Eva Bourseau
Fin juillet 2015 à Toulouse, deux copains ont voulu cambrioler Eva Bourseau, jeune femme de 23 ans. L'affaire menée sous stupéfiants s'est terminée par un bain de sang. Le corps de la victime a ensuite été placé dans l'acide. Le procès s'ouvre cet après-midi à Toulouse.
Au bout de l'horreur et de la défonce. Une fuite vers l'enfer où une jeune femme qui croquait son existence a perdu la vie. Eva Bourseau, de grands yeux bleus et un sourire étincelant, profitait de ses 23 ans. Elle voulait retourner à l'université, compléter sa culture déjà large, voyager encore, profiter. Ce chaud dimanche soir du 26 juillet 2015, deux garçons, alors âgés de 18 et 21 ans, ont passé sa porte rue Merly où elle vivait à Toulouse, devant le lycée Ozenne. Ils ont monté les escaliers d'un chemin sans retour.
Ces trois se connaissaient déjà, notamment à travers des nuits de fête où les pilules colorées s'avalaient comme des bonbons. Ils ont refait le monde, regardé des documentaires sur les drogues (!) et ont consommé, toujours plus. Au petit matin, à l'heure de dormir, après un premier départ, les deux garçons sont remontés au prétexte de clefs oubliées. Ils ont réclamé de l'argent et très vite, frappé, frappé encore. Un coup de pied-de-biche a fini par tuer Eva. Ils ont retourné le petit appartement, découvert l'argent liquide qu'ils convoitaient et les ecstasys qu'ils voulaient revendre. Et ils sont repartis. Dormir puis, ensuite, payer les mois de loyer en retard. Ils sont aussi revenus sous les toits de la rue Merly où, inspirés par la série «Breaking bad», ils ont essayé de dissoudre le corps de leur victime dans 27 litres d'acide chlorhydrique.
Une semaine plus tard, le corps a été retrouvé dans une malle en plastique, baignant dans un liquide caustique dans la petite salle de bains de ce studio. Très vite les enquêteurs de la police judiciaire ont repéré les traces de deux étudiants qui achetaient des bouteilles d'acide dans un supermarché toulousain. Le mercredi, 60 heures après la découverte du cadavre, un garçon s'est présenté au commissariat central. Il avait des choses à dire. Une histoire de dealer qui voulait récupérer son argent et jouait les caïds, un étudiant de 18 ans en exécuteur des basses œuvres, les arrangements nauséabonds dans le logement de la rue Merly. L'instruction a démonté ces mensonges. La mort d'Eva, simplement, terriblement, reste une simple histoire de fric, un meurtre sous acide pour récupérer de l'argent et régler des dettes.
Taha Mrani Alaoui, 25 ans et Zakariya Banouni, 22 ans, risquent la perpétuité devant la cour d'assises de la Haute-Garonne. Leur jeunesse leur épargnera, peut-être, la peine maximale mais personne ne sortira indemne des deux semaines du procès qui s'annonce. Parce que dans le box de la cour d'assises de la Haute-Garonne ne se trouvent pas deux enfants perdus. Au contraire. Ces bons élèves avaient l'ambition des grandes écoles ou de la recherche fondamentale en mathématiques. Aujourd'hui, après trois ans d'abstinence forcée, le premier valide ses unités de valeurs en mathématique quand l'autre passe une licence d'anglais. Pas vraiment habituel derrière les murs d'une maison d'arrêt. Eva, elle, ne promènera plus jamais ses yeux bleus sur les chemins de la faculté.
https://www.ladepeche.fr/article/2018/12/10/2922015-eva-bourseau-un-meurtre-sous-acide.html
Je UP
Le 15 septembre 2020 à 01:52:07 Pseudo099 a écrit :
Eva BourseauFin juillet 2015 à Toulouse, deux copains ont voulu cambrioler Eva Bourseau, jeune femme de 23 ans. L'affaire menée sous stupéfiants s'est terminée par un bain de sang. Le corps de la victime a ensuite été placé dans l'acide. Le procès s'ouvre cet après-midi à Toulouse.
Au bout de l'horreur et de la défonce. Une fuite vers l'enfer où une jeune femme qui croquait son existence a perdu la vie. Eva Bourseau, de grands yeux bleus et un sourire étincelant, profitait de ses 23 ans. Elle voulait retourner à l'université, compléter sa culture déjà large, voyager encore, profiter. Ce chaud dimanche soir du 26 juillet 2015, deux garçons, alors âgés de 18 et 21 ans, ont passé sa porte rue Merly où elle vivait à Toulouse, devant le lycée Ozenne. Ils ont monté les escaliers d'un chemin sans retour.
Ces trois se connaissaient déjà, notamment à travers des nuits de fête où les pilules colorées s'avalaient comme des bonbons. Ils ont refait le monde, regardé des documentaires sur les drogues (!) et ont consommé, toujours plus. Au petit matin, à l'heure de dormir, après un premier départ, les deux garçons sont remontés au prétexte de clefs oubliées. Ils ont réclamé de l'argent et très vite, frappé, frappé encore. Un coup de pied-de-biche a fini par tuer Eva. Ils ont retourné le petit appartement, découvert l'argent liquide qu'ils convoitaient et les ecstasys qu'ils voulaient revendre. Et ils sont repartis. Dormir puis, ensuite, payer les mois de loyer en retard. Ils sont aussi revenus sous les toits de la rue Merly où, inspirés par la série «Breaking bad», ils ont essayé de dissoudre le corps de leur victime dans 27 litres d'acide chlorhydrique.
Une semaine plus tard, le corps a été retrouvé dans une malle en plastique, baignant dans un liquide caustique dans la petite salle de bains de ce studio. Très vite les enquêteurs de la police judiciaire ont repéré les traces de deux étudiants qui achetaient des bouteilles d'acide dans un supermarché toulousain. Le mercredi, 60 heures après la découverte du cadavre, un garçon s'est présenté au commissariat central. Il avait des choses à dire. Une histoire de dealer qui voulait récupérer son argent et jouait les caïds, un étudiant de 18 ans en exécuteur des basses œuvres, les arrangements nauséabonds dans le logement de la rue Merly. L'instruction a démonté ces mensonges. La mort d'Eva, simplement, terriblement, reste une simple histoire de fric, un meurtre sous acide pour récupérer de l'argent et régler des dettes.
Taha Mrani Alaoui, 25 ans et Zakariya Banouni, 22 ans, risquent la perpétuité devant la cour d'assises de la Haute-Garonne. Leur jeunesse leur épargnera, peut-être, la peine maximale mais personne ne sortira indemne des deux semaines du procès qui s'annonce. Parce que dans le box de la cour d'assises de la Haute-Garonne ne se trouvent pas deux enfants perdus. Au contraire. Ces bons élèves avaient l'ambition des grandes écoles ou de la recherche fondamentale en mathématiques. Aujourd'hui, après trois ans d'abstinence forcée, le premier valide ses unités de valeurs en mathématique quand l'autre passe une licence d'anglais. Pas vraiment habituel derrière les murs d'une maison d'arrêt. Eva, elle, ne promènera plus jamais ses yeux bleus sur les chemins de la faculté.
https://www.ladepeche.fr/article/2018/12/10/2922015-eva-bourseau-un-meurtre-sous-acide.html
deja posté bébé
Le 15 septembre 2020 à 21:50:25 zeworldeu a écrit :
Le 15 septembre 2020 à 01:52:07 Pseudo099 a écrit :
Eva BourseauFin juillet 2015 à Toulouse, deux copains ont voulu cambrioler Eva Bourseau, jeune femme de 23 ans. L'affaire menée sous stupéfiants s'est terminée par un bain de sang. Le corps de la victime a ensuite été placé dans l'acide. Le procès s'ouvre cet après-midi à Toulouse.
Au bout de l'horreur et de la défonce. Une fuite vers l'enfer où une jeune femme qui croquait son existence a perdu la vie. Eva Bourseau, de grands yeux bleus et un sourire étincelant, profitait de ses 23 ans. Elle voulait retourner à l'université, compléter sa culture déjà large, voyager encore, profiter. Ce chaud dimanche soir du 26 juillet 2015, deux garçons, alors âgés de 18 et 21 ans, ont passé sa porte rue Merly où elle vivait à Toulouse, devant le lycée Ozenne. Ils ont monté les escaliers d'un chemin sans retour.
Ces trois se connaissaient déjà, notamment à travers des nuits de fête où les pilules colorées s'avalaient comme des bonbons. Ils ont refait le monde, regardé des documentaires sur les drogues (!) et ont consommé, toujours plus. Au petit matin, à l'heure de dormir, après un premier départ, les deux garçons sont remontés au prétexte de clefs oubliées. Ils ont réclamé de l'argent et très vite, frappé, frappé encore. Un coup de pied-de-biche a fini par tuer Eva. Ils ont retourné le petit appartement, découvert l'argent liquide qu'ils convoitaient et les ecstasys qu'ils voulaient revendre. Et ils sont repartis. Dormir puis, ensuite, payer les mois de loyer en retard. Ils sont aussi revenus sous les toits de la rue Merly où, inspirés par la série «Breaking bad», ils ont essayé de dissoudre le corps de leur victime dans 27 litres d'acide chlorhydrique.
Une semaine plus tard, le corps a été retrouvé dans une malle en plastique, baignant dans un liquide caustique dans la petite salle de bains de ce studio. Très vite les enquêteurs de la police judiciaire ont repéré les traces de deux étudiants qui achetaient des bouteilles d'acide dans un supermarché toulousain. Le mercredi, 60 heures après la découverte du cadavre, un garçon s'est présenté au commissariat central. Il avait des choses à dire. Une histoire de dealer qui voulait récupérer son argent et jouait les caïds, un étudiant de 18 ans en exécuteur des basses œuvres, les arrangements nauséabonds dans le logement de la rue Merly. L'instruction a démonté ces mensonges. La mort d'Eva, simplement, terriblement, reste une simple histoire de fric, un meurtre sous acide pour récupérer de l'argent et régler des dettes.
Taha Mrani Alaoui, 25 ans et Zakariya Banouni, 22 ans, risquent la perpétuité devant la cour d'assises de la Haute-Garonne. Leur jeunesse leur épargnera, peut-être, la peine maximale mais personne ne sortira indemne des deux semaines du procès qui s'annonce. Parce que dans le box de la cour d'assises de la Haute-Garonne ne se trouvent pas deux enfants perdus. Au contraire. Ces bons élèves avaient l'ambition des grandes écoles ou de la recherche fondamentale en mathématiques. Aujourd'hui, après trois ans d'abstinence forcée, le premier valide ses unités de valeurs en mathématique quand l'autre passe une licence d'anglais. Pas vraiment habituel derrière les murs d'une maison d'arrêt. Eva, elle, ne promènera plus jamais ses yeux bleus sur les chemins de la faculté.
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deja posté bébé
merci pour l'info!
Enfants au volant mort au tournant
Le vol Aeroflot 593 était un vol entre l'aéroport international Cheremetievo de Moscou et l'aéroport international Kai Tak à Hong Kong. Le 23 mars 1994, l'Airbus A310 qui assurait ce vol s'est écrasé lors de la phase de croisière du vol. Les 63 passagers et 12 membres d'équipage sont morts dans l'accident1.
Aucun signe de défaillance technique n'a été trouvé. La boîte noire a révélé la présence des enfants du pilote dans le cockpit, sa fille de 12 ans et son fils de 15 ans2[réf. non conforme]. Le fils du commandant avait apparemment inconsciemment désactivé le contrôle du pilote automatique A310 des ailerons de l'avion tout en étant assis aux commandes.
Enquête et causes de l'accident
Le commandant de bord Yaroslav Kudrinsky, contre les règlements, a laissé ses enfants prendre les commandes. En premier, sa fille Yana s'est assise au siège avant gauche du pilote. Sans désactiver le pilotage automatique, le commandant a légèrement ajusté le cap. Aussitôt, l'avion a légèrement viré vers la gauche, donnant l’impression qu'elle était en train de contrôler l'avion, alors qu'elle n'avait effectivement aucun contrôle dessus. Peu de temps après Eldar, son fils de 15 ans, était à la place du pilote pendant la phase de croisière de cet avion neuf3.
Contrairement à sa sœur, l'enquête a démontré que l'adolescent de 15 ans a alors exercé suffisamment de force sur le manche de pilotage pour "outrepasser" le pilotage automatique et changer la position des ailerons, sans qu'aucune alarme ne se déclenche. Les pilotes ne s'en rendent pas tout de suite compte4,5[réf. non conforme]. Le pilote automatique va alors compenser (2.5° d'inclinaison par seconde jusqu'à atteindre 45°). À partir de ce moment l'ordinateur ne peut plus tenir, le pilote automatique se débranche et passe en manuel. Le premier à remarquer le problème est Eldar qui voit sur le plan que l'avion table vers la droite. Le copilote finit par comprendre que l'avion dérive. Le pilotage automatique essaye de maintenir l'altitude et le nez de l'avion se redresse. Le copilote braque l'avion vers la gauche pour sortir l'avion de son virage à droite mais rien ne se passe3.
Du fait de la force centrifuge, le fils du commandant est incapable de se lever pour laisser la place à son père et contrôle l'avion avec l'aide du copilote. Le commandant de bord, debout derrière son siège, est impuissant alors que l'avion s'engage dans une descente infernale. Une première alarme se déclenche et indique l’arrêt de toutes les fonctions du pilote automatique. Désormais, seul le jeune Eldar et le copilote contrôlent l'avion. Une seconde alarme se déclenche indiquant cette fois que faute d'une vitesse suffisante, l'avion est sur le point de décrocher. Le taux de descente était tel que les passagers se sont probablement retrouvés en état d’impesanteur.
Le copilote tire sur les manches, l'avion se redresse et reprend de l’altitude. Le commandant reprend alors son poste. Mais la réduction des moteurs entraine un nouveau décrochage et l'avion repart aussitôt en descente. L'équipage parvient à stabiliser l'appareil, mais il est trop tard. L'Airbus est trop proche du sol, et le percute tuant tous les passagers et membres de l'équipage6.
L’enquête démontra que les pilotes, en tentant de redresser l'avion et en tirant sur le manche de pilotage, ont aggravé la situation, alors que s'ils avaient lâché les commandes, l'appareil se serait redressé et les systèmes de sécurité auraient pris des mesures pour éviter le décrochage. Ainsi, l'avion serait revenu automatiquement à son assiette initiale, mais les pilotes l'ignoraient, à la suite de leur formation insuffisante sur Airbus A310. Ils ignoraient aussi que le pilote automatique sur Airbus A310 peut, dans un premier temps, se débrancher partiellement sans déclencher d'alarme sonore ou visuelle. Depuis lors, ces diverses lacunes ont été comblées tant par l'avionneur que par la compagnie russe dans la formation de leurs pilotes7.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vol_Aeroflot_593
Sur l'histoire du docteur Martinot qui a congelé sa femme decédé dans son congélateur, il y a un épisode de strip tease sur ca. Je vous met le lien, c'est glauque mais intéressant.
https://www.youtube.com/watch?v=N2tSw-KlgyA
Un immense merci pour ce topic qui est clairement l'un des meilleurs du forum (pour moi).
Dommage qu'un site ne répertorie pas ce genre de sujets comme c'était le cas dans les années 2000 (heresie.org pour les délires bien moyenâgeux). J'ai un peu de mal avec le format youtube
Et up dans la foulée.
soleyman el-halaby
À l'âge de 23 ans, Soleyman el-Halaby assassine, en Égypte, le général de l'armée française Jean-Baptiste Kléber, qui venait de remplacer Napoléon à la tête de la courte aventure de conquête de l'Égypte. El-Halaby s'est fait passer pour un mendiant pour pouvoir approcher Kléber et il lui a donné des coups de stylet.
Le dramaturge égyptien Alfred Farag (en) a écrit, en 1965, un ouvrage qui relate l'assassinat du général Kléber par Sulayman al-Halabi.
Sentence
En raison de cet acte, le conseil de guerre le condamne à mort, ainsi que ses complices, avec exécution le jour des obsèques de Kléber (17 juin). Les complices ont la tête tranchée au cimeterre avant que leurs corps ne soient brûlés sous les yeux de Soleyman. Celui-ci est condamné au supplice du pal, dont l'exécution est décrite en ces termes par Claude Desprez, un érudit du XIXe siècle :
« L'homme fut condamné, par le conseil de guerre français, à avoir les poings brûlés puis à être empalé vif. Le bourreau Barthèlemy coucha sur le ventre Soliman, tira un couteau de sa poche, lui fit au fondement une large incision, en approcha le bout de son pal et l'enfonça à coups de maillet. Puis il lia les bras et les jambes du patient, l'éleva en l'air et fixa le pal dans un trou préparé. Soliman vécut encore durant quatre heures, et il eût vécu plus si, durant l'absence de Barthèlemy un soldat ne lui eut donné à boire : à l'instant même il expira. »
Le médecin français Dominique-Jean Larrey, rapporte en 1803 :
« Le courage et le sang froid avec lequel Sulayman se laissa brûler la main droite et empaler étonnent l’homme sensible, et prouvent combien la ferme volonté de l’individu influe sur les sensations physiques. Il vécut environ quatre heures, au milieu des plus cruelles souffrances, sans faire entendre une seule plainte. La brûlure de la main s’était portée jusqu’aux os ; et le pal, après avoir dilacéré les viscères du bas-ventre, les nerfs et les vaisseaux, avait fracturé l’os sacrum, deux vertèbres lombaires, et s’était implanté dans le canal vertébral. Je me suis convaincu de ces faits par l’inspection que je fis, quelque temps après, de son cadavre, quoique déjà desséché : j’en ai déposé le squelette au muséum d’histoire naturelle. »
Le crâne et le stylet de Soleyman al-Halabi ont longtemps été exposés au Musée de l'Homme à Paris.
Le poignard qui servit à tuer Kléber est exposé au Musée des beaux-arts de Carcassonne. Il a été rapporté par son secrétaire André Peyrusse (1774-1854) et offert à la ville par son frère, le trésorier de Napoléon, Guillaume Peyrusse.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Soleyman_el-Halaby
Lapidation made in France
Un dimanche soir, le 17 octobre, Ghofrane, 23 ans, vendeuse en prêt-à-porter, a suivi un groupe de jeunes gens, depuis le centre de Marseille, où elle habite. On a retrouvé son cadavre, trois jours plus tard, sur un terrain vague. Massacrée à coups de pierres. «A la morgue, ils m'ont dit : "N'y allez pas." Mais je voulais la voir. Une catastrophe, ils ont fait, à ma fille. Un trou sur le crâne. Les dents cassées. Les mains écrasées. L'oreille taillée. Ma fille a souffert. A la morgue, je leur ai dit : "Prenez ma tête, prenez mon corps, et redonnez la vie à ma fille." Ils n'ont pas voulu.»
https://www.liberation.fr/societe/2004/11/27/ghofrane-battue-a-mort-par-jalousie_500908
https://www.youtube.com/watch?v=3O1K1idPZts
Le 04 octobre 2020 à 20:46:38 pseud099 a écrit :
https://www.youtube.com/watch?v=3O1K1idPZts
Aya mon unique post sur ce topic supprimé...
Up
Tres bon topic
Ce que je racontais était trop anti russe peut etre
Le 04 octobre 2020 à 20:48:48 LAtEralus25 a écrit :
Le 04 octobre 2020 à 20:46:38 pseud099 a écrit :
https://www.youtube.com/watch?v=3O1K1idPZts
Up
Un petit up avec une des dernières vidéos de Victoria Charlton, sur une affaire australienne sordide à souhait...
https://www.youtube.com/watch?v=6AwHuZSm0OQ
La japonaise et le mec avec sa maison de torture...
Le genre d'histoire qui me terrifient, c'est juste anormal de faire souffrir autant des gens pour son plaisir (ou même en général).
En tout cas quelle idée de merde de lire ce topic à cette heure avant de dormir.
Régalez vous les nouveaux
Le 15 septembre 2020 à 01:52:07 Pseudo099 a écrit :
Eva BourseauFin juillet 2015 à Toulouse, deux copains ont voulu cambrioler Eva Bourseau, jeune femme de 23 ans. L'affaire menée sous stupéfiants s'est terminée par un bain de sang. Le corps de la victime a ensuite été placé dans l'acide. Le procès s'ouvre cet après-midi à Toulouse.
Au bout de l'horreur et de la défonce. Une fuite vers l'enfer où une jeune femme qui croquait son existence a perdu la vie. Eva Bourseau, de grands yeux bleus et un sourire étincelant, profitait de ses 23 ans. Elle voulait retourner à l'université, compléter sa culture déjà large, voyager encore, profiter. Ce chaud dimanche soir du 26 juillet 2015, deux garçons, alors âgés de 18 et 21 ans, ont passé sa porte rue Merly où elle vivait à Toulouse, devant le lycée Ozenne. Ils ont monté les escaliers d'un chemin sans retour.
Ces trois se connaissaient déjà, notamment à travers des nuits de fête où les pilules colorées s'avalaient comme des bonbons. Ils ont refait le monde, regardé des documentaires sur les drogues (!) et ont consommé, toujours plus. Au petit matin, à l'heure de dormir, après un premier départ, les deux garçons sont remontés au prétexte de clefs oubliées. Ils ont réclamé de l'argent et très vite, frappé, frappé encore. Un coup de pied-de-biche a fini par tuer Eva. Ils ont retourné le petit appartement, découvert l'argent liquide qu'ils convoitaient et les ecstasys qu'ils voulaient revendre. Et ils sont repartis. Dormir puis, ensuite, payer les mois de loyer en retard. Ils sont aussi revenus sous les toits de la rue Merly où, inspirés par la série «Breaking bad», ils ont essayé de dissoudre le corps de leur victime dans 27 litres d'acide chlorhydrique.
Une semaine plus tard, le corps a été retrouvé dans une malle en plastique, baignant dans un liquide caustique dans la petite salle de bains de ce studio. Très vite les enquêteurs de la police judiciaire ont repéré les traces de deux étudiants qui achetaient des bouteilles d'acide dans un supermarché toulousain. Le mercredi, 60 heures après la découverte du cadavre, un garçon s'est présenté au commissariat central. Il avait des choses à dire. Une histoire de dealer qui voulait récupérer son argent et jouait les caïds, un étudiant de 18 ans en exécuteur des basses œuvres, les arrangements nauséabonds dans le logement de la rue Merly. L'instruction a démonté ces mensonges. La mort d'Eva, simplement, terriblement, reste une simple histoire de fric, un meurtre sous acide pour récupérer de l'argent et régler des dettes.
Taha Mrani Alaoui, 25 ans et Zakariya Banouni, 22 ans, risquent la perpétuité devant la cour d'assises de la Haute-Garonne. Leur jeunesse leur épargnera, peut-être, la peine maximale mais personne ne sortira indemne des deux semaines du procès qui s'annonce. Parce que dans le box de la cour d'assises de la Haute-Garonne ne se trouvent pas deux enfants perdus. Au contraire. Ces bons élèves avaient l'ambition des grandes écoles ou de la recherche fondamentale en mathématiques. Aujourd'hui, après trois ans d'abstinence forcée, le premier valide ses unités de valeurs en mathématique quand l'autre passe une licence d'anglais. Pas vraiment habituel derrière les murs d'une maison d'arrêt. Eva, elle, ne promènera plus jamais ses yeux bleus sur les chemins de la faculté.
https://www.ladepeche.fr/article/2018/12/10/2922015-eva-bourseau-un-meurtre-sous-acide.html
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