Sorti dans les années 90, ce jeu vidéo est l'un des plus sexistes de tous les temps, en plus d'être l'une des pires expériences vidéoludiques tout court. Autant dire que 30 ans plus tard, l'ambiance du titre a encore plus mal vieilli que vous l'imaginez.
Dans l'histoire du jeu vidéo, des mauvais titres il y en a un paquet. Mais quand en plus ils sont de mauvais goûts, c'est la double peine. Si l'on peut penser d'abord à Duke Nukem Forever, sûrement le plus connu dans les genres, sachez qu'il passe pour un petit joueur face au titre qui va nous intéresser aujourd'hui : Gender Wars. Et oui, comme son nom l'indique sans détour, il s'agit d'un jeu qui met en scène une guerre qui oppose les hommes contre les femmes... avec tous les clichés sexistes possibles et imaginables sur les deux genres.
L'un des jeux vidéo les plus sexistes de l'histoire
Développé par le studio britannique The 8th Day et édité par SCi, deux entreprises britanniques, Gender Wars est un jeu de stratégie en vue du dessus qui s'inspire plus que largement du Syndicate de 1993... toutes les qualités en moins. C'est simple, que ce soit sur le fond ou la forme, le titre est un ratage à tous les niveaux au point qu'il est devenu malgré lui un jeu culte, mais parmi les plus mauvais titres de l'histoire.
Pour le fond, le jeu est tout d'abord un ramassis de tous les pires clichés sexistes éculés possible : on retrouve des blagues sur les femmes au volant ou le shopping, mais aussi sur les hommes qui urinent à côté des toilettes ou sur leur incompétence à cause de l'alcool. Tout le monde y prend pour son grade avec des blagues qui tombent systématiquement à côté. Et clairement, ce n'est pas sur le gameplay que le jeu se rattrape.
L'un des pires jeux vidéo, tout court
Après une introduction d'une platitude totale et un briefing d'un profond ennui, on découvre le gameplay du jeu qui s'inspire de Syndicate sans en reproduire le plaisir. Déjà, le titre souffre de sérieux de problèmes de level design assez basiques. Les maps sont beaucoup trop grandes pour être agréables à parcourir, le path finding des alliés est complètement raté ce qui fait qu'ils meurent en permanence et surtout, les ascenseurs sont un enfer à utiliser. Autant dire que l'expérience est loin d'être une siécure. Et puis, pour couronner le tout, le titre ne possède pas de sauvegarde dans les niveaux (évidemment) alors que les objectifs sont souvent d'un flou total.
On pourrait continuer encore longtemps tant les défauts du jeu sont nombreux. S'il était déjà de mauvais goût au moment de sa sortie dans les années 90, vous vous doutez bien qu'il l'est encore plus aujourd'hui. Dans tous les cas, une chose est sûre, c'est que Gender Wars aura marqué l'histoire du jeu vidéo, mais probablement pas de la façon dont ses développeurs auraient voulu.