Cela fait maintenant 17 ans que la franchise Transformers occupe une place de choix dans l’industrie cinématographique avec ses films en prises de vues réelles qui ont rapporté ensemble plus d’un milliard de dollars US. En 2024, ces entités robotiques poursuivent leur conquête du box-office avec un tout nouveau projet qui revient aux sources de la saga. Près de quatre décennies après La Guerre des Robots (1986), un nouveau film d’animation sort au cinéma cet automne : Transformers Le commencement.
Tout savoir sur Transformers : Le commencement
Michael Bay a fait de la franchise Transformers un rouleau compresseur qui a écrasé à plusieurs reprises le box-office. Bien que cette dernière ait perdu de sa superbe depuis le départ du réalisateur américain, Paramount Pictures exploite sans relâche le filon. Afin de relancer une saga de science-fiction qui peine à retrouver sa gloire d’antan, cette société de production hollywoodienne mise en 2024 sur un retour aux sources. 38 ans après le premier et dernier film d’animation Transformers (La guerre des Robots en France), un nouveau long-métrage animé s’apprête à voir le jour.
Transformers : Le commencement est un film d’animation réalisé par Josh Cooley et scénarisé par le duo Andrew Barrer et Gabriel Ferrari. Le cinéaste fut par le passé aux commandes de l’estimé Toy Story 4 (2019) et fut l’une des plumes responsables du scénario de Vice-Versa (2015). Ce curriculum vitae en dit long sur le savoir-faire de cet artiste qui a débuté sa carrière il y a de cela 20 ans avec Les Indestructibles pour le compte des studios Pixar. Transformers One de son titre original se présente comme un préquel de la saga Transformers et conte l’histoire à l’origine de la guerre fratricide qui oppose les Autobots et les Decepticons.
Le synopsis de Transformers Le commencement : Ce film se déroule entièrement sur Cybertron et raconte comment deux frères d’armes, Optimus Prime et Megatron, sont devenus ennemis jurés, menant au plus grand des combats entre les Autobots et les Decepticons. (Paramount Pictures)
Le casting en version originale de Transformers Le commencement : Chris Hemsworth (Orion Pax / Optimus Prime), Brian Tyree Henry (D-16 / Megatron), Scarlett Johansson (Elita), Keegan-Michael Key (B-127 / Bumblebee), Jon Hamm (Sentinel Prime), Laurence Fishburne (Alpha Trion), Steve Buscemi
Le casting en version française de Transformers Le Commencement : Adrien Antoine (Orion Pax / Optimus Prime), Baptiste Marc (D-16 / Megatron), Audrey Fleurot (Elita), Philippe Lacheau (B-127 / Bumblebee)
Transformers : Le commencement sort le 23 octobre 2024 au cinéma en France.
Le meilleur film d'animation de 2024 ?
Je ne suis pas un fan de la première heure de Transformers et pour une bonne raison. Je suis né en 1986 soit 2 ans après la sortie de la série animée originelle. Quant au premier film, il fut projeté en salles l’année de ma naissance. J’ai donc pour ainsi dire découvert la franchise au cinéma avec le film de Michael Bay sorti en 2007. Avec sa mise en scène à hauteur d’hommes et ses effets visuels léchés, c’est encore 17 ans après mon opus préféré. Du moins, jusqu’à l’arrivée de Transformers One. Trêve de suspense… ce nouveau film d'animation est une offrande faite aux fans et aux cinéphiles, ni plus ni moins.
Pour la première fois de sa longue histoire, la saga Transformers se focalise (enfin certains diront) sur la planète d’origine de nos héros mécaniques, et cette simple décision change tout. Le fait d'explorer Cybertron et de découvrir la civilisation des Transformers souffle un vent de fraîcheur sur une licence bien trop longtemps cantonnée à notre bonne vieille planète bleue. J’ai aimé me balader en compagnie des futurs Optimus Prime et Megatron à la surface de cet astre artificiel qui se distingue par son architecture SF que par ses visuels soignés.
Transformers One est beau à s’en damner et plus important encore se drape d’une direction artistique singulière que nous pourrions qualifier de néo-traditionnelle, une appellation assez courante dans l’univers du tatouage. Il se dégage des designs un “je ne sais quoi” de nostalgique alors que le rendu moderne est tout bonnement saisissant. A l’image des personnages qui prennent vie à l’écran, le film de Josh Cooley est à la pointe de la technologie et tient la dragée haute aux cadors du genre, à commencer par Pixar, DreamWorks et j'en passe. Esthétiquement et techniquement parlant, c'est un sans faute.
Ce premier volet d’une saga qui ne demande qu’à grandir (le “One” du titre en dit long sur les ambitions de Paramount et Hasbro) ne se limite pas à un WOW “visual” effect. Le récit conté est prenant de bout en bout, aborde de sujets forts et met en lumière des personnages profonds et touchants. Certe, Transformers : Le commencement s’adresse à tous les membres de la famille, et donc aux enfants, mais s’avère bien plus sombre qu’il n’y paraît de prime abord. Enfin, les performances en version originale des comédiens et comédiennes sont à la hauteur du mythe populaire qu’est devenu la franchise au cours des quarante dernières années.
Transformers : Le commencement est LA surprise inattendue de 2024 au cinéma. Nous tenons là l’un des meilleurs films d'animation de l’année si ce n’est le meilleur tout simplement (à mes yeux bien évidemment).