C'est la première fois en 26 ans qu'Eiichiro Oda s'est senti obligé de publier un chapitre de One Piece dans des conditions particulières. Quelque chose qui inquiète les fans et qui leur rappelle le rythme intense des mangakas.
One Piece : une première en 26 ans
Depuis le 23 juillet 1997, les semaines passent et un nouveau chapitre de One Piece est diffusé dans le magazine hebdomadaire du Weekly Shonen Jump. Une vérité qui reste immuable malgré les pauses multiples de l’auteur Eiichiro Oda pour préserver sa santé. Et en 26 ans de labeur, jamais il n’avait publié un chapitre aux dessins qui n’étaient pas terminés. Une prouesse qui vient prendre fin avec le chapitre 1098. Diffusé dans le dernier numéro, ce nouveau chapitre contient un message d’Eiichiro Oda s’excusant :
Je n'ai pas pu finir de dessiner à temps. Je suis désolé.
Selon Redon, le chapitre reste 100% lisible : il y a 100 pourcent des textes et des vignettes, seulement certaines pages ne sont pas dessinées entièrement. Nul doute que ces scories seront corrigées dans les volumes reliés lors de leur parution au Japon.
Un état de santé qui inquiète, un rythme pourtant connu de tous
Mais forcément, les amateurs de One Piece tirent la sonnette d’alarme. Il faut dire que c’est la première fois en 26 ans qu’Eiichiro Oda n’a pas fini son chapitre. C’est souvent la première étape qui marque une baisse de forme, des problèmes de santé voire un éloignement prolongé des mangakas des tables de dessin. De quoi inquiéter pour la suite. Quelque chose auquel les fans ne semblent pas vouloir se résigner. En témoignent leurs différents commentaires sur la toile. De manière générale, c’est souvent un repos forcé qu’ils prescrivent à l’un de leurs auteurs préférés.
Il faut aussi signaler que le rythme d’Eiichiro Oda, et des mangakas de manière plus globale, est connu de tous comme étant particulièrement intense. À travers plusieurs interviews, les lecteurs savent qu’il dort très peu (3 à 4 heures par nuit), mange quand il lui tombe un œil. Il avait aussi affirmé avoir de plus en plus de mal à dessiner les grosses batailles. Enfin, on sent aussi dans ses choix qu’il se rend compte ne plus pouvoir dessiner longtemps à un tel rythme. C’est d’ailleurs pour cette raison que certains arcs narratifs (Dressrosa, Punk Hasard) sont le résultat de deux idées bien distinctes à la base.