Razer DeathStalker V2 Pro : Un Low Profile de nouvelle génération =

Le DeathStalker V2 Pro que nous avons entre les mains depuis quelques jours est lancé aujourd’hui sur le marché européen à 249€. Un tarif qui le place parfaitement en face du G915 de Logitech , un autre clavier Low Profile sans fil de référence. Et face à son concurrent, le nouveau modèle de Razer a quelques arguments : une connexion 2,4 GHz via dongle (à partager avec une souris compatible), une connexion Bluetooth avec 3 profils (pour utiliser plusieurs appareils) et de toutes nouvelles mécaniques optiques à hauteur réduite. Le Razer DeathStalker V2 Pro sort en version linéaire, et c’est ce modèle qui fait l’objet de notre test, alors qu’une version clicky devrait voir le jour d’ici la fin de l’année.

Caractéristiques techniques du Razer DeathStalker V2 Pro =

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Une finition sobre et de haut niveau

Monté sur un châssis en plastique dur, avec 5 patins en caoutchouc, le Razer DeathStalker V2 Pro a tout du clavier de bureau classique en apparence. Son plateau en aluminium peint en noir, ses touches en ABS noires, et même son bouton multimédia ou sa molette en font un objet classieux, à la sobriété exacerbée, ne laissant aucunement apparaître son côté gaming. Même avec son éclairage allumé d’ailleurs, le plateau absorbant une très grande partie de la lumière émise par les LEDs, laquelle n’est visible que lorsque l’on regarde le clavier par la tranche.

Clavier Low Profile oblige, le Razer DeathStalker V2 Pro présente des dimensions réduites en termes de hauteur. Un plateau à l’avant qui ne dépasse pas 1 centimètre, pour une hauteur de touche de 21 millimètres, quand les touches à l’arrière peuvent, grâce à des pieds doubles, passer de 27 à 27,5, puis 28 millimètres. Pas besoin de s’encombrer d’un repose-poignets dans de telles conditions pour avoir une bonne position de frappe.

A gauche en position basse, à droite en position haute (+9 millimètres).

Contrairement au G915 de Logitech, le Razer DeathStalker V2 Pro place la gestion de ses connexions à l’arrière, aux côtés du port USB-C, et nous propose un interrupteur à trois positions : Off, Bluetooth ou 2,4 GHz. On y trouve aussi 3 boutons supplémentaires dédiés à la sélection du profil Bluetooth puisque le clavier peut, très simplement, passer d’un appareil à l’autre. Le port USB-C enfin, à fleur du châssis, n’impose pas de forme de câble particulier et vous pourrez autant utiliser celui d’origine que n’importe quel modèle de remplacement, tant pour la charge que pour la connexion filaire.

Le Razer DeathStalker V2 Pro est d’ailleurs fourni avec un dongle USB-A, délicatement caché dans une trappe de rangement sous le châssis, bien pratique pour éviter de perdre ce tout petit objet. On trouve aussi dans la boite un cordon USB-A/USB-C de 1m70, épais et tressé, ainsi qu’un petit boîtier en plastique pour déporter le dongle USB. Haut de gamme Razer oblige, l’ensemble respire la qualité de fabrication, avec des ajustements sans défaut. Reste à voir si cette sobriété est à votre goût en comparaison avec la finition en aluminium brossé et les courbes plus prononcées du G915.

Une frappe linéaire tellement agréable

Quand on est un testeur de claviers, il y a toujours ce temps d’habituation à la réception d’un nouveau modèle, avec des mécaniques que l’on n’a pas forcément choisies pour soi et la nécessité de prendre du recul pour en voir l’intérêt et la qualité. Le processus peut être long, plusieurs heures, parfois plusieurs jours, avant d’être capable d’apprécier le format, la frappe, la réponse des touches. Avec le Razer Deathstalker V2 Pro, l’accord aura été immédiat, comme une révélation.

On retrouve ici la précision de véritables mécaniques optiques (le mouvement est mécanique alors que le déclenchement est optique), avec une faible force d’appui pour que l’action soit active. Razer annonce 1,2 millimètre en distance de déclenchement et seulement 2,8 millimètres de profondeur totale. Autant dire que le résultat est particulièrement réactif, avec un rebond rapide idéal pour les répétitions de touche, mais sans que l’appui ne soit trop sec sous les doigts. Il y a ce mélange étrange entre la douceur apparente des mécaniques et leur efficacité une fois les doigts posés dessus. Et si cette combinaison fonctionne très bien pour le jeu, puisque c’est principalement là que l’on attend le Razer Deathstalker V2 Pro, elle excelle pour l’écriture de texte.

En effet, en plus d’offrir une bonne fluidité et une grande vitesse, proche de celle d’un clavier chiclet, ces mécaniques linéaires ont le bon goût d’être suffisamment silencieuses pour ne pas gêner votre entourage. Un excellent compromis donc, qui ne souffre que d’un léger défaut du côté de l’éclairage proposé par ces mécaniques. Là où le modèle QWERTY US prend bien soin de placer un maximum de caractères sur la partie haute de la touche, seule zone éclairée de la touche, Razer fait le choix pour le modèle AZERTY de mettre les caractères spéciaux de la seconde ligne au dessus des chiffres, laissant ces derniers dans la pénombre si vous jouez dans le noir. Et il en va de même pour les flèches du pavé tactile comme pour certains caractères secondaires.

Un support logiciel complet et simple d’utilisation

Le Razer Deathstalker V2 Pro s’accompagne tout naturellement du logiciel Synapse 3 sur Windows 10 et 11 uniquement. Avec son interface épurée, la gestion du clavier est simplissime pour l’utilisateur débutant, tout en offrant une grande profondeur à ceux prêts à passer du temps sur les réglages. Ainsi, il est possible de créer autant de profils que nécessaire, avec pour chacun un mode Standard et un mode Hypershift (la possibilité de changer la fonction de chaque touche sans changer de profil, avec appui sur un seul bouton). La mémoire du clavier propose d’ailleurs 4 emplacements à emporter partout avec soi sur une plateforme non équipée de Synapse (comme sur Mac, console de jeu, tablette …).

Le logiciel Synapse 3 est toujours aussi performant, mais seulement disponible sous Windows

Si le clavier ne propose pas de touches macro dédiées, on peut affecter ces fonctions à n’importe quel bouton, soit via le logiciel Windows, soit directement depuis le clavier par combinaison de touche. De même avec la fonction de remapping. Au final, seul l’éclairage du clavier se gère obligatoirement depuis Synapse 3, avec une interface qui permet de vraiment profiter des couleurs en touche par touche, des effets esthétiques à combiner avec des couleurs fixes à travers un système de couches et de calques que les habitués de logiciels photo trouveront à leur goût. Il est ainsi possible d’avoir un effet de vague sur la partie gauche du clavier, un effet de pluie au millieu, un changement de couleur à droite, et des touches en surbrillance par dessus, avec en prime la possibilité de combiner plusieurs appareils autour des mêmes effets, pour peux qu’ils soient compatibles avec la norme Chroma de Razer. Juste dommage que l’éclairage manque de puissance en comparaison avec d’autres claviers de la marque.

Une nouvelle référence du clavier Low Profile

Avec un tarif de 249€ à son lancement, ce clavier sans fil est certes cher, mais pour une fois nous pouvons dire que ce prix de lancement est en accord avec le niveau de prestation rendu, la qualité de fabrication, pour un positionnement frontal bien mérité face à son concurrent direct le G915 de Logitech. Le Deathstalker V2 Pro excelle avant tout sur la qualité de la frappe qu’il propose. Précision, vitesse, profondeur, le compromis de Razer est ici parfait pour ceux qui utilisent tant leur clavier en jeu qu’en bureautique. L’esthétique est d’ailleurs totalement en accord avec cette idée, la sobriété et l’élégance étant en balance avec les fonctions très avancées du clavier.

Ainsi, profitant de sa double connexion, de ses profils gamer et Bluetooth, de son dongle à ranger sous le châssis, le Deathstalker V2 Pro se place comme un excellent compagnon pour utilisateurs de machines nombreuses, en fixe comme en nomade, offrant près de 35 heures de fonctionnement sur batterie avec l'éclairage allumé, un système de mise en veille réglable, et un fonctionnement en filaire assurant connexion et charge. Nous ne lui reprocherons finalement que très peu de choses, entre un éclairage un peu faiblard en plein jour et le placement de quelques caractères dans la pénombre. Pas de quoi gâcher l’impression générale d’excellence qui ressort de ce test.

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Conclusion