Les films de super-héros sont monnaie courante de nos jours, mais ça n'a pas toujours été le cas. L'arrivée du Marvel Cinematic Universe a eu l'effet d'un raz-de-marée sur le monde du cinéma, et certains héros n'ont pas été épargnés.
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Une très bonne année pour les super-héros
L'année 2008 a marqué un vrai tournant dans le monde cinéma, et surtout en ce qui concerne les blockbusters. Même si beaucoup se souviennent sûrement de sorties majeures comme le premier volet de la saga Twilight, du tout premier Taken, ou encore de Quantum of Solace, c'est un tout autre genre cinématographique qui a envahi les salles obscures en 2008. Nous voulons bien sûr parler des films de super-héros, qui ont connu un essor notable après cette année, comme on a pu le voir ces 15 dernières années avec la pléthore de nouvelles productions DC et Marvel.
Pour rappel, parmi les films de super-héros sortis en 2008, on retrouve des incontournables du genre comme The Dark Knight de Christopher Nolan, Iron Man de Jon Favreau, ou encore Hellboy II : Les Légions d'or maudites de Guillermo del Toro. Bien sûr, on ne peut pas non plus oublier L'Incroyable Hulk de Louis Leterrier, même si beaucoup ne pensent pas à l'inclure dans le Marvel Cinematic Universe ou MCU, ou encore Hancock de Peter Berg, un long-métrage avec une proposition intéressante, mais qui fatalement ne fera pas le poids contre les débuts du MCU.
Pourquoi Hancock a-t-il échoué ?
Hancock met en avant le personnage de John Hancock, un super-héros alcoolique interprété par Will Smith. Une vraie catastrophe ambulante, Hancock est rejeté par les habitants de la ville de Los Angeles à cause des dégâts majeurs qu'il cause chaque fois qu'il tente de les protéger. Découragé par sa différence et par le traitement qu'il reçoit, il ressent une profonde solitude qu'il noie dans l'alcool jusqu'à sa rencontre avec Ray Embrey, un chargé de relations publiques qu'il sauve alors qu'il allait être percuté par un train. Dès lors, Ray tente d'aider Hancock a améliorer son image.
Sur le papier, l'intrigue proposée par Hancock est très intéressante, et on en retrouve quelques échos avec l'alcoolisme de Tony Stark dans Iron Man 2, et même plus tard avec l'automédication de Thor dans Avengers : Endgame. Tout ce qui touche à la destruction de la voie publique et aux conséquences des interventions de superhéros revient également dans Captain America : Civil War, alors pourquoi Hancock n'a-t-il pas eu l'effet escomté ?
Si l'on regarde uniquement les chiffres, Hancock affiche un box office mondial de plus de 600 millions de dollars, contre 585 milllions pour Iron Man. Mais ce sont la narration et l'exécution de Hancock qui ont mené à sa perte. En effet, même si le film démarre avec un premier acte plutôt solide, les actes suivants partent dans tous les sens, perdant les spectateurs et les critiques dans la foulée, surtout lorsque l'intrigue autour du personnage de Charlize Theron commence à se dévoiler, et c'est bien dommage.