Overwatch 2 a rassemblé plus de 25 millions de joueurs, mais ça n'a pas empêché de rendre son lancement compliqué. Entre les attaques DDoS, les problèmes de serveurs, le retrait de certains personnages et des critiques plus générales sur le gameplay et le modèle économique, Blizzard a eu fort à faire. Et le studio se serait bien passé d'une nouvelle polémique.
Overwatch 2 : Un lancement difficile, mais plus de 25 millions de joueurs au total
Lancé le 4 octobre dernier, Overwatch 2 a permis à Blizzard d'opérer un changement de modèle. Exit le jeu à 60 euros et les lootboxes, place au free-to-play et au Battle Pass. Ce changement de modèle économique s'accompagne d'une refonte des personnages existants, de trois nouveaux personnages, de nouveaux modes, de nouvelles cartes et, évidemment d'un tas de nouveaux cosmétiques à acheter ou débloquer. Le lancement a été compliqué, mais il a été couronné de succès plus de 25 millions de joueurs qui ont essayé de combattre.
Le modèle économique ne fait pas l'unanimité, des bugs ont été recensés et Blizzard a été contraint de Blizzard faire des excuses et à promettre une compensation après les attaques des premiers jours. Quoi qu'il en soit, Overwatch 2 reste un très bon hero-shooter, qui attend de recevoir du contenu supplémentaire en multijoueur ainsi que le mode PvE, qui devrait arriver en 2023. Les joueurs sont nombreux, il n'est pas difficile de trouver une partie, et on peut tout à fait s'amuser sans acheter le Season Pass, même s'il faut "grinder" pour débloquer le personnage de Kiriko.
Un mode personnalisé problématique signalé, Blizzard réagit
Mais très récemment, la mère d'un joueur de 12 ans a posté un tweet qui a fait grand bruit. Elle expliquait que son fils était tombré sur un mode personnalisé, qui simule une agression sexuelle avec les personnages, et invitait donc les parents à ne pas laisser les enfants jouer au titre.
Do not let your children play Overwatch. My 12yo son found custom games within it, one called, 'sexual harassment' and one game that simulated the female characters being raped. Thankfully my son realised it was bad, closed the game and told me. Don't play #Overwatch
— Lynn MBE 🔥 (@Lynn_McGoo) October 23, 2022
Ne laissez pas vos enfants jouer à Overwatch. Mon fils de 12 ans y a trouvé des jeux personnalisés, dont un appelé "harcèlement sexuel" et un jeu qui simulait le viol de personnages féminins. Heureusement, mon fils s'est rendu compte que c'était mal, a fermé le jeu et m'a prévenue. N'y jouez pas.
Baptisé Sexual Assault Simulator, il place obligatoirement les joueurs dans la peau de Cassidy, un personnage dont le nom a été changé car McCree, son nom original, était celui d'un employé de Blizzard impliqué dans des affaires de harcèlement sexuel. On passera sur les mécaniques de jeu, qui simulent l'agression et le viol de personnages féminins, mais des images du mode et une description circulent sur Internet. Il est ainsi possible de lire : "Il s'agit de la version 1.2 du nouveau et unique simulateur de harcèlement sexuel. Trouvez-vous de nouveaux amis, vivez une vie normale et donnez naissance à un enfant !". Le studio a été mis au courant de ce mode de jeu par l'intermédiaire de ce tweet, et est immédiatement intervenu :
Un contenu inapproprié ou explicite n'a absolument pas sa place dans notre jeu. Nous avons immédiatement supprimé le mode de jeu créé par l'utilisateur une fois informés de son existence. Nous travaillons continuellement à l'amélioration des filtres automatiques pour bloquer le contenu inapproprié créé par l'utilisateur et supprimons manuellement ceux qui ne sont pas détectés par le système.
La personne derrière ce mode de jeu a en effet réussi à contourner les filtres dès Overwatch 1 en insérant des espaces ou d'autres caractères dans les mots normalement interdits et bloqués. Cependant, The Gamer indique que, malgré la suppression des playlists concernées, le code donnant accès au contenu serait toujours actif, ce qui permet, en principe, de les relancer. Reste à savoir comment Blizzard va réussir à invalider le code, et si des poursuites contre le créateur vont être engagées.