Bien qu’Avatar ait été acclamé au cinéma et soit devenu l’un des plus grands blockbusters de ces dernières années, il a échappé de peu à un scandale. Si ses visuels sont toujours applaudis, mais son histoire est très souvent critiquée pour sa simplicité. Elle reste efficace, mais du coup, elle reprend des codes que l’on a déjà beaucoup vus dans les salles obscures. De quoi se demander si James Cameron n’a pas plagié d’autres longs-métrages, en particulier ces deux histoires.

Plagiat ou pas plagiat ?

Parmi les mythes qu 'Avatar reprend, il y a celui de Pocahontas . Celui-là, les fans n’ont pas tardé à le remarquer, car les similarités sont presque évidentes. Jake Sully et John Smith se rendent tous deux sur des terres indigènes pour o'btenir des informations sur les ressources locales afin de les exploiter. Cependant, le premier tombe amoureux de Neytiri (la fille du chef local) et revient sur ses engagements devant la beauté de Pandora. Du côté de Smith, il se remet en question de la même manière, mais avec Pocahontas. Avec autant de ressemblances, Cameron s’est sans nul doute plongé de nombreuses fois dans le film de 1995. Toutefois, il est impossible de dire s’il s’agit d’un plagiat ou d’un hommage. Le doute est aussi permis avec le film « Le Dernier Samouraï », qui ressemble également beaucoup à « Avatar ».

Faisons encore une fois le jeu des sept différences entre « Le Dernier Samouraï » d’Edward Zwick et « Avatar » de James Cameron. Encore une fois, un protagoniste étranger arrive avec de mauvaises intentions avant de se raviser devant la culture locale. Nathan Algren est engagé pour entraîner l’armée japonaise moderne afin de réprimer la rébellion des samouraïs traditionnels. Cependant, il change de perspective et critique ensuite la modernisation rapide du Japon. Algren embrasse même le code du bushido et les coutumes des samouraïs. Vous pouvez ensuite remplacer Neytiri par Taka, la veuve d’un samouraï tué par le héros.

Meme les critiques sont identiques

Même s’il y a beaucoup de similitudes, on ne peut pas vraiment dire s’il s’agit d’un plagiat, car ces thèmes de révolte et de transformation personnelle restent universels. Ce qui est surprenant, c’est surtout de remarquer que « Pocahontas » (1995), « Le Dernier Samouraï » et « Avatar » ont tous les trois été critiqués de la même manière : l’utilisation du trope du « sauveur blanc » et l’appropriation culturelle.

C’est un élément scénaristique qui met toujours en place un héros blanc face à une population en détresse, sans jamais les mettre en lumière. Ce trope est bien souvent paternaliste et stéréotypé, et propage parfois de fausses informations historiques. Il contribue à une représentation déséquilibrée dans les médias, où les personnages blancs dominent même dans des récits sur des cultures non blanches. Comme si un seul héros, d’abord ennemi, pouvait inverser la domination en place. Heureusement, malgré ces défauts, les trois films ont d’immenses qualités et sont avant tout des pépites du cinéma