Coucou
Titre ironique mais il semblerait que les diètes végétal(r)iennes suscitent de plus en plus d'interrogations ( et de broscience ), notamment de la part des débutants qui ne s'y retrouvent plus pour avoir leur cota de prots lorsqu'on leur parle d'arrêter de jeter des jaunes d’œufs pour se gaver de blancs, de trouver autre chose que du fromage blanc, de la whey et du blanc de poulet avec les problèmes que l'on connait à ces aliments.
Enfin bref je ne fais pas ça pour dire que telle façon de faire est mieux qu'une autre, simplement pour expliquer ce que je sais de la mienne et en discuter.
Et puis récemment il y a eu ça :
https://www.youtube.com/watch?v=2kIc5UUS9cg
Puis ça:
https://www.jeuxvideo.com/forums/42-78-48991033-1-0-1-0-rudy-affirme-que-l-on-ne-progresse-pas-en-etant-vegan.htm
C'est un topic d'échange, j'espère qu'on pourra parler sans s'enflammer sur les motivations des uns et des autres à faire comme ils l'entendent.
Bon, la première préoccupations des go muscu vis-à-vis des diètes vegan est de trouver suffisamment de protéines dans le règne végétal, entrons directement dans le vif du sujet :
Les principales sources de protéines végétales
Voici une petite liste non exhaustive des principaux outils permettant de créer une diète assez riche en protéines, ils sont faciles à trouver ( pour certains il faut vraiment faire l'effort d'acheter dans une biocoop, un monde vegan ou n'importe quel magasin du genre aujourd'hui il y en a partout ). On entend souvent qu'un régime sans viande est un privilège qui coûte cher, au final on s'en tire souvent pour moins cher qu'en achetant de la viande de bonne qualité, sauf qu'on a des produits bios, la plupart du temps produits en France.
Pour info, beaucoup de produits comme les dérivés de soja se trouvent en grande surface, très souvent distribués par la même marque bien connue des vegans / végéts pour être le rebuteur des novices tellement ses produits sont dégueulasses. Évitez donc les produits « bjihorgue » surtout pour le tofu, le 'céréale bio' ne vaut pas grand chose non plus, les tofus frais sont nettement meilleurs, deux marques parmi d'autres que l'on trouve beaucoup en France et qui sont plutôt pas mal : taifun et soy.
Il est facile de trouver des aliments cleans et vraiment bons dans les préparations végétales,
Pour exemple voici la composition de tranches de simili carné ( charcuterie végétale ) qu'on trouve un peu partout, le genre de truc que l'on mange plus pour se faire plaisir que pour tenir une diète, on aurait tendance à considérer ça comme un petit cheat à première vu mais en checkant la composition :
Tofu* 59% (GRAINES DE SOJA* 55%, eau, agents de coagulation : chlorure de magnésium, sulfate de calcium), PROTÉINE DE BLÉ*, poivrons* 9%, huile de tournesol pressée à froid*, bouillon de légumes* (sel marin, extrait de levure*, fécule de pommes de terre*, huile de tournesol*, poireaux*, carottes*, CÉLERI*, macis*, noix de muscade*, persil*), vinaigre de vin blanc*, épaississant: farine de guar*, oignons*, aubergines*, carottes*, tomates*, piment*, ail*, paprika doux*, cardamome*, poivre noir*, poivre blanc*, cumin*, gingembre*, coriandre*, curcuma*, carvi*.
x*= issu de l'agriculture biologique
Pas si mal non ? Et wlah, avec ça, j'ai déjà eu bon nombre de fois des gens qui pensaient manger de la viande.
Les anti-nutriments :
Les légumes secs contiennent des facteurs anti nutritionnels qui font partie de l’arsenal de défense de la plante contre les insectes, les parasites et la germination précoce.
Le principal et sûrement le plus discuté est l'acide phytique, on parle aussi de phytates. En pratique les phytates limitent l’absorption de fer, calcium, manganèse, cuivre et zinc.
Les légumes secs renferment des inhibiteurs de protéases qui neutralisent les enzymes chargées de dégrader les protéines de l’alimentation. Ils peuvent aussi contenir des lectines qui réduisent les capacités digestives et entraînent des troubles gastro-intestinaux (diarrhées, nausées), voire selon des chercheurs, inflammation et auto-immunité . Leurs tanins réduisent la disponibilité des protéines et inhibent certains systèmes enzymatiques. Les inhibiteurs de protéases et lectines sont en grande partie éliminés à la chaleur.
Malgré tout, ces facteurs antinutritionnels pourraient posséder des propriétés bénéfiques. Les inhibiteurs de protéases et les phytates pourraient protéger de certains cancers, tandis que les tanins font partie d’une classe d’antioxydants qui s’opposent aux radicaux libres. ( topic sur les RL et antioxydants : https://www.jeuxvideo.com/forums/42-78-45746105-1-0-1-0-n-1-antioxydants-vs-radicaux-libres.htm )
Avec les phytates, les céréales contiennent d’autre anti-nutriments tels que :
Tous les aliments contiennent des anti nutriments, voici un tableau qui en répertorie une bonne partie.
Neutraliser les anti-nutriments :
Toutes ces substances peuvent être neutralisées ( complètement ou partiellement ) par diverses méthodes (fermentation, germination, rinçage, cuisson).
Cuire les céréales seulement légèrement diminue la quantité d’acide phytique. Tremper au préalable les céréales/noix/légumineuses dans un support acide durant 12 ou 24 heures neutralisera plus efficacement les phytates en entraînant la germination des céréales ou des légumineuses. La fermentation, comme la préparation d’une véritable pâte levée, neutralisera aussi un bonne partie des anti-nutriments.
« Le trempage permet aux enzymes, lactobacilli et autres organismes d’aide, de décomposer et de neutraliser l’acide phytique. Seulement 7 heures de trempage dans de l’eau chaude acidulée neutralise une grande quantité de l’acide phytique dans les céréales. La simple pratique du trempage des grains de céréales durant la nuit va améliorer largement leurs bénéfices nutritionnels. Le trempage dans l’eau chaude neutralise aussi les inhibiteurs d’enzymes, présents dans toutes les graines, et encourage la production de nombreuses enzymes bénéfiques. L’action de ces enzymes augmente aussi les quantités de nombreuses vitamines, particulièrement les vitamines B ».
cf : Sally Fallon, « Nourishing Traditions »
Je ne vous donnes pas de chiffres pour l'élimination des phytates après hydrolyse, on peut trouver des chiffres mais ils semblent relativement hasardeux
A priori il n'existe pas d'études probantes sur le niveau de neutralisation des anti-nutriments au cours de ces processus (si vous en avez n'hésitez pas à les poster).
En attendant on peu se référer à ces études ( merci Venesson ) :
http://jn.nutrition.org/content/133/11/3992S.long
Perlas L & Gibson RS. Household dietary strategies to enhance the content and bioavailability of iron, zinc and calcium of selected rice- and maize-based Philippine complementary foods. Maternal Child Nutr 2005;1: 263-273.
http://link.springer.com/article/10.1007/s40502-014-0132-5
Tous les anti-nutriments de tous les aliments n'ont pas les mêmes effets. Ainsi, les saponines des graines ont les effets indiqués dans le tableau, tandis que celles des épinards aident à absorber le calcium et le silicium. En outre, la somme de ces anti-nutriments peut être très différente selon les aliments. Par exemple, la quantité d'acide phytique dépend du type de graine, des conditions climatiques, de la qualité du sol, etc. Ainsi, les phytates du sésame peuvent aller de 1,44 à 5,36 et de 0,35 à 9,42 pour les amandes.
Il semblerait donc que la solution la plus sûre soit de faire tremper plus que pas assez , on y revient plus bas en développant les processus de germination.
Les légumineuses étant pris pour cible dans ce chapitre, j'en profite pour préciser qu'elles contiennent aussi des purines, et le trempage / germination n'y change rien. On est largement en dessous des taux contenus dans la viande, le poisson ou le café, mais tout de même
Pas la peine de s'étendre sur les purines, mais si vous voulez en savoir un peu plus :
http://www.naturosante.com/rubriques/conseils/conseil.php?35
Pas la peine non plus de faire de ce post une monographie exhaustive au risque qu'il fasse 20 pages, alors je ne développe pas plus sur les facteurs ( impropres aux végétaux ) que sont les saponines, les lectines, les oligosaccharides, les glycosides cyanogènes, la vicine et la convicine ect.
La germination
Les graines ( dont les légumineuses ) sont intéressantes à l'état brut mais une fois germées on monte réellement d'un lvl. Mes chers kheys, attardons nous un peu sur la plus vielle transformation chimique du monde :
Les mystérieux pouvoirs de la germination
Voici les principaux intérêts de la germination :
- Réduction des fibres cellulosiques (indigestes et irritantes pour l'intestin), par le biais de leur hydrolyse enzymatique, favorise leur digestion.
- Comme dit plus haut, tout un ensemble de facteurs anti-nutritionnels (inhibiteurs de la trypsine, entre autres, fréquemment rencontrés dans les légumineuses) contenus dans les graines sèches subit également une hydrolyse et voit ainsi ses teneurs diminuées.
- Les macronutriments d'apports énergétiques sont hydrolysés en leurs constituants de base (acides aminés, tripeptides, oses, acides gras) facilitant ainsi le travail digestif lors de la consommation.
- L'accroissement important des teneurs en micronutriments, associé à une augmentation de leur bio-disponibilité par le biais des inhibitions des facteurs anti-nutritionnels et par l'hydrolyse des fibres cellulosiques.
Concrètement, voici l'effet de la germination sur la modification de : l'apport vitaminique, la modification de la qualité des fibres, l'apport enzymatique des graines germées, l'inhibition des facteurs anti-nutritionnels, la modification de l'aminogramme de la graine, l'apport en minéraux et autres phyto-micronutriments :
Modification de l'apport vitaminique
L'ensemble des études consacrées à ces produits montre des augmentations de teneurs en vitamines impressionnantes, pouvant aller jusqu'à 600 % selon les graines et les vitamines concernées.
Sont, par exemple, enregistrées pour le grain de blé germé, les valeurs suivantes :
-vitamineC : + 600% ;
-vitamine A: + 300% ;
- acide pantothénique : + 40 à 50 % ;
- vitamine B6 +200%.
La synthèse la plus spectaculaire concerne la vitamine C, qui est totalement absente du grain de blé sec et pour laquelle les teneurs passent de 7 à 12, puis à 14 mg/100 g de blé à respectivement 24, 48 et 72 heures.
Les résultats sont tout aussi impressionnants pour la quasi-totalité des graines mises à germer (lentilles, pois, légumineuses, autres céréales).
La concentration en vitamine B12 dans les lentilles et les pois chiches augmente de près de 450 % après 4 jours de germination.
Modification de la qualité des fibres
La germination réactive les enzymes du grain et ces dernières hydrolysent de nombreuses fibres indigestes, facilitant ainsi le travail intestinal. L'effet est tout particulièrement marqué pour les alpha-galactosidases (glucides caractérisés par des liaisons non hydrolysables par les enzymes intestinales humaines) qui peuvent être responsables d'importants troubles digestifs et, en particulier,les flatulences. Une mise en germination de 5 jours réduit de près de 80 % la présence de ces composés, ce qui limite les troubles digestifs associés à la consommation de ces graines sans germination.
Cet impact sur la présence des fibres alimentaires "indigestes" est un point capital, car ingérées en grandes quantités, les fibres agissent sur l'absorption intestinale de certains nutriments (minéraux, vitamines) en les chélatant, entravant ainsi leur absorption. La germination potentialise alors l'absorption des minéraux et vitamines contenus dans ces produits en limitant l'effet de chélation propre aux fibres.
Apport enzymatique des graines germées
Les graines contiennent de nombreuses enzymes (amylases, protéases, lipases, catalases) qui vont être activées. Leur quantité augmente. Ce pool enzymatique actif, totalement absent des graines sèches et détruit lors de la cuisson des aliments, joue un rôle capital II facilite la digestion des aliments et, ainsi, le travail de l'intestin. Ces enzymes sont contenues naturellement dans d'autres végétaux, mais elles perdent leur activité lors de la cuisson. Les graines germées sont généralement consommées crues. Ces produits représentent une solution d'importance pour la consommation de crudités chez les individus ayant des sensibilités intestinales particulières.
Même si les légumineuses consommées cuites perdent l'activité enzymatique précédemment citée, leur trempage avant cuisson durant au moins 24 heures permet une pré-hydrolyse de leurs constituants et facilite ainsi leur digestion.
Inhibition des facteurs antinutritionnels
La germination des graines permet l'inhibition de nombreux facteurs anti-nutritionnels présents et actifs dans les graines sèches consommées sans germination. Elle a une action significative sur la dégradation de l'acide pythique, puissant chélateur des minéraux, favorisant la biodisponibilité et le coefficient d'utilisation digestive des minéraux contenus dans la graine.
L'impact est le même sur un inhibiteur de la trypsine (la trypsine est une protéase très efficace) que l'on rencontre tout particulièrement et en quantité importante dans le soja jaune et dans d'autres légumineuses consommées cuites, sans trempage ou germination préalable.
La levée des facteurs anti-nutritionnels est l'une des principales raisons pour lesquelles toutes les légumineuses, même consommées cuites, doivent tremper au moins une nuit.
Modification de l'aminogramme de la graine
Le procédé germinatif modifie fortement la teneur en acides aminés de la graine. En effet, les céréales sont souvent pauvres en lysine et riches en acides aminés soufrés (cystine, cystéine).
Lors de leur germination, les taux de lysines peuvent alors être doublés.
II en est de même pour les légumineuses dont les teneurs en lysine, cystine, méthionine, phénylalanine et thréonine sont augmentées.
La teneur en protéines d'une graine sèche est en moyenne de 0,48 mg par gramme de produit. Sur une graine germée, cette valeur atteint 1 mg en moyenne. Ainsi, la valeur nutritionnelle et l'indice chimique de ces graines augmentent donc grâce à l'augmentation du taux des acides aminés.
Apport en minéraux et autres phyto-micronutriments
L'impact de la germination sur les minéraux est lié à deux paramètres :
- D'une part, la levée des facteurs anti-nutritionnels et l'hydrolyse des fibres qui peuvent chélater les minéraux. Ces deux phénomènes vont potentialiser, ou plutôt ne pas en inhiber, l'absorption.
- D'autre part, l'utilisation d'eaux fortement minéralisées pour le trempage qui favorise l'augmentation des apports en minéraux (passage des minéraux de l'eau vers le germe). Mais la germination induit également le développement de nombreux autres phyto-micronutriments tels que les phytostérols, la chlorophylle, la lécithine, dont les teneurs s'accroissent graduellement durant toute la phase germinative.
Toujours là ?
Maintenant à vous de jouer, en pratique une petite culture est très simple à mettre en place. Les graines à germer ne coûtent vraiment pas chères, faites quand même attention à les prendre en bio ( ce qui est presque toujours le cas puisqu'on les trouve en général en magasins bio ).
Concernant les céréales riches en gluten (blé, seigle, orge, avoine), il faut patienter plus de six jours pour que la totalité des protéines du gluten soit hydrolysée, limitant ainsi de facto les teneurs en vitamines du germe.
Comme expliqué au-dessus, il faut éviter de faire cuire les germes, leur capital d'enzymes et de vitamines reste fragile, il serait dommage de l'altérer largement en les étalant sur votre quatre fromages avant de la mettre au four.
Le mieux est de les consommer au stade où les cotylédons sont tout juste sorties, quand vous en êtes là vous pouvez les mettre au frigo pour stopper la croissance et les conserver correctement.
Les germoirs du commerce coûtent un peu chers mais il est très facile de les faire rapidement, un bocal + du tulle / moustiquaire + un élastique et vous êtes parés à vous faire un jardin d'intérieur.
Les graines d’alfalfa sont bien pour commencer, même en faisant ça très à l'arrache il y a de grandes chances pour qu'elles germent bien.
C'est la même chose pour toutes les graines : 24h dans l'eau, vous videz l'eau, et vous réhydratez une ou deux fois par jour.
Une petite vidéo de wildmight qui explique comment faire pousser :hap : :
https://www.youtube.com/watch?v=pB0u-Xr6mzc
Les graines germées sont très pratiques par leur simplicité à être ajouté un peu n'importe où dans une diète, même en collation, en jus ou en smoothies elles passent très bien.
C'est un bot ou un vrai mec ?
Les protéines végétales en poudre :
Il en existe beaucoup, les plus communes sont celles :
- De chanvre
- De pois
- De soja
- De riz brun germé
- De citrouille
Chacune ont leurs avantages et inconvénients, des profils d'AA complets ou non. Juste un mot sur les protéines de riz brun germés, rien ne prouve que l’agglutinine du riz brun est éliminée durant la germination, donc jusqu'à preuve du contraire ce n'est pas celles que je conseillerais en premières, même si elles sont intéresse pour leur teneur en protéines.
Quelques complexes de bonne qualité : vega one de vega, warrior blend de sun warrior, vegan protein de enerhealth ...
La protéine de chanvre :
Elle mérite son propre pavé, alors petit aparté sur la reine des protéines :
Sur le papier elle ne fait pas spécialement rêver, entre 50 et 60 % de prots, beaucoup passent leur chemin pour cette raison, pourtant si on ne devait en garder qu'une ce serait bien celle là :
Ce qui suit est tiré en grande partie de ces deux articles :
https://ratical.org/renewables/hempseed1.html
https://www.zentrum-der-gesundheit.de/hanfprotein-ia.html
Profil complet en acides aminés : elle est aussi riche en AA ramifiés ( les bcaa ) et excellente sur la L-arginine.
L'arginine est l’un des 20 acides aminés qui composent nos protéines. Elle joue un rôle dans la division cellulaire, la guérison des blessures, l'élimination de l'ammoniaque par l'organisme, le bon fonctionnement du système immunitaire et la sécrétion de certaines hormones, notamment l’hormone de croissance. À partir de l'arginine, le corps fabrique de l'oxyde nitrique (NO), une substance qui favorise la dilatation des vaisseaux sanguins, et de la créatine, un nutriment non essentiel associé au développement et au bon fonctionnement des muscles.
65% d'édestine globulaire et de 33% d’albumine :
Le chanvre n'est pas unique en ayant tous les acides aminés essentiels dans sa semence embryonnaire. Les graines de lin contiennent également tous les acides aminés essentiels comme beaucoup d'autres graines dans le règne végétal. Le point fort des protéines de chanvre c'est que l'édestine globulaire en compose 65%. C'est le plus élevé dans le règne végétal.
les édestines:
Il y a deux types de protéine globuline: globuline sérique (protéine de viande) et globuline édestine (d’origine végétale). Les protéines globuline sont employées par le corps pour produire les anticorps. Les aliments à base de chanvre sont la source la plus élevée de protéine édestine. Plus une personne consomme de graines de chanvre, plus son système immunitaire est fort.
L’édestine globulaire est responsable de l’intégrité structurelle de toutes les cellules. La protéine globuline est utilisée pour former des microtubules dans les cellules. Ceci permet le maintien correct de la forme des cellules. Ceci aide à empêcher les cellules de devenir cancéreuses ou de mal fonctionner. Les globulines protègent également l’intégrité et les fonctions des instructions de l’ADN des cellules.
l'albumine :
La protéine d’albumine dans le chanvre est une protéine de très haute qualité qui est très similaire à la protéine du blanc d’oeuf, mais bien entendu elle est dans ce cas, d’origine végétale. L’albumine est extrêmement facile à digérer et est une importante source d’anti-oxydant.
C’est le composant de la protéine du plasma qui garde les fluides plasmatiques dans les vaisseaux sanguins. Le manque d’albumine mènera à des articulations gonflées ou au boursouflement du corps. Le manque d’albumine mène également à un système lymphatique faible. Par conséquent, les anticorps ne peuvent pas se rendre dans les parties du corps où ils sont requis.
Le corps se sert également de l’albumine pour éliminer les hormones cataboliques telles que le cortisol, réduisant des facteurs d’effort après un événement stressant (cela permet un rétablissement plus rapide). L’albumine équilibre les niveaux de cholestérols dans des proportions correctes. C’est l’une des raisons pour lesquelles les aliments à base de graines de chanvre favorisent un système cardio-vasculaire sain.
L’albumine aide également les cellules à vivre plus longtemps et à se régénérer efficacement. Et cela parce que l’albumine s’assure que le fluide plasmatique puisse circuler dans le corps et qu’il puisse fournir tous les éléments nutritifs nécessaires à toutes les cellules.
Excellente digestibilité :
La protéine de chanvre nous donne une protéine qui est très semblable à la nôtre afin qu’il puisse facilement être converti par notre organisme en protéines endogènes - et cela sans causer beaucoup de déchets résiduels.
Ce sont précisément les produits de dégradation acides des protéines non utilisables qui exercent des contraintes sur le corps, tel que le foie, le rein et très fortement sur le sang.
Et c'est là qu'il faut relativiser sur les 50-60% contenus dans les prots de chanvre, prenons par exemple en comparatif le soja : Le chanvre ne contient pas d’inhibiteur de la trypsine ( contrairement au soja ), rien que pour cette raison les protéines de chanvre sont supérieurs aux protéines de soja :hap :
La trypsine est une enzyme digestive qui digère les protéines dans l’intestin grêle. Si les enzymes sont alors inhibées, il se peut que les protéines ne soient pas complètement digérés et donc assimilés.
Par conséquent, les protéines absorbées par un corps exempt d’inhibiteurs de la trypsine, sont beaucoup mieux utilisées et de façon plus complète. C’est le cas de la protéine de chanvre.
La protéine de chanvre est également libre d’oligosaccharides, qui apparaît également dans la protéine de soja et de nombreux autres suppléments de protéines.
Les oligosaccharides appartiennent aux hydrates de carbone. Il existe plusieurs variantes de celui-ci.
Certains sont considérés comme probiotiques (en d’autres termes de la nourriture pour la flore intestinale), et cela pourrait sembler positif. Mais ils peuvent causer des ballonnements désagréables et une accumulation de gaz chez les personnes sensibles.
Les personnes ayant une intolérance au fructose doivent toujours s’orienter vers des protéines libre d’oligosaccharides.
Avec les protéines de chanvre un tel effet de ballonnement ou même de diarrhée n’est pas à craindre, parce que la protéine de chanvre ne contient pas d’oligosaccharides nocifs.
Les protéines de chanvres contiennent très peu d'anti-nutriments.
Importance des fibres alimentaires dans les prots de go muscu :
Les produits d’extraits protéinés tels que la protéine de lactosérum couramment utilisé dans les milieux sportifs (protéines de lactosérum) sont considérés comme des sources de protéines de haute qualité. Mais ils ont aussi des inconvénients majeurs.
Lorsqu’ils sont consommés en grande quantité à des fins de croissance musculaire, ils peuvent conduire à une sorte d’intoxication intestinale, car ils sont généralement exempts de fibres alimentaires et d’autres impuretés, qui contribueraient à une digestion en douceur des protéines ( coucou Jean Casasnovas qui prépare sa DBB :hap : )
La protéine stagne alors trop longtemps dans le système digestif et peut favoriser la putréfaction, une acidose et des dépôts dans l’intestin. Le résultat peut alors être totalement contre productif, car le corps ne peut plus, dans cet état défavorable de l’intestin, maintenir son statut métabolique anabolisant du muscle.
Donc, il est clairement plus approprié de prendre une protéine qui non seulement fournit des protéines, mais en plus un minimum de fibres, des acides gras essentiels, ainsi que des minéraux et des vitamines. Toutes ces impuretés stimulent dans leur intégralité le métabolisme des protéines et optimisent leur digestion. Environ 18% de fibres dans les prots de chanvre.
Profil d’acide gras optimal:
La protéine de chanvre fourni encore environ 11 grammes d’huile de chanvre pour 100 grammes de protéines de chanvre. Cette huile est connue comme ayant un rapport optimal pour les humains (1:3) d’acide gras essentiel oméga-3 et oméga-6.
Chanvre vs Alzheimer :
En particulier, la composition en acides gras en circulation de la protéine de chanvre est associé à des effets hypocholestérolémiants et est associée à des effets protecteurs du cerveau. Il est bon de savoir qu’un repas à base de chanvre, selon une étude, inhibe les effets cytotoxiques des dépôts typiques de la maladie d’Alzheimer dans le cerveau. Les chercheurs ont conclu que les aliments à base de chanvre sont idéals pour le traitement de la maladie d’Alzheimer et des maladies cardio-vasculaires.
L'étude en question : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21331775
Un plein de micronutriments :
Des quantités importantes de zinc sont inclues dans la graine de chanvre. Le fer, le magnésium, ainsi que tous les minéraux rares et oligo-éléments sont présents également dans la protéine de chanvre.
Ces trois minéraux sont connus pour être très important pour de nombreux processus corporels, et un grand nombre de personnes présentes des carences dans ces minéraux.
Cela se reflète dans la perte de cheveux, l’anémie, des problèmes inflammatoires peuvent se manifester, etc. Des aliments sains permettent d’apporter ces micronutriments nécessaires.
Donc, si vous cherchez une prot végétale, si vous voulez fournir à votre corps une nourriture saine haut de gamme et, surtout, avec de bonnes protéines très digestes, sans oublier les acides gras essentiels, ainsi que les nutriments, minéraux, et oligo-éléments, alors la bonne solution se trouve être les protéines de chanvre.
Le soja et ses polémiques
La culture de soja est un désastre écologique, les vegans, végétariens et toutes leurs races germaines sont totalement incohérents
90% du soja produit sur terre est destiné à l'élevage du bétail, alors ntm, hein voilà, hein
Ensuite avant d'aller plus loin, rappelons que le soja est le principal concurrent de l'industrie laitière, et ça ce n'est pas rien. Sans vouloir endosser le rôle du jean complotiste je vous invite à écouter ça :
https://youtu.be/-9ekK3xw8dY
Jérôme Bernard-Pellet nous rappel que nos bovins, volailles et les porcs sont en partie nourris aux tourteaux de soja ( et là on ne parle plus du soja bio made in sud ouest de la biocoop ).
http://www.pleinchamp.com/elevage/bovins-lait/actualites/alimentation-comment-se-passer-du-tourteau-de-soja
Et les œstrogènes alors ?
C'est un sujet qui fait beaucoup parler, et qui nécessite encore un pavé
En fait, il s'agit de phyto-œstrogènes, vaste débat plein d’ambiguïtés qui perdure depuis des années, pour comprendre ce joli bordel en long et en large, prenez une bonne heure et pas mal de motivation, mais sachez qu'au final vous n'y verrez pas beaucoup plus clair.
Pour faire plus simple, Jérôme Bernard-Pellet résume plutôt bien la situation au début de la vidéo juste au dessus.
L'incrimination des isoflavones :
Les isoflavones du soja:
Comme tous les autres végétaux alimentaires, le soja contient naturellement des polyphénols. Parmi les polyphénols recensés à ce jour, on connaît plus de 4000 variétés de flavonoïdes, dont font partie les isoflavones, présentes surtout dans le soja, mais aussi dans d’autres légumineuses (pois chiches, lentilles).
Les isoflavones ont une structure chimique proche de celle des oestrogènes, ce qui leur permet de se fixer faiblement aux récepteurs d'oestrogènes (ERα et ERβ) (Kuiper, 1997; 1998). Pour cette raison, elles sont capables d’exercer de faibles effets oestrogéniques dans certaines conditions expérimentales, et sont qualifiées de « phyto-oestrogènes ».
Outre les isoflavones, les lignanes et les coumestanes sont également qualifiés de phyto-oestrogènes. On trouve les lignanes dans de très nombreuses céréales, fruits, légumes (céleris, asperges, courges, brocolis, ...) mais aussi dans le vin, le thé. Le lin est la source majoritaire des lignanes.
Parmi les coumestanes, le coumestrol est le plus oestrogénique. Il est présent dans la plupart des légumes, en quantités infimes. On en trouve par exemple dans les choux de Bruxelles. Enfin, les stilbènes, dont le resvératrol, présent dans le vin rouge et le raisin, ont également une activité oestrogénique (COT, 2003).
Les deux principales isoflavones sont la daïdzéine et la génistéine, la glycitéine étant présente en quantité mineure dans la graine de soja et localisée principalement au niveau du germe. Ces molécules existent sous quatre formes : aglycones (daïdzéine et génistéine), glycosylées (daïdzine et génistine), glycosylées acétylées et glycosylées malonylées.
Dans son rapport de 2005, l’Afssa avait cherché à évaluer la sécurité des phyto-estrogènes. Force lui avait été de constater qu’il existe peu d’études de toxicité portant sur les différents types de phyto-estrogènes. Parmi les études disponibles, beaucoup portent sur l’une des isoflavones du soja : la génistéine. Ces études ont permis d’établir une NOAEL, c’est-à-dire la dose limite sans effet adverse, à 120 mg par kg de poids corporel et par jour. Une telle dose, rapportée à une personne de 70 kg, reviendrait à consommer 8400 mg d’isoflavones/jour.
La plupart des études disponibles ont été menées chez le rat. Or, l’Afssa soulevait la question de la pertinence de ce modèle pour l’étude des phyto-estrogènes, dans la mesure où le rat est capable de produire de l’équol en grande quantité, à partir de la daïdzéine. Pour être actives sur le plan physiologique, les isoflavones doivent être sous la forme aglycone, seule forme absorbée au niveau intestinal.
Dans la graine de soja et les produits non fermentés dérivés de ces graines (boissons, tofu), les isoflavones sont sous forme glycosylée, donc inactives. Lorsqu’elles sont ingérées, les isoflavones glycosylées sont partiellement converties en isoflavones aglycones par la flore intestinale. Il existe une très grande variabilité inter- et intra-individuelle de la biodisponibilité des isoflavones, car tout facteur modifiant la flore intestinale perturbe ses capacités à convertir les isoflavones en forme aglycone : composants du régime (fibres), antibiotiques, ...
Les isoflavones aglycones sont ensuite métabolisées, la daïdzéine est convertie en équol, par environ 25 à 30 % des hommes et des femmes (en Occident). En effet, la production d’équol dépend de la flore intestinale caractéristique de chaque personne. S’interroger sur la possibilité d’extrapoler les résultats observés chez le rongeur à l’Homme est donc tout à fait pertinent.
Soukup et al. (2016) ont d’ailleurs récemment confirmé des différences importantes quant au métabolisme des isoflavones par le rat, la souris et l’Homme. Chez le rat et la souris, ils ont de plus montré des différences liées au sexe. Chez l’Homme et le rat, la proportion d’isoflavones aglycones était faible (0,5–1,3 % et 0,5–3,1 % respectivement), tandis qu’elle était plus élevée chez la souris (3,1–26 %), en particulier concernant la daïdzéine. À la différence de l’Homme, tous les rats et les souris se sont montrés producteurs d’équol, quel que soit leur sexe.
Les auteurs, comme d’autres auparavant (Gu, 2006; Setchell, 2011) concluent à des différences importantes entre l’Homme, le rat et la souris, pour le métabolisme des isoflavones et recommandent que ces différences soient prises en compte quand il s’agit d’extrapoler à l’Homme des résultats obtenus chez le rat ou la souris.
Par ailleurs, l’Afssa avait indiqué en 2005 que les études de toxicité par administration unique ou réitérée (le plus souvent avec la génistéine), n’ont pas mis en évidence de toxicité particulière et qu’on ne peut remettre en cause l’absence d’effets délétères spécifiques rapportés.
Toutefois, l’Afssa avait estimé que la consommation traditionnelle du soja dans les populations asiatiques ne peut, à elle seule, servir de garantie à la sécurité des phyto-estrogènes et, en appliquant un facteur de sécurité de 100 à la NOAEL disponible pour la génistéine (120 mg par kg de poids corporel et jour), proposait un apport quotidien de 1 mg d’isoflavones aglycones par kg de poids corporel et par jour, comme dose sans effet indésirable.
Plus récemment, l’Efsa (autorité européenne de sécurité alimentaire) a également évalué la sécurité des isoflavones consommées sous forme de compléments alimentaires, chez la femme ménopausée, et a conclu à la sécurité de quantités atteignant 150 mg par jour d’isoflavones pendant de longues périodes (Efsa, 2015).
Si vous souhaitez aller plus loin, vous trouverez tous les détails ici :
http://www.ocl-journal.org/fr/articles/ocl/full_html/2016/04/ocl160025-s/ocl160025-s.html#T5
Ce qu'il faut en retenir :
L’apport quotidien proposé par l’Afssa correspond, pour une personne de 60 kg par exemple, à la consommation de 60 mg d’isoflavones aglycones par jour. Et ce, tous les jours de l’année. Concrètement, si l’on établit la liste des aliments et boissons au soja qu’il faudrait consommer pour atteindre une telle dose, on obtient les résultats présentés dans ce tableau :
Cette simulation a été réalisée avec des valeurs moyennes, obtenues par analyses HPLC, réalisées par des laboratoires indépendants des entreprises adhérentes de la Sojaxa. On voit donc que l’apport quotidien de 1 mg d’isoflavones par kg de poids corporel et par jour, tel que proposé par l’Afssa, est très supérieur aux niveaux d’apport par l’alimentation.
Il faudrait consommer plus de 3 produits au soja chaque jour pour atteindre ce niveau, or ce niveau de consommation reste éloigné des pratiques actuelles des consommateurs, comme en attestent les données présentées dans la première partie de l’article.
Lors de la publication de son rapport, en 2005, l’Afssa avait jugé préférable de recommander de limiter la consommation d’isoflavones chez le nourrisson et le jeune enfant (moins de 3 ans). En effet, malgré un recul de consommation plusieurs fois millénaire en Asie, peu d’études avaient été réalisées en Occident.
Ces dix dernières années, plusieurs études ont été réalisées, elles viennent apporter des données nouvelles et rassurantes quant à la sécurité des isoflavones chez le jeune enfant puis aux âges ultérieurs.
Pour faire simple, par manque d'études et de données l'Afssa à posé, de manière discutable, un seuil quotidien de consommation d'isoflavones aglycones à ne pas dépasser, soit 1mg/kg de pdc et par jour.
Comme le montre le tableau plus haut, pas de quoi se tracasser même en respectant ces recommandations ...
Petit extrait du rapport de l'Afssa, tiré de sa conclusion :
On peut admettre, sur la base de données de toxicité chez le rongeur et majoritairement pour la génistéine, que la limite supérieure de sécurité au delà de laquelle la toxicité potentielle des isoflavones n’est pas suffisamment documentée pour un usage chez l’Homme est de 1mg/kg pc/j.
J'espère que cette petite tirade aura eu le mérite d'en rassurer quelques un sur la virilité de leur tétons
Le mythes des combinaisons de protéines :
Il faut l'admettre, les végétaux pris un par un bénéficient pour la plupart d'un aminogramme moins complet que celui des viandes.
Une idée reçue et largement rependue porte à croire qu'il faut équilibrer un profil d'AAE sur un même repas, par des combinaisons légumineuses / céréales par exemple, tels que pois + riz ect.
Voici un tableau des doses JOURNALIERES recommandées pour les adultes selon l'OMS, la FAO et l'UNU.
Il est à lui seul assez parlant mais il est intéressant de comprendre pourquoi aujourd'hui encore il est conseillé de combiner ses aliments sur une courte période afin de réunir tous les AAE dans son shaker :
La combinaison de protéines est la théorie invalidée par le corps médical et rejetée par son auteur initial selon laquelle les végétariens, et particulièrement les végétaliens, doivent manger des aliments complémentaires, comme des pois et du riz, ensemble au cours du même repas, afin que des aliments végétaux au profil incomplet en acides aminés essentiels puissent se combiner pour former une protéine complète, fournissant tous les apports nécessaires pour la croissance et le maintien de l'organisme.
La théorie a été popularisée par Frances Moore Lappé dans son bestseller "Diet for a small planet", publié en 1971. L'American National Research Council et l'American Dietetic Association (ADA) ont repris la théorie, mettant en garde les végétariens et leur recommandant de combiner leurs protéines1.
Lappé changea de position dans l'édition de 1981 de son ouvrage, où elle écrivait :
« En 1971, j'ai insisté sur la complémentarité des protéines parce que j'ai supposé que la seule façon d'obtenir assez de protéines […] était de créer une protéine utilisable par le corps comme protéine animale. En combattant le mythe que la viande était la seule façon d'obtenir de la protéine de haute qualité, j'ai renforcé un autre mythe. J'ai donné l'impression que si on voulait obtenir assez de protéines sans manger de viande, une attention considérable devait être portée au choix des aliments. En fait, c'est beaucoup plus facile que ce que je pensais.
« Avec trois exceptions importantes, il y a très peu de danger d'avoir un déficit de protéines en mangeant des aliments végétaux. Les exceptions sont les régimes très fortement dépendants (1) des fruits, (2) de certains tubercules tels que la patate douce ou le manioc, (3) de la malbouffe (farines raffinées, sucres, et graisse). Heureusement, relativement peu de personnes dans le monde essaient de survivre avec des régimes alimentaires dans lesquels ces aliments sont la seule source d'apport calorique. Dans tous les autres régimes alimentaires, si une personne obtient assez de calories, elle est en pratique certaine d'obtenir assez de protéines. » 2
L'ADA a elle aussi changé de position en 1988. L'auteur principal du document de prise de position sur le végétarisme, Suzanne Havala témoigne :
« Il n'y avait pas de fondement à [la combinaison de protéines] que je puisse percevoir […] J'ai commencé à passer des appels un peu partout et à parler à des gens pour leur demander quelle était la justification derrière le fait de dire qu'il fallait complémenter des protéines, et il n'y en avait pas. Et ce que j'ai eu à la place c'était des idées intéressantes de personnes qui était très compétentes et qui pensaient qu'il n'y avait en fait sans doute pas lieu de complémenter les protéines. Nous avons donc été de l'avant et changé le document sur ce point. » [Note: Le document a été approuvé à la suite d'un examen par des pairs et un vote de délégation avant de devenir officiel.] Et quelques années après, Vernon Young et Peter Pellet ont publié l'étude qui est devenue le guide contemporain définitif au métabolisme des protéines chez l'être humain. Et celle-ci a aussi confirmé que complémenter les protéines lors des repas était totalement inutile3.
De nombreuses protéines végétales ont des teneurs un peu inférieures en l'un ou plusieurs des acides aminés essentiels, tout particulièrement en lysine, et dans une moindre mesure en méthionine et en thréonine, sans pour autant que la consommation exclusive de sources de protéines végétales empêche d'avoir une alimentation équilibrée en acides aminés essentiels4.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Combinaison_de_prot%C3%A9ines
Voilà on a fait le tour des points rémanents dans les discussions sur les diètes vegans / végéts, il y a encore beaucoup d'autres choses à dire alors n'hésitez pas.
Merci aux courageux qui auront pris le temps de lire.
http://celnat.fr/farines-et-autres-moutures/sons-a-gluten/1379-gluten-de-ble
Merci, très enrichissant
Je sauvegarde tout ça, bien joué mec
J’essaierai d'en faire un pdf, c'est un peu galère avec l'interface jvc.
Résumé en 10 lignes svp
Le 06 novembre 2016 à 21:21:29 Ultimator0 a écrit :
Résumé en 10 lignes svp
Rudy ferme la ?
Ce topic de qualité
J'ai oublié le titre putaclik
le montage avec Foukra
Vraiment top ton topic, tu m'as donné envie de me remettre à la germination.
Trop long
Lire ptin
Merci
Oui les graines germées c'est de la bombe !
Nan mais oh c'est quoi ce topic à ralonge ?
C trop compliqué les légumineuse etc trop de préparation quand tu rentre du taff a 18h et que tu ca entrainer a 18h30 ta pas le temps pour ce mode d'alimentation donc poulet, fromage blanc > all
Le 06 novembre 2016 à 23:12:17 YouTube_netix a écrit :
C trop compliqué les légumineuse etc trop de préparation quand tu rentre du taff a 18h et que tu ca entrainer a 18h30 ta pas le temps pour ce mode d'alimentation donc poulet, fromage blanc > all
C'est compliqué si tu veux bien faire, en encore, compliqué, il faut juste faire tremper à l'avance.
Mais rien que le rinçage + cuisson c'est déjà assez efficace.
Il n'y a pas que les légumineuses non plus.
Quel rapport entre le fromage blanc et les légumineuses ?
Le 06 novembre 2016 à 23:11:35 trachmanbelge a écrit :
Nan mais oh c'est quoi ce topic à ralonge ?
J'ai pas pu tout poster d'un coup