Tout au long de sa carrière, Sylvester Stallone a joué dans les films d’action les plus explosifs que les studios hollywoodiens aient pu produire, mais ça voulait aussi dire que l’acteur devait donner de sa personne. Pourtant rodé à l’exercice, lui qui a joué dans la saga Rocky, Sylvester Stallone a connu l’une de ses pires expériences de tournage, et c’était pour un film à la fois d’action… et de science-fiction qu’il continue de défendre, malgré ce mauvais souvenir !
Sylvester Stallone, ce n’est pas que de l’action ! C’est aussi de la science-fiction (avec de l’action quand même)
Désormais plus discret que certains de ses homologues d’Hollywood, Sylvester Stallone n’en reste pas moins une légende du cinéma. D’ailleurs, on s’est aperçu, il n’y a pas si longtemps, qu’il était l’un des seuls acteurs - au total, ils ne sont que deux - à avoir réussi cet exploit lors de sa carrière. Tout au long de celle-ci, l’iconique interprète de Rocky Balboa a fait du film d’action son domaine de prédilection, quitte à mélanger parfois les genres comme c’était le cas lorsqu’il fut à l’affiche du film Demolition Man de Marco Brambilla. Dans ce film de science-fiction, on nous décrit une société utopique dans laquelle la violence n’existe plus.
Forcément, lorsque Sylvester Stallone y incarne un policier du nom de John Spartan, celui-ci semble foncer tout droit vers la retraite. D’ailleurs, un événement précipite effectivement sa mise au placard puisqu’il échoue à déjouer une prise d’otages. Sauf qu’il n’est pas simplement mis de côté ou démis de ses fonctions… Qui dit science-fiction, dit technologie avancée. Alors, le policier John Spartan est tout bonnement cryogénisé… jusqu’à ce qu’on ait de nouveau besoin de lui, ce qui arrive bien assez vite dans le film puisque son ennemi juré, Simon Phoenix, joué par Wesley Snipes, vient chambouler le calme dans lequel vit désormais la société.
Cinq heures dans un caisson de cryogénisation, il n’en fallait pas plus pour marquer Sylvester Stallone
Certes, ce n’est peut-être pas le film le plus iconique de la filmographie de Sylvester Stallone mais l’acteur semble s’y être particulièrement attaché, même s’il n’en gardera pas que des bons souvenirs. Si l’on a évoqué la cryogénisation du personnage qu’il incarne juste avant, ce n’était pas pour rien ! Pourtant un fervent défenseur du film, Sylvester Stallone raconte toujours qu’il a vécu, sur les plateaux de tournage, « les cinq pires heures de sa vie », au point de se sentir « terrifié » par cette scène particulièrement exigeante à tourner. Il faut dire qu’avec sa carrure, ce n’est pas évident de tenir dans un tube en verre rempli de liquide, et ce, pendant plusieurs heures !
Quoi qu’il en soit, les efforts et l’abnégation de Sylvester Stallone sur le tournage ont été récompensés puisque le film a fait son petit boucan lors de sa sortie dans les salles obscures en octobre 1993, et ce, malgré la saturation qu’il pouvait y avoir autour des films de science-fiction. Quelques années auparavant, certaines productions comme Blade Runner n’ont pas réussi à s'installer confortablement dans le box-office, contrairement à Demolition Man. Malgré le budget assez conséquent pour l’époque - 45 millions de dollars -, le long-métrage de Marco Brambilla est parvenu à tripler la mise avec 159,1 millions de dollars de recettes. Si jamais le film vous tente, sachez qu’il est disponible au sein du catalogue de la plateforme Max !