Le Pokémon Presents nous l’a confirmé : il y aura bien un contenu additionnel pour Pokémon Écarlate et Violet ! Malgré tout, il faudra se montrer patient pour découvrir tout cela, mais également pour en apprendre davantage. La Pokémon Company a beau avoir dégainé une vidéo de deux minutes, le mystère reste partiellement entier car il y a tout de même quelques indices. On a enseigné d’en dénicher et d’en rassembler quelques-uns, avant de partir en quête du trésor de la Zone Zéro grâce au DLC !
Sommaire
- Pokémon Écarlate et Violet nous fait repartir à la chasse au trésor
- Le Masque Turquoise : le DLC Pokémon se cache derrière une légende
- L’académie Myrtille, gardienne du savoir sur la Téracristallisation ?
- De nouveaux détails sur les Pokémon Paradoxes
Pokémon Écarlate et Violet nous fait repartir à la chasse au trésor
Pour la Pokémon Company, la date du 27 février est des plus importantes. Chaque année, la firme organise un petit événement d’une vingtaine de minutes, baptisé « Pokémon Presents ». Plus de trois mois après la sortie des versions Écarlate et Violet, le créneau était parfait pour dévoiler, entre autres, les nouveautés à venir pour ces versions flambant neuves. À l’instar de Pokémon Épée et Bouclier, Écarlate et Violet recevront deux contenus additionnels qui débarqueront d’ici quelques mois, l’un à l’automne 2023 et l’autre à l’hiver 2023, et sous la même bannière, à savoir le titre « Le Trésor Enfoui de la Zone Zero ».
Mine de rien, la franchise Pokémon se décline de plus en plus, la preuve avec la multitude de sujets abordés le temps de ce Pokémon Presents. Clou du spectacle, les versions Écarlate et Violet n’ont eu que deux minutes pour faire grimper la hype ! Une durée suffisante pour intriguer, distiller quelques éléments mais pas assez pour lever le voile sur l’entièreté du contenu. En ce surlendemain de diffusion, on a eu envie de se pencher sur le court trailer pour tenter d’en extraire des pistes de réflexion sur ces mystérieux contenus additionnels, portés par la présence de deux nouveaux légendaires : Ogerpon et Terapagos.
Le Masque Turquoise : le DLC Pokémon se cache derrière une légende
Faites vos valises et préparez vos meilleurs costumes traditionnels : l’étudiant studieux de l’Académie Orange ou Raisin que vous êtes est convié à un voyage dépaysant en dehors de Paldéa et en collaboration avec une autre école. Oui, la région aux forts accents ibériques est mise de côté au bénéfice d’une contrée inédite, localisée au Nord et prénommée Septentria (en référence au Septentrion). Sur le coup, on aurait pu croire à une nouvelle itération de Légendes Pokémon — est-ce intentionnel ? —, notamment parce que la première partie de ce large DLC semble nous emmener dans le folklore japonais. Bercé par une certaine quiétude, l’ambiance de ce lieu sera prochainement électrique : d’une part, parce qu’il hébergera un festival bien particulier et, d’autre part, parce qu’Ogerpon, dissimulé derrière son masque turquoise, sèmera la zizanie.
The Pokémon Company l’a confirmé, d’anciens Pokémon des précédentes générations seront implantées dans ces DLC, mais pas que ! On le voit avec cette première partie, il n’y en aura pas que pour Ogerpon : Félicanis, Fortusimia et Favianos, les trois protecteurs du Septentria d’antan, viendront épauler le jeune Dresseur que vous êtes ! Plutôt cryptique dans ce trailer, ce DLC nous parle, en réalité, à travers ses symboles. À y regarder de plus près, Pokémon nous dépeint ici sa relecture du mythe de Momotarō — une légende japonaise qui a parfois été reprise dans les mangas tels que One Piece avec l’arc de Wano Kuni — et les célébrations qui gravitent autour.
Dans le conte, Momotarō se lie d’amitié avec… un chien, un singe et un faisan et se dirige, en leur compagnie, vers l’île d’Onigashima où pullulent des démons, appelés Oni dans le folklore japonais. Ce terme, « Oni », peut être traduit en « Ogre » et ces démons sont souvent transposés sous la forme de masques traditionnels, arborant des traits diaboliques et des éléments pointus (dents, cornes)… tout comme on le voit sur le masque d’Ogerpon ! Cette légende est notamment célébrée par le biais de festivités, de stands divers et variés, d’une immense danse réalisée par des personnes déguisées en oni (« Uraja odori ») et d’un feu d’artifice final. Ce dernier élément est d’ailleurs repris comme un énième clin d’œil dans la présentation du DLC !
L’académie Myrtille, gardienne du savoir sur la Téracristallisation ?
Là où il y a matière à réflexion, c’est autour de la deuxième partie de ce DLC. Toutefois, la Pokémon Company a été claire à ce sujet : il s’agit d’une histoire connectée, l’une des parties du contenu additionnel étant la suite de l’autre. À l’hiver 2023, on quittera la terre ferme pour plonger au cœur de l’océan, siège de la jeune Académie Myrtille, représentée par de nouveaux protagonistes tels que Carmine et Kieran (deux noms liés à une couleur). Aussi insolite qu’énigmatique, cette Académie Myrtille, qui s’étend dans les profondeurs et remplit la promesse de cette quête du « Trésor Enfoui », semble fortement liée au deuxième légendaire dévoilé : Terapagos. Déjà d’une, la forme de l’Académie rappelle étonnamment la carapace de ce nouveau Pokémon tortue, et les ressemblances troublantes ne s’arrêtent pas là !
Prenons le temps d’étudier le spécimen qui pourrait offrir de nombreuses informations sur le phénomène de Téracristallisation. On remarque instantanément la marque central du Téracristal au milieu de sa carapace, elle-même constellée des différents types (feu, plante, normal, eau, …). Plus que l’Académie Myrtille, la forme du Pokémon rappelle également l’île de Paldéa, composée de nombreux biomes aux types précis et d’un cratère central… La Zone Zéro, puits empli d’une puissante énergie à l’origine de la Téracristallisation ! Décidément, Terapagos alimente tous les fantasmes autour de ce DLC, et il y a de quoi s’amuser en matière de théories !
Rien que le nom de ce Pokémon pourrait provenir de la fusion entre Téracristal et Galapagos, un archipel composé de près de vingt îles. Si l’on étend cette réflexion, le terme « Disque Indigo » n’est peut-être pas anodin lui non plus. Par le passé, Sacha et sa bande d’amis se sont attaqués… à la Ligue Indigo qui se situe dans la région de Kanto. Et que retrouve-t-on au large de Kanto ? L’archipel Orange, composée de plusieurs îles portant parfois des noms de fruits et dont l’Aacadémie Myrtille pourrait être le centre. Quant à savoir s’il y aura un véritable lien ou s’il s’agit seulement d’un subtil parallèle servant de pied-de-nez voire d’une divagation de notre part, on sera fixé durant les prochains mois. Pour l'instant, c'est la piste la plus capillotractée et on y croit moyennement.
L’un des autres détails intrigants, c’est la forme du Pokémon qui est proche de celle d’une comète. Par le passé, la licence a souvent justifié les modifications physiques des créatures de poche par le biais d’un argument extraterrestre. On peut, par exemple, citer Deoxys, arrivant sur la planète via un météoroïde, ou encore Ethernatos, débarquant sur Terre il y a 20 000 ans par le biais d’une météorite. Tout comme eux, Terapagos pourrait provenir des cieux et cela pourrait relancer la théorie sur la Méga-Évolution, reliée à la Téracristallisation via de nombreuses théories depuis la sortie d’Écarlate et Violet. Et si les gemmes Méga-Évolution étaient des fragments de la comète dont est né Terapagos ? En l’espace de deux minutes, le DLC Pokémon soulève plus de questions qu’il n’offre de réponses !
De nouveaux détails sur les Pokémon Paradoxes
S’il amène de nouveaux sujets sur la table, le DLC de Pokémon Écarlate et Violet devrait nous permettre d’y voir plus clair à propos des Pokémon Paradoxes. Avec la mise à jour récemment déployée, on réalise que ce phénomène ne s’applique pas seulement aux espèces communes de Pokémon : il touche également les Légendaires, à l’image de Suicune et Viridium. L’intrigue principale du jeu nous avait déjà mis sur la voie en disséminant des croquis de Pokémon chimériques, rassemblant, d’un côté, les trois chiens légendaires (Suicune, Entei et Raikou) et les trois Pokémon « Mousquetaires » (Viridium, Cobaltium et Terrakium). De ce fait, le phénomène est plus complexe qu’une simple dichotomie Pokémon du passé / Pokémon du futur.
Si l’on envisage ce postulat passé/futur, la présence de Suicune, un Pokémon asexué et unique, pose problème. Selon une théorie, ni réfutée ni confirmée et datant d’il y a plusieurs années, c’est l’oiseau légendaire Ho-oh qui l’aurait ressuscité, tout comme les deux autres fauves, après le sauvetage de la Tour de Cuivre. À l’époque, le trio de fauves n’arborait pas cette forme et c’est grâce au pouvoir de Ho-oh qu’ils ont désormais l’allure qu’on leur connaît. Quoi qu’il en soit, ce n’est pas la première fois que la licence réinterprète ses légendaires puisque Sulfura, Électhor et Artikodin ont bénéficié d’un style bien différent à travers la région de Galar. Mais, ici, le sujet est bien plus sensible.
L’explication des Pokémon Paradoxes serait-elle donc à chercher du côté… de l’imagination ? Si l’on s’en réfère au périple de Bruyer, membre éminent de l’équipe d’exploration de la Zone Zero, les chimères dessinées ont été imaginées. Au cours de l’expédition, Bruyer a notamment vécu une expérience particulière qu’il a du mal à décrire, après coup, comme étant réelle. Son esprit lui jouerait-il des tours ? Au-delà de ça, son livre comporte des données sur une étrange plaque recouverte de symboles et arbore une mystérieuse page, partiellement déchiffrée, qui fait référence à sa rencontre avec Terapagos. Plongée dans la légende, dans le cratère de la Zone Zero, dans l’Académie Myrtille, le tout en direction du « Trésor Enfoui » … D’une manière, on sait où ces DLC nous emmène et, d’une autre, le flou est si épais qu’il donne déjà lieu aux séances de theory crafting les plus folles : reste à savoir si le fruit de notre imaginaire deviendra réel lorsque Pokémon lèvera le voile sur l’origine du Téracristal.