Caractéristiques du NZXT H7 Flow RGB

Monter son PC gamer n’est jamais une tâche aisée : il y a énormément de paramètres à prendre en compte. Carte graphique, processeur, et évidemment : l’esthétique globale de la machine.

Il faut donc effectuer un calcul qui peut sembler simple aux premiers abords, mais qui ne l’est pas tant que ça au final. Un calcul entre recherche d’une esthétique particulière pour sa machine gaming (ou pour le travail), et capacité à évacuer au mieux la chaleur produite par vos composants. On appelle cela “l’air flow”, le flux d’air qui va traverser votre PC pour aérer au mieux votre puissante machine de guerre.

NZXT fait partie des marques qui profite d’une renommée assez particulière. En effet, même si le grand public ne connaît pas forcément la marque, elle profite d’un capital sympathie assez grand de la part des joueurs PC, notamment pour l’esthétique de leurs produits. Carte mère, watercooling, et bien sûr, des boîtiers.

C’est ainsi que NZXT propose un petit refresh de leur modèle phare de boitier PC : le H7 Flow.

Design : entre traditions et RGB

NZXT ne réinvente pas la roue, mais c’est très bien ainsi ! En se reposant sur ses designs habituels, la marque conserve sa patte bien spécifique. Petite précision : le H7 Flow est disponible en version RGB ou non (avec loupiottes rigolotes pour les vrais g@mers), mais aussi en deux coloris : blanc et noir.

Pour notre test, nous avons opté pour un modèle Flow RGB noir, histoire de monter une configuration cohérente niveau esthétique.

Niveau design, le H7 Flow 2022 et l’actuel se ressemble énormément. En revanche, c’est au niveau de l’optimisation de l’air flow que beaucoup de choses changent.

On retrouve donc un boîtier meshé de quasiment tous les côtés, afin de laisser l’air circuler de l’avant à l’arrière, mais aussi, du bas vers le haut, en fonction de si vous optez pour un ventirad ou un AIO.

De base, le H7 Flow est fourni avec un triple ventilateur RGB 120mm à l’avant, mais sans ventilateur à l’arrière. La double chambre de ce boîtier permet tout de même de faire un cable management assez propre, puisque le modèle dispose d’une largeur de 24,4cm.

En effet, cette tour est tout de même assez grande, 54,4cm, mais il s’agit avant tout d’une tour conçue pour accueillir tout type de carte mère, ATX comme mini-ITX.

L’entièreté du boîtier est en métal, avec une vitre sur le côté. D’ailleurs, la largeur entre la carte mère posée et la vitre est assez large pour accueillir les ventirads les plus volumineux (18,5 cm maximum).

NZXT pense avant tout au côté pratique, puisque l’on retrouve une baie pour les HDD 3.5” située en bas de la tour, côté avant, et d’un panneau détachable sur le côté pour y installer jusqu’à deux SSD SATA.

Malheureusement, on ne retrouve pas de HUB PWM pour gérer efficacement le câble management des ventilateurs, ce qui n’aurait pas été un luxe vu le nombre de ventilos que nous pouvons mettre dans ce boîtier. En revanche, NZXT a le bon goût de proposer un triple ventilateur à l’avant qui se branche avec un câble d’alimentation (+ RGB) unique.

Sur le dessus du boîtier, on retrouve assez sobrement un bouton d’allumage, deux ports USB-A, un port USB-C, et un port jack 3.5mm.

Est-ce facile de monter un PC gamer avec le NZXT H7 Flow RGB ?

Les boîtiers NZXT sont en général assez grands. Même pour ce qui est censé être une “tour moyenne”, le H7 Flow mesure tout de même 54,4 cm, contre environ 45 cm pour les boîtiers d’autres marques.

En revanche, cela a un énorme avantage pour celles et ceux qui veulent monter un PC : le H7 Flow est très modulable !

Configuration de test :

• Carte mère : Gigabyte B760 Gaming X AX (format ATX)
• Carte graphique : RTX 4070 SUPER
• RAM : 2x16 Go DDR5 Patriot Viper Venom
• Processeur : Intel Core i5 13600K
• Refroidissement : Thermalright Peerless Assassin 120 SE
• Alimentation : NZXT C1500 Platinum ATX 3.1

La première chose qui aide énormément au montage avec le H7 Flow : c’est la méthode d‘ouverture. En effet, là où encore trop de boîtiers utilisent la fameuse technique des vis à caler à l’arrière de la machine, avec si panneau en verre, quatre vis pour la maintenir, NZXT opte pour une autre manière.

Les panneaux coulissent simplement avec une pression de vos doigts. Il est donc très facile d’ouvrir le boîtier, sans avoir à dévisser l’un des panneaux. D’ailleurs, quasiment toutes les surfaces sont clipsables sur ce H7 Flow, tout comme d’autres modèles récents de NZXT.

Comme précisé dans la partie précédente, le NZXT H7 Flow peut accueillir tous les formats de cartes mères standards (E-ATX à mini-ITX). Il n’est donc pas compliqué d’installer la carte mère Gigabyte format ATX de cette configuration.

Evidemment, la visserie est fournie pour installer le tout dans le boîtier. On retrouve tout cela dans une petite boîte en carton, à l’intérieur même du boîtier.

Concrètement, il est très difficile de juger si un boîtier est difficile à manier ou non. Cela va dépendre de votre expérience, mais ce qui est sûr, c’est que ce genre de boîtier assez spacieux a un énorme avantage : il est très modulable.

Après avoir installé la carte mère + ventirad (ou AIO), en général, les problèmes commencent ici. NZXT a opté pour une chambre principale très spacieuse, permettant d’installer facilement un triple ventilateur sur la grille en bas du boîtier. On retrouve donc de nombreux trous pour y passer les différents câbles.

Dans mon cas, j’ai aussi dû installer deux de mes précédents SSD SATA. Pour cela, j’ai pu profiter de la petite baie optionnelle à visser à l’arrière du boîtier pour visser mes deux SSD SATA. Ensuite, il ne me restait plus qu’à les brancher via les câbles de mon alimentation, ainsi qu’avec des câbles SATA, à brancher directement sur ma carte mère.

NZXT propose sur ce modèle des attaches en velcro sur le côté du boîtier pour vous aider à fixer les différents câbles.

Concernant les ventilateurs, hormis ceux déjà fournis à l’avant dans le boîtier, nous avons décidé d’installer un autre trio de ventilateurs série F 120mm en dessous de la carte mère. Gros avantage à ce niveau là : vous n’avez besoin que d’un seul branchement à votre carte mère pour profiter pleinement de 3 ventilateurs RGB 120mm.

Cette méthode permet ainsi de faire un cable management plus propre et sans encombre. Le câble à 8 broches permet de contrôler à la fois les éclairages RGB et la modulation de ces derniers (PWM). Vous avez aussi le choix de connecter ce panneau de ventilateurs à n’importe quel port ARGB 5V de votre carte mère.

Vous pouvez personnaliser vos ventilateurs directement via le logiciel NZXT Control Hub téléchargeable sur le site du constructeur. Ces ventilateurs série F de NZXT sont conçus avec des petits patins en caoutchouc afin d’éviter au maximum les vibrations et donc la détérioration du matériel.

Concernant le montage au global : le NZXT H7 Flow est parfaitement adapté, autant pour celles et ceux qui sont habitués à l'exercice que celles et ceux qui veulent monter leur tout premier PC gamer. Les panneaux clipsables, les différentes attaches pour le câble management et la baie détachables pour les SSD SATA sont particulièrement bien adaptées pour des configurations modernes. Pour vous dire, j’ai tendance à ne pas être très bon pour les travaux manuels, et pourtant, le montage de ce PC avec le H7 Flow ne m’a posé aucun problème. Pour un habitué de l'exercice, comptez environ 2 à 3h de montage.

Performances et températures

Bien évidemment, en dehors de l’esthétique et de la praticité d’un boîtier, il faut aussi vérifier une autre donnée importante : la température.

Un boîtier est avant tout un support pour accueillir tous vos composants. Sachant que les cartes graphiques et processeurs récents chauffent pas mal, il est important de bien vérifier l’air flow de votre PC, le flux d’air en bon français.

Avec les ventilateurs fournis directement sur le boîtier à l’avant + les ventilateurs placés sur le bas du boîtier, j’ai pu voir un plafonnement d’environ 30 à 35 °C en idle (Windows sans activité). En jeu, on monte à environ 65-70°C pour la carte graphique et le processeur, ce qui est plus qu’excellent. La RTX 4070 SUPER utilisée pour ce test est une version Founder, qui est notamment connue pour chauffer plus que les autres modèles. Et pourtant, les températures sont plus qu’honorables, même en tournant à fond sur le récent portage PC de Ghost of Tsushima.

Durant ce test, nous avons utilisé un ventirad Thermalright Peerless Assassin 120 SE, un modèle excellent et pourtant à très bas prix.

Conclusion