Pour cet acteur, cette scène réalisée par Steven Spielberg est insoutenable. Ça vient d’un film très, très connu sorti en 1998.
Bien qu’ayant réalisé des longs-métrages très grand public (Ready Player One, Le Bon Gros Géant), Steven Spielberg a exploré plein d’autres genres au cours de sa carrière, s’essayant par exemple à l’anticipation (Minority Report) voire à l’horreur (Les Dents de la Mer). En gros, le réalisateur n’a pas peur d’y aller, et c’est ce qu’il a notamment prouvé avec l’un de ses plus grands films, sorti en 1998 : Il faut sauver le soldat Ryan.
Un grand film de guerre
Si vous ne connaissez pas ce cher soldat Ryan, ça se passe pendant la Seconde Guerre mondiale. Le capitaine John Miller (Tom Hanks) et ses hommes arrivent sur les plages normandes - à Omaha Beach. Seule une poignée d’entre-eux échappent aux Allemands ! Après cette sanglante entrée en matière, l’équipe, salement amochée, se voit confier une mission : retrouver le quatrième et dernier frère Ryan (Matt Damon), dont toute la fratrie a été décimée.
Sauf qu’évidemment, cette mission de sauvetage, elle ne va pas être évidente. Soucieux de montrer l’horreur de la guerre, Spielberg donne vie ici à des scènes particulièrement crues et sanglantes. On peut évidemment citer le moment où Miller et son équipe débarquent en Normandie - mais il y a une autre séquence (parmi tant d’autres) qui est marquante : la mort de Mellish.
Une mort terrible
Mellish, c’est tout simplement l’un des hommes de Miller (incarné par Adam Goldberg). Pendant une escarmouche, le soldat se retrouve nez à nez avec un ennemi. Une confrontation insoutenable a lieu, à l’issue de laquelle Mellish trouve la mort, un couteau dans la poitrine… Pourtant, la scène aurait pu être encore plus violente. “Il y avait beaucoup plus de ce que vous avez vu dans le montage final”, a expliqué Adam Goldberg - dans une interview de 2018. “Steven et moi (...) voulions que ce soit aussi réaliste que possible”. L’acteur affirme même que la première version était “tellement graphique” que le projectionniste de Spielberg a conseillé au réalisateur de ne pas garder la scène telle quelle, dans le montage final. Selon Goldberg, c’était “trop douloureux à regarder”.