En ce jour de fête des pères, nous revenons sur ces figures paternelles qui ont marqué l’histoire du jeu vidéo… en bien comme en mal !
Les bons pères
Kratos (God of War)
Nous le mettons en premier car c’est forcément à lui que les joueurs pensent, désormais, lorsque nous évoquons les pères dans les jeux vidéo. Kratos s’occupe seul de son fils, Atreus, depuis la mort de Laufey. Bien que d’un naturel rustre, le demi-dieu apprend au cours du God of War de 2018 à tisser des liens avec Atreus. S’il est indéniable que la pudeur de Kratos l’empêche parfois de montrer ses sentiments, ses actes prouvent qu’il est un bon père, cherchant à protéger son fils mais aussi à l’aider à devenir une personne fiable. Aidé de Mimir et de Sindri, Kratos apprend petit à petit à briser la carapace.
Sebastian Castellanos (The Evil Within)
Sebastian Castellanos menait une petite vie tranquille en compagnie de sa femme et de sa fille, Lily. Malheureusement, un événement traumatisant va perturber son existence : sa maison brûle et les flammes de l’Enfer emportent la vie de sa petite protégée de cinq ans. Sans trop en dire pour éviter de gâcher le plaisir de la découverte à celles et ceux qui souhaiteraient tenter l’épopée, Sebastian va remuer ciel et terre pour tenter de retrouver Lily, qui n’a peut-être pas disparu dans l’incendie. Les événements du deuxième opus (The Evil Within 2) insistent sur les dangers que doit affronter l’enquêteur pour espérer retrouver la chair de sa chair.
John Marston (Red Dead Redemption)
On peut être un criminel tout en étant un bon père. C’est en tout cas ce que nous montre Red Dead Redemption avec le personnage de John Marston. Ce dernier décide de mettre de côté sa carrière de cow-boy sans foi ni loi pour se concentrer sur ce qu’il y a de plus important à ses yeux : son rôle de père. Une décision qui n’est pas au goût du FBI qui va contraindre John à se salir de nouveau les mains pour retrouver des membres de son ancien gang en échange de la protection de sa petite famille. Le cow-boy accepte et va affronter des situations dangereuses pour espérer reprendre le cours normal de son existence, en compagnie de ses proches.
Harry Mason (Silent Hill)
“Avez-vous vu une petite fille ? Des cheveux courts et noirs”. Harry Mason, le protagoniste principal du premier Silent Hill sorti sur PlayStation, est un père dévoué et aimant. Il s’occupe de sa fille adoptive, Cheryl, depuis la mort de sa femme au début de leur mariage. Sa fille est la chose la plus importante qui lui reste dans la vie, et malheureusement pour lui, cette dernière disparaît dans les ruelles de Silent Hill après un accident de voiture alors qu’il conduisait. Le papa poule va alors devoir surmonter les immondices qui rodent dans la bourgade paumée afin de retrouver la trace de Cheryl.
Les mauvais pères
Hadès (Hades)
Il ne faut pas jouer trop longtemps à Hades pour s’apercevoir qu’Hadès, le père de Zagreus, n’est pas quelqu’un de très fréquentable. Il tient d’ailleurs une place importante dans le choix de Zagreus de s’échapper aux Enfers : ses réprimandes constantes sapent le moral du jeune homme. Il faut croire que le Dieu des morts n’est pas une bonne compagnie. Zagreus veut donc quitter ce lieu maudit contre la volonté de son père, peu importe ce que cela lui coûtera (spoiler : de nombreuses vies).
Jecht (Final Fantasy X)
Durant la première partie de Final Fantasy X, Tidus est troublé par certains souvenirs qu’il a de son père, Jecht. Ce dernier l’a souvent traité comme un bon à rien, ce qui a fait naître chez Tidus quelques tourments. Le jeune homme a une grande rancœur envers celui qui l’a abandonné, ne voyant en son géniteur qu’un “lâche” “alcoolique”. Partout où il se rend, Tidus n’entend que des louanges sur celui qui fut un grand champion de blitzball. Cela fera grandir la rancœur du jeune homme qui ne comprendra jamais les deux visages de son père, l’un agréable lorsqu'il est en public, l’autre détestable dans le privé. Sans révéler quoi que ce soit, le souvenir de Jecht va continuer de pourrir l’existence de Tidus tout au long de l’aventure.
Papa (Papo & Yo)
Papo & Yo se base sur la jeunesse compliquée de son directeur créatif, Vander Caballero. Dans Papo & Yo, l’auteur du jeu est représenté sous les traits de Quico, un petit garçon terrorisé par les accès de violence de son père, un peu trop porté sur la boisson. Pendant les périodes de crises les plus dures, le garçon se réfugie dans un conduit d'aération et s'évade dans un monde imaginaire. Quasiment une œuvre autobiographique, cette œuvre qui évoque un thème intéressant trop souvent tabou est un voyage aussi envoûtant que troublant dans l'imaginaire d'un enfant maltraité.
Papa, le père du roi de tout le cosmos (Katamari Damacy, We love Katamari)
En voilà une drôle d’histoire ! Dans Katamari Damacy, le Roi de tout le cosmos fait disparaître toutes les étoiles du ciel dans un accès de folie (et de boisson ?). Afin de s’éviter de gros ennuis, il envoie son fils sur Terre réparer les dégâts. Sa mission ? Recréer les étoiles cassées grâce à son katamari, une boule sur laquelle se collent divers objets. Cependant, cette folie passagère du Roi de tout le cosmos est expliquée, d’une certaine façon, par son enfance compliquée. En effet, son propre père s’est montré très exigeant durant son enfance. Souhaitant que son fils atteigne la perfection, il a multiplié les entraînements intensifs dans de multiples domaines. Fatigué par la pression et frustré par les réprimandes, le roi décida de quitter le château. Mais tout est bien qui finit bien : les deux personnages se réconcilieront.