Alors que Dragon Ball Super : Super Hero vient tout juste de débarquer au ciné, l'actualité de Dragon Ball est toujours aussi vivante avec la sortie du tome 18 du manga. On a pu le lire, et voici ce qu'on pense de ce numéro qui dépeint un tournant majeur dans l'arc Granola.
Sommaire
- Bardack, Granola et les Heaters à l'honneur, Goku et Vegeta en retrait
- Toyotaro, un style un peu trop sage ?
Débuté en 2015, le manga Dragon Ball Super en a déjà à son sixième arc intitulé Saga du Survivant Granola. Pour rappel, on se concentre cette fois sur Granola, le dernier survivant des Cerealiens, qui travaille au service des Heaters, un clan qui collabore avec Freezer après que son armée ait ravagé des planètes. Alors que ce dernier vit paisiblement sur la planète Cereal, il ne rêve que d'une seule chance : se venger des Saiyans qui ont massacré son peuple et de Freezer qui a donné l'ordre. Après avoir été berné par les Heaters, Goku et Vegeta se retrouvent à affronter Granola dans un combat effréné qu'on a pu lire tout au long du tome 17, avec même une nouvelle transformation à la clé pour le prince des Saiyans.
À la fin du précédent volume, on apprend de la part du Namek qui sert de grand-père adoptif à Granola que les Céréaliens auraient été sauvés par un Saiyan du nom de Bardack, le père de Goku, qui est justement le nom de ce tome 18. Maintenant qu'on a fait un bref résumé du tome précédent, la critique qui va suivre va parler du volume suivant, ce qui risque de révéler certaines surprises pour ceux qui veulent s'en préserver. À vos risques et périls si vous n'avez pas lu les chapitres traduits disponibles sur Manga Plus, gratuitement et légalement. Vous êtes prévenus.
Bardack, Granola et les Heaters à l'honneur, Goku et Vegeta en retrait
Tout d'abord, ce tome 18 s'ouvre sur ce fameux flash-back dont Monite parlait à la fin du précédent chapitre et qui permet enfin de voir Bardack en action dans le manga. Pour rappel, auparavant, Bardack avait été officialisé dans Dragon Ball, le manga original, lorsque Freezer remarquait que Son Goku ressemblait à son père. Mais bien sûr, c'est surtout grâce au TV Special que le Saiyan a pu être plus longuement développé, au point de devenir l'un des personnages les plus appréciés dans la saga. Ainsi, le début de ce tome est l'occasion de creuser un peu plus le personnage, mais aussi de découvrir des liens insoupçonnés entre Goku et Garola. Mention spéciale aux Oozaru, la transformation des Saiyans en grands signes, qu'on n'avait pas vus depuis un bail.
Après ce flash-back, on a droit au retour des Heaters qui sont finalement les grands méchants de cet arc, comme on pouvait s'en douter dès le départ. Ainsi, c'est finalement Gas et non pas Elec, le chef de la bande, qui devient l'ennemi à abattre, après avoir grandi suite au voeu de faire de lui le guerrier le plus puissant de l'univers. C'est d'ailleurs la thématique centrale de cet arc qui répond à une question que les fans se posent depuis toujours : que se passe-t-il si on demande aux dragons invoqués grâce aux Dragon Ball de devenir le plus puissant de l'univers ? On voit donc l'affrontement entre deux guerriers qui ont souhaité la même chose, Granola et Gas, ce qui entraîne un combat particulièrement tendu. Auparavant, on a eu droit à une remarque intéressante de Vegeta sur le sujet. De façon très logique, celui qui souhaite devenir le plus puissant de l'univers ne l'est qu'au moment où il le souhaite, ce qui fait qu'il peut être rapidement dépassé après. Il ne nous reste plus qu'à découvrir la conclusion de cet affrontement dans le prochain tome, alors que Gas semble plus fort que jamais après avoir perdu le contrôle.
Toyotaro, un style un peu trop sage ?
Maintenant qu'on a abordé le scénario de ce tome, attardons-nous un peu plus sur le dessin, l'autre élément central d'un manga, évidemment. Ainsi, sans trop de surprises, le style de Toyotaro reste toujours égal à lui-même, à savoir toujours aussi propre et avec un coup de crayon qui rappelle celui de Toriyama, mais avec un peu plus de modernité. Ainsi, on n'a vraiment rien à redire sur chacune des pages du tome qui sont toutes irréprochables d'un point de vue du dessin. C'est donc un style old-school, plutôt simple, mais quand même un peu plus neuf que l'on retrouve depuis 2015. C'est un constat que l'on peut faire aussi au découpage de l'action dans l'oeuvre en général. Toyotaro aime proposer de nombreuses cases pour détailler au mieux les combats et que les lecteurs parviennent à bien la suivre malgré le côté épique de la chose.
Cependant, on remarque tout de même que ce découpage reste assez sage tout au long du tome. Ainsi, on ne retrouve qu'une seule double page dans le volume, ce qui est pourtant une bonne technique pour rendre un coup encore plus impressionnant. Et puis, si ce découpage est dynamique et détaillé, il n'en reste pas moins classique dans ce qu'il propose ce qui fait qu'on finit par s'habituer au fil de la lecture et que les combats peuvent avoir moins d'impact que dans d'autres mangas du Weekly Shonen Jump. Encore une fois, ce choix s'explique aussi par une volonté de rester au style de Toriyama, qui date tout de même des années 90. Dans tous les cas, on attend désormais la sortie du tome 19, prévue actuellement pour le 1er février 2023.