Le programme de théâtre est intéressant.
Ca manque de poésie, je regrette le programme de l'an dernier sur presque tous les plans.
En plus analyser du théâtre ça m'a toujours beaucoup fait chier je dois dire, même si c'est un genre que j'apprécie. La forme te contraint beaucoup et tu te retrouves souvent à devoir spéculer de manière relativement foireuse sur des questions de représentation au sens large qui sont pas, à mon avis, comprise dans l'éventail des techniques de la littérature à proprement parler.
La forme te contraint beaucoup et tu te retrouves souvent à devoir spéculer de manière relativement foireuse sur des questions de représentation au sens large qui sont pas, à mon avis, comprise dans l'éventail des techniques de la littérature à proprement parler.
Tu aurais des exemples ?
Dans En attendant, quand Vladimir et Estragon parlent de la blague de l'anglais au bordel, y en a un des deux qui sort de scène et l'autre qui le suit jusqu'à la limite.
La dernière fois que j'ai fait l'analyse de ce passage en cours le prof est resté très focalisé sur ce moment, en se fendant d'un nombre important de remarques sur la sortie de la réalité et l'espace du théâtre et cie, qui finalement se réduit au niveau de l'effet littéraire proprement dit à une didascalie sans grand intérêt.
C'est pas le meilleur exemple du monde parce qu'en l'occurrence ça fait un peu sens tout de même mais multiplie ça par chaque occurrence d'un déplacement spatial ou d'une intonation et ça devient vite chiant. Les commentaires du type "les personnages sont à la fenêtre ils surplombent donc ils dominent ceux qui sont en bas" ça pisse pas très loin, si c'était dans une description de prose ça ferait partie des remarques les moins intéressantes à livrer.
J'ai du mal à expliquer clairement ce que je veux dire.
Ce que j'appelle représentation en l'occurrence c'est ces moments où tu te questionnes en fait que sur le signifié de ton texte.
Quand tu analyses la portée symbolique éventuelle au fait que tel personnage sort dans telle situation, pour reprendre le même exemple, si tu te bases simplement sur le fait que le texte écrit "Il sort" c'est pas de la critique littéraire intéressante à mes yeux, parce que c'est pas la manière dont il est signifié que le personnage sort qui importe mais seulement le fait même qu'il sorte, c'est du thème uniquement.
Faut le faire quand tu critiques un bouquin mais c'est ce que tu fais en première étape histoire de poser rapidement les problèmes évidents et triviaux et après t'y reviens pas spécialement.
Et j'ai l'impression que le mode de rédaction du théâtre tend à surexposer ces éléments de texte qui ne m'intéressent en rien.
C'est obscur mais je crois que j'arrive à comprendre ta critique, mais est-ce que c'est pas seulement propre à certaines pièces de théâtre, qui auraient "moins de choses" à dire que les autres ?
Non je crois pas.
Je crois que c'est dû au fait qu'on parle de textes pensés a priori pour être figurés, et donc pour créer du sens pas tant à travers une lettre qu'à travers UNE de ses actualisations particulières, celle choisie par le metteur en scène et les acteurs, opération qui diffère fondamentalement de l'activité de lecture.
De là une pauvreté - apparente - du théâtre ramené artificiellement à son caractère textuel et analysé à travers le recours d'outils pensés essentiellement pour la critique de la prose narrative.
Enfin bon faut retaper de la théorie de la critique de théâtre et ça m'emmerde en somme. Je voulais guère signifier plus que ça.
Cet aprem j'ai tapé Cinna que j'avais jamais lu mais déjà vu, c'était nul. Je suis team Racine mais je suis plus du tout team Corneille.
D'accord je vois ce que tu veux dire.
Du coup c'est reparti pour l'agreg ?
Pareil, j'avais étudié Cinna en L2 je crois et j'avais pas trop aimé alors que j'avais adoré Le Cid qui en une pièce m'avait presque fait passer team Corneille alors que j'étais à fond sur Racine. Faut que j'en lise d'autres.
Mais Racine, vraiment, c'est...
Mouais faut croire
En vrai je vais préparer l'agreg tranquille en visant surtout le capes que je vois mal comment je pourrais rater, et puis voilà j'aurai mon petit boulot tranquille avec mon petit statut de fonctionnaire tant qu'il existe encore.
Le 14 août 2018 à 15:50:28 JerichoTheBest a écrit :
Le 14 août 2018 à 14:05:18 -Zemmour- a écrit :
[13:07:38] <IvoireDrogba>
Bon par contre là nique sa race triple post c'est simplement lourdT'as fait le millième post
Même si je supprime mon post précédent il sera toujours 1000ème.. Dire que j'ai attendu 2 ans pour avoir le 1000ème post... Heureusement que c'est stoe et pas un autre type comme SlashBerry...
En effet le blabla, déjà 2 ans... le temps passe si vite
Pas de nouvelle du dit SlashBerry d'ailleurs ?
C'est lui PrinceArkadi
Le 26 août 2018 à 00:31:06 TennisEnPension a écrit :
C'est lui PrinceArkadi
Merci, j'ai pas suivi
Le capes, tu as du courage... C'est un bon plan, mais ça me ferait peur d'enseigner à des élèves qui n'en ont possiblement rien à faire.
C'est bien moi.
Stoe tu as déjà lu la Toison d'or de Corneille ? Est-ce que ça parle beaucoup d'Orphée ?
Je cherche du théâtre sur ce mythe.
J'ai jamais lu de théâtre sur les argonautes je crois, à part les infinies déclinaisons de Médée qui se passent après en général. Désolé.
petite question
si on parle d'une main par exemple on dit bien "aussi froide que mes pieds" (un adjectif au féminin pour un masculin pluriel en quelque sorte) ?
si vous avez une petite explication également
Si tu dis que ta main est aussi froide que tes pieds, tu présupposes en fait la construction grammaticale "ma main est aussi froide que mes pieds [sont froids]" sauf que la langue permet cette ellipse sans perte de sens.
Après c'est la logique canonique et complètement normale, l'adjectif est accordé avec l'objet qu'il qualifie.
Debug
Et debug