré dans le sol sous la carcasse de la voiture, mort. Dans l’épave, rien ne bougeait.
-Marco ! Réponds ! Marco !
Derrière lui, il entendit de forts bruits de klaxon. Il se retourna et vit Marco déambuler entre les voitures.
-Marco !
Il accourut vers lui et l’aida à atteindre le trottoir. Il se reposa contre la rambarde et grimaça.
-Sale chute, dit-il. J’aurais dû vérifier qu’il n’y avait pas de feu rouge sur ma trajectoire avant de sauter de la voiture…
Au loin, des sirènes de police hurlaient, se rapprochant. Une voix grésilla sur le réseau.
-A toutes les unités, ici le capitaine : dispersion. Je répète, dispersion !
Pat se mit en travers de la route, forçant un automobiliste à s’arrêter. Il ouvrit la portière côté passager et aida Marco à s’installer sur le siège. Le propriétaire du véhicule commença à protester ; Pat ouvrit la portière du conducteur et l’éjecta hors de son véhicule. Il se mit à sa place et démarra en trombe.
-Capitaine, ici Pat.
-Parle, Pat.
-Cible éliminée, en route vers le point d’extraction.
-Reçu, Pat, bien joué.
Les immeubles étaient immenses, illuminés. La chaussée était large d’une dizaine de voies. Partout, des voitures et des phares illuminant la nuit, et des publicités gigantesques en trois dimensions au-dessus de la chaussée. Autour des gratte-ciels, des ponts et des routes circulaient à des dizaines de mètres du sol. C’était de la folie.
Vingt minutes plus tard, ils étaient à l’astroport, à bord d’une navette de l’ONI déguisée en appareil civil. L’agent Tier One de l’ONI était avec eux. Ils retournèrent jusqu’à Reach où des agents de l’ONI récupérèrent le colis. Ils furent alors redirigés vers un aérodrome militaire où un transporteur les ramena à la base Saber. Lorsqu’ils s’enfoncèrent sous leurs draps de retour au QG, l’opération du cargo fut lancée. Une section du SAD prit d’assaut le vaisseau et récupéra la cargaison comme prévu. Aux yeux du monde, le cargo disparut mystérieusement dans le sous-espace suite à un dysfonctionnement de son réacteur Shaw-Fujikawa.
Voilà la suite dans quelques jours
Courir après un covenant... Des années que je ne l'avais pas fait. Quel bonheur !
"sa close des cinquante mille crédits par opération"
"Close"
J'ai été totalement transporté dans votre rapport pendant une dizaine de minutes. Beau boulot Captain.
Encore un super récit Captain, et pour le payement de notre retraite ça avance cette histoire de revandications sociales ?
T'as déjà cinquante mille boules sur ton compte marco... mais toujours pas de temps libre pour en profiter, à part boire des bières au mess avec les ODST de la base SABER super non ? Tu peux toujours leur raconter tes guerres...
Merci les gars, ça fait plaisir d'écrire un peu
Je passe aux Covenants ou je nous fait une dernière petite mission contre l'Insurrection il me reste des idées en vrac pour ça. Ce qui m'a donné envie d'affronter les rebelles, c'est la BD faite par un fan, A Fistful of Arrows, je sais pas si vous l'avez lue, ça met en scène la Noble contre des insurgés, et j'ai trouvé ça chouette. J'ai bien aimé aussi la mission de la Blue Team contre les insurgés dans Ghosts of Onyx