En tête des charts Netflix, provoque la controverse. Un film censé être l’antidote à la toxicité des apparences, mais qui finit par décevoir.
Un top rempli de flop
Pour Netflix, son top est une fenêtre très importante qui permet de diriger vers le spectateur ses nouveaux films ou séries, et cela peu importe leur préférence. Des productions originales, comme Stranger Things ou The Crown, côtoient parfois des films récents et des classiques redécouverts. Ce classement dynamique incite les abonnés à explorer des genres variés, tout en leur offrant un aperçu des préférences collectives des téléspectateurs du monde entier. C'est une vitrine qui donne souvent un bon coup de boost à la popularité de la production et qui est aussi un indicateur de qualité. Enfin, pas tout le temps, et ce film de SF est même un très bel exemple de flop.
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Des acteurs trop beaux pour un film “moche”
Si vous êtes allé sur Netflix, vous avez sûrement aperçu le film Uglies. Dès vendredi 13, jour qui a sûrement porté malheur au film, la production est devenue top 1 Netflix, mais les abonnés ont détesté. Pour rappel, cette œuvre est une adaptation du livre écrit par Scott Westerfeld, publié en 2005. Il se déroule dans un futur dystopique où les individus sont considérés comme « moches » jusqu'à l'âge de 16 ans, moment où ils subissent une opération chirurgicale pour devenir « jolis ».
L'histoire suit Tally Youngblood (Joey King), une adolescente impatiente de subir cette transformation, mais qui commence à remettre en question les normes de beauté imposées par la société. Et si la dernière apparition de l’actrice dans Les Dessous de la famille avec Zac Efron et Nicole Kidman n’avait déjà pas fait l’unanimité, Uglies et la comédienne sont critiqués, mais pour des raisons plus subjectives.
Outre la qualité du film, autant scénaristiquement parlant que via ses effets spéciaux qui sont plutôt faibles, Uglies se fait aussi critiquer à cause de son casting. Alors que ses héros sont censés être « moches » selon la logique de l’univers, les spectateurs ont trouvé les acteurs trop beaux pour le rôle.
Face à cette remarque, le réalisateur a tenu à prendre la parole en soulignant que même les personnes considérées comme belles souffrent souvent de dysmorphie corporelle. “C’est voulu ! Je pense que si vous parlez à certaines des personnes universellement considérées comme les plus belles au monde, elles font partie des personnes qui souffrent de la dysmorphie corporelle la plus intense. Personne n'est à l'abri de cette toxicité”, décrit Joseph McGinty Nichol à The Wrap. Le problème, c’est que ce que le cinéaste décrit comme “l’antidote” à cette toxicité n’a pas séduit les spectateurs. Pour l’instant, aucune suite n’est envisagée par le service de streaming malgré un deuxième tome du roman nommé Pretties.